ORTHEZ
Orthez
A la mort du Prince Carlos de Viana en septembre 1461, c'est sa soeur Blanche II de Navarre Trastamara Evreux (1424-1441-1464) qui doit hériter la couronne de Navarre, mais elle est empèchée par son père le Roi d'Aragon et roi veuf-consort de Navarre, don Juan, et elle est enfermée d'abord à Olite, "aux bons soins" de sa propre sœur Éléonore et sous l'autorité de son époux Gaston IV de Foix-Grailly-Béarn. Le 23 avril 1462, elle est transférée au Béarn. Craignant d'être empoisonnée, Blanche rédige un testament à Saint-Jean-Pied-de-Port, qui désigne son cousin et ex-époux Henri IV de Castille comme héritier du trône navarrais.
Elle meurt le 12 février 1464 au château Moncade à Orthez, victime d'un poison
administré par une dame de compagnie de sa sœur Éléonore.
.
église Saint Pierre
église Saint Barthélemy de Départ
église Saint Martin de Castétarbe
église Sainte Suzanne à Sainte-Suzanne
chapelle du Lycée Moncade- Jean d'Arc
monastère des franciscaines
couvent des Jacobins
ancienne chapelle de l'abbaye des Capucins
couvent des Clarises
couvent de la Trinité
couvent de la Visitation
cloître de l'hôpital / ancien couvent des Cordeliers
temple protestant des Chrétiens Evangeliques
église Saint-Pierre
Orthez
marches du Béarn
Béarn
église Saint-Pierre
nef flanquée d' un clocher-porche au sud
Construite en dehors du rempart de ville, sur un site barré par le ruisseau du Grec aujourd’hui canalisé, elle possédait un enclos fortifié propre qui se rattachait à la ville. Si les premières mentions écrites la concernant n’apparaissent pas avant 1260, l’ étude de sa structure et de sa façade laissent deviner un établissement roman beaucoup plus ancien de dimensions imposantes datant des XIème, XIIème et XIIIème siècles et dont la construction est antérieure à la fondation de la ville médiévale fortifiée. L’église était peut-être liée à un bourg primitif ecclésial. Cet édifice porte sur ses murs intérieurs et sur ses façades extérieures les stigmates de nombreux remaniements.
L’église présente un aspect composite et dans lequel on peut discerner trois époques : le chœur du XIIIème siècle, la nef du XIVème siècle et les modifications du XIXème siècle. A la fin du XIIIème siècle, construction du choeur sous le vicomte Gaston VII de Béarn (+ 1290). A la limite du XIVème et du XVème siècle, construction de la nef. En 1569, l' église est brûlée par les troupes protestantes. Vers 1600, possible reconstruction des voûtes. En 1864, après deux projets refusés, Henri d' Arnaudat, architecte de la ville, propose un troisième projet de reconstruction qui est cette fois accepté. Travaux exécutés de 1865 à 1867, achèvement définitif en 1880. Fourniture des verrières en 1909 et en 1912 par Gustave-Pierre Dagrant, maître-verrier à Bordeaux.
|
|
|
façade est à mur pignon |
|
|
arquivoltes et petits chapiteaux |
portail gothique en arc brisé |
|
|
chapiteau |
chapiteau |
|||
|
tympan du portail |
|
|
|
façade nord
Façade occidentale à mur pignon, nef flanquée d' un clocher-porche au sud et d' une chapelle gothique au nord (ancienne sacristie), abside flanquée de 2 absidioles à pans coupés. Les murs extérieurs médiévaux et les puissants contreforts à larmiers sont en moyen appareil de blocs de calcaire, mélangé çà et là avec des dalles de grès ferrugineux, de couleur rouille. Côté nord, on remarque quelques briques à la partie inférieure du mur, surmontées de moellons de calcaire. A l' ouest, dans les parties restaurées au XIXème siècle, les murs sont construits en moyen appareil ou grand appareil (porche) de blocs de calcaire, quelquefois mêlés à des moellons de grès jaune comme sur l' élévation ouest ou bien au niveau des encadrements des fenêtres.
nef centrale vers le choeur et chevet
arcs d'accès au choeur
ancien maître-autel
maître-autel postconciliaire
lutrin
O
chaire épiscopale
blason de Monseigneur Aillet, évêque de Lescar, Bayonne et Oloron Sainte Marie
...
sculptures en bois
arc brisé percé d'une baie obturée
localisé dans la partie basse de la 4e travée, mur sud
fond de la nef et tribune avec orgue
rosace
A l'intérieur, le chœur de l’église fut reconstruit entre la fin du XIIIème siècle et le début du XIVème siècle. Il est d’aspect complexe et monumental. Il comprend deux travées ; l’une rectangulaire avec bas côté et chapelles de flanquement, l’autre à pans coupés, flanquée également de chapelles rectangulaires. Les bas-côtés sont terminés, au nord et au sud, par des chapelles qui pourraient avoir constitué les bras du transept dans le plan primitif. Les profils des nervures, les chapiteaux, les bases des colonnes, les clefs de voûtes, les réseaux des fenêtres sont caractéristiques du début du 14e siècle et de la fin du 13e, semblant indiquer que l'édifice fut exécuté en plusieurs campagnes. Après la construction du choeur, les arcs du côté de l'entrée de ce dernier restèrent en attente et la nef fut reprise avec de plus grandes proportions.
Le clocher, disparu au début du 19e siècle, se trouvait sur la façade nord et contre les remparts également démolis. Une cinquième travée a été ajoutée à la nef à l'époque contemporaine, formant l'entrée et dotée d'une importante tribune pour l'orgue. La nef présente une conception languedocienne, contrairement au choeur inspiré de l'architecture du nord. Sur le flanc sud, placée sous le porche et le clocher moderne, se trouve la porte ancienne formée d'une série d'arcs brisés soutenus par des chapiteaux fleuris
Il offre en Aquitaine un rare exemple d’art gothique méridional imposant. L’ensemble est voûté d’ogives. Les chapiteaux et les clés de voûtes du chœur et des chapelles sont richement décorés. On y répertorie des motifs allégoriques et mystiques, fantastiques, ou encore des chasses, des visages et des atlantes dont les plus intéressants se situent dans la chapelle méridionale. Les sculptures sont très variées, d’un dessin généralement simple, où l’on retrouve un dernier reflet des thèmes romans et dont certaines révèlent le ciseau et la technique évoluée d’un véritable artiste. Le chœur est éclairé par les grandes baies à meneaux des chapelles surmontées de trèfles et de trilobes disposés en triangle dans leur remplage. Ce chœur se caractérisepar l’influence de l’art champenois en Béarn.
La nef, aussi large que le chœur et ses bas côtés réunis, est nettement plus élevée que le chevet. Surélevée à la fin du XIV ème siècle, elle est couverte dans ses quatre travées anciennes de voûtes d’ogives subdivisées en six compartiments dont l’appareil dénudé est composé de fines briques. Les clés de voûtes sont richement ornées tandis que les chapiteaux de la nef offrent une sculpture plus plate que celle du chœur.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sainte Anne
La travée centrale de la nef est flanquée au sud par l’ancien portail qui est maintenant protégé par le clocher-porche construit au XIXème siècle. Intérieurement et extérieurement, les murs de la nef portent les stigmates de nombreuses modifications dans lesquelles apparaissent des ouvertures, des fenêtres, des porches et des accès de tribunes rebouchés. Au nord, les ouvertures sont rares et étroites. L’éclairage n’est assuré que par deux grandes baies en plein cintre, allongées et étroites comme des meurtrières dont la présence pourrait s’expliquer par le rôle que tenait cette église dans le système défensif de la ville.
Si l’on retrouve également deux de ces « meurtrières » sur le mur sud de la nef, ce dernier est lui, par contre, percé de trois grandes fenêtres à triple meneaux surmontées de trilobes et de rosaces qui assurent un éclairage suffisant à la nef.
Au début du XVIème siècle, la nef a été flanquée de deux chapelles nord/sud.
.
autel latérale de la Vierge à l'Enfant
blasons réligieux
fonts baptismaux
La travée occidentale de la nef a été construite à l’emplacement de l’ancien clocher défensif alors adossé au rempart de ville.
Le vieux portail. Flanquant la nef sur sa façade méridionale, et s’ouvrant sur sa travée centrale, le vieux portail se trouve actuellement protégé par le clocher porche. Bien que très dégradées, les sculptures qui l’ornent portent les caractères stylistiques du XIVème siècle, tout comme la nef dont il est contemporain. Il présente quatre voussures nues en arc brisé où, sur un fond de gorges et d’arêtes vives, se déploient des chapiteaux à simples feuillages de lierre supportant des têtes de personnages ou encore des démons et des chimères.
église Saint Barthélemy de Départ
Orthez
maeches du Béarn
Béarn
église Saint Barthélemy de Départ
clocher-porche flanqué de deux tourelles à toit conique et
surmonté d'une flèche polygonale avec quatre clochetons
En 1832, la vieille chapelle de Départ est restaurée et transformée. En 1854, projet de construction d'une église, sur un nouvel emplacement, par l' architecte de la ville, Henri d' Arnaudat. De 1862 à 1864, exécution des travaux par l' entrepreneur Lauga-Lestanquet. Fourniture en 1871 d' un ensemble de 18 verrières décoratives par Gustave-Pierre Dagrant, maître-verrier à Bayonne.
|
clocher-porche en façade |
façade principale |
clocher-porche |
|
nef vers le choeur et chevet
maître-autel
fond de la nef et tribune de bois
voûtes en croisée d'ogives et arcs doubleaux
* clocher-porche, nef de 6 travées à arcades en plein cintre
* décor: vitrail
* couverture: flèche polygonale; toit conique; toit à longs pans; croupe ronde; appentis
église Saint Martin
Castetarbe
Orthez
marches du Béarn
Béarn
église Saint Martin de Castetarbe
abside polygonale et flèche carrée en pavillon du clocher-porche
De 1852 à 1853, restauration complète et reconstruction partielle de l' église par l' entrepreneur Pèes-Lanusse. En 1853, le conseil municipal d' Orthez approuve les plans et devis pour la construction du clocher, peut-être par l' architecte Henri d' Arnaudat. En 1857, les travaux de reconstruction sont terminés. A la fin du 19e ou au début du 20e siècle, agrandissement ou reconstruction de la sacristie. Les 7 verrières à personnage par Louis-Victor Gesta, maître-verrier à Toulouse, ont sans doute été posées dans les années 1860-1870.
|
clocher-porche en |
|
clocher-porche surmonté |
|
choeur et chevet polygonal
* clocher-porche, 2 chapelles
* décor: vitrail
* couverture: flèche carrée; toit à longs pans; croupe polygonale; pignon couvert
église Sainte Suzanne
Sainte Suzanne
Orthez
marches du Béarn
Béarn
église Sainte Suzanne
clocher-porche et flanc sud de la nef
.
clocher-porche surmonté d'une flèche carrée en pavillon
Eglise construite en 1866 sur les plans d' Henri d' Arnaudat, architecte de la ville d' Orthez. Deux verrières à personnages sont fournies la même année par l' atelier Mauméjean, de Pau.
.
nef vers le choeur et chevet
maître-autel
.
chapelles latérales
.
.
fond de la nef et petite tribune
voûte en berceau ornée de fausses ogives
* clocher-porche; nef à voûte en berceau ornée de fausses ogives aux branches retombant sur des culots moulurés de plâtre, abside en cul-de-four à nervures
* décor: vitrail
* couverture: flèche carrée; toit en pavillon; toit à longs pans; croupe ronde; pignon couvert
chapelle du Lycée Moncade-Jean d'Arc
Orthez
marches du Béarn
Béarn
chapelle du Lycée Moncade- Jean d'Arc
.
monastère des Franciscains
Orthez
marches du Béarn
Béarn
couvent des Jacobins
Orthez
marches du Béarn
Béarn
Ce couvent était situé dans l'édifice de l'actuel Service d'Urbanisme, proche de l'Hôtel de Ville. On conserve une porte en arc brisé.
Le vicomte Gaston III de Foix-Béarn - Gaston Fébus - mort en 1391, avait été enterré dans ce couvent, détruit pendant les guerres de religion
Le vicomte Gaston IV de Foix-Grailly-Béarn, mort le 21 juillet 1472 près de Roncevaux (Haute Navarre) à l'age de 50 ans, fut aussi enterré dans l'église des Jacobins d'Orthez. Son épouse Eléonore était reine titulaire de Navarre depuis la mort de sa soeur Blanche dans la Tour Moncade d'Orthez en 1464. Mais son père Juan, roi d'Aragon (depuis 1458), et roi consort de Navarre (1425-1441) n'avait pas permis à sa fille Eléonore de règner qu'après sa mort en janvier 1479.
Gaston IV de Foix-Grailly-Béarn
Voir Génealogie dans la Maison de Foix-Béarn
ancienne chapelle de l'abbaye des Capucins
Orthez
marches du Béarn
Béarn
L'ancienne chapelle de l'abbaye des Capucins, classée patrimoine culturel, est devenue actuellement l'Atelier de Danse des Capucins (12 rue Moncade).
atelier de danse des Capucins
couvent des Clarises
Orthez
marches du Béarn
Béarn
couvent des Clarisses
35 rue Saint Gilles
Les "Soeurs Pauvres de Sainte Claire".Il s'agit d'un monastère de moniales contemplatives de spiritualité franciscaine. Autrement appelé Ordre des Pauvres Dames, l'Ordre a été créé en 1212 par Sainte Claire d'Assise, à la demande de Saint-François d'Assise.
Le n° 35 de la rue Saint-Gilles abrite le monastère des sœurs Clarisses depuis 1874. Grâce au soutien de plusieurs notables de la ville, la fondatrice Jeanne-Marie Léocadie Larrouture (née à Amou en 1831) s'était installée à Orthez en 1874 dans le climat pesant de la défaite de 1870 face aux Prussiens.
O
nef vers le choeur, chevet polygional et voûte étoilée
Christ Crucifié
couvent de la Trinité
Orthez
marches du Béarn
Béarn
Ce couvent a été établi à Orthez au début du XIIIème siècle. Cet Ordre avait vocation à racheter les chrétiens captifs en terre d'Islam. Sa principale activité consistait donc à réunir des fonds par l'exploitation de toute sorte d'entreprises.
Il était à Orthez propriétaire de nombreuses terres, de moulins et de carrières de pierre. Une partie de la nef de l'église avec ses peintures murales est encore visible aujourd'hui.
ancien couvent de la Visitation
Orthez
marches du Béarn
Béarn
ancien couvent de la Visitation
Actuellement un hôtel particulier, l'édifice fut construit en 1780 et acheté en 1916 par la Congrégation des Soeurs de la Visitation qui l'agrandirent et le transformèrent en couvent à partir de 1920.
Racheté en 1986 par la Commune.
cloître de l'hôpital
/ ancien couvent des Cordeliers
Orthez
marches du Béarn
Béarn
cloître de l'ancien couvent des Cordeliers
Il est le dernier vestige du couvent des Cordeliers. Ce monastère fut établis à Orthez au XIIIème siècle. Il eu très tôt une vocation hospitalière. Cette fonction lui est resté à travers les siècles et le cloître s'inscrit encore aujourd?hui dans le complexe hospitalier de la ville.
Dans le cadastre napoléonien qui se conserve dans les archives de l'Hôtel de Ville d'Orthez il est recensé/inventorié comme l'HOSPICE d'Orthez.
temple protestant des Chrétiens Evangéliques
Orthez
marches du Béarn
Béarn
temple protestant
rue du Général Foy
à Orthez
maisons, demeures et châteaux
fortifications, remparts et murailles
ponts
portes et portails de la ville
fontaines
monuments
pigeonniers
autre patrimoine
gentilhommière Jeanne d'Albret
maison Chrestiaa / musée Francis Jammes
maison Batcave
maison Lataste
hôtel de la Lune
château de Préville
maison Cassou
clos Jertou ou Gerton
Hôtel de Ville
maison publique des associations
école de musique
maison Mencuit
château de Baure à Sainte Suzanne
hôtel de la Belle Hôtesse
hôtel de Gramont
autres maisons
gentilhommière Jeanne d' Albret
Orthez
marches du Béarn
Béarn
gentilhommière Jeanne d' Albret
Maison fortifiée puis gentilhommière du XVème siècle, la Maison Jeanne d’Albret fut offerte au XVIe siècle par son propriétaire aux rois de Navarre (Jeanne III de Navarre Albret et Antoine de Bourbon, duc de Vêndome). Elle sera dès lors appelée « Maison du Roy ». Elle devait servir de refuge à Jeanne d’Albret et à son jeune fils, le futur Henri III de Navarre Bourbon et IV de France, alors que le château et la ville de Pau étaient menacés par les épidémies.
Cette maison présente un très bel ensemble architectural des XVe et XVIe siècles qui permet une lecture de l’évolution de l’architecture urbaine sur deux siècles.
|
. |
. |
. |
|
|
|
Ses façades sont percées de belles et larges croisées et aménagées de balcons. La communication entre les étages est assurée par un escalier à vis extérieur protégé par une tour hexagonale. Le jardin est occupé par un pigeonnier à colombages du XVI e siècle qui s’élève à onze mètres de hauteur et par un kiosque d’agrément du XVIIIe siècle.
La maison possède une partie qui remonte au XVe siècle, le long de la rue Roarie : seule sa façade sur cour peut-être étudiée tant cette maison a été remaniée. C’est à partir de ce noyau primitif que la maison s’est développée par des extensions successives au XVI e siècle.
La maison primitive qui surmonte actuellement le porche donnant sur la rue Roarie mesurait 10,7 m x 7,0 m. Elle présente sa largeur sur la rue. Son rez-de-chaussée aveugle était indépendant des étages et le porche actuel n’a été percé qu’au XVIème siècle. On accédait au premier étage par une porte étroite, laquelle, certainement, était desservie par un escalier extérieur en bois facilement escamotable. L’éclairage de cet étage se faisait au moyen d’ouvertures étroites en forme de meurtrières. Le second étage est mieux éclairé.
A partir du XVIème siècle, des extensions sont construites de part et d’autre de ce bâtiment primitif. A l’ouest, d’abord dans l’espace restant entre la maison et le rempart, puis vers l’est. Le calcaire est alors abandonné au profit de l’alios, plus tendre et du galet abondant dans la région et bon marché qui est enrobé et appareillé en « feuilles de fougère » (opus spicatum), motif courant en Béarn.
La partie du bâtiment qui donne sur la rue Bourg Vieux a été disposée de manière a ménager une petite cour mettant en valeur l’entrée principale au pied de la tourelle d’escalier.
La tourelle abrite un escalier hélicoïdal. De forme octogonale et située dans l’angle des deux corps de bâtiment, elle permet la desserte des deux ailes de cet avant corps et ceci, à tous les étages. Un balcon extérieur permet d’accéder de la tourelle au premier étage de l’aile gauche. Celui ci est purement décoratif car une autre porte donne directement de la tourelle à la pièce.
A l’intérieur, l’escalier dessert des portes surmontées d’arcades tandis que de petites niches ont été aménagées dans les parois des murs pour y loger de l’éclairage.
La cour comportait des bâtiments annexes dont il ne subsiste aujourd’hui qu’un très beau pigeonnier à colombages du XVIe siècle et un kiosque du XVIII e siècle.
La maison Jeanne d’Albret présente donc un ensemble très composite avec des pièces qui au fil des années ont du connaître des fonctions très différentes. Chaque époque y a laissé la marque de son style, style architectural mais aussi style de vie. Elle constitue un ensemble privé important qui permet une lecture de l’évolution de l’habitat, de l’urbanisme et du mode de vie sur plus de deux siècles.
La maison Jeanne d’Albret accueille l’Office de Tourisme au rez-de-chaussée et les 2e et 3e étages sont occupés par le Musée Jeanne d’Albret, Histoire du Protestantisme Béarnais.
maison Chrestiaa / musée Francis Jammes
Orthez
marches du Béarn
Béarn
maison Chrestia / musée Francis Jammes
Belle maison béarnaise du XVIIIème siècle qui fut habitée par le poète Francis Jammes de 1897 à 1907. Présentation de la vie et de l'oeuvre du poète (tableaux didactiques). Comptoir de librairie. Fonds important de manuscrits mis à la disposition des chercheurs.
Ce bâtiment et la propriété qui l'entourait étaient la léproserie de la ville d'Orthez au Moyen Age. On n'y isolait pas que les lépreux mais aussi d'autres malades que l'on suspectait d'être contagieux. Le nom de Chrestiaa est en Béarn celui donné à ce genre d'intitutions. Les chrestiaas se sont multipliés lors de la grande peste de 1348. C'est donc probablement de cette époque que date celui-ci. Son activité a perdurée jusqu'au XVIIIème siècle. Puis il est devenu une exploitation agricole.
Francis Jammes
Né à Tournay (Hautes-Pyrénées), le 2 décembre 1868, il passe son adolescence à Bordeaux. Il s’installe à Orthez en décembre 1888, puis à la suite d’un héritage, il s’établit, à Hasparren (Labourd) en août 1921 où il meurt le 1er novembre 1938. Francis Jammes a profondément marqué son époque qu’il a traversée dans une certaine indifférence apparente. La poésie de Jammes a inspiré de nombreuses mélodies dont la plus connue est sans doute la Prière de Brassens.
maison Batcave
Orthez
marches du Béarn
Béarn
La maison Batcave est un magnifique exemple de maison forte du XIIIème siècle. Ces bâtiments qui pouvaient se trouver en ville ou à la campagne permettaient de protéger une famille et ses proches serviteurs. Elle est courante en Béarn où les particuliers ne sont pas autorisés à construire des châteaux forts. Elles disposent cependant de toutes les techniques et chausse- trapes défensives nécessaires à protéger ses habitants.
Cette maison porte le nom d'une famille dont le membre le plus éminent fut Louis Batcave (1863-1923) auteur de recherches historiques considérables sur le Béarn et sur Orthez et en particulier d'un livre sur "la Bataille d'Orthez".
|
|
maison Lataste, ancien couvent des Soeurs de la Visitation
Orthez
marches du Béarn
Béarn
.
..
Hôtel particulier construit en 1780 et acheté en 1916 par la congrégation des Soeurs de la Visitation qui l'agrandirent et le transformèrent en couvent à partir de 1920. L'hôtel se composait d'un corps de logis en L, séparé des communs par une cour dans laquelle on pénétrait par un grand portail de pierre.
Alfred de Vigny, alors capitaine, y séjourna en novembre-décembre 1824 et y composa son poème "Le Cor".
Les deux bâtiments parallèles du 18e siècle subsistent, à l'exception du petit retour d'aile sud-ouest de la demeure, démoli en 1920. Le logis a été prolongé au sud, de même que les communs. Deux ailes perpendiculaires, l'une au sud-ouest, l'autre au nord-est, sont venues constituer une cour fermée en reliant les deux bâtiments anciens. Les façades sur cour sont masquées par la réalisation du cloître à arcades en plein cintre. Le pavillon Est a été épaissi, face à un second bâtiment 1920, réutilisant la porte du retour d'aile sud-ouest détruit et donnant accès à la chapelle implantée dans l'extrémité nord des anciens communs.
Racheté en 1986 par la commune.
hôtel de la Lune
Orthez
marches du Béarn
Béarn
.
Selon la légende, le chroniqueur Jean Froissart descendit dans cette auberge lorsqu’il se rendit en visite à la cour du vicomte Gaston III Fébus en 1388. En réalité, le bâtiment désigné sous le nom d’Hôtel de la Lune (14, rue de l’Horloge) ne date que de la fin du XVème siècle.Néanmoins, cette très belle demeure reste proche de l’urbanisme médiéval orthézien. Mais ses larges croisées ornées de modillons soigneusement sculptés sont peu conformes aux étroites ouvertures que l’on observe dans les autres maisons anciennes d’Orthez.
Cette demeure est équipée de dispositifs défensifs. La tourelle en porte-à-faux garde une disposition médiévale : son accès devait se faire primitivement par un escalier en bois que l’on pouvait détruire en cas de danger. De ce fait il n’y avait aucune communication directe entre le rez-de-chaussée et les étages. Le rez-de-chaussée s’ouvre sur l’extérieur par un portail en plein cintre donnant sur la cour. Ce portail est flanqué de deux petites fenêtres en forme de meurtrières. L’une de ces deux fenêtres a été obstruée par la construction postérieure de l’escalier d’accès à la tourelle.
La tourelle comporte un bel escalier hélicoïdal qui dessert deux niveaux supérieurs et un comble. L’accès à ces appartements se fait par des portes surmontées d’un arc en accolade et d’un blason. Le sommet de la tourelle, couvert d’un toit est crénelé.
Il subsiste dans la cour un puit citerne et un évier ainsi que des traces d’auges.
Cet édifice constitue un bel exemple de maison forte réaménagée de façon plus confortable à partir du XVe siècle.
Depuis 2003, le second étage de cette maison a été aménagé en halte étape labellisée sur le chemin de Saint-Jacques et héberge des pèlerins de passage à Orthez.
château de Préville
Orthez
marches du Béarn
Béarn
En 1893 André Richaud de Préville (1859-1901) fait construire le château. L'inscription du frontispice laisse supposer qu'il fut terminé en 1896. Sa construction s'inspirerait d'un modèle anglais, son style néogothique témoignant des goûts du jour. Situé au milieu d'un grand parc sur les bords du gave, il représente à l'époque l'une des plus grandes constructions privées d'Orthez.
Les Richaud de Préville de religion protestante, originaires d'une famille du Dauphiné, vinrent s'installer à Orthez après la révocation de l'Édit de Nantes (1685). Une partie des Richaud de Préville essaima aussi vers le Languedoc et la Bigorre. Faits comtes de la Chaumette, après avoir sauvé le Dauphin mis en péril lors d’une partie de chasse, ils auraient été autorisés à exercer la profession d’apothicaire (marchands droguistes). La branche aînée fit bâtir la « Maison de Préville », rue Saint-Gilles, siège de la sous-préfecture jusqu’en 1926. Un Richaud de Préville siègea au comité révolutionnaire régional en 1792. Cette branche disparut ensuite brutalement de la vie politique orthézienne. La branche cadette acquit avec titres et blason « Les Mandrons », gentilhommière du XVIIIe siècle sur le Laa.
André Richaud de Préville, dernier descendant de la branche cadette, hérita en Angleterre de sa tante Lady Montbroy et de sa sœur, Lady Colville. Il fit bâtir le château, achevé en 1896, mais ne l’habita que peu de temps.Plus tard, André Richaud de Préville fut probablement aussi franc-maçon. Il mouru de la rage, mordu par un des chiens de sa meute lors d'une chasse au renard, en 1901 à l’âge de quarante-deux ans.
Dans les années 1905-1908, le château est racheté par la famille de Saint-André, venue de Montpellier. Des revers de fortune obligent les de Saint-André à vendre le château à un diplomate espagnol, Federico de Cuadra. La famille de Cuadra céde rapidement le château au docteur Marcel Dhers, psychiatre, qui crée la clinique en 1926. Depuis cette époque, cet établissement est spécialisé dans les soins psychiatriques.
|
. |
. |
. |
|
|
château de Préville
|
|
maison du pigeonnier en face du pont vieux
Orthez
marches du Béarn
Béarn
|
. |
. |
. |
|
|
|
|
|
Clos Gerton ou Jertou
Orthez
marches du Béarn
Béarn
o
clos Gerton ou Jertou
o
o
Ferme et maison de maître, ensemble rural béarnais construit fin XVIème siècle autour d' une cour principale. Situé en haut d'une colline et dotée d'un puit, comprenant plusieurs édifices. Le logis principal porte la date 1599 sur la clé de la porte d' entrée. Après l'acquisition de la propriété par la famille Lacoste en 1818 - peu après la bataille d'Orthez 1814 de Wellington -, un deuxième corps d'habitation fut construit entre l'ancienne maison et une dépendance agricole, accolé à la construction du XVIème siècle. La façade principale est refaite pour rassembler les deux logis. Un monument aux morts (24 février 1814) est localisé dans le jardin du Clos au bord de la route de Dax.
Le Clos comporte plusieurs bâtiments d' habitation ou à vocation agricole. L'ancien édifice du pressoir et le chai est rémanié et élargie au début du XIXème siècle, transformé en métairie qui va recevoir un deuxième étage. Fenil au dessus des étables. Une autre dépendance agricole avec fenil. Porcherie surmontée du poulailler.
Le pigeonnier-porche du Clos Gerton est surmonté d'un toit à l'impériale et porte la date 1711 sur la clé de l'arc
Notice historiqueC'est la famille de negociants Camescasse, qui apparait dans un registre paroissial protestant d'Orthez dans le XVIème siècle, qui achète la propriété du Gerton ou Jertou le 29 mars 1775 á la famille Pouilhan-Gerton. Majoritairement protestante au début du XVIIème siècle, après 1685, les mariages et baptêmes de la famille Camescasse sont célébrés à l'église catholique pour pouvoir donner un état-civil aux enfants, après la révocation de l'édit de Nantes. Pour la première fois, en 1640, on voit apparaître les Camescasse dans les registres paroissiaux catholiques.
C'est la famille Pouilhan-Gerton qui vraisembleblement avait construit la maison du Clos Jertou à la fin du XVIème siécle. Le Clos comporte plusieurs bâtiments d' habitation ou à vocation agricole. La maison la plus ancienne porte la date 1599 sur la clé de la porte d' entrée. La famille Camescasse, à l'époque marchand chaudronnier puis armateur bordelais et commercant international, avait payé 7.736 livres pour une "maison, grange, fournière, pressoir, basse-cour, airial, arbres, jardin et prairie, le tout en un tenant", situés au bord de la nouvelle route royale d'Orthez à Dax à côté de la métairie Testevin. La propriété comprennait un autre fonds, au-delà de laroute royale, en un tenant: "prairie, vigne, hautin et bois, fonds labourables et touyaas", plus un lopin de terre et un touya ouverts. Jean Camescasse achête à Jean Pouilhan, le même jour, la terre du "Crabe" et un lopin de terre appelé "lou casau de Lalanne" ou "Cambot", situés dans les environs du Gerton. L'acquisition d'une métairie est à l'époque un placement sûr, rentable par les récoltes qu'elle fournit et le repos qu'elle procure à la famille, mais aussi par l'image d'une plus grande respectabilité qu'elle donne à ses propriétaires, surtout lorsqu'il s'agit de commerçants.
A cause de mauvaises affaires commerciales avec son beau-frêre Paul Lacoste et son neveau Mathieu Lacoste, Jean junior Camescasse vendit à ce dernier en 1818 la propriété du Gerton pour un montant de 16.000 livres. L'année 2007 la famille Lacoste était toujours propriétaire du Clos Gerton.
* d'après Anne-Catherine Marin; "Les Camescasse une famille de protestants orthéziens (XVIe-XVIIIe siècles)", Revue de Pau et du Béarn nº 19, année 1992. CEPB nº 5, Archives Départamentales des Pyrénées Atlantiques, Pau.
Hôtel de Ville
Orthez
marches du Béarn
Béarn
Hôtel de Ville
maison publique des associations
Orthez
marches du Béarn
Béarn
maison publique des associations
|
|
ecole de musique
Orthez
marches du Béarn
Béarn
.
maison Mencuit
Orthez
marches du Béarn
Béarn
.
maison Mencuit
sur la route Impériale vers Baigts-de-Béarn
château de Baure
Sainte Suzanne
Orthez
marches du Béarn
Béarn
Demeure du 16e siècle, ultérieurement agrandie.
Il s'agit d'un grand bâtiment rectangulaire épaulé d'une tour renfermant l'escalier en vis. Le décor intérieur a été remanié du 18e au 20e siècle. Le pont d'accès, les dépendances, le moulin et la maison noble, disposés dans le parc, témoignent d'un domaine rural béarnais des 17e et 19e siècles.
hôtel de la Belle Hôtesse
Orthez
marches du Béarn
Béarn
Situé 49 rue Saint Gilles, cet ancien hôtel-restaurant a témoigné du faste de la grande époque orthézienne à la fin du XVIIe siècle, et se dote d'une inscription aux Monuments historiques pour la façade et la toiture.
En février 1814, le général Soult rentrant d'Espagne, avait installé son quartier général dans cet hôtel de la fin du 18e siècle. Le rez-de-chaussée s'ouvre par un portail décalé par rapport à l'axe de la façade. Une banquette de pierre est installée le long du mur. L'enseigne et les lanternes sont suspendues à des poternes en fer forgé. Les premier et second étages sont séparés par un méplat continu. Le niveau supérieur se termine par un bandeau plus étroit, suivi d'une corniche saillante. La façade sur cour a les mêmes divisions verticales que la façade sur rue, mais aucun ornement ne vient souligner ces divisions.
hôtel de Gramont
quartier du Départ
Orthez
marches du Béarn
Béarn
autres maisons
Orthez
marches du Béarn
Béarn
maison béarnaise à Orthez
maison à Orthez
maison à Orthez
s. XVII
toit bearnais en pavillon à Orthez
ferme béarnaise dans la route de Dax
maison béarnaise à Orthez
.
maison à Sainte Suzanne
maison à Sainte Suzanne
images de rues de la ville
Orthez
marches du Béarn
Béarn
tour Moncade
les remparts de ville
tour Dufou
tour du Bourg-Vieux
tour Moncade
Orthez
marches du Béarn
Béarn
tour Moncade
Château édifié à partir de 1242 par le vicomte Gaston VII de Béarn (+ 1290). Au XIVème siècle, Gaston III Fébus (+ 1391) le fait remanier entre 1368 et 1375 par l'architecte Sicard de Lordat, ajoutant deux étages au donjon. Château dépecé et enceinte démolie au XVIIIème siècle. Ne subsistent que le donjon (en bon état) , les douves (en cours de dégagement) et des vestiges d' enceinte.Le chàteau Moncade a été le siège de la cour des vicomtes de Béarn dont les chroniques de Froissart se sont faites l’écho.
Construit sur une butte culminant à 100 m d’altitude, il était protégé par 3 enceintes dont il ne demeure actuellement que quelques vestiges. Pendant les guerres de religion, les troupes de Montgomery occupèrent le château dont l'intérieur était déjà délabré sous Jeanne d'Albret. Incendié en 1569, le château est devenu propriété de la couronne (Louis XIII) en 1620 lors de l’annexion du Béarn et des fiefs des Foix et des Albret au domaine royale. A partir de cette période, il abritera une garnison militaire jusqu’en 1685. Le château fut racheté à la Couronne par les jurats de la ville en 1743, mais son entretien devenant trop onéreux, il sera revendu par lots à des entrepreneurs en démolition au lendemain de la révolution. Racheté de nouveau par la municipalité en 1841 sa tour est rapidement couronnée de mâchicoulis en béton qui permettront d’en limiter les désordres.
Cet ensemble défensif possède l’un des rares fossés parementés existant en France. Il constitue un exemple exceptionnel d’architecture militaire médiévale. Construit entre le XIIIe siècle et le XIVe siècle, il est remarquable autant par sa structure géométrique originale que par sa finition soignée. Alors que les fossés des châteaux contemporains ne sont généralement que de simples douves en eau, celui qui entoure la première enceinte du château Moncade préfigure déjà les progrès et les recherches des siècles à venir en matière d’architecture militaire.L’inclinaison pratiquement verticale des escarpes de même que le soin apporté à l’appareillage des parois du fossé rendaient aux assaillants l’escalade de la contre escarpe très malaisée. Une fois pris dans le piège infernal de ce fossé, ils tombaient sous les flèches et les projectiles des défenseurs sans avoir la moindre possibilité de se replier ou de se protéger à couvert. En effet, le tracé ellipsoïdal de l’enceinte associé à l’inclinaison de l’escarpe supprime tous les angles morts pour les défenseurs. Ce chef d’œuvre d’architecture militaire médiévale a contribué à rendre cette forteresse inexpugnable au cours des siècles.
architecture militaire médiévale
structure de forme pentagonale au sol, d'influence catalane
le fossé du château
L’enceinte qui protège l’esplanade du château était équipée sur chacun des ses côtés d’un système original d’archères : une niche aménagée dans l’épaisseur du rempart et voûtée en berceau abritait une meurtrière centrale très profonde permettant de battre l’escarpe, et deux arbalétrières latérales permettant le tir flanquant. Cette enceinte était équipée d’un châtelet qui renfermait l’équipement du pont-levis en son rez-de-chaussée. Ce dispositif était surmonté d’une salle de garde au premier étage et d’une chapelle castrale au second étage. Le système défensif était renforcé par une barbacane percée de meurtrières qui contrôlait le chemin vicomtal et dont subsistent quelques vestiges.
Le logis seigneurial dont il subsiste quelques vestiges intéressants nous est assez bien connu par les descriptions contenues dans les chroniques de Jean Froissart qui y séjourna en 1388. Il s’appuyait sur la face ouest du donjon qu’il prolonge et que la masse énorme de ce dernier protégeait. Il était couvert d’un toit à double pente dont la trace du larmier est encore visible et il comprenait un rez-de-chaussée et deux étages soutenus par trois piliers. Grâce aux descriptions de Froissart nous savons que le premier étage était occupé par un tinel et une galerie qui regardait sur l’esplanade. L’accès au premier étage se faisait par un escalier dont il reste des vestiges intéressants. Cet escalier rampant le long du bâtiment était couvert d’une galerie et était protégé par une porte barrée défendue par une meurtrière percée dans le mur du logis.
Le donjon, situé au centre d’une cour délimitée par une première ligne de fortification de forme pentagonale, est l’élément principal du château d’Orthez. Il est de forme pentagonale au sol - d'origine de la Catalogne, pays des Moncade - et heptagonale à partir du premier étage et présente un éperon au nord ouest regardant le chemin vicomtal qui permettait de dévier les éventuels projectiles de machines de jet.
Il est composé de quatre niveaux séparés à l’origine par des planchers. Actuellement ne subsiste qu’un seul plancher au niveau du premier étage.
Son rez-de-chaussée, est percé d’immenses fenêtres au nord et au sud qui ont l’apparence de larges et hautes archères largement ébrasées qui éclairent le niveau. La porte ogivale qui y donne actuellement accès n’a été percée qu’au XIX ème siècle. Auparavant, la liaison entre ce niveau de basse-fosse et le premier étage se faisait par un escalier en bois comparable à celui existant actuellement.
Selon la légende, ce cul de basse fosse aurait servi de salle au trésor et de prison. Cette salle aurait été le lieu où s’est déroulé le drame de la cour d’Orthez : l’assassinat par Gaston Fébus de son propre fils.
Le 1e étage du donjon était occupé par une salle des gardes. Le seul accès possible au donjon, pièce maîtresse et ultime du système défensif se faisait par les étages du logis seigneurial.
Ce niveau à vocation essentiellement défensive est percé de trois niches d’archères en plein cintre aux proportions imposantes et d’une fenêtre haute logée à 3 mètres du plancher. Une porte à linteau surmontée d’un assommoir dissimulé dans une niche et accolée à la salle de la maison aujourd’hui détruite constituait l’accès principal de la tour. Une seconde porte à l’angle du mur nord ouvre sur un escalier droit très étroit qui conduit directement au deuxième étage. Constitué d’environ soixante dix marches, cet escalier est ménagé à l’intérieur du mur nord du donjon. Il est éclairé par deux fenêtres en forme de meurtrières opposées de part et d’autres des marches, l’une s’ouvrant vers l’extérieur et l’autre vers la salle des gardes. Ces ouvertures permettaient à la lumière du jour comme à la lumière des torches de la salle des gardes d’assurer à l’escalier un éclairage permanent.
Les étages supérieurs communiquant entre eux grâce à un escalier à vis permettant d’accéder au sommet de la tour semblent avoir été dévolus à des fonctions résidentielles. Ils sont équipés d’imposantes cheminées et de larges fenêtres à coussièges permettant de jouir du panorama de la campagne environnante.
ver: "relación con la familia catalana de Montcada" (espagnol)
les remparts de ville
Orthez
marches du Béarn
Béarn
A la fin du XIIIème siècle, chacun des bourgs d’Orthez était entouré d’une enceinte dont il ne demeure aujourd’hui que quelques vestiges mais dont on peut encore aujourd’hui rétablir le tracé en suivant les grands alignements urbains.
Le bourg Moncade était muni d’une enceinte étroitement arrimée au système défensif du château par une barbacane donnant sur le chemin vicomtal. Au sud, des vestiges encore visibles correspondent aux alignements de la rue des Remparts. Le Bourg Neuf et le Bourg Moncade étaient alors séparés par un fossé d’une vingtaine de mètres que l’on franchissait à l’aide d’un pont-levis de la largeur de cette rue.Les vestiges des remparts du Bourg Neuf revêtent leur aspect le plus spectaculaire au surplomb d’une voie qui a conservé l’appellation caractéristique de « Poustelle » (chemin longeant les remparts) à l’ouest du bourg. Sur le rempart, à l’angle de la rue des Remparts et de la rue de la Poustelle, une tour de défense domine la Poustelle. Cette dernière a été édifiée plus tardivement à la toute fin du XVI e siècle.
Le Bourg-Vieux était entouré d’une enceinte particulière dont les derniers vestiges sont visibles sur le bord du Gave aux abords du Pont-Vieux.
Les vestiges conservés de ces remparts nous font apparaître une enceinte restée architecturalement frustre. On observe la quasi absence de fondations, une faible épaisseur des courtines (70 cm) et une absence de flanquements apparemment compensée par des décrochements de façade. Un chemin de ronde était aménagé au pied des courtines et desservait des archères disposées régulièrement. Les tours aux trois quart circulaires et dotées pour certaines de meurtrières destinées à des armes à feu ne semblent pas être apparues avant la fin du XVI e siècle.
tour Dufou
Orthez
marches du Béarn
Béarn
|
. |
. |
|
|
|
|
tour du Bourg Vieux
Orthez
marches du Béarn
Béarn
..
tour du Bourg Vieux
vieux pont fortifié
Orthez
marches du Béarn
Béarn
Construit au XIIIème siècle par le vicomte Gaston VII de Moncade (+ 1290), ce pont fortifié en zone frontière constitue l’un des rares points de franchissement permettant le passage des pèlerins et des marchandises sur le Gave en toute saison. Témoin de drames sanglants pendant les guerres de religions au XVIème siècle, il a résisté aux charges de poudres destinées à le faire sauter lors de la retraite des armées napoléoniennes conduites par le Maréchal Soult (bataille d’Orthez, février 1814).
Contemporain du pont Valentré de Cahors, il constitue, avec sa tour-porte, l’un des plus beaux exemples d’architecture militaire défensive médiévale conservé de nos jours. Le Pont-Vieux qui apparaît figuré sur les poids et les armoiries de la ville dès le 13ème siècle est demeuré le monument emblématique de la ville.
aquarelle André Gabastou & Jean Christophe Pierre
.
.
.
Une iconographie abondante permet de restituer les étapes de sa construction. Sur la première représentation que nous en connaissions et qui date du XIIIème siècle, ce pont diffère sensiblement par sa structure de l’édifice qui est parvenu jusqu'à nous : il comprend une arche centrale en plein cintre défendue par deux tours crénelées. Ce pont correspond aujourd’hui à la grande arche qui enjambe le gave. Quant aux tours, elles étaient édifiées sur les deux culées en forme d’amande. La tour qui a disparu correspond au retrait pour piétons du côté du quartier Départ. A cette époque le pont était relié aux rives droite et gauche par des tabliers en bois facilement escamotables en cas de danger par les défenseurs.
C’est probablement à la campagne de travaux de renforcements des édifices militaires hérités de Gaston VII et menée par Gaston III Fébus vers 1370 que le pont doit sa forme actuelle.
Dès la fin du XIVème siècle, le pont a perdu sa tour côté Départ qui fut remplacée par un châtelet renfermant un dispositif de pont-levis. Rive gauche, du côté du quartier de Départ, l’édifice a été équipé d’une arche de dégorgement en tiers point dont le tablier était encore en bois jusqu’en 1768. Rive droite, trois arches en tiers point ont été ajoutées (il n’en subsiste que deux, la troisième ayant été détruite lors en 1860 lors de l’aménagement de la voie ferrée). A la fin du XVIème siècle, l’iconographie nous livre un édifice sensiblement comparable à celui que nous connaissons actuellement. A cette époque le pont était encore équipé de hauts parapets qui disparaîtront en 1814 lors de la bataille d’Orthez. Selon la légende, c’est d’une ouverture ménagée dans ce parapet - la frineste dous Caperas - que les prêtres de la ville auraient été précipités dans le gave par les protestants lors des évènements de 1569.
pont neuf
Orthez
marches du Béarn
Béarn
ancienne chute du gave
Orthez
marches du Béarn
Béarn
ancienne chute du gave
Victor Venat (1824-1890)
1885
musée Beaux Arts de Pau
portes et portails de la ville
Orthez
marches du Béarn
Béarn
|
. |
|
.. |
|
|
|
. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
fontaine de Saint Pierre
fontaine à Saint Suzanne
moulin de Ribeaux
moulin Domanial
moulin de Sainte Agathe
fontaine de l'église Saint Pierre
Orthez
marches du Béarn
Béarn
ancienne fontaine
Sainte Suzanne
Orthez
marches du Béarn
Béarn
ancienne fontaine à Sainte Suzanne
moulin de Ribeaux
Orthez
marches du Béarn
Béarn
Ce moulin est mentioné au XIVème siècle sous le nom de moulin de la Cuve. C'est le moulin seigneurial avant la construction du grand moulin sur le Gave de Pau. Il sera alors négligé pendant plusieurs siècles. Puis, au XVIIIème siècle, il est concédé par le Roi au Sieur de Ribeaux qui le reconstruit et l'exploite jusqu'à la révolution.
moulin Domanial
Orthez
marches du Béarn
Béarn
Il a été construit en 1442 par Jean Durango sur ordre du Vicomte de Béarn Gaston IV. Il a gardé sa vocation meunière jusqu’à aujourd’hui et a donc été souvent remanié. Il a été exploité directement jusqu'à la fin du XVIème siècle puis a été afermé à des particuliers jusqu'à la révolution. Il fut ensuite vendu comme bien national.
Depuis le milieu du XIXéme siècle ce sont moins les bâtiments qui intéressent les usiniers que le barrage construit en travers de la rivière.
moulin de Sainte Agathe
Orthez
marches du Béarn
Béarn
monument aux morts de la bataille d'Orthez 1814
monument au Général Foy
monument aux morts de la Grande Guerre
monument aux morts bataille d'Orthez 1814
route de Dax
Orthez
marches du Béarn
Béarn
monument aux morts bataille d'Orthez
route de Dax
monument au Général Foy
route de Dax
Orthez
marches du Béarn
Béarn
"C'EST ICI QUE LE 27 FÉVRIER 1814 CE HÉROS-CITOYEN REÇUT SA 14e BLESSURE"
monument aux morts de la Grande Guerre
route de Dax
Orthez
marches du Béarn
Béarn
oo
monument aux morts de la Grande Guerre
pigeonnier du Cassou
pigeonnier en face du pont vieux
pigeonnier-porche du Clos Gerton
pigeonnier de la maison Jeanne d'Albret
pigeonnier du Cassou
Orthez
marches du Béarn
Béarn
Pigeonnier circulaire, datant du XVIIIème siècle, en pierre du pays, dont les murs sont ceinturés à six mètres de hauteur d'une corniche en légère saillie et d'une double génoise sous la toiture. Celle-ci a la forme d'un casque arrondi surmonté d'un lanternon polygonal.
L'intérieur est divisé en deux avec une partie basse servant de resserre et une partie haute réservée aux pigeons. Cette dernière se compose de sept rangées de boulins, trois carrés et quatre cylindriques. Une échelle devait permettre l'accès de l'intérieur.
Il est situé proche de la route Orthez-Puyoo, en face de Salles-Mongiscard.
pigeonnier en face du pont vieux
Orthez
marches du Béarn
Béarn
ancien pigeonnier du Cassou réconverti
toit à l'impériale
|
|
|
pigeonnier-porche
Clos Gerton ou Jertou
Orthez
marches du Béarn
Béarn
o
Le pigeonnier est datée 1711 sur la clé de l'arc surbaissé en anse de panier du portail d' entrée.
Toit à l'impériale.
pigeonnier de la maison Jeanne d'Albret
Orthez
marches du Béarn
Béarn
.
pigeonnier de la maison Jeanne d'Albret
arènes
Orthez
marches du Béarn
Béarn