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SUHESCUN


pays de Cize



Basse-Navarre


Baja Navarra de Ultrapuertos





Suhescun









église Saint Laurent
Suhescun
pays de Cize
Basse Navarre

 

église Saint Laurent

clocher-porche surmonté d'un toit carré en pavillon



L' église paroissiale, d' origine romane (édifiée au 14e siècle, selon Pierre Haristoy) a conservé son plan primitif allongé très simple. Seul subsiste de la deuxième moitié du 15e siècle le portail ouest.

L' édifice a été entièrement restauré au 19e siècle. La tour-clocher, du 2e quart du 20e siècle, porte l' inscription "DOMUS MEA DOMUS ORATIONIS 1931" sur la clé de l' arc en plein cintre situé à l' entrée ouest du porche. Une plaque portant l' inscription suivante : "JAINCOAREN ETCHEA CERUCO ATHEA" est au-dessus de la porte d' entrée du porche. La cloche a été fondue au 16e siècle et porte l' inscription : "VICIT LEO DE TRIBU DE JUDA".

 

 


chevet plat
et sacristie accolée


chevet plat
et sacristie accolée


flanc nord
de l'église

 

 


façade percée
d'un porche


arc en plein cintre
d' entrée au porche sous le clocher


porte en arc
légèrement brisé

 

 

L' église, de plan allongé, possède un vaisseau unique surmonté d' un toit à longs pans et se terminant par un chevet plat. Une sacristie lui est accolée à l' est, surmontée d' un toit à croupe. À l' ouest, la tour-clocher est sommée d' un toit en pavillon en ardoise. Le portail ouest est en grès très clair du Permo-Trias, à voussure à trois rouleaux, mouluré et décoré d' une frise sculptée.

À l' intérieur, un étage de galeries en bois règne dans la nef couverte d' un lambris peint. Le plafond est raccordé aux murs gouttereaux par des demi-berceaux, créant une fausse voûte déprimée.

 

* couverture: tuile creuse; ardoise; toit à longs pans; pignon couvert; croupe; toit en pavillon.


croix de chemin
Suhescun
pays de Cize
Basse Navarre


Croix de chemin d'époque XVIIIe siècle en bordure du chemin rural de Jaureguia

 

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croix de chemin à Suhescun

maisons et fermes
Suhescun
pays de Cize
Basse Navarre

 


La presque totalité des maisons et fermes de la commune remonte au 18e siècle. Certains édifices sont plus anciens et portent des dates et inscriptions de la fin du 16e siècle ou du 17e siècle. De nombreuses interventions et remaniements affectent l' habitat au 19e siècle. Les maisons et fermes sont construites en moellons de calcaire ou de grès et recouvertes d' enduit. Près du tiers des édifices repérés porte une partie en pan de bois. La totalité est couverte de tuiles creuses.

Typologie: ferme en corps de bâtiment unique bipartite devant avec étable sur l' arrière et fenil au-dessus; ferme en corps de bâtiment unique tripartite devant avec ezkaratz au centre, étable sur l' arrière et fenil au-dessus.


* ferme Jauregia

La maison noble Jauregia est citée dans la liste des feux de 1366, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("lassale") et son seigneur avait entrée aux Etats de Navarre. Si l' édifice a été remanié au 16e siècle, il subsiste toutefois des vestiges d' une construction antérieure, remontant au Moyen Age. En effet, on observe depuis l' intérieur de l' ezkaratz que la porte charretière, datée 1590 (date d'une restauration) et décorée aux armes de la famille de Suhescun et du royaume de Navarre, est bâtie dans une porte aux dimensions plus grandes. En outre, l' ossature de bois de l' édifice, étudiée par Bachoc et Duvert prouve que la maison était très différente de forme avant les remaniements de la période moderne. Non seulement elle était moins longue, mais la tripartition n' existait pas, de même que le comble à surcroît. Aussi devait exister un puissant avant-toit.

 

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ferme Jauregia

 

Le premier remaniement a lieu en 1519, (date sur la poutre à l' intérieur de l' ezkaratz) sous le règne d'Henri II de Navarre Albret (1503-1517-1555). Les croisées du 1er étage à l' est, à chanfreins et congés, de même que la demi-croisée au nord (congés en arêtes de poisson), paraissent de cette époque. Bachoc et Duvert ont retrouvé dans les archives le nom du seigneur du lieu en 1525: Jayme. Curieusement, on retrouve ce nom gravé dans la poutre près de la date 1519 et orthographié ici IAIME. Un deuxième remaniement a lieu en 1590, incluant peut-être le rehaussement.

Aux 19e et 20e siècles, certaines ouvertures ont été remaniées ou percées et une grange a été construite.

La maison tripartite possède un toit à longs pans et pignon couvert à l' est et une demi-croupe appelée "queue de milan" en élévation postérieure ouest. L' ensemble est recouvert de tuiles creuses. L' étage et le comble de Jauregia sont percés de êtres à croisée à chanfrein, congé et appui saillant. Une fenêtre du rez-de-chaussée en élévation antérieure possède son linteau décoré aux armes du royaume de Navarre, de croix fleurdelisées et de rosaces. La porte d' entré cintrée a son encadrement mouluré et sa clé datée de 1590. On retrouve une fenêtre à croisée et une fenêtre à meneau dans l' élévation latérale gauche. L' élévation latérale droite comprend, elle, une demi-croisée. Le vaste ezkaratz permet l' accès à l' étable se trouvant dans la partie droite et arrière de Jauregia. On peut observer dans l' ezkaratz des portes à chanfrein et les poteaux de l' ossature de bois de la maison. À l' ouest de la maison, une grange récente a été construite en parpaings de béton et tôle ondulée.


* ferme Larramendia

Larramendia date probablement du premier quart du 17e siècle, comme l' attestent les deux dates portées sur l' édifice. La première, 1608, gravée sur le linteau de la porte charretière est accompagnée de l' inscription suivante : "LUIS DE LARAMENDI MARIA DE BHEBERS MARIDO MUBEREH FECIT 1608 AÑO IHS" (décor : 3 croix fleurdelisées). La seconde, 1622, se situe sur le mur de refend de droite. La sablière est sculptée d' une frise d' accolades. La construction a été restaurée une première fois au 18e siècle, puis entièrement récemment.

De plan rectangulaire, Larramendia se compose d' un étage en surcroît et d' un comble, sous un toit à longs pans et pignon couvert, en tuiles creuses. La fenêtre de gauche du rez-de-chaussée, chanfreinée, a perdu son meneau de pierre. À l' étage, la travée centrale est équipée de deux croisées en bois. Celle de droite est chanfreinée et les congés sont en arêtes de poisson. Les fenêtres à meneau latérales sont également en bois. À l' intérieur, les cloisons sont à colombage La hauteur du plafond de l' ezkaratz est de 3,8 m, celle du grenier de 3,4 m (mesures prises par M. Duvert et X. Bachoc). Le pan de bois en encorbellement est limité à l' étage, où il présente un remplissage de briques disposées en arêtes de poisson. Des boulins triangulaires sont percés sous le pignon. À l' intérieur, l' ossature de la ferme est en bois : les poteaux sont visibles dans l' ezkaratz et l' étable. La fenêtre de la cuisine comprend des coussièges et la cheminée a conservé ses corbeaux en quart-de-rond chanfreinés. L' étable se trouve dans la partie arrière de la maison. Les murs latéraux sont en maçonnerie. Le mur postérieur possède un cadre de bois, consolidé par un mur de maçonnerie. Les murs de refend et gouttereaux sont en encorbellement. Les ouvertures des élévations antérieure et latérales, hormis celles comprises dans le pan de bois, sont en calcaire.


* ferme Uhartea

Uhartea est citée en tant que maison noble dans la liste des feux du royaume de Navarre de 1366, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("uhart"). La ferme semble dater de la première moitié du 17e siècle. Elle est, avec certitude, antérieure à 1755, date portée sur le linteau de la fenêtre gauche de l' élévation est (inscription: "IOANNES D' UHART"; décor : croix, 4 rosaces). Cette date marque sûrement la surélévation de la toiture, afin de créer un comble à surcroît qui n' existait pas originellement. En effet, l' examen des poteaux de bois de l' intérieur de l' édifice par Bachoc et Duvert non seulement conclut à un rehaussement, mais aussi à un possible agrandissement par les côtés de la ferme, qui ne possédait initialement qu' un corps de bâtiment (la travée centrale). La date 1866 sur le linteau de la fenêtre de droite de la façade est correspond à une restauration. Sur l' élévation latérale nord, sous l' appentis, on remarque une pierre en remploi sculptée représentant un visage masculin au relief assez écrasé qui pourrait être d' origine médiévale. Une inscription peinte, "SIMON", prénom d' un des derniers propriétaires d' Uhartea, l' accompagne. La maison a été récemment rénovée, notamment la toiture.

La ferme tripartite à ossature de bois est sous un toit à longs pans couvert de tuiles creuses. La bergerie est aménagée sous l' appentis latéral. L' étable-fenil est dans le prolongement du logis, à l' arrière. L' élévation antérieure est équipée d' un balcon en bois, au-dessus de la porte de l' ezkaratz. Les fenêtres ont des encadrements en calcaire, tandis que la porte possède un linteau en bois. 2 boulins rectangulaires se trouvent sous le pignon.



* autres fermes

 

ferme à Suhescun

 

archéologie
Suhescun
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* site protohistorique, Hocha et Irigaraya

Camp protohistorique avec enceinte à parapets de terre