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LANTABAT


vallée d' Iholdy-Armendarits



Basse-Navarre


Baja Navarra de Ultrapuertos











 

église Saint Martin de Tours
chapelle Saint Etienne
chapelle Saint Cyprien de Carthage
église-chapelle Saint Pierre
chapelle Saint Cyprien d'Ascombéguy

 

église Saint-Martin de Tours
Lantabat
vallée d'Iholdy-Armendarits
Basse Navarre

 

église Saint Martin de Tours

clocher-mur à pignon chantourné et porche

façade principale occidentale
porche sous presbytère


Une église portant le vocable de "sanctus martinus de landebad" est mentionnée dans le Livre Rouge de la Cathédrale de Dax, recueil de textes des 11e et 12e siècles.

L' édifice semble avoir été érigé dans le courant du 18e siècle, comme l' atteste par exemple la forme du clocher-mur à pignon chantourné de style baroque. Cependant, la quasi totalité de l' église est reprise au 19e siècle et plus particulièrement dans le 4e quart du 19e siècle : le porche porte la date 1882, tandis que les chapelles et la totalité des baies semblent dater de cette époque. L' église eut à subir de nombreuses réparations au cours du 20e siècle, notamment en 1902, 1932 et 1955.

L' église présente un plan en croix latine, avec un vaisseau unique bordé de chapelles latérales formant un faux transept. L' entrée est précédée d' un porche de plan rectangulaire à un étage carré ouvert auquel on accède par un escalier de distribution extérieur droit en charpente. L' ensemble est surmonté d' un toit à longs pans et demi-croupe, de tuiles creuses. La nef est couverte d' un toit à longs pans et pignon couvert d' ardoises portant des lucarnes. Elle est percée de fenêtres cintrées et ornée à l' intérieur d' un lambris de couvrement et de deux étages de galeries de bois le long des murs nord, ouest et sud.

On accède à ces tribunes par des escaliers extérieurs droits en maçonnerie situés sur les élévations nord et sud.

L' abside à trois pans est prolongée par une sacristie couverte d' un toit à croupe polygonale de tuiles creuses.

Les chapelles latérales sont couvertes de toits à longs pans et pignon couvert d' ardoises.

À l' intérieur, se trouvent les verrières signées de Charles Carrère, ainsi que de nombreux éléments de décor.

* couverture: ardoise ; tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert; croupe polygonale; demi-croupe.

* décor : vitrail

chapelle Saint Etienne
Lantabat
vallée d'Iholdy-Armendarits
Basse Navarre

 

chapelle Saint Étienne


L' édifice est mentionné dès le 12e siècle, notamment dans le Livre Rouge de la Cathédrale de Dax sous le vocable de "sanctus stephanus de mendiburue".

 

 


appentis
devant la nef


porte en arc
en plein cintre


clocher-mur pignon
à une baie campanaire

 

 

 


linteau decoré
et daté 1742

 

 

 

Saint-Etienne est l' une des quatre paroisses primitives de Lantabat. La construction conserve de cette époque son plan allongé à vaisseau unique et la fenêtre d' axe du chevet plat. La chapelle est érigée en moellons et pierres de taille de moyen appareil de calcaire. L' édifice est couvert d' un toit à longs pans et pignon couverts de tuiles creuses, dont la charpente est visible à l' intérieur. Au sud, un appentis de tuiles creuses couvre la chapelle sud, postérieure. À l' ouest, un clocher-mur pignon à une baie campanaire possède deux stèles discoïdales en amortissement, dont une datée 1629 à l' envers. Au 15e siècle ou au 16e siècle est sûrement construite la chapelle nord. Une autre chapelle est aussi construite au sud, à une période plus récente semble-t-il. Elle est aujourd' hui détruite et l' arc en plein cintre de séparation muré. On constate des traces d' arrachement sur le mur ouest de la sacristie. Dans la nef règne un étage de tribunes desservi par un escalier intérieur en équerre en charpente dans l' angle nord-ouest.


fonts baptismaux

 

En entrant dans l' édifice, on observe au sud-ouest des fons baptismaux datés 1643 accompagnés de l' inscription latine: "DOCETE ONS BAPS M EOS I NOMINE PATRIS & FILII & SP SII SEPTENBER 17".

Le sol de la nef est pourvu de dalles funéraires.

 

dalle funeraire

 

La charpente en bois apparente était sûrement masquée par un lambris effondré. À l' ouest, le porche est détruit. Seul subsiste le linteau de l' ancienne porte, daté de 1742 et décoré de croix fleurdelisées, d' oiseaux et de rosaces. L' édifice a connu une campagne de restauration en 2001.

Le cimetière conserve des stèles discoïdales.

 

* couverture: tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert; appentis.

 

chapelle Saint Cyprien de Carthage
Azconbegui
Lantabat
vallée d'Iholdy-Armendarits
Basse Navarre

 

chapelle Saint-Cyprien de Carthage

clocher-mur, chevet plat et flanc nord de la nef

 


L' édifice est aujourd' hui (année 2009) désaffecté et en mauvais état.

Saint-Cyprien de Carthage, chapelle d' Azkonbegui, est l' une des quatre paroisses primitives de la vallée de Lantabat. D' origine romane, remontant sûrement au 12e siècle, l' église est mentionnée dans le Livre Rouge de la Cathédrale de Dax ("sanctus ciprianus de ol de tasson"), rédigé aux 11e et 12e siècles.

L' édifice a conservé son plan allongé très simple. Le portail ouest en arc brisé date du 15e siècle. Au 17e siècle ou au 18e siècle, l' église est rehaussée et agrandie vers l' est, comme l' indique une reprise dans le mur de l' élévation latérale nord.

L' édifice, de plan allongé, possède un chevet plat et un toit à longs pans et pignon couvert. Il est équipé à l' ouest d' un clocher-mur. Une sacristie est accolée à l' élévation latérale nord. Elle est couverte d' un appentis. Le moyen appareil de calcaire est localisé à l' est. Les murs sont en moellons de calcaire.

 

* couverture: tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert; appentis.


église-chapelle Saint Pierre
Lantabat
vallée d'Iholdy-Armendarits
Basse Navarre

 

O

église-chapelle Saint Pierre

clocher surmonté d'une flèche polygonale en charpente
et flanc sud de la nef


Saint-Pierre de Behaune est l' une des quatre paroisses primitives de la vallée de Lantabat. En 1227, la grange monastique et le prieuré du même nom furent donnés aux Prémontrés de Lahonce par Pierre Arnaud II, seigneur et baron de Luxe, d' Ostibarret et de Lantabat. Une communauté de "frères" et "soeurs" y était déjà installée et en tenait l' hospice pour les pèlerins.

La chapelle remonte à la période romane, sûrement au 12e siècle. Elle a conservé son plan allongé très simple. Limite 15e siècle 16e siècle, le portail ouest est repris. Seuls subsistent à l' état de vestiges le départ de l' arc brisé et quelques fleurs sculptées de style néo-Renaissance sur la voussure en grès. Le clocher et le porche datent du 19e siècle, de même que le décor à l' intérieur de l' édifice. Le porche abrite d' anciennes dalles funéraires.

L' édifice, de plan allongé à vaisseau unique, possède un toit à longs pans et pignon couvert, terminé par une demi-croupe au niveau du chevet plat. La sacristie, située dans le prolongement du chevet, est surmontée d' un toit à croupe. Le clocher, de plan carré, est sommé d' une flèche polygonale en ardoise sur égout retroussé. En avant, le porche à deux niveaux est adossé à la façade. Il est équipé d' un escalier extérieur sur le flanc gauche.

À l' intérieur, la nef au plafond lambrissé et peint, accueille deux niveaux de tribunes en bois, à balustres tournés en chandelier. La tribune inférieure est soutenue par des aisseliers, le second niveau par des corbeaux.

 

* couverture: tuile creuse; ardoise; toit à longs pans; pignon couvert; demi-croupe; croupe; flèche polygonale.

chapelle Saint Cyprien d'Ascombéguy
Lantabat
vallée d'Iholdy-Armendarits
Basse Navarre

 

chapelle Saint-Cyprien d'Ascombégui

clocher-mur pignon
à une baie campanaire



la chapelle avant sa restauration

 

Epoque de construction : 12e siècle; 17e siècle.



croix d'Ascombéguy
Lantabat
vallée d'Iholdy-Armendarits
Basse Navarre

 

O

croix d'Ascombéguy à Lantabat

 

maisons, châteaux et fermes
Lantabat
vallée d'Iholdy-A
rmendarits
Basse Navarre




* maison forte Donozteia, Saint-Etienne

Cette maison forte est mentionnée en 1350, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), en tant que maison noble vassale de Luxe ("sant esteven"). Sa situation domine la chapelle Saint-Etienne (ci-dessus) située à proximité. L' étude architecturale du bâtiment prouve que les éléments les plus anciens remontent à la première moitié du 14e siècle. À cette époque, la maison est de plan carré, en moyen appareil de calcaire et fortifiée. Des meurtrières sont pratiquées dans les murs, au niveau du rez-de-chaussée uniquement. Des latrines sont encore en place en élévation est, au premier étage. Limite 15e siècle 16e siècle, des ouvertures sont percées : trois fenêtres à meneau au nord, une croisée et une porte avec accolade et chanfreins à l' ouest.

Il est très probable que ce soit au 17e siècle qu' il y ait eu agrandissement de l' édifice vers le sud, avec changement d' appareil qui devient du moellon. À cette occasion des ouvertures sont percées: à l' ouest, la porte est surmontée d' une plaque sculptée bûchée au centre, où l' on observe encore trois coquilles; au nord, la porte possède un linteau infléchi surmonté d' une fleur de lys sculptée. La maison forte des origines s' est transformée en deux étapes en maison d' habitation.

Un autre bâtiment qui abritait les domestiques et métayers se trouvait auparavant face à Donozteia; il a été détruit et remplacé par un garage à voitures.

Donozteia, de plan rectangulaire, est sous un toit à croupe couvert de tuiles creuses. L' élévation antérieure orientée nord-ouest présente une façade percée d' une croisée et de deux portes: la 1ère plus ancienne est cintrée, tandis que la 2e est rectangulaire et surmontée d' une plaque martelée dans sa partie centrale. On retrouve une croisée en élévation latérale droite, contemporaine de la première. Des fenêtres à meneau sont aussi présentes dans les élévations latérales et postérieure. Un fragment de stèle discoïdale comportant une croix de Malte a été remployé comme linteau de la fenêtre à meneau de l' élévation latérale droite. Les éléments les plus anciens du bâtiment (meurtrières, latrines) se trouvent dans la partie gauche.

À l' intérieur, une cloison à colombage sépare le rez-de-chaussée en deux parties égales, la communication entre les étages se faisant par des trappes.


* maison Elizeiria

La maison noble Elizeiria est mentionnée dans les documents d'archives du royaume de Navarre dès 1353, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("liçayri") en tant que vassale de Luxe. Guilhem-Arnaud de Sainte-Engrâce, seigneur d' Elizeiria, fut capitaine-châtelain de Saint-Jean-Pied-de-Port en 1362 et 1365. Aucun élément d' architecture ne semble remonter à l' époque médiévale, si ce n' est peut-être la tourelle située en élévation postérieure ouest et le vestige de mur lié à elle, épais d' un mètre. Il ne reste rien à l' intérieur de la tourelle, hormis des latrines au 1er étage et des ouvertures à ébrasement intérieur bouchées. Dans la cuisine, une cheminée à corbeaux en quart-de-rond chanfreinés de même que les piédroits paraît limite 16e siècle 17e siècle, ainsi que l' imposant potager et l' évier. Comme l' indique la date 1686 située sur la clé de la porte d' entrée à l' est, la quasi totalité des ouvertures, croisées et fenêtres à meneau ont été reprises dans le 4e quart du 17e siècle. Elles ne sont pas moulurées, hormis la fenêtre à meneau à chanfreins et congés de l' élévation latérale nord probablement antérieure à cette date. La toiture a été refaite au 20e siècle.

Elizeiria, de plan rectangulaire, possède un toit à croupe couvert de tuiles creuses. La tourelle demi-hors-oeuvre, située en élévation postérieure et abritant les anciennes latrines, est surmontée d' un appentis. La maison s' organise sur deux niveaux. L' escalier intérieur tournant à retours en charpente est situé dans l' ezkaratz, en face de la porte d' entrée est. L' élévation antérieure est percée de 4 croisées à appui saillant. 2 demi-croisées sont présentes en élévation latérale gauche. L' élévation postérieure comprend, elle, une fenêtre à meneau à appui mouluré. On retrouve 3 croisées et une fenêtre à meneau en élévation latérale droite.


* ferme Elizeiriko

Cette ferme à ossature de bois, dépendance de la maison de maître attenante Elizeiria, date très certainement du 1er quart du 17e siècle. En élévation antérieure est, une partie de la sablière correspondant à la travée centrale présente un décor d' accolades sculpté. Toujours au centre de l' élévation est, une fenêtre à meneau en bois est chanfreinée, avec un appui saillant.

À l' intérieur, la cuisine a conservé l' évier et la cheminée à corbeaux en quart-de-rond. Cette cheminée est quasiment identique à celle de la maison de maître. Le potager s' inscrit dans l' angle nord-est des murs de la cuisine. L' édifice a été restauré au 19e siècle. Dans cette ferme vivaient les métayers et domestiques travaillant pour les propriétaires de la maison Elizeiria.

La maison tripartite est sous un toit à longs pans et pignon couvert, en tuile creuse. Le moyen appareil de calcaire est localisé en partie basse. Le pan de bois se situe sous le pignon de l' élévation antérieure est et le remplissage se compose de moellons de calcaire et de tuiles. Les ouvertures possèdent des encadrements en bois. L' ossature de bois est visible dans l' ezkaratz ; les consoles des poteaux sont sculptées.


* ferme Iturburua, Ascombéguy

Cette ferme du quartier Ascombéguy est datée 1657 sur le linteau de la fenêtre à meneau, à chanfreins et congés, située à droite de l' élévation antérieure est. Cette ouverture marque l' emplacement de la cuisine, qui a conservé la cheminée à corbeaux en quart-de-rond, chanfreinés de même que les piédroits. Le potager et l' évier semi-circulaire sont toujours en place également. Des poteaux de bois sont visibles dans l' ezkaratz. Ces quatre éléments homogènes datent des alentours de 1650. On est ici dans la partie la plus ancienne de l' habitation, qui pourrait ne pas avoir été tripartite à l' origine. La partie gauche, datée 1736 sur le linteau de la fenêtre de l' élévation latérale sud (décor: croix fleurdelisée, croix de Malte, 2 rosaces, "lauburu"), semble appartenir à une campagne de construction postérieure. Une troisième date, 1763, accompagnée de l' inscription "PIARA DE AGERE MARIA DE ITURBURU" (décor ; rosace, 2 virgules), est gravée sur le linteau de la fenêtre de gauche de la façade est. Au début du 19e siècle, la ferme est restaurée et un appentis est construit à droite.

Au 20e siècle, un nouvel appentis est installé en avant de la façade est sous tôle ondulée; il est détruit en 2001 par les nouveaux propriétaires d' Iturburua qui restaurent la maison.

La maison tripartite est abritée sous un toit à longs pans, couvert de tuiles creuses. La façade antérieure est est à pan de bois et pignon couvert sur toute l' étendue de la partie supérieure. Le remplissage est en torchis sous l' enduit ancien. Le mur gouttereau de gauche est en saillie et celui de droite en encorbellement. L' étable-fenil était située dans le prolongement du logis, à l' arrière, l' entrée au fenil s' effectuant par une pente située en élévation latérale gauche. Les poteaux de l' ossature de bois divisent la maison en trois travées. L' appentis latéral de droite abritait une bergerie et le four à pain.

 

* maison Etcheversia

 

maison Etcheversia

 

* maison Mehatsetcheberria

 

linteau sur la porte de la maison Mehatsetcheberria

 

archéologie
Lantabat
vallée d'Iholdy-A
rmendarits
Basse Navarre



* site protohistorique Haltacolepua et Ilharre Mounko

Edifice sur plusieurs communes; SUHESCUN

Epoque de construction; protohistoire

Camp protohistorique avec enceinte à parapets de terre


* enceinte protohistorique fortifiée, Gasteluzahare

Edifice sur plusieurs communes; OSTABAT ASME ; LARCEVEAU-ARROS-CIBITS

Epoque de construction: protohistoire

Enceinte protohistorique fortifiée comportant plusieurs lignes de remparts