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NAVARRENX



"entre deux gaves"

entre dos ríos


Béarn



Navarrenx













 

église Saint Germain d'Auxerre
église du quartier de Bererenx

 

église Saint Germain d'Auxerre
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

 

église Saint Germain d'Auxerre

abside polygonale et toit du clocher en double corps à l'impériale


En 1551, début de la construction en style flamboyant tardif, achevée en 1562. Clocher et portail d' entrée érigés en 1731.

 

 


clocher-porche et porte en
arc surbaissé segmentaire

élévation latérale
sud

clocher-porche surmonté d'un
toit à l'impériale de double corps

 

 

En 1852, édification du bas-côté nord. En 1873, remplacement de la toiture en tuiles creuses des bas-côtés par une couverture d' ardoises, par l' architecte Bernard Bordenave et Jean-Baptiste Laborde-Andap, charpentier à Navarrenx; projet de restauration du clocher et de crépissage des murs nord-ouest des bas-côtés par Bernard Bordenave. En 1874, devis supplémentaire pour l' achèvement de la restauration du clocher par l' architecte Jean-Baptiste Gascogne, de Navarrenx. En 1923, restauration par Charles-Henri Besnard, architecte en chef des Monuments Historiques.

 

nef vers le choeur et chevet polygonal

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maître-autel et chevet
voûtes étoilées sur le choeur

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voûtes de l'église

voûtes en palmier

les concerts dans l'église

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chapelles latérales de la Vierge couronée et de Saint Joseph

 

* clocher-porche (1731) couvert d' un toit à l' impériale; nef de 4 travées à arcades en tiers-point.
* couverture: toit à l'impériale; toit à longs pans; croupe polygonale; appentis.



église du quartier de Bererenx
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

 

église du quartier de Bererenx

abside romane semi-circulaire

 

 

clocher-mur
et flanc sud de la nef

flanc nord
de l'église

abside semi-circulaire
et flanc nord de la nef

 



maisons, châteaux et fermes
fortifications, remparts et murailles
portes des murailles
ponts
fontaines

arsenal
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

 

ancien arsenal

Bâtiment construit au XVIIème siècle - achevé en 1693 - sur les restes de la Maison des rois de Navarre.

Cette bâtisse imposante de 590 m2 au sol entoure une cour rectangulaire de 245 m2. Son véritable rôle résidait dans le stockage des armes, des munitions et des vivres de Navarrenx, mais aussi du Béarn. Dans la cour, on entreposait 30 000 boulets ou grenades, 60 affûts de canons ou de mortiers et 150 000 balles.

Restauré par la Commune, il est aujourd’hui un centre culturel et touristique de la ville. Une partie du bâtiment au premier étage est devenu un gite communal qui accueille les pélerins de Saint Jacques de Compostelle.

Depuis le XIIème siècle, Navarrenx était une ville étape sur le chemin de Saint Jacques. Une Commanderie et un Hôpital avaient été construits pour les pélerins, mais ils ont été détruits pour la construction des remparts. L'hôpital Saint Antoine était situé à côté de l'actuelle porte Saint Antoine près du pont.

 

maisons
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

 

maison à Navarrenx

Hôtel de Ville

enceinte bastionnée et remparts
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

 

les remparts

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Des traces d’habitat sur le site remontent aux premiers siècles de notre ère.

Construit en 1289, un pont de pierre sur le Gave d’Oloron facilite l’accès aux cols pyrénéens et à la Navarre (d’où le nom de la cité), notamment pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle (voie du Puy). Une première forteresse vicomtale, édifiée avant 1290, surveille le Gave. Ville d' origine ancienne élevée au rang de bastide en 1316, Navarrenx fut transformée en place forte moderne bastionnée, "à l' italienne". Les plans ont été conçus par l' ingénieur architecte italien Fabricio Siciliano de 1538 à 1547, à la demande du roi Henri II de Navarre Albret (1503-1517-1555), et réalisés par deux maîtres maçons béarnais François Girard et Arnaud de Mirassor.

L' enceinte a à peu près gardé son aspect du milieu du XVIème siècle. Elle dessine un polygone renforcé à chaque angle par un bastion à orillons. Sur les cinq bastions, deux sont pourvus de galeries de contremines. Au début du XVIIème siècle, construction de la demi-lune de la Mouline. Quelques aménagements au XVIIIème siècle, dont la porte Saint-Antoine, construite dans le deuxième quart du XVIIIème siècle par de Salmon. Au XIXème siècle, des travaux de voirie ont dénaturé certains éléments : destruction de la porte Saint-Germain, percement de la courtine Saint-Antoine.

 

 


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En 1479 , François Febus montait sur le trône de Navarre et devenait Seigneur de Béarn par le bon vouloir de ses grands parents, Eléonore I de Navarre Trastamara et Gaston IV de Foix-Grailly-Béarn. Mais en Juillet 1512, les troupes basque-castillanes pénètrent en Navarre et s'emparent de Pampelune après une campagne éclair de cinq jours, contraignant la soeur de François Febus, Catherine I de Navarre Foix-Grailly-Béarn et son époux Jean d'Albret, devenu Souverains suite au décès prématuré de François Febus en 1484, à se réfugier de l'autre côté des Pyrénées. Malgré l'appui du Roi Louis XII de France, une tentative de reconquête réalisée la même année 1512 se solde par un premier échec. En 1521, leur fils, Henri II de Navarre Albret, monte une expédition visant à reconquérir la partie de son royaume située au-delà des Pyrénées. L'échec fût une fois de plus cuisant, entraînant de surcroît la perte momentanée de la Basse-Navarre.

Deux ans plus tard, en représailles, les troupes de l'Empereur Charles Quint, commandés par le Prince d'Orange, envahissent Soule et Béarn, dont ils saccagent les principales villes, mal défendues par des fortifications vétustes, avant de s'en retourner en Espagne.

Henri II d'Albret, toujours Vicomte de Béarn après le décès de sa mère Catherine en 1517, décide donc de sécuriser sa position et d'en imposer simultanément à ses deux puissants voisins en fortifiant Navarrenx selon les principes les plus modernes de l'époque. Il voulait ainsi réaliser un remarquable réduit stratégique, ultime bastion de la résistance béarnaise en même temps qu'une base de départ pour son projet de reconquête qu'il n'avait pas abandonné. La situation géographique de Navarrenx justifie à elle seule son choix.

Le rôle militaire de la ville était cependant déjà attesté bien avant l'édification de la forteresse d'Henri II. La bastide initiale avait en effet été crée en 1316 par Marguerite Mathilde. De plus, en 1521, le Roi y avait ainsi concentré d'importantes forces militaires lors de la campagne de Navarre. Cependant, en 1523, le Prince d'Orange n'avait éprouvé aucune difficulté à enlever la ville: ”la place n'estoit point tenable et la fortification qui avait esté faite a haste estoit imparfaite” (Bordenave, 1873 dans Desplat et Tucoo-Chala, 1981). Quoiqu'elles fussent peu importantes et certainement fort délabrées, l'existence de fortifications médiévales est indéniable. Un acte du 1 er janvier 1526 (Desplat et Tucoo-Chala, 1981) rappelle des travaux entrepris aux mâchicoulis du “ portau ” de Méritein (Archives Départementales des Pyrénées Atlantiques: E.1610, f° 23). Mais telle qu'elle était alors, la place était sans force “pour arrêter l'Espagnol s'il vouloit entrer par ce côté”.

Fort de cette expérience, le roi de Navarre décide donc de refortifier Navarrenx et de rendre la ville imprenable même par l'artillerie à poudre qui avait entre-temps fait son apparition.

Au cours du XIXè siècle, la cité perd sa fonction militaire.

 




poudrière et bastion des Echos
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

 

poudrière

 

 


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poudrière

bastion des Echos

 

porte Saint Antoine ou porte d'Espagne
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

 

porte Saint Antoine

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pont de Navarrenx
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

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pont de Navarrenx

 

 

pont de Bererenx
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

 

 

 

petit pont du quatier de Bererenx

 

fontaine militaire du Siège
Navarrenx
entre deux gaves
Béarn

 

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