VIELLESÉGURE

"entre deux gaves"

entre dos ríos

Béarn

Vielleségure

église Saint Bertrand de Comminges
Vielleségure
entre deux gaves
Béarn

église Saint Bertrand de Comminges

abside à trois pans, sacristie et chapelle dans le flanc nord

En 1339, Vielleségure est érigée en bastide, et l' église construite au cours du XIVème siècle. Implantée en bordure de la bastide, l'église surplombe alors le portau (porte fermant la bastide). Son robuste clocher est probablement alors un élément du système défensif avec les palissades et les portes (démolies au XIXème). La chapelle St-Bertrand-de-Comminges citée en 1351 dans un acte du notaire de Lucq, est probablement l'église paroissiale de l'ancien bourg. Elle a été incluse dans la construction de la nouvelle église. La vaste place carrée, restaurée en 2000, d'où partent les huit rues partageant le bourg en îlots réguliers, témoigne du plan classique des bastides du XIVe siècle. Quelques maisons ont conservé leurs dimensions d'origine. Sur la route de Sauvelade, ruines de l'ancien moulin vicomtal.

Au XVIIIème siècle, reconstruction partielle de l' église. En 1861, projet de restauration et d' agrandissement de l' église par Henri d' Arnaudat, architecte de l' arrondissement d' Orthez. D' août 1868 à septembre 1870, exécution des travaux par les entrepreneurs Pierre Cazamayou-Larroque, maçon à Laàs, et Michel Cazanave, charpentier à Bugnein: reprise générale des voûtes, de la charpente, des couvertures, des baies et du dallage, construction d' une seconde chapelle latérale au nord pour faire pendant à l' ancienne sacristie devenue chapelle sud, construction d' une nouvelle sacristie à l' est, dans le prolongement du chevet, aménagement intérieur du porche.

L'église est entièrement restaurée et remaniée dans les années 1870. Le clocher d'origine fut alors doté de sarbacanes, absentes dans la construction d'origine. Au XIXème siècle, l'église reçoit deux tableaux : une 'Vierge donnant un rosaire à St-Dominique', signé de Butay, peintre de l'Ecole paloise, et une crucifixion d'auteur inconnu. Ils ont tous deux bénéficié d'une restauration en 2004. En 1869-1870, fourniture de verrières par Gustave-Pierre Dagrand, maître-verrier à Bayonne.

* clocher-porche, 2 chapelles latérales ouvrant sur la nef par des arcades en tiers-point
* décor: vitrail
* couverture: toit à l'impériale; toit à longs pans; pignon couvert; croupe polygonale

 

château "Castet de Bianne"
Vielleségure
entre deux gaves
Béarn

O

château "Castet de Bianne" de Vielleségure

La bastide est fond�e en 1339, sur un bourg ancien d�j� fortifi�, le long d�un chemin de transhumance, au nord d�une petite forteresse.

En 1372, le vicomte Gaston III Fébus (+ 1391) ordonne de faire une double enceinte autour de ce ch�teau pour accueillir � Vielles�gure (= ville s�re), en cas de guerre, les 141 chefs de famille des villages voisins. Il ne reste rien de ce ch�teau ni de ces fortifications. Gaston F�bus contribue � renforcer la s�curit� du lieu. Il ordonne d'�tablir des doubles foss�s, et de construire des gu�rites autour de son ch�teau et de sa Basse Cour qui ont �t� �difi�s, sans doute depuis fort longtemps, sur une petite motte ou �peron barr� au sud de la bastide. Il cr�e ainsi une reculhide.

Le seul vestige de cet ensemble est le chemin d'acc�s � la reculhide, aujourd'hui profond foss� embroussaill�. La bastide est �galement fortifi�e avec foss�s et palissades et portes. Ces dispositions font de Vielle Ségure un lieu fort bien prot�g�. Dans la m�me ordonnance de 1372, Gaston F�bus nomme tous les chefs de maison des paroisses limitrophes qui ont obligation de s'y r�fugier, mais aussi de participer � la construction et � l'entretien de cette fortification. Cette obligation les dispense toutefois du devoir d'entretenir celle du ch�teau de Pau. Les quelques 142 chefs de maison appartenant aux paroisses limitrophes, qui ont l'ordre de s'y replier avec leurs familles, s'ajoutent � la cinquantaine de chefs d'ostau de la paroisse elle-m�me, ce qui constitue une troupe disponible en cas de guerre ou de raids des bandes arm�es de brigands ("les routiers ").�L'ordonnance pour la fortification et la liste de ces ostaus figurent sur le registre de Bernard de Luntz, un des notaires du Vicomte. (ADPA -E 300). En 1385, 56 ostaus sont recens�s dans toute la paroisse de Vielles�gure, dont 47 feux vifs.

En 1529, le ch�teau vicomtal ruin� fut vendu au seigneur de Vianne d�j� �tabli sur la paroisse. Il ne reste rien de ce ch�teau ni de ses fortifications. Au XVlle si�cle, la morphologie de Vielles�gure �volue. Le ch�teau vicomtal est en tr�s mauvais �tat et les foss�s de la bastide sont transform�s en rues. C'est � cette �poque qu'est vraisemblablement construit, dans l'�lot sud-ouest du bourg, le ch�teau qui sera connu sous le nom de Castet de Bianne. Au XIX�me si�cle, la halle dispara�t, tout comme les portes de la ville.

Le village poss�de une cinquantaine de maisons au XIV� si�cle. Vers la fin du XVIII�, le bourg et les 3 hameaux atteignent un millier d�habitants. Parmi ceux-ci : des marchands, des artisans, un �chirurgien�, un bayle et un notaire. Tous ces m�tiers prosp�rent jusqu�au XVII� si�cle. Un " espitau " accueillant les/old/lanco.com/anexos/a0346.htm">pèlerins de Compostelle est mentionn� jusqu�au XVI� si�cle. D�s le XVII� si�cle, agriculture et �levage prennent le pas sur l�artisanat. L��levage, la culture des c�r�ales et de la vigne se d�veloppent et prosp�rent jusque vers les ann�es 1960.

maison
Vielleségure
entre deux gaves
Béarn

maison à Vielleségure