Rectángulo redondeado: index  web
 






ASSON



piémont Nayais
Béarn



Nay

 








Asson

quartier Labat


église Saint Martin
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

église Saint Martin

abside polygonale, clocher-tour surmonté d'une flèche polygonale et flanc nord de la nef



Des trois églises que comptait la commune au XVème siècle, Saint Martin est la seule qui a traversé les âges. Sans doute modeste édifice roman au XIIIème siècle, elle coexista dans la bastide avec l'église Saint Basile.

Au XIVème siècle elle devient église paroissiale, supplantant ainsi l'église Saint Christau qui se situait à mi pente de l'oppidum et dominait la Bielle d'Asson. L'église actuelle fut érigée au XVIème siècle dans le style flamboyant de la fin de l'époque gothique; le portail d'entrée en est un des éléments les plus marquants.

 

extérieur

 

porte en arc en anse de panier sous an arc conopial

 

 

église
Saint Martin


vue de l'église
flanc nord

élévation latérale
côté sud

 

 


portail sous appentis
et élévation latérale côté sud

élévation latérale
côté sud


clocher-porche
à flèche polygonale

 

 

élévation latérale
côté nord

abside polygonale
dotée de contreforts massifs


portail gothique
sous appentis

 

 

Le 7 août 1569, elle est incendiée par les troupes protestantes et reste de longues années sans couverture. Les catholiques, qui trouvent refuge dans l'église Saint Basile, ne récupèreront Saint Martin que le 16 août 1618. La voûte ne sera achevée qu'en 1686.

La Révolution, à son tour, apporte son lot de péripéties: l'église est pillée et dépouillée d'une partie de ses ornements. Le 16 mars 1794 elle est fermée au culte; une cloche est transportée à Pau, l'autre, cassée, est refondue en 1796.

 

intérieur

 

vue de la nef, choeur et chevet polygonal

maître-autel

tabernacle du choeur dans le mur

.

.

tabernacle

 

 

voûte en étoile
sur le choeur

voûtes en étoile
sur la nef


vue des chapelles
flanc nord

 

 


vue des chapelles
flanc nord

voûte en étoile
chapelle Saint Jacques

chapelle
Saint Jacques

 

 

chapelle
Sainte Marie


clé de voûte
chapelle Sainte Marie

chapelle
Sainte Anne

 

 



chapelle sud

porte rectangulaire et arc segmentaire
dans le porche sous le clocher

tribune de bois
et fond de la nef

 

 



chapiteau



corbeau-chapiteau



chapiteau

 

 


corbeau-chapiteau

 

chapiteau

 

 

vitraux

 

Mis à part le clocher actuel qui est venu s'ajouter en 1871 à l'ancien clocher mur, le plan n'a pas subi de grandes modifications.

La nef comporte trois travées; elle est flanquée de trois chapelles au nord et deux au sud et se termine par un chœur polygonal à cinq côtés.

Les voûtes sont soutenues par des arcs gothiques retombant sur des culs de lampes au décor abimé; sur l'un d'eux, on peut toutefois reconnaître Saint Christophe.

Malgré tous ces avatars, l'église d'Asson renferme un mobilier et des objets dignes d'intérêt. En entrant, à droite, un très beau bénitier sculpté et dans la chapelle attenante, un tryptique en bois peint du XVème siècle attribué à un artiste flamand. Dans le chœur, les vitraux garnissent les remplages flamboyants des fenêtres; à remarquer aussi le rustique banc des Jurats.

La chapelle Saint Jacques est remarquable par sa clé de voute, sa pierre tombale de 1760 et le retable avec la statue du Saint.

 

.

.

..

autel et retable des chapelles Sainte Marie et Saint Jacques

 

....

Vierge à l'Enfant



Saint Joseph

 

peinture

 

tryptique en bois peint

 

 


.


.


.

 

 


Pâmoison de la Vierge de Gudin
s. XIXème

 

Saint Louis
s. XVIIème

 

 

Parmi les tableaux qui ornent les murs de l'église, à noter particulièrement celui représentant Saint Louis du XVIIème siècle, issu de l'ermitage voisin, et la Pâmoison de la Vierge de Gudin (1834).

 

..

Sainte Jean d'Arc
Saint Christophe
Sainte Anne et la Vierge Enfant

 

..

bénitier sculpté

baptistère et fonts baptismaux

 


croix de cimetière
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

croix de cimetière

château d'Abère
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

château d'Abère ou châtau de Luppé

Pour trouver une première trace de l'existence du château, il faut remonter à l'année 1150 pour voir qu'il appartient à un certain Goalhard de Badie et était répertorié comme maison d'Abadie. Cette appartenance est confirmée par le dénombrement de 1385 puis par une sentence de la Cour Majour en 1422 qui reconnaît à la Maison d'Abadie la propriété de la 8ème partie des bois et herms d'Asson. Par le truchement de mariages, successions et ventes, la propriété du château va souvent changer de mains.

On doit la dénomination de “château d'Abère“ à un testament rédigé en 1501 par Bertrand de Boeil qui lègue la Maison d'Abadie à la famille d'Abère. Celle-ci sera anoblie le 12 septembre 1524 en tant que seigneur du lieu, Pascal d'Abère se déclare propriétaire de la maison abbatiale de Minvielle, attenante à l'église St Christau; il revendique aussi le droit de prendre la jambe droite de chaque porc qui sera tué et vendu, de prélever une poignée de sel et un verre sur chaque charge qui passera à Asson.

 

 

 

 

Mais il connaitra une fin brutale en août 1569 après avoir reçu en sa maison le capitaine protestant Montgomery (celui là même qui incendia l'église St Martin); le lendemain, lui et sa fille sont assassinés par le capitaine catholique Bonasse. Puis, peut-être par confiscation des biens, le domaine échoit à la famille protestante d'Incamps qui, le 27 novembre 1662 vend l'ensemble à la famille de Gassion.

Bien plus tard, la Révolution Française passe par là et le dernier héritier en date, Jean François de Caumia Baillenx, vend la maison d'Abère et ses dépendances à Antoine Valérien Lescun, maire d'Asson. Trente ans plus tard, le 8 mai 1837, son fils revend le tout à la famille d'Angosse. C'est par alliance que le château d'Abère revient à la famille de Luppé qui en est propriétaire depuis la moitié du XIXème siècle. C'est pourquoi, aujourd'hui, les habitants d'Asson parlent du château de Luppé.

 

écuries du château

 


maisons et fermes
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

maison de maître

.

fermes

maison à Asson

 

pont-canal
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

pont-canal des tissages Nelli


portail du domaine Marcadat
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

portail du domaine Marcadat

 



monument aux morts
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

.

.

monument aux morts à Asson



moulins (2)
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

moulin de Pisson

moulin de Latraü

 

lavoirs (2)
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

lavoir Hébus

lavoir quartier Labat

 

ancien four à chaux
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

ancien four à chaux

 

serre de l'Exposition Universelle 1900
Asson
piémont Nayais
Béarn

 

.

 

Construite pour l'Exposition Universelle de 1900 à Paris, elle y fut primée en ferronnerie.

Edifice important, d'une grande élégance, aux proportions remarquables, avec ses 30 mètres de long, 6 mètres de large et 8 mètres de hauteur pour la partie centrale. Elle fut d'abord la propriété de l'américain Norman Prince qui l'acheta pour la villa Sainte Hélène à Pau (aujourd'hui villa préfectorale).

Le Comte de Béarn en devint ensuite propriétaire et la destina à son domaine d'Eslayou à Lescar.

C'est là que les frères Saint-Pie la trouvèrent en 1959, abandonnée et transformée en poulailler. Ils l'achetèrent et après l'avoir démontée et transportée à Asson, ils entreprirent de l'implanter sur le site actuel. Après trois années de travail acharné, le bâtiment était remis en état.

Ce bâtiment qui a abrité pendant quarante ans une exceptionnelle collection de plus de 5000 cactées et plantes grasses, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 2001.

La serre est toujours la propriété de la famille Saint-Pie, et les visiteurs du zoo d'Asson peuvent l'admirer au cours de leur promenade.

La serre se compose d'un grand pavillon central carré, à toit légèrement bombé, à quatre versants, encadré de deux ailes symétriques, plus basses, aux toitures en arc brisé aplati et aux extrémités arrondies. La construction, qui ne possède aucune soudure, est entièrement démontable, et assemblée au moyen de vis à métaux. Les centaines de vitres sont plates et les effets de courbure résultent de leur disposition. Construite par la société Maury et Stoekel, la serre aurait été présentée à l'Exposition universelle de 1900 où elle aurait obtenu le premier prix de ferronnerie et de serrurrerie d'art.