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LABASTIDE VILLEFRANCHE



"entre deux gaves"

entre dos ríos


Béarn



entre deux gaves










 

église de l'Ascension Saint Sauveur
prieuré et chapelle Sainte Madeleine de Ordios
chapelle du château Bijou

 

église de l'Ascension Saint Sauveur
Labastide-Villefranche
entre deux gaves
Béarn

 

église de l'Ascension Saint Sauveur

clocher-porche surmonté d'un toit carré en pavillon et flanc sud de la nef


Sur le mur sud de la nef, une meurtrière et les traces d' une porte gothique murée attestent la fondation ancienne de l' édifice.

Transformée en temple de la Raison en 1793, l' église est rendue au culte dès 1795.

En 1850, le conseil municipal décide la démolition et la reconstruction du porche et du clocher, l' allongement de la nef et le percement de nouvelles baies. En 1851, reconstruction du clocher et construction de la chapelle latérale nord. En 1862, exécution d' un projet de restauration des murs et de la voûte par l' architecte d' arrondissement Henri d' Arnaudat. Fourniture vers 1865-1875 de verrières à personnages par Gustave-Pierre Dagrand, maître-verrier à Bayonne.

En 1902, nouvelle restauration par l' entrepreneur Arnaud Verges, de Bidache: réfection de la charpente et de la toiture, exhaussement des murs de la nef, agrandissement de la chapelle, reconstruction de la voûte et percement de nouvelles baies.

 

 

clocher-porche surmonté
d'une flèche carrée en pavillon

abside et flanc
nord de la nef

clocher-porche
façade principale occidentale

 

 

abside semi-circulaire

 

porte en arc en plein cintre

 

 

* clocher-porche.
* décor: vitrail.
* couverture: toit en pavillon; toit à longs pans; croupe ronde; croupe.


prieuré et chapelle Sainte Madeleine de Ordios
Labastide-Villefranche
entre deux gaves
Béarn

 

Fondé en 1150 ou 1153 par le vicomte Pierre II de Béarn (+ 1153), il a été construit sur des terres gasconnes en expiation du crime de trois pèlerins nobles normands assassinés en ce lieu. Le prieuré fut florissant jusqu'à sa ruine en 1523 par les troupes de l'Empereur Charles Quint sous le commandement de Philibert de Châlon, Prince d'Orange, et lors des guerres de religion en 1569. Il a abrité une petite communauté de chanoines réguliers de Saint-Augustin dépendants de Roncevaux.

A partir du XVIIème siècle, le prieuré est occupé par une famille de paysans qui affirme qu'elle fait toujours l'hospitalité aux pèlerins lors d'une visite de l'évêque de Dax en 1739. Les ruines de l'hôpital ont subsisté jusqu'au milieu du XXème siècle.

Le prieuré est aujourd'hui une maison particulière. La chapelle Sainte-Madeleine existe encore bien que transformée en étable. La chapelle a servi de lieu de culte de quartier jusqu'en 1790 date de sa fermeture définitive. En 1812 elle a été achetée par la marquise de Montehermoso, maîtresse du roi napoleonien d'Espagne Joseph Bonaparte. En 1963 la duchesse de Mandas l'a vendue aux propriétaires actuels. Le prieuré d'Ordios avait un joli moulin dont il reste des ruines importantes et qui a fonctionné jusqu'en 1928.



chapelle du château Bijou
Labastide-Villefranche
entre deux gaves
Béarn

 

chapelle néogothique du château Bijou


château Bijou
Labastide-Villefranche
entre deux gaves
Béarn

 

château Bijou


À l'origine, simple gentilhommière construite par un certain Dussine, puis aménagée par Madame Combes, née Saint-Macary, qui dépensa des fortunes considérables pour construire le château actuel.

On admire dans le parc un cloître breton du XIIIème siècle reconstitué, un temple de l'Amour, un embarcadère, une chapelle néo-gothique dans laquelle on trouvait autrefois un ancien crucifix sévillan.

Madame Combes fit dévier la route départementale pour tracer son parc.

Après des fortunes diverses, le château fut abandonné. Victime d'un incendie il y a quelques années, sa toiture de zinc ne reflète qu'imparfaitement les splendeurs passées.

Le château, édifié au XVIIIème siècle, un parc a été réalisé entre 1912 et 1925 par Jules Vacherot. Ce parc classé est visitable (17 hectares), il comporte une luxuriante végétation, des bassins, un lac privé, une chapelle et un cloître espagnol du XIIème reconstruit pierre par pierre.

Une rénovation a été en cours depuis 2009.

 

 

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hôpital d'Ordios
Labastide-Villefranche
entre deux gaves
Béarn

 

ancien hôpital d'Ordios

 


autres maisons et fermes
Labastide-Villefranche
entre deux gaves
Béarn

 

* maison Lasalle

Construite sur un ancien temple romain dédié à Mercure à proximité du château, cette maison était le logement des officiers de la garnison.
En 1814, elle fut occupée par des officiers anglais.

* maison dite « de Jeanne d'Albret »

Elle y dormit avec son fils Henri IV en 1564.
Dans cette maiosn fut torturé aux fins d'aveux, le malfaiteur Pilate, lieutenant de Audijos, en révolte contre la "gabelle".

* château Malherbe

Ancienne résidence des Habas, magistrats du Parlement de Navarre à Pau.

 

tour médiévale
Labastide-Villefranche
entre deux gaves
Béarn

 

tour médiévale

 

 

 



Marguerite, vicomtesse du Béarn (+ 1301), fille de Gaston VII (+ 1290) et épouse de Roger-Bernard III de Foix (+ 1302), fonde la bastide en 1292, en réaction à la création des bastides d’Hastingues par les anglais et de Sordes par les Navarrais. Le roi Louis I de Navarre, à son tour, va construire peu après, en 1312, La Bastide Clairence.

Dans les chartes de la fin du Moyen Age, la tour est appelée "la Bastide de Béarn", créée en 1338. Le vicomte Gaston III Fébus (+ 1391) fait fortifier la bastide en 1350 par une palissade et des fossés et l’intègre dans le dispositif de châteaux forts défendant les frontières du Béarn. Gaston Fébus transforme la tour de guet en donjon et lui accole  un château fort.  Elle servait de forteresse "nationale" destinée à protéger le Béarn contre le voisin Royaume de Navarre et le duché de Guyenne, ce dernier alors aux mains des Anglais. La tour carrée est construite moitié en calcaire, moitié en granit et est éclairée par de nombreuses ouvertures. Elle était couronnée de mâchicoulis. Le rez-de-chaussée était occupé par une basse fosse sans ouverture. Le premier étage était ouvert de meurtrières. Les fenêtres étaient réservées aux étages supérieurs et paraissent dater du 15e siècle, indiquant que l'ouvrage a sans doute été surélevé à cette époque.

Près de la tour se trouvait peut-être un château fort qui communiquait avec elle par un pont-levis. D'épaisses assises en maçonnerie ont en effet été trouvées du côté sud du donjon. Les remparts de la ville aboutissaient à cette forteresse, du côté sud. Remparts et bastions de la ville furent détruits en 1523, lors de l'invasion espagnole par les troupes de l'Empereur Charles Quint, commadées par Philibert de Châlon, prince d'Orange. Seule subsiste la tour. Les vestiges possibles du château fort ont sans doute disparu sous Louis XIII, lors de la construction du temple protestant qui aurait utilisé les ruines du château, ce temple protestant accolé à la Tour ayant été détruit en 1682.

En 1853, la foudre s'abattit sur la tour et l'endommagea.


fontaine du château Bijou
Labastide-Villefranche
entre deux gaves
Béarn

 

fontaine du château Bijou

 

 

ruines du moulin d'Ordios
Labastide-Villefranche
entre deux gaves
Béarn