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NAY





piémont Nayais
Béarn




Nay

 









 

église Saint Vincent
chapelle Saint Joseph de la maison d'accueil Saint André
monastère Saint Dominique


église Saint Vincent
Nay
piémont Nayais
Béarn

 

église Saint Vincent

clocher-tour
toit à impériale


La bastide de Nay fut fondée vers 1300 par Dame Marguerite de Moncade (+ 1301), vicomtesse de Béarn et comtesse de Foix par son mariage avec Roger Bernard III de Foix (+ 1302), sur un lieu qui comptait alors 13 feux seulement, après avoir acheté le terrain à l'Hôpital Sainte Christine de Gabas (Laruns, vallée d'Ossau), institution propriétaire du terrain. Le bourg prospéra tout au long du siècle pour atteindre 102 feux en 1385 sous Gaston III Fébus (+ 1391). Les premières fortifications furent réalisées sous forme de palissades en bois, remplacées par un rempart en pierres au cours du XIVème siècle, sur les instructions de Gaston III Fébus.

Aujourd’hui, des traces de ces remparts d’une hauteur de 6,20 m et d’une épaisseur d’un mètre, subsistent derrière l’église Saint Vincent mais également dans les murs de certaines constructions actuelles. L’architecture des bastides prévoyait au centre de la place, les halles et la maison commune.

L’église et le cimetière étaient excentrés.

 

extérieur

 


vue du flanc sud
de l'église


vue du flanc nord
de l'église


vue de l'église
et la rivière

 

 


clocher-tour
avec un toit à impériale


flanc sud
de la nef



clocher-tour

 

 


contreforts massifs
du côté sud

contreforts
du clocher-tour

contreforts
du clocher-tour

 

 


clocher-tour
et corps de l'escalier


clocher- tour et
flanc nord de la nef

élévation latérale
côté nord

 

 


contreforts et passage
sous le clocher-tour



clocher-tour

porte en arc brisé
dans le mur du clocher

 

 

abside polygonale
dotée de contreforts

 

portail gothique
sous appentis

 

 

porte en arc surbaissée en anse de panier
sous an arc conopial ou en accolade

 

Eglise Saint Vincent, récemment rénovée, a été fondée en partie au XIIème siècle. Au XIV ème siècle, elle est agrandie dans un style gothique languedocien. Tour carrée de 33 m de hauteur, nef unique, voûte avec étoile à 6 branches. Orgue du XVIIe siècle classé au monument historique.

Vastes fonds baptismaux du XVI ème siècle, et rajout à la même époque d’un clocher carré de 33 mètres de haut, devenant octogonal dans sa partie supérieure.

 

intérieur

 

nef vers le choeur

choeur et chevet pentagonale

mître-autel

voûte étoilé gothique à six branches sur le choeur

..

la Cène avec les 12 Apôtres
Calvaire
Enterrement du Christ



 


chapelle
latérale

peintures du toit sur
chapelle latérale

chapelle
latérale

 

 

chapelle
latérale

peintures du toit sur
chapelle latérale

chapelle
latérale

 

 

détail
chapelle latérale

voûtes de la nef centrale
en croisée d'ogives

voûtes de la nef centrale
en croisée d'ogives

 

 


autel de
chapelle latérale

 


fond de la nef centrale
et orgue

 

 

tabernacles
chapelles latérales

 


Saint Jean
Baptiste


Saint Vincent
martyr


Vierge
à l'Enfant


Sainte Anne
et la Vierge Enfant

Sainte Anne
et la Vierge Enfant

 

 


Jésus-Christ
gisant

 


Jésus-Christ tombe sous
le poids de sa Croix

 

 

Nay eut beaucoup à souffrir tout au long de son histoire : le bourg fut détruit en 1534 par un énorme incendie qui le consuma entièrement. À peine remis, survinrent les guerres de religion, et en 1569, les catholiques la pillèrent et les huguenots la reprirent.

 

baptistère

bénitier sculpté


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vitraux


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chaire à prêcher et orgue

 

* eléments protégés MH: portail gothique.



chapelle Saint Joseph de la maison d'accueil Saint André
Nay
piémont Nayais
Béarn

 


chapelle Saint Joseph de la maison d'accueil Saint André

clocher-porche flanqué par deux tourelles


Construction de l' édifice et de la chapelle en 1897 sur les plans et la direction du fondateur de l' hospice, l' abbé André Dupont, aux frais des époux Quévreux. Fourniture en 1900 d' un ensemble de verrières par G.P. Dagrant, maître-verrier. En revanche, certaines verrières du choeur sont attribuables en raison de leur décor (dais à arcatures et tourelles) au Palois Jules-Pierre Mauméjean.

 

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clocher-porche
porte rectangulaire à linteau sur coussinets, sous an arc brisé néogothique

 

* clocher-porche; nef empâtée dans les bâtiments hospitaliers; crypte sous le choeur
* décor: vitrail
* couverture: flèche en maçonnerie; terrasse; toit à longs pans; croupe polygonale



monastère Saint Dominique
Nay
piémont Nayais
Béarn

 

monastère Saint Dominique

 

 


vu du monastère
et de l'église

 


flanc nord
de l'église

 

 


clocher-porche
flanqué par deux tourelles

 


flèche
polygonale

 




Maison Carrée
Nay
piémont Nayais
Béarn

 

Maison Carrée


Unique en Aquitaine, la Maison Carrée est une maison typique de la Renaissance italienne. Elle a été construite au milieu du XVIème siècle par un marchand du nom de Pedro Sacaze, riche négociant en laine avec l’Espagne voisine. Construite en deux phases, elle comporte une admirable façade à quatre niveaux de galeries construite probablement par le gendre de Pedro Sacaze, François de Béarn-Bonnasse. Le XVIe siècle, ou « siècle des marchands », est une période faste pour la cité de Nay. Les laines sont travaillées dans toute la plaine, puis stockées et vendues à Nay ou exportées vers l'Espagne.

 

façade de la Maison Carrée sur la place de Nay

 

 


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cour intérieure bordée d’appartements et de loggias
sur trois niveaux de galeries

 

 

 

Beaucoup de marchands béarnais d'Oloron ou de Nay vont ainsi partir s'installer à Saragosse et créer un commerce florissant de part et d'autre des Pyrénées. Pedro Sacaze naît à Nay dans une maison sur la place qui semble correspondre à l'actuel emplacement de l'accueil de la Maison Carrée. Il quitte la ville vers l'âge de 15 ans pour travailler à Saragosse chez un négociant de laine d'origine béarnaise. Il y épouse sa fille en seconde noce, Gracia Sorgian, et hérite de l'affaire qu'il va largement développer. Vers 1540, Pedro Sacaze achète la maison voisine à un certain Pée de Sassus, dans le but de se construire un hôtel particulier. L'emplacement est très bien choisi, puisque nous sommes au centre de la place, et qu'il sagit d'une maison de prestige. Les portraits sculptés dans la pierre de Pedro Sacaze et de son épouse témoignent d'une certaine aisance bourgeoise. Entre eux, une marque de marchand qui correspond certainement au sceau mentionné dans son testament (1556).

La maison a été construite selon les canons de la Renaissance italienne, d’après des cahiers d’architecture qui circulaient à l’époque. Le plan est caractéristique des maisons de la Toscane : cour intérieure bordée d’appartements et de loggias. L’agencement est simple : il s’agit d’une maison de prestige que l’on veut montrer à tous : la façade côté rue est particulièrement soignée, la façade côté cour ornée des médaillons représentant les propriétaires de la maison et le sceau du marchand. Les pièces de réception se trouvent à l’étage, les boutiques en rez-de-chaussée. Côté cour, des grandes pièces à vivre sur trois niveaux. Les galeries sont exceptionnelles à plus d’un titre : uniques en Aquitaine, inspirées par l’Italie, elles reprennent à l’identique la façade du Colisée de Rome : 4 niveaux de passage, enchainement des travées, superposition des 3 ordres antiques (du bas vers le haut) : dorique, ionique et corinthien, recherche de la perspective.

L’ensemble demeure inachevé (suite à la mort de Pedro Sacaze, puis des guerres de religion). On remarque ainsi une seule colonne cannelée, et sur la façade en face, seulement un niveau achevé. Le reste, en bois, a été fait probablement au XVIIIe dans un style traditionnel rural. Après la mort de Pedro Sacaze en 1556, Marie Sacaze, sa fille unique mariée à François de Bonnasse, hérite de la demeure. François de Bonnasse devient une des personnes clé des guerres de religion en Béarn et sa maison est saisie par les protestants en 1569.

 

 


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escalier, cheminée, corbeaux et chapiteaux

 

 

Après différents aléas de l'histoire et différents propriétaires, la Maison Carrée est classée Monument Historique en 1862. Elle est acquise par la commune en 1990 et la restauration s'achève en 1998. Depuis 1999, la Maison Carrée accueille dans ses murs une grande partie des collections du Musée Béarnais.

 


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piémont Nayais
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piémont Nayais
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