la Bastide Clairence
la Bastida de Clarenza
Baja Navarra de Ultrapuertos
la Bastide Clairence
le "Jeu de Paume" à la Bastide Clairence
le "Jeu de Paume" à la Bastide Clairence
Une visite à la Bastide Clairence nous découvre le "Jeu de Paume"
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église Notre Dame de l'Assomption
chapelle Notre Dame de Clairence
église Notre-Dame de l'Assomption
La Bastide Clairence
Basse Navarre
église Notre Dame de l'Assomption
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porche
portail
Située au point le plus haut du village; elle fut sans doute fortifiée, et elle devait être reliée par une enceinte au château situé en bas du village. Elle fut plusieurs fois restaurée, en particulier au XVIIIème siècle, et présente des restes d'un gothique tardif.
Eglise bâtie rapidement au début du 14e siècle (1315), peu après la fondation de la bastide par le roi de Navarre Louis I (1289-1305-1314-1316), plus tard (1314) roi aussi de France (Louis X le Hutin). La construction de l'église est achevée trois années après la fondation de La Bastide. Dédiée à Notre Dame, elle est consacrée par Arnaud de Puyana, évêque de Pampelune.
L'église qui tombe en ruine en 1769, este fermée sur ordre de l'évêque de Bayonne. La nouvelle église est ouverte en 1776. Pendant la période révolutionnaire, les cinq prêtres de La Bastide refusent de prêter serment à la Constitution Civile du Clergé et vivent dans la clandestinité. En 1792 ces prêtres réfractaires sont condamnés à des peines de prison et d'amendes; il semble qu'a cette date ils soient tous passés en Espagne.
Le 13 juin 1792 les armoiries de Navarre du frontispice du porche de l'église sont martelées, car jugées comme des "symboles odieux propres à réveiller l'image de servitude de l'ancien système féodal".
nef vers le choeur et chevet
Le décor est fait de stucs peints en faux marbre, composé de socles, de colonnes et pilastres, de chapiteaux doriques et composites, de corniches et medaillons, qui entourent trois grands tableaux: Saint Jean Baptiste à gauche, l'Ascension de la Vierge à l'autel principal et Saint Nicholas à droite.
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maître-autel flanqué des autels latéraux
choeur et autel latéral nord
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tabernacle
Saint Joseph
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fond de la nef et tribunes
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baptistère et fonts baptismaux
bénitier-colonne
L'entrée est protégée par un très beau porche de style roman daté du XIVe siècle.
Le plafond de la nef est décorée de très nombreux blasons.
Au 18e siècle, reprise de l' édifice de 1770 à 1776 (décor installé à ce moment et complété au 19e siècle).
Eglise entourée de galeries au sol pavé de pierres tombales.
*décor: décor stuqué
chapelle Notre-Dame de Clairence
La Bastide Clairence
Basse Navarre
chapelle Notre Dame de Clairence
C’est à la sortie de cette commune, sur la route de Saint Palais et Saint Jean Pied de Port, qu’est située la chapelle Notre Dame de Clairence.
Elle fut bâtie en 1886 par un bastidot, à l’emplacement d’une fontaine aux vertus « miraculeuses » et « surnaturelles ». Elle était supposée soigner et guérir les infections cutanées et les maladies oculaires. Les femmes reconnaissantes s’engageaient à ne plus porter de bijoux en les offrant à la Vierge Marie.
La remise en état de l’ensemble de l’édifice s’est révélée nécessaire. Cette opération a fait l’objet d’une campagne de mécénat populaire.
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sépultures sous le porche de la place
La Bastide Clairence representa un ejemplo único de la aquitectura y urbanismo de la Baja Navarra en la época medieval. Su estado de conservación y respeto a sus orígenes son remarcables.
Una “bastide navarraise” fundada de nueva planta a principios del siglo XIV ( julio 1312) por el rey de Navarra Luis I (el futuro Louis X “le Hutin” de Francia).
Aunque protegida por muros, este tipo de “bastide” no tenía función militar sino de repoblamiento o afincamiento de población en lugares estratégicos, a menudo fronterizos. En este caso al borde del río Joyeuse, afluente del Adour que desemboca en el mar por Bayona. Buscaba el Rey contrarrestar la implantación inglesa de otra “bastide” en el cercano lugar de Hastingues.
decía el Rey:
“Si quelqu'un veut venir s'installer dans ladite ville et y avoir une demeure,
qu'il soit libre comme les autres habitants et qu'il puisse le faire si cela n'est à notre préjudice.
Après quoi, installé en une demeure ou sur une aire de la dite ville,
de 60 rases et de large de 20 rases
- aprox. 25 x 8 metros -
il aura à nous payer pour Toussaint, 3 deniers Tholosanos”
Desde la pérdida de Guipúzcoa, San Sebastián y Fuenterrabía en favor de Castilla en el año 1200, Navarra buscó controlar los ríos afluentes del Adour por su orilla izquierda como forma de acceder al mar por Bayona. Las mercancías eran transportadas por mulo de la Alta Navarra hasta La Bastide de Clairence, Guiche, Bidache, etc. lugares en donde eran embarcadas en los correspondientes ríos para llevarlas a Bayona o según la naturaleza de la carga, directamente al mar.
La Bastide Clairence
Basse Navarre
Es muy interesante constatar la similitud de soluciones de trazado urbanístico entre esta bastide y Laguardia de Navarra, ésta construida en el siglo X. Consistía en una calle principal (rue Notre Dame) que partiendo del río Joyeuse (o Aran), una gran calle transversal, una plaza rectangular y pequeñas calles trazadas cada 10 casas unidas por medianería. Se trataba de una estructura poblacional densa. Los lotes de terreno eran casi siempre iguales y disponían de un pequeño huerto o jardín, “le cazalot”.
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cimetière juif
La Bastide Clairence
Basse Navarre
Des décrets promulgués au Portugal en 1496 amenèrent les juifs, inquiétés par l'Inquisition au XVIème et XVIIème siècles à se convertir au catholicisme et à s'expatrier au-delà de la péninsule Ibérique. La Bastide Clairence vit ainsi s'établir une communauté israélite qui fut en contact avec celle d'Amsterdam.
Le cimetière de La Bastide Clairence fut le premier acquis par les juifs portugais dans la région, et, peut-être en France (la première tombe date de 1620).
Ce fut dans un premier temps un cimetière de marranes (juifs convertis en apparence, mais qui continuaient à pratiquer leur religion en cachette). Dans un deuxième temps, il devint un cimetière juif à partir de 1659 (prénoms israélites gravés sur les tombes, dates en comput juif).
Grâce à la protection des ducs de Gramont, qui détenait le droit de justice, la communauté juive put librement s'afficher. A partir du XVIIIème siècle, l'importance de la communauté diminue en raison du déclin de La Bastide. Profitant de nouvelles libertés obtenues lors de la Révolution, les juifs quittent la bourgade dont le commerce s'éteignait (la dernière tombe date de 1785).
Laissé peu à peu à l'abandon, le cimetière fut profané par les Allemands en 1941.
le "Jeu de Paume" à la Bastide Clairence
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Une visite à la "Table Gourmande" de La Bastide Clairence nous découvre des informations sur le "Jeau de Paume"
Le jeu de paume fut probablement en France, au XVe et au XVIe siècles, le jeu le plus populaire qui ait jamais existé en aucun temps et aucun pays.
Initialement joué à main nue ou gantée de cuir, il est ensuite (1505) devenu un sport de raquettes. Il est l'ancêtre direct de la pelote basque, de la pelote valencienne, de la balle pelote, du jeu de balle au tambourin, du tennis et plus généralement de tous les sports de raquette.
La paume consiste à se renvoyer une balle, appelée un éteuf, au-dessus d'un filet à la manière du tennis et se pratique en individuel (1 contre 1) ou en double (2 contre 2), mais aussi à 3 contre 3 ou 4 contre 4 pour les variantes dites de longue paume.
Après avoir été le jeu des évêques et des prêtres, le jeu de paume devint celui des rois et des nobles. Presque tous les rois de France l’ont pratiqué avec ardeur. Deux d’entre eux y ont même laissé leur vie, Louis le Hutin y ayant pris un refroidissement mortel et Charles VIII s’étant cogné la tête à une porte-basse du château d’Amboise en allant trop précipitamment voir jouer à la paume dans les fossés du château avec sa jeune femme Anne de Bretagne et étant mort quelques heures après. Certains, par contre, y ont trouvé beaucoup d’agrément. Parmi les plus célèbres paumiers on peut citer Henri II qui eût gagné l’Esteuf ou Balle d’argent, c’est-à-dire le championnat de France, si le roi avait pu participer à l’épreuve. François Ier y jouait avec ardeur et fit construire des Jeux dans ses nombreuses résidences – au Louvre, à Saint-Germain et à Fontainebleau. Le 23 mars 1594, au lendemain de son entrée royale dans Paris, Henri IV dispute une partie de jeu de paume. Cette partie disputée à La Sphère fut très appréciée par le peuple parisien et fit beaucoup pour la popularité du nouveau roi dans la capitale.
Jeu de Paume
Saint Germier
Musée Basque (Bayonne)
En 1657, 114 salles de jeu de paume sont recensées à Paris.
En 1415, conséquence de la bataille d'Azincourt, le duc d’Orléans est emprisonné pendant deux décennies en Angleterre. À l’occasion de cette captivité à Wingfield dans le Norfolk, le duc introduit en Angleterre le jeu de paume qu’il pratique quasi quotidiennement. Le jeu était aussi très répandu dans d’autres pays et surtout en Angleterre où, sans être aussi populaire peut-être qu’en France, il était cependant très en faveur dans la noblesse. Henri VIII fit construire en 1529, il y a exactement 400 ans, le fameux jeu de Hampton Court dans lequel on joue toujours, et qui seul est plus ancien que le vieux Trinquet de Saint-André.
the Jesmond Dene Real Tennis Court in Newcastle, England
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Il existe en France quatre salles où l'on joue encore à la paume : une au château de Fontainebleau, une à Mérignac dans la banlieue de Bordeaux, une à Paris (rue Lauriston) et une dernière à Pau. Il existe également un jeu de paume désaffecté à Chinon.
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Il paraît probable que le jeu de trinquet n’a fait son apparition qu’après la Révolution. Jusque là le jeu de paume était réservé à la noblesse et la haute bourgeoisie. Après la Révolution la noblesse et le jeu de paume n’étaient plus à la mode et les salles devinrent désertes ; c’est alors que le peuple basque, probablement, les occupa, mais il supprima peu à peu les complications du jeu, les chasses, la grille et les effets imprévus du tambour ; et c’est ainsi, on imagine, qu’est né le trinquet.
C'est un engagement d’union pris le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de Paume, à Versailles, par les 578 députés du Tiers État lors des États Généraux de 1789. En réalité, seuls 300 sont présents. Face aux pressions du roi de France Louis XVI, ils firent serment de ne pas se séparer avant l’élaboration d’une Constitution. Cet engagement, dénué d'existence juridique dans le cadre de l'Ancien Régime prévalant encore, a un impact symbolique et politique très fort, qui en fait un moment important des Préludes de la Révolution française.
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salle du Jeu de Paume à Versailles
fouilles à la Cour Royale de Versailles
jeu de paume de Louis XIII
Galerie Natinale du Jeu de Paume
place de la Concorde à Paris
