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BOUGARBER




pays des Luys
Béarn




Béarn

 








 


église Notre Dame
ruines de l'église du hameau de Lespiau

 

église Notre Dame
Bougarber
pays des Luys
Béarn

 

église Notre Dame

clocher-porche surmonté d'une flèche carrée en pavillon
et flanc sud de la nef



Construction de l' église en 1627 (la date figure au-dessus de la porte occidentale). De 1861 à 1868, construction du clocher sur les plans de Gustave Lévy, architecte du département. Vers 1896, restauration de la sacristie. En janvier 1899, projet de réfection de la toiture de l' église par l' architecte Pierre Gabarret; travaux exécutés par les frères Casterot, achevés le 10 avril 1902 (réception définitive). Le lambris de chêne est posé en 1903 par le charpentier G. Latécoère, de Bagnères-de-Bigorre.

 

 

clocher-porche
et façade principale

élévation latérale
côté sud

clocher-porche surmonté d'une
flèche carrée toit en pavillon

 

 

* clocher-porche ; abside à pans coupés inscrite dans un chevet rectangulaire
* couverture: flèche carrée; toit à longs pans; croupe


ruines de l'église du hameau de Lespiau
Bougarber
pays des Luys
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maisons et fermes
Bougarber
pays des Luys
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maison en face de l'église

Portau de Bas
Bougarber
pays des Luys
Béarn

 

façade sud du "Portau de Bas"

 

Le village de Bougarber ne se constitua qu'au XIV ème siècle, bien que ce site fut occupé dès l'époque protohistorique. C'est au IXème siècle que des moines implantèrent un hôpital - construit sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine - servant de relais aux pélerins de Saint Jacques de Compostelle et dépendent de la commanderie de Malte. Ainsi se constitua le quartier de "L'Éspitau" devenue par la suite la quartier Lespiau. C'était la première commanderie que le pélerin arrivant de Morlaàs et se rendant à Orthez, trouvait sur son chemin.

C'est en 1382, sous l'autorité du vicomte Gaston III Febus et avec la participation du baron Gayrosse - possesseur du lieu - que fut crée une bastide entre les côteaux à l'ouest et la rivière de Lusan à l'est. Le bourg fut organisé le long d'une rue centrale fermée aux extrémités par des portes, dont l'une a été conservée jusqu'à nos jours. Il s'agit d'une tour carrée percée d'une porte. À l'interieur de la bastide, les maisons s'alignaient régulièrement le long de la rue centrale. En 1385 on dénombrait 59 feux.

Le "PORTAU DE BAS" c'est la porte que persiste au nord de la bastide. Elle fut construite à la fin du XIV ème siècle. Près de la porte se trouve "l'église des catholiques (et le cimetière) qui est du còté de dehors" (nord).

 

 

 

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C'est une belle tour porté à deux étages, d'ossature apparente de bois comblée de matériaux légers (architecture "de pan de bois ou colombage"). Les dimensions: longeur 6m20; hauteur 13m; profondeur 5,25M. Elle est surmontée d'un toit à 4 pentes aux bords relevés en pavillon. Une lucarne éclaire les combles. Dans la façade sud, l'étage surplombe l'arc ogival d'entrée. Il est muni d'un plancher soutenu par quatre poutres obliques. Un système de poutres brunes sépare les étages et borde les fenêtres. Au-dessus d'un socle maçonné, un parement de pierre de taille s'élève jusqu'à l'étage. Un escalier latéral en échelle de meunier muni d'une balustrade permet l'accès à la salle de garde. Dans la façade nord l'allure est moins soignée. L'appareial est un jeu de galets irréguliers disposés en épis. Dans le couloir on aperçoit les gonds qui supportaient la porte. Le premier étage est désigné dans la tradition comme "salle des gardes". Dans les combles se trouvaient la ou les cloches. Dans le temps il etait désigné comme "clocher".

Cette porte est classée monument historique (27 octobre 1948). Elle fut restauré en 1967.

Autres bastides en Béarn: Assat (la 1° semble-t-il vers 1280), Bellocq (1281), Bugnein (1282), Asson (1283) , Lembeye (1286), Castetnau-Camblong (1289), Labastide-Villefranche (1289), Larreule, Mazerolles et Uzan (vers 1300), Garlin (1302), Nay (1302) , Navarrenx (1316), Montagut (1319), Montaut (1319), Gan (1335), Lestelle-Bétharram (1335), Labastide-Monréjeau (1338), Vielleségure (1339), Rébénacq (1347), Bruges (1358). La dernière, très tardive, est celle de Bougarber (1382).