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SAINT JEAN de LUZ

communes côtieres

Labourd

 

 

municipios de la costa

antiguo vizcondado de Labort




Saint Jean de Luz









 

église Saint Jean Baptiste
Saint-Jean de Luz
communes côtières
Labourd

 

images de l'extérieur de l'église
portail
plan de l'église
nef et choeur

retable
voûte peinte du transept
autels latéraux
fond de la nef et tribunes

orgue
baptistère, fonts baptismaux et bénitier
chaire à prêcher

le mariage du Roi

 

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élévation latérale du côté de l'Epître



Dédiée à Jean le Baptiste, patron de la ville, l'église actuelle a vraisembleblement été édifiée sur les ruines d'une église primitive. Elle est mentionée pour la première fois en 1186. Les parties les plus anciennes, comme le clocher-porche et quelques fenêtres donant sur la rue Gambetta, datent du XIVe ou XVe siècle.

Le bâtiment est maintes fois détruit lors des ravages des troupes espagnoles.

Au XVIIème siècle, avec le développement de la pêche à la baleine et à la morue, Saint Jean de Luz devient une ville florissante de près de 12.000 âmes et les fidèles sont alors à l'étroit dans l'église. En 1649 on fait appel à Louis de Milhet, architecte du Roi fixé à Bayonne, qui établi de nouveaux plans. Ceux-ci visent à doubler la superficie de l'édifice en repoussant le mur nord au détriment du cimetière.

 

portail à trumeau
deux portes rectangulaires à linteau sur coussinets sous un arc brisé


porte au fond de la nef

porte murée "Louis XIV"
franchie par le Roi le jour de son mariage

le mariage du roi Louis XIV
9 juin 1660

plan de l'église

 

C'est dans une église en chantier que se marient Louis XIV et l'Infante Marie Thérèse, le 9 juin 1660.

Les travaux s'achèvent en 1660 avec la construction de l'abside et des chapelles latérales.

Tout en décrochements, le bâtiment mesure 50 mêtres de long, 17 de large et 20 de haut. Il et dominé par un impossant clocher-porche dont le dernier étage, octogonal, culmine à 35 mètres. Le portail principal, orné de la statue de Saint Jean Baptiste tenant son bâton de berger à la main, est percé entre 1664 et 1666. L'ancienne porte dite "Louis XIV", devenue, inutile, aurait été murée à cette époque. L'escalier extérieur et sa balustrade, qui permet d'accéder aux tribunes, datent de 1775.

 

bateau "ex-voto" sous le toit

Dieu le Père
couronnement du retable

retable
"Gloria"

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Un retable monumental, en bois doré sculpté, occupe toute la hauteur du mur de fond de l'abside, et les deux ailes qui le flanquent. Dix-huit statues de saints et saintes, deux allégories, la colombe représentant l’Esprit-Saint, la figure de Dieu le Père et le Pélican symbolique entourent le tabernacle à double tambour, cernés par des colonnades de fûts torses ornés de pampres, de fleurs, de feuillages, d'oiseaux, de bambins rieurs. Le tout ordonné selon la rigueur des canons classiques et agrémenté de motifs à l'antique : grandeur et pompe à l’image des goûts du Roi-Soleil, bâtisseur, au même moment, du château de Versailles.

voûte peinte du transept

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bas-côté

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Saint Michel et Saint MartinOooooooooooooooooo'Annonciaton OOOOOOOooOOOooooO l'Ascension OOOOooooooOOOO l'Adoration de l'Enfant

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autels latéraux

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tabernacles des autels latéraux

les Saintes Martyrs

 

 

 

L'autel est surélevé de douze marches au-dessus du niveau de la nef. C'est un arrangement fréquent dans les église du Labourd, ce qui leur donne, conjugué avec les galeries, l'aspect d'un théâtre. La sacristie est alors placée sous l'autel. Les galeries entourent la nef de trois côtés. C'est une caractéristique des églises du Labourd qu’on dit unique en Europe. L’évêque de Bayonne, dès 1556, en avait autorisé et encouragé la construction dans le but d’augmenter à moindre frais la capacité des églises, à une époque de grand développement démographique. Un récit du mariage de Louis XIV, en 1660, note qu’à Saint-Jean-de-Luz « de chaque côté de l’église, il y avait trois galeries fort longues. » Ces galeries, très abîmées, furent reconstruites à l’identique en 1857, grâce en partie à un don de Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie, alors en villégiature à Biarritz. Autrefois, seuls les hommes avaient accès aux galeries ; la nef était réservée aux femmes. Chacune d’elles plaçait sa chaise sur la tombe familiale, « jarleku », extension de l’ « etxe », la maison patrimoniale.

 

Calvaire

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Chemin de Croix



fond de la nef et tribunes de bois à quatre niveaux
régnant sur trois côtés



orgue



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baptistère, fonts baptismaux et bénitier



chaire à prêcher

 

Le cimetière autour de l'église subsiste jusqu'e 1825.

 

Le mariage

Le mariage de Louis XIV avec sa cousine, la fille du roi Philippe IV d'Espagne, fut âprement négocié dans une conférence qui dura trois mois (24 rencontres entre le 13 août et le 7 novembre 1659) dans l'Île des Faisants, entre le cardinal Mazarin et don Luis de Haro, en même temps que le traité de paix dit des Pyrénées, d'où le nom donné également à l'île : « île de la Conférence ».

Enfin les 5 et 6 juin 1660, Louis XIV et son oncle Philippe IV d'Espagne s'y rencontrèrent en personne pour la confirmation du traité et la conclusion du mariage, dont la célébration eut lieu à Saint-Jean-de-Luz.

 

tapisserie d’après Charles Le Brun, tissée de 1665 à 1668
qui porte pour inscription dans la bordure du bas :

"Entrevue de Louis XIV, Roi de France et de Navarre, et de Philippe IV, Roi d’Espagne,
dans l’île des Faisans, en l’année 1660,
pour la ratification de la paix
et pour l’accomplissement du mariage
de Sa Majesté très chrétienne avec Marie-Thérèse d’Autriche, infante d’Espagne"

 

La Paix des Pyrénnées prévoyait le mariage de Louis XIV avec sa cousine, l’infante Marie-Thérèse. Celle-ci, de quinze jours la cadette de son cousin, était la fille de Philippe IV d’Espagne et de la première épouse de celui-ci, Elisabeth de France, soeur de Louis XIII.

Le mariage pour réconcilier la France et l'Espagne, fut célébré selon le calendrier suivant:

 

* 8 mai 1660: entrée du Roi, d'Anne d'Autriche et du cardinal Mazarin à St Jean de Luz.

* 25 mai 1660: renouvellement par le Roi des privilèges accordés à la ville.

* 6 juin 1660: entrevue de Louis XIV et de Marie Thérèse sur l' Île des Faisans.

* 9 juin1660: noces en l'église Saint Jean Baptiste de Saint Jean de Luz célébrées par Monseigneur Jean d'Olce évêque deBayonne (1644-1681), commanditaire du château d'Olce à Iholdy (Basse Navarre).

Dans l’église avaient été dressés « deux hauts dais de velours violet parsemé de fleurs de lis d’or, et l’estrade était de même, c’est a dire, le tapis, les chaises et les carreaux : le tout couvert de fleurs de lis. » (Madame de Motteville). « Leroi », écrit aussi Madame de Motteville, « avait un habit noir et nulles pierreries ». La reine était en habit royal et coiffée d’une couronne fermée.

Avant de commencer la messe, Jean Dolce, évêque de Bayonne, apporta au Roi l’anneau que celui-ci remit à Marie-Thérèse. C’est ce moment que représente la tapisserie de l’Histoire du Roi.

 

tapisserie d’après Charles Le Brun, tissée de 1665 à 1672
qui porte pour inscription dans la bordure du bas :

"Cérémonie du mariage de Louis XIV
Roi de France et de Navarre
avec la Sérénissime infante Marie-Thérèse d’Autriche
fille aînée de Philippe IV, roi d’Espagne"

 

La majorité des personnages qui participèrent à la cérémonie peuvent être identifiés. Derrière le Roi est le cardinal Mazarin, son parrain, faisat office du Gran Aumônier, qui fut chargé de faire le « baiser de paix » et le porta également à la reine mère, Anne d’Autriche que l’on voit à droite, entourée à gauche de Monsieur, frère du Roi, et à droite, du duc de Vendôme, fils légitime d’Henri IV.

La longue traîne de la Reine fut portée par deux des filles du second mariage de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII : Mademoiselle d’Alençon, duchesse de Guise en 1667 et Mademoiselle de Valois, duchesse de Savoie en 1663. Madame de Carignan qui, elle aussi, portait la traîne, n’est pas représentée sur la tapisserie.

Derrière les deux princesses que l’on voit a gauche de la tapisserie, se trouve leur demi-soeur Mademoiselle de Montpensier (la Grande Mademoiselle) qui avait sa traîne portée par Philippe-Julien Mancini, futur duc de Nevers, neveu et héritier du cardinal Mazarin.

Après la messe, le Roi, la Reine, la Reine Mère et Monsieur dînèrent ensemble.

Le 15 juin suivant, la famille royale et la Cour quittèrent Saint-Jean-de-Luz pour Bordeaux, puis regagnèrent Paris.

maison Louis XIV ou Lohobiague
Saint-Jean de Luz
communes côtières
Labourd

 

château Louis XIV

 

La façade principale, en pierre, dite façade Louis XIII, donne sur la place.

L’autre façade, côté sud, avec ses deux étages de galeries à colonnes de pierre, de type navarrais, donne sur le port.



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château Louis XIV

 

Johannis de Lohobiague, maire de Saint-Jean-de-Luz et riche armateur, héritier d'une grande famille de notables tout à la fois armateurs, marchands et corsaires, fit construire avec sa femme Marie-Sol de Hirigoyen à partir de 1643 une demeure si somptueuse qu'elle suscita la jalousie de l'un de ses successeurs qui fit dix ans plus tard édifier la nouvelle Maison de Ville contre la précédente. Sur un terrain acquis en bordure d'un vaste esplanade servant de place à la ville, à l'entrée du pont de bois qui conduisait à Ciboure.

 

dessin H.C. Landrin
1854



Dans cette maison, du 8 mai au 16 juin 1660, fut hébergé le jeune Louis XIV après son mariage, puis, en janvier 1701, son petit fils Philippe V roi d'Espagne.

Son architecture extérieure est élégante et distinguée, dans le style très classique de l'époque, où l'harmonie résidait dans une symétrie bien proportionnée.

La demeure est un bâtiment quadrangulaire à deux étages principaux et un étage de comble, cantonné, côté sud, de deux tourelles dans oeuvre et, côté nord de deux échauguettes encadrant la façade principale dite façade Louis XIV. Le décor se concentre au deuxième étage (ou étage noble), dont les pièces les plus intéressantes sont : la salle à manger aux lambris peints au 17e ou au début du 18e siècle de diverses scènes et d'ornements à la Berain ; la cuisine, avec sa cheminée, son potager et ses vieux étains ; la grande chambre, avec le lit utilisé par Louis XIV ; le grand salon, avec le début de dégagement de son plafond peint.

 

 



la grande chambre



le grand salon



chambre

 

 


salle à manger


salle à manger


salle à manger

 



maison de l'Infante Marie Thérèse
Saint-Jean de Luz
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Labourd

 


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Maison Joanoenia, ancienne Rue du Quai, cette artère luzienne rebaptisée, le 14 février 1883, Quai et Rue de l’Infante, évoque l’Infante Marie-Thérèse d’Autriche, qui épousa le Roi de France dans l’église paroissiale de Saint-Jean-de-Luz, le 9 juin 1660. L'Infante Marie-Thérèse d'Espagne résida dans cette élégante demeure de style italien lors de son mariage avec Louis XIV. On visite la chambre dite de l'Infante, le salon du 17e s., cheminée monumentale sculptée, poutres richement décorées de motifs mysterieux, et l'oratoire. Vue splendide sur la Rhune et le port.

Construite vers 1640, en « briques roses et pierres dorées », dans un style architectural inhabituel à la région qui rappelait les palais vénitiens, par le riche armateur Joannot de Haraneder, d’où son nom de Joanoenia, la Maison de l’Infante appartenait, en 1660, à Marie, fille aînée de Joannot.

En 1701 son propriétaire était le bayle de la cité, Joannis de Haraneder-Putil, qui y offrit l’hospitalité aux petits fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse, le duc de Bourgogne et le duc de Berry, accompagnant à Madrid, leur frère Philippe, nouveau roi d’Espagne (Felipe V), qui logea à Lohobiaguenea. Au XIXeme siècle, vendue et revendue, ayant subi de nombreuses dégradations, la Maison de l’Infante était, en 1854, la propriété d’un avocat parisien Emile Pécarrère qui y reçut Napoléon III. Le Luzien David Léon Daguerre l’acheta en 1872 et continua les gros travaux entrepris par l’avocat parisien. En 1924 les deux façades est et sud furent inscrites aux Monuments historiques.

Fille du roi d'Espagne Philippe IV et d'Élisabeth de France, Marie-Thérèse naquit le 10 septembre 1638. Élisabeth de France, également appelée Élisabeth de Bourbon (22 novembre 1602 à Fontainebleau - 6 octobre 1644 à Madrid) est la fille de Henri IV et de Marie de Médicis.

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La Infanta Maria Theresa ocupó esta elegante villa de estilo italiano en los días de su boda con Luis XIV en junio de 1660.

Su apellido Joanoenia, le viene de Joannot de Haraneder, un rico y poderoso armador que fue gerente de la ciudad en 1616 y 1648. Su escudo de armas esta gravado encima de la puerta de entrada. En el primer piso se puede visitar la gran sala del siglo 17 con una monumental chimenea esculpida y pintada, con unas vigas ricamente ornamentadas con motivos misteriosos.

 

autres maisons et châteaux
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*maison-forte Esquerrénéa

 

maison-forte Esquerrénéa

 

Maison bâtie à la fin du 15e siècle. Elle a appartenu à des armateurs. C' est une des rares maisons médiévales de Saint-Jean-de-Luz à avoir échappé à l' incendie de 1558 lors d' une attaque espagnole.

 

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* maison dite des Pigeons blancs

* maison Betbeder-Baïta

Cette imposante maison aux allures de "palazzo" est un des bons exemples de l'architecture du 17e siècle qui s'est développée autour du port. Elle a conservé tous ses ouvrages de façade ainsi que de nombreux éléments intérieurs.

* maison Granga-Baïta


* maison Goritienea


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* Hôtel de Ville

 

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maison le Majestic

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golf de Chantaco
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