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LARCEVEAU-ARROS-CIBITS

 


pays d'Ostabarret



Basse-Navarre

Baja Navarra de Ultrapuertos




Larceveau-Arros-Cibits

 

 

Larceveau

Arros

Cibits








Larceveau

église Saint-Laurent
Larceveau
Larceveau-Arros-Cibits
pays d'Ostabarret
Basse Navarre

 


église Saint Laurent


D' après Eugène Goyheneche, l' église Saint-Laurent est reconstruite en 1854. L' édifice est pourtant qualifié de "vieux bâtiment" dans l' inventaire de 1906: la reconstruction de 1854 fut-elle partielle seulement?.

 

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clocher-mur pignon et flanc sud de la nef
chevet plat et corps de la chapelle sud

 

L' église présente un plan en croix latine, avec un vaisseau unique à deux travées flanqué de deux chapelles latérales oblongues formant faux-transept, et prolongé par une abside à trois pans et chevet plat. Elle est construite en appareil mixte de calcaire et de grès recouvert d' enduit, excepté au niveau du clocher-mur à l' ouest, où les matériaux restent visibles.

La nef est couverte d' un toit à longs pans et pignon couvert, de tuiles creuses, de même que les chapelles latérales. À l' ouest, le porche a reçu un appentis de tuiles creuses.

À l' intérieur, la nef est couverte d' une fausse voûte en berceau plein-cintre avec fenêtres à pénétration, tandis que l' abside reçoit une fausse voûte d' arêtes peinte. La nef et les chapelles disposent de tribunes de bois à balustrades, reposant sur des corbeaux de bois. On y accède par un escalier intérieur droit, en charpente, situé à l' entrée de la nef, au nord.

 

* couverture: tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert; appentis.

 

maisons et fermes
Larceveau
Larceveau-Arros-Cibits
pays d'Ostabarret
Basse Navarre



Les plus anciennes habitations remontent à Larceveau-Arros-Cibits à la fin du 16e siècle. La majorité des édifices est construite au cours du 18e siècle, tandis que de nombreux remaniements ont lieu au 19e siècle.

Les habitations sont édifiées en moellons de calcaire et de grès recouverts d' enduit. Dans un cas sur 5, la maison ou la ferme dispose d' une partie en pan de bois, généralement située en élévation antérieure. La tuile creuse est omniprésente au niveau des toitures.

Typologie: logis isolé sans dépendance ou avec un appentis; logis indépendant avec dépendances dispersées; ferme en corps de bâtiment unique bipartite devant avec étable sur l' arrière et fenil au-dessus; ferme en corps de bâtiment unique tripartite devant avec ezkaratz au centre, étable sur l' arrière et fenil au-dessus.



* ferme Jauregia

Jauregia est citée dans la liste des feux de 1365, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("lasale de larcabau") en tant que maison noble. La ferme est datée 1591 sur la clé de la porte d' entrée en plein-cintre de l' élévation antérieure est. Hormis cette porte, toutes les ouvertures ont été reprises au 19e siècle et sont équipées de bâtis dormants en bois. La fenêtre de la cuisine a été réduite, on observe encore sous l' enduit la taille de la fenêtre précédente, peut-être une croisée. Au 19e siècle, un chai est construit contre l' élévation nord. Une pharmacie (1936 D2 984) occupe l' emplacement de l' ancienne étable, à l' arrière de la ferme.

La ferme tripartite conserve l' organisation intérieure d' origine. Au rez-de-chaussée, l' ezkaratz dessert l' ancienne étable à droite et la cuisine à gauche. Cette pièce a conservé la cheminée d' origine à corbeaux en quart-de-rond chanfreinés de même que les piédroits, le potager sous la fenêtre et l' évier. Au fond du couloir, l' escalier tournant à retours sans jour, en charpente, dessert l' étage des chambres. Un escalier droit en charpente dessert le comble. En élévation est, la structure à pans de bois occupe la totalité de l' étage et du comble. Une fenêtre à meneau de calcaire est visible sous le comble de l' élévation latérale droite.

Dans la cour, la grange-étable et le poulailler sont pourvus d' un toit à longs pans et pignon couvert, le four à pain est surmonté d' un appentis, de même que le chai adossé à l' élévation latérale nord de la ferme.

 

* autres maisons

 

maison à Larceveau


maison à Larceveau


moulin d'Utziat
Larceveau

Larceveau-Arros-Cibits
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Basse Navarre

 

archeologie
Larceveau
Larceveau-Arros-Cibits
pays d'Ostabarret
Basse Navarre



Enceinte protohistorique fortifiée d' Olhaguiagagne

Edifice sur plusieurs communes; OSTABAT-ASME ; LANTABAT

Epoque de construction: protohistoire

Enceinte protohistorique fortifiée comportant plusieurs lignes de remparts.

 


Arros

 

 


Cibits

église Saint-André
Cibits
Larceveau-Arros-Cibits
pays d'Ostabarret
Basse Navarre

 

église Saint André



Le Livre Rouge de la Cathédrale de Dax, recueil de textes des 11e et 12e siècles, fait mention d' une église portant le vocable de "sanctus andreas de civiz".

 

 

clocher-mur-porche
et flanc nord de la nef

chevet plat pignon
et flanc nord de la nef


sacristie accolée au chevet plat
et flanc sud de la nef

 

 


clocher-mur-porche surmonté d'une flèche
polygonale en pavillon

 

porte
en arc brisé

 

 

L' inventaire de 1906 décrit Saint-André comme un "très vieux" bâtiment. Tout au plus peut-on ajouter que la construction du clocher-tour, du porche (?) et de la sacristie (?) a lieu au 19e siècle. Le porche et la sacristie sont peut-être plus anciens. L' édifice est restauré et entretenu tout au long du 20e siècle.

 

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choeur, maître-autel, retable et chevet plat
Saint André


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Vierge à l'Enfant et Saint Joseph


fond de la nef et tribunes de bois
toit en berceau surbaissé en anse de panier

 

La chapelle, de plan allongé à vaisseau unique, est occidentée. Elle est édifiée en appareil mixte de calcaire et de grès recouvert d' enduit, excepté au niveau du clocher-mur, qui porte un pan de bois. Le porche hors-oeuvre est ouvert sur trois côtés par des arcades en plein cintre. Il est adossé à un mur-pignon, lui-même couronné d' un beffroi (chambre des cloches) à flèche polygonale d' ardoise comportant une partie en pan de bois. La nef unique, à deux travées, est couverte d' un toit à longs pans et pignon couvert, de tuiles creuses.

Elle est couverte à l' intérieur d' une fausse voûte en berceau segmentaire de bois et est équipée de galeries de bois. On accède à ces dernières par un escalier extérieur droit, en maçonnerie.

Une sacristie de plan rectangulaire et couverte d' une croupe de tuiles creuses est adossée au chevet plat.

 

* couverture: ardoise; tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert; croupe; flèche polygonale.


maisons et fermes
Cibits
Larceveau-Arros-Cibits
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Basse Navarre

 

* ferme Zarzabalea, Carçabalia

Zarzabalea est citée en 1350, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("sarçabau") et dans la liste des feux du royaume de Navarre de 1412 ("sarrjçabal") - sous le règne de Carlos III "le Noble" (1361-1387-1425) - de la paroisse de Cibits. L' intérêt de cet édifice réside dans la juxtaposition de deux fermes d' époques différentes, ne formant plus, après un remaniement, qu' un seul bâtiment aujourd' hui. Ces deux états sont intéressants car ils révèlent, d' une façon générale, l' évolution dans le mode de bâtir les fermes dans cette aire d' étude. La ferme d' origine tripartite possédait un toit à longs pans et pignon couvert, un ezkaratz au centre et l' étable-fenil à l' arrière. Elle se situe à gauche de la construction actuelle. Une partie ayant été détruite, il ne subsiste qu' un versant du pignon couvert d' origine. Cette partie est datée 1768 sur le linteau de l' unique fenêtre à meneau (décor : croix, 2 coeurs, 2 rosaces). Une restauration a lieu en 1829, date portée sur la porte charretière, accompagnée de l' inscription : "FAIT PAR MOI IOSEPH CARCABAL ET IANA MARI EXEBERI" (décor: 2 croix). La travée centrale est habillée d' un encadrement dit "en bouteille de champagne".

Dans la cour, une grange est rénovée en 1836, comme le signale la date portée. Dans le 3e quart du 19e siècle, une construction vient s' adosser à l' ancienne ferme, tronquée à cette occasion. Elle porte la date 1872 au-dessus de la porte d' entrée, ainsi que l' inscription : "FAIT BATIR PAR JACQUES AGUERRE DIT CARCABAL ET MARIE ANNE LARRALDE L' AN 1872". Au 20e siècle, des dépendances sont construites. Un linteau en remploi dans le mur de clôture de la cour porte l' inscription : "ARNAUT ET MARIA ITHURALDE MERE ET FILS ANNO 1785" (décor : croix et motif rayonnant). Ce linteau provient de la maison ,aujourd' hui détruite, Iturraldea, voisine de Zarzabalea.

La ferme d' origine ayant été remaniée, un appentis débordant en tuiles creuses s' est substitué au pignon couvert, à gauche de l' élévation antérieure est. Toutefois, cet édifice conserve son plan rectangulaire, terminé par un pignon couvert en élévation postérieure ouest. Le mur gouttereau de gauche est en saillie. L' intérieur est transformé en étable, surmontée d' un fenil. Le fenêtre à meneau datée de 1768 possède un appui mouluré. Les ouvertures ont des encadrements en calcaire. À droite, le logis possède un toit à croupe et tuiles creuses. Il est constitué d' un étage carré et d' un comble. L' élévation antérieure est, ordonnancée, possède trois travées. Trois oculi sont sous le comble en élévation antérieure.

Un appentis abritant une grange est adossé à l' élévation postérieure. Des hangars agricoles récents construits en parpaings de béton et recouverts de tôle ondulée sont dispersés dans la cour.


* maison Dona Maria. Dona Maria

La construction de Dona Maria est à placer entre le 13e siècle et le 15e siècle. Dona Maria est citée dans la liste des feux de 1365, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), sous le nom de "lostau de santa maria" en tant que maison noble. Dans un acte de 1167 concernant une chapelle "Saint-Marie de Bulunza", apparaît le nom de Brasc de Santa-Maria. L' emplacement de cette chapelle, détruite, est signalé sur le cadastre de 1832. Elle était située près de la maison forte. En 1376, Pero Sanz de Leizarazu est seigneur du "palacio" de Santa-Maria. La maison forte est restaurée au 18e siècle, afin d' être transformée en maison de maître. De hautes fenêtres sont percées à l' étage. L' extension vers l' est, à gauche de l' édifice médiéval, est mentionnée sur le cadastre de 1832. L' agrandissement pourrait donc avoir eu lieu au 18e siècle. À cette occasion, la maison forte aurait été restaurée au goût de l' époque. Une deuxième restauration a lieu au 19e siècle et un petit appentis est construit en élévation ouest. Des ouvertures sont reprises, notamment la porte charretière nord à linteau de bois de la maison forte.

La maison des métayers et domestiques de Dona Maria possède sur la clé de la porte d' entrée une inscription "FAIT L' AN 1762" accompagnée d' un décor de croix et de 4 rosaces. Cette maison, qui possède notamment une fenêtre à meneau, a été rénovée au début du 21e siècle.

Actuellement, la construction est constituée de deux parties. L' édifice originel est situé au nord-ouest. De l' extérieur, ne sont visibles que ses deux épais murs perpendiculaires nord et ouest. Le mur est n' est visible que depuis l' intérieur, un second bâtiment s' étant adossé au premier, côté nord-est. Le mur sud est détruit, remplacé par un mur moins épais. Trois meurtrières à ébrasement intérieur sont percées dans le mur ouest, au niveau du rez-de-chaussée. La construction se compose d' une partie recouverte d' un toit à longs pans, avec croupe à l' avant et pignon couvert à l' arrière (maison forte) et d' une partie adossée surmontée d' un appentis (agrandissement postérieur). L' ensemble est recouvert de tuiles creuses. Bien que les deux parties possèdent un étage carré et un comble, la maison forte est plus élevée. L' agrandissement se remarque aisément, par le chaînage d' angle visible sous l' enduit très fin, par la différence d' appareil également : moyen appareil de calcaire pour la maison forte, moellons de calcaire pour la partie rajoutée.

A proximité, l' ancienne maison des métayers est surmontée d' un toit à longs pans et pignon couvert de tuiles creuses, de même que l' appentis latéral. La porte d' entrée est cintrée. L' étable occupait la partie droite de l' édifice.


* ferme Zaldua. Zaldua

Dans son étude consacrée aux maisons-fortes de la vallée de la Bidouze, Christian Normand cite Zaldua comme faisant probablement partie des plus anciennes maisons fortes observées. Elle daterait de la fin du 13e siècle ou du début du 14e siècle. C' était le domaine le plus important de l' Ostibarret, qui possédait au 14e siècle toutes les maisons de la "ville neuve" de Larceveau. Zaldua est citée dans la liste des feux du royaume de Navarre de 1365, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), et 1412 ("la sal de saut") en tant que maison noble de la paroisse de Cibits. La maison forte a été transformée en ferme au 19e siècle. Entre 1933 et 1939, Zaldua a connu de nombreuses transformations : une étable-fenil a été construite au sud-ouest, dans le prolongement de l' édifice. Initialement en pans de bois, cette dépendance a été réédifiée dans la deuxième moitié du 20e siècle. En 1939, des travaux ont eu lieu à l' ancienne maison forte, qui a été abaissée de plus de deux mètres. L' élévation antérieure sud-est a été entièrement reprise, notamment la porte d' entrée qui était en plein-cintre initialement. Il existait une seconde porte au 1er étage, à laquelle on accédait par une échelle extérieure. À l' intérieur, les cloisons étaient en colombages et un système d' échelles et de trappes établissait la communication entre les différents niveaux. Les planchers s' appuyaient sur les retraits des murs. L' étable latérale possède une plaque sous le comble portant la date 1933, tandis que la porte d' entrée du logis est surmontée d' une plaque portant la mention "FAIT BATIR PAR MARTIN ET GRACIEUSE OYHENART 1939". La clé est gravée d' une croix entourée de deux étoiles et d' un coeur.

De plan rectangulaire, la maison-forte est orientée nord-est/sud-ouest. Elle est surmontée d' un toit à longs pans et croupe. Dans son état actuel, elle possède un étage carré et un comble à surcroît. Les murs font 1,50 mètres d' épaisseur. La maison est divisée en trois parties: un ezkaratz au centre et les chambres et cuisine de part et d' autre de cet espace. L' élévation antérieure sud-est, ordonnancée, possède trois travées. Zaldua est située au centre d' une surface presque circulaire, de 7,3 hectares environ. Elle a été édifiée sur une éminence de terre ceinte d' un fossé partiellement comblé récemment. Les éléments défensifs architecturaux observables sur l' édifice sont l' épaisseur des murs, deux meurtrières et quatre bouches à feu. Deux meurtrières sont localisées dans le mur nord-ouest, au niveau du rez-de-chaussée. Leur partie supérieure présente une forme arrondie. On dénombre quatre bouches à feu dans le mur nord-est : deux au niveau du rez-de-chaussée, deux au premier étage. Leur ouverture intérieure est faible, ce qui devait en limiter l' intérêt. les murs sont en moyen appareil de calcaire, le blocage est constitué de moellons.

Au sud-ouest, la grange-étable est équipée d' un toit à longs pans et pignon couvert, les murs sont en moellons de calcaire recouverts d' enduit.