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ORDIARP

Basse-Soule



Soule

 


municipios de la llanura



Soule









 

église Saint Michel
chapelle Saint Gregoire

 


église Saint Michel
Ordiarp
Basse-Soule
Soule


 

église Saint Michel

clocher-mur surmonté d'un toit de base carrée
à flèche polygonale cantonée de quatre clochetons


Depuis 1189, les Augustins de l’Abbaye de Roncevaux avaient établi à Ordiarp une Commanderie ; il s’agissait en fait d’un hôpital bâti au Moyen – Age pour abriter les pèlerins ou les voyageurs en route vers St Jacques. Les hôpitaux n’étaient pas d’ordinaire destinés au soin des malades, et il faut les considérer comme des hôtelleries, des étapes…C’est le sens « d’hospitalité » dont on parle alors et ils étaient très nombreux dans la région (beaucoup de villages ont gardé le nom tels que Hôpital St Blaise, Hôpital d’Orion…).

On ne connaît pas le moment de la fondation de la Commanderie d’Ordiarp. Le premier document qui mentionne Ordiarp date de 1189 et fait référence à l’église St Michel et à sa communauté de clercs. Le deuxième document date de 1270 et évoque l’hôpital. Aussi, cette maison hospitalière a dû être construite entre 1189 et 1270.

L’église a conservé une architecture romane au niveau du fond seulement. En effet, en 1570, elle a été incendiée et reconstruite. On voit très bien la différence d’assemblage des pierres à l’intérieur et à l’extérieur : vers l’entrée, les pierres sont mieux découpées et montées. De plus, à l’extérieur, au niveau du chevet, on voit bien la couleur marron – clair des pierres, suite à l’incendie.

 

 


clocher-mur surmonté d'un toit de base carrée
à flèche polygonale cantonée de quatre clochetons


élévation latérale
nord


pont et
clocher-mur de l'église

 

 

élévation latérale
sud

campanaire
et flèche polygonale

élévation latérale
sud

 

 

abside semi-circulaire et absidioles
dotées de contreforts

 

abside semi-circulaire, absidioles
flèche du clocher et flanc sud de la nef

 

 

Les fenêtres également sont différentes : au niveau du chœur, elles sont très étroites et font penser à des meurtrières, tandis que, de l’autre côté, on a de grandes ouvertures qui laissent bien entrer la lumière. C’est une église dont l’architecture est romane: au centre, l’abside en cul–de–four est encadrée par deux chapelles, celle de gauche est dédiée à la Vierge, et à droite se trouve le retable. Datant du XVIIIème, il est en bois sculpté et peint en doré. Il est aussi classé. Les chapiteaux ont été endommagés durant les guerres protestantes, cependant, on peut distinguer des formes géométriques et même une tête. L’appareillage des pierres est différent au niveau du chœur et à l’entrée : au fond, les ouvertures sont très étroites et font penser à des meurtrières, tandis que de l’autre côté, elles sont plus grandes et laissent passer davantage la lumière.

Le clocher est un peu atypique. Contrairement aux églises souletines qui sont coiffées de clochers dits « trinitaires » ou « calvaires » - trois pics en pierres - , cette église est surmontée d’un clocheton carré. Selon les documents d’archives, en 1570 un incendie endommagea le clocher ainsi que le toit de l’église, et voilà comment les paroissiens se sont mobilisés pour les réparations. C’est la raison pour laquelle la couleur des pierres du chevet (à l’extérieur) est marron foncé, comparé au gris du reste de l’édifice.

Ce qui est caractéristique de l’architecture romane, c’est surtout l’abside en cul-de-four et les deux absidioles voûtées de chaque côté. Au niveau des colonnes, les chapiteaux ont été endommagés mais en les examinant bien on remarque quelques figures géométriques et même une tête. Le retable est en bois sculpté et peint en doré. Il date du XVIIIème siècle et est classé. Comme la plupart des églises romanes, celle – ci n’est pas très imposante de part sa taille ; c’est un édifice sobre, à la construction soignée. La statue de St Michel a été volée il y a plusieurs années.

On remarque les caractéristiques de l’entrée de l’église, la porte avec le haut en triangle comme dans l’entrée d’un temple ce qui caractérise les lieux sacrés. Le retable date du 18 ème siècle avant il servait d’hôtel pour la procession de la messe dominicale. Le symbole du Christ en gloire dans le bas est également d’origine, on note aussi la rosace sur le plancher du bas du retable symbole solaire de l’Ascension du christ.

Le porche date du début du 17 ème siècle, il s’agissait d’un lieu de réunion entre les notables du village pour prendre des décisions importantes (maire, prêtre, notables…).

 

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choeur et chevet de la nef centrale

vue du choeur et chevet depuis la tribune

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nef centrale et arcs brisés d'accès aux absidioles, bas-côtés nord et sud

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chapelle de la Vierge au serpent
absidiole sud

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chapelle de l'absidiole nord et colonnes
maître-autel de cette chapelle


fond de la nef centrale et tribune de bois

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fonts baptismaux et bénitier

 

C’est à partir du XVIème siècle, à cause des guerres entre la France et l’Espagne, que Roncevaux a eu des difficultés pour recevoir les revenus de ses propriétés en France. Certaines commanderies étaient souvent séquestrées par les clercs ou par les laïques, parfois avec l’aide de quelques évêques. En 1603, la Commanderie d’Ordiarp était séquestrée par Arnaud de Maytie, évêque d’Oloron depuis 1617. En 1683, elle est séquestrée par le chanoine Bonecac au nom de l’évêque d’Oloron. De plus, il y avait le désir de dépouiller Roncevaux de ses biens en France sous prétexte « qu’ils étaient étrangers et donc ne pouvaient pas obtenir de bénéfices ecclésiastiques en France ». Ce même évêque a construit le château d'Andurain à Mauléon.

Pourtant, Henri III de Navarre (1572) et IV de France (1589 de iure) avait assuré qu’étant donné sa position de roi de France et de Navarre, pour lui tous les navarrais et notamment les chanoines de Roncevaux, n’étaient pas pour lui des étrangers et qu’ils pouvaient obtenir des bénéfices ecclésiastiques.

En 1558, les chanoines de Roncevaux avaient pensé faire un échange avec l’évêque et le chapitre de Bayonne ou bien avec St Sernin à Toulouse entre les biens que ces derniers possédaient en Espagne et ceux que Roncevaux avaient en France. Or, les chanoines français n’ayant aucune difficulté pour percevoir leurs revenus en Espagne, ils ne furent pas intéressés par cet échange jusqu’au début du XVIIIème siècle.

En 1635, Philippe IV roi d’Espagne, autorise Roncevaux à séquestrer les biens que Bayonne avait en Navarre pour compenser ceux séquestrés en France. De son côté, Louis XIV fait de même avec les clercs français, et c’est à partir de ce moment là que Bayonne et Roncevaux commencent à négocier.

Après plusieurs réunions ratées, c’est finalement le 11 novembre 1712 au Palais Episcopal de Bayonne que Roncevaux et Bayonne ont effectué l’échange. Le traité d’échange fut ratifié par les rois de France et d’Espagne le 23 décembre 1712. Il fut confirmé par le Pape Clément XI et exécuté par bulle (décret du pape scellé de plomb) le 28 novembre 1719 par l’évêque de Pampelune. Roncevaux donna à Bayonne 11000 écus de plus – value car la valeur des biens espagnols était plus grande que les français.

De ce fait, en 1815 l’hôpital d’Ordiarp a été transféré à Mauléon, à l’Hôpital Général, appelé aujourd’hui Hôpital St Louis.

La date de construction des deux ponts n’est pas connue, aussi les paroissiens et les pèlerins empruntaient les gués pour se rendre à l’église.

La statue de St Michel a été dérobée il y a une quinzaine d’années.



chapelle Saint Gregoire de Tours
Ordiarp
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chapelle Saint Gregoire de Tours

 

élévation latérale
nord

mur-pignon du fond de la nef
et élévation latérale nord

mur-pignon du fond de la nef et
élévation latérale sud avec porte d'accès

 

 

Sur les hauteurs d'Ordiarp se dresse une chapelle dédiée à St Grégoire de Tours. Isolée au millieu d'une prairie, la chapelle St Grégoire est un édifice particulièrement sobre d'apparence avec ses murs blancs exempts de toute décoration et son toit couvert d'ardoises noires semblables à celles qui protègent les maisons souletines.

Centré sur une grande peinture représentant St Grégoire, son intérieur est très dépouillé.

Le site de la chapelle St Grégoire offre une vue exceptionnelle sur le massif des arbailles et les montagnes pyrénéennes.

 

maître-autel et chevet plat

 

château Ahetzia
Ordiarp
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château Ahetzia

 


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porte à linteau

 

 

 

 

 

le blason
et motifs décoratifs

 

 

 

 

autres maisons et fermes
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ferme à Ordiarp

ferme à Ordiarp

ferme à Ordiarp

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ponts
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pont à Ordiarp

pont de l' église

 

archéologie
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Camp protohistorique fortifié avec parapets de terre.

Site archéologique au lieu-dit Saint-Grégoire. Epoque de construction: protohistoire.