Rectángulo redondeado: index  web





MONT de MARSAN

Les Landes





ancienne vicomté de Marsan

antiguo vizcondado de Marsan



Mont de Marsan












 


port fluvial

Mont de Marsan
1612

Mont de Marsan
1797


 

église la Madeleine
chapelle romane
église Saint Médard de Beausse
église Saint Jean d'Août
église Saint Vincent de Paul

 

église la Madeleine
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes


église la Madeleine


L'église Sainte Marie Madeleine, communément appelée l'église de la Madeleine, est la principale église de Mont de Marsan. Elle est construite entre 1825 et 1829, et inscrite aux Monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1975.

Au moins deux églises ont préexisté à l'église actuelle, l'une romane et l'autre gothique du XIVe siècle. Ces deux églises étaient des prieurés bénédictins dépendant de l’abbaye de Saint-Sever, toutes deux consacrées à Marie-Madeleine, Sainte patronne de Vézelay et de Mont de Marsan. Cette dédicace marque l’importance de la ville comme étape sur la voie limousine du chemin de Compostelle.

Il ne subsiste rien de l'église gothique du XIVème siècle. Le 12 avril 1821 les voûtes de l’église s’effondrèrent. Sa reconstruction fut l’oeuvre, entre 1825 et 1829, de l'architecte Arthaud, successeur de Panay. Cette reconstruction dut prendre en compte le bâti existant et s’y adapter. Ainsi l’entrée fut orientée au Nord alors qu’une orientation Est était généralement privilégiée.

 

façade sud rappellant un temple grec

 

Si le péristyle s’inspire de celui de la Rotonde de la Vignotte, la façade, elle, rappelle fortement celle d’un temple grec. Le style néoclassique du fronton rappelle l’église de la Madeleine de Paris.

À l’intérieur se dresse un maître-autel en marbre, dans un style néo-classique, œuvre des frères Mazzetti, sculpteurs avignonais du XVIIIe siècle, entouré d'une boiserie.

 

maître-autel et coupole sur le choeur

 

La fresque principale, due à madame Grimard-Baudet, est dédiée à sainte Madeleine.

Les orgues et les stalles proviennent de l'ancienne abbaye Saint Jean de la Castelle.



chapelle romane
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

ancienne chapelle romane

 

Chapelle romane est le nom donné à une maison datée du XIVème siècle et qui est décorée par une rosace.

Bien que sa fonction religieuse n’ait jamais été prouvé, elle est considérée comme une ancienne chapelle romane dont l’origine remonterait au XIIème siècle. Les Clarisses, qui avec l’ordre religieux des Cordeliers s’installèrent dans la ville au Moyen Âge, seraient à l’origine de l’édification de ce lieu saint.



église Saint Médard de Beausse
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

église Saint Médard de Beaussee

 

Sa construction à chevet plat remonte à la fin du XIème siècle. Ravagée une première fois au XVIème siècle, incendiée par les protestants en 1569, elle fut restaurée au XVIIème siècle.

 

élévation latérale nord

porte en arc plein cintre
Saint Antoine barbu accompagné de son cochon

 

A l’entrée du porche, un Saint-Antoine barbu est accompagné de son cochon (XVIIIème siècle). La très belle porte d’entrée dans la nef date du Grand siècle. Au dessus de l’entrée dans la nef, le panneau de bois polychrome (Saint-Jean-Baptiste) remonte au XVIIème siècle.

Attenant à l'église se trouvait un hospice capable d'accueillir les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Une salle voûtée subsiste, la salle Saint Jean-Baptiste. La porte d'entrée dans la nef date du XIIe siècle, de même qu'un panneau polychrome représentant saint Jean-Baptiste, au-dessus de l'entrée de la nef. Une coquille en bois sculpté, au-dessus de la port à l'intérieur de l'église, signale cette halte pour pèlerins.

À l’intérieur, un retable en bois, œuvre de Floché, sculpteur montois du XVIIIe siècle. Le maître autel, de style baroque du XVIIIème siècle, représente saint Médard évêque à gauche, et saint Jean-Baptiste à droite. Des scènes de la vie de ce dernier (le baptême de Jésus, le martyre) sont représentées de part et d'autre du tabernacle. Le tableau représentant la crucifixion de Jésus date de 1840 et est l'œuvre du peintre montois Louis Anselme Longa.



église Saint Jean d' Août
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

église Saint Jean d'Aout

 

Elle fut bâtie en 1866 sur l’emplacement d’une ancienne chapelle appelée « La Caperotte ».




église Saint Vincent de Paul
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

église Saint Vincent de Paul



maisons, châteaux et fermes
fortifications, remparts et murailles
ponts
monuments
fontains et abreuvoirs
lavoirs
autre patrimoine

rotonde de la Vignotte
maison Dupeyré
Hôtel de la Préfecture
ancienne prison
donjon de Lacataye, musée Despiaux-Wlérick
maison romane, musée Dubalen
maisons romanes
château Vieux
château Nolibos
bibliothèque, ancien Hôtel de Ville
lycée Victor-Duruy
Théâtre Municipal
Hôtel de Ville
autres édifications

rotonde de la Vignotte
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

rotonde de la Vignotte

 

La Vignotte (du gascon : petite vigne) était, au XVIIIème siècle, un petit terrain planté de vignes au pied du confluent de la Douze et du Midou. En 1808, Napoléon Ier, de passage à Mont-de-Marsan les 13 et 14 avril sur sa route vers Bayonne, offre le site à la Société d’Agriculture. Cette dernière y fait construire une rotonde de style néoclassique en l’honneur de l’agriculture, du commerce et des arts. David-François Panay en est l’architecte. Faute de crédit, l’intérieur n’est pas aménagé. Le président de la Société d'Agriculture, qui voyait en la Pépinière départementale un lieu plus propice aux expériences, ajourne définitivement le projet.

Entre 1822 et 1860, la préfecture des Landes loue la rotonde et son jardin à la famille Dive, qui s'en sert pour la distillation de matières résineuses. Par la suite, la propriété est divisée en deux parcelles, puis vendue à des particuliers. Elle passe ainsi, par le jeu des ventes et des successions, aux mains de la famille Dive, du marquis de Cornulier, puis de Madame Mauléon et Julien Bernos.

L'unité retrouvée du jardin et rotonde de la Vignotte est l'œuvre de Joseph Lapelle-Lateulère, et rend au site son aspect d’origine.



maison Dupeyré
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

maison Dupeyré



La maison Dupeyré est une des rares maisons bourgeoises de la fin du XVIIIème siècle subsistant à Mont de Marsan. Elle est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 21 novembre 20032.

Située au 46 rue Armand-Dulamon, la maison date de la seconde moitié du XVIIIème siècle. S'élevant sur trois niveaux d'habitation et couverte d'un toit brisé percé de fenêtres, la maison avec sa cour intérieure et son bâtiment nord sont classés en totalité.

La réalisation de cet édifice est attribuée à l'architecte Louis. Sa façade fait face à une partie des anciens remparts de Mont de Marsan, dotés à cet endroit d'une tour de guet dominant aujourd'hui une aire de stationnement.



Hôtel de la Préfecture
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

Hôtel de la Préfecture des Landes



La création d'un bâtiment administratif ad hoc, destiné à accueillir le préfet et ses services, est liée à l'action de Jean-Marie Valentin-Duplantier, nommé préfet des Landes le 9 juillet 1802. Ce dernier arrive à convaincre Napoléon Ier de la nécessité de bâtir de nouveaux édifices administratifs, lors de la visite de l'empereur les 13 et 14 avril 1808. Napoléon est en effet contraint à l'occasion de cette venue de séjourner à l'Hôtel Papin, la préfecture d'alors étant trop petite, et il s'y trouve mal logé. Comme il envisage de faire de Mont-de-Marsan une étape pour lui et sa famille une fois la guerre d’Espagne remportée comme il le pense alors, il signe à Bayonne le décret impérial du 12 juillet qui stipule :

« L'hôtel de la préfecture du département des Landes, les bureaux et les archives seront transférés dans les bâtiments et dépendances du ci-devant couvent de Sainte-Claire, à Mont-de-Marsan.
Il y sera fait les constructions et dispositions nécessaires »

David-François Panay et Augustin Arthaud sont les architectes du projet. Sa conception s'échelonne de 1808 à 1810, et la première pierre est posée le 29 septembre 1810. Les travaux s'achèvent en 1819, date à laquelle s'installe le baron d'Haussez, premier préfet à occuper les lieux.

Le couvent des Clarisses, bâti en 1691, sert donc de fondation au nouveau bâtiment, qui adopte le style néoclassique en vogue sous le Premier Empire. La façade est parée d'un portique à quatre colonnes ioniques, les deux ailes sont quant à elles dotées de portes en bronze, décorées de pommes de pin localement appelées pignes.

Une passerelle en fer est édifiée en 1844 pour relier la préfecture, située sur la rive gauche de la Douze, à ses jardins qui étaient de l'autre côté, dans le parc de la Pépinière départementale, le futur parc Jean Rameau. Les culées en maçonnerie de la passerelle proviennent des pierres de l'ancien pont de la May de Diu, retrouvés dans le lit de la Douze.

La préfecture n'a pas subi de modifications majeures depuis sa création, hormis des changements de décoration intérieure au cours du Second Empire.



ancienne prison
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

ancienne prison



L'édification de la prison de Mont de Marsan est contemporaine de celle du Palais de Justice. Prison et Palais de Justice étaient installés auparavant au Château Vieux, où siégeaient durant le Moyen Âge la Cour Sénéchale et le Présidial, tribunaux de l'Ancien Régime.

Pour répondre à des besoins fonctionnels et sans doute aussi symboliques, la nouvelle Prison et le nouveau Palais de Justice sont bâtis l'un en face de l'autre, la Prison se situant dans le prolongement de la caserne de gendarmerie de l'époque. Cette dernière est également construite par Panay entre 1807 et 1816, à l'emplacement de l'ancien couvent des Ursulines.

Dans un rapport au Conseil général des Landes, le préfet Jean-Marie Valentin-Duplantier fait l'éloge de cette nouvelle Prison, qui présente selon lui tous les éléments nécessaires à son bon fonctionnement : une sûreté parfaite, une infirmerie évitant les inconvénients des transferts en hospice, un chemin de ronde facilitant la surveillance. Il souligne en outre le caractère de sévérité de la façade et son entrée suffisammment monumentale pour inspirer crainte et respect. Cette allure jugé sévère suscite toutefois dans un premier temps des protestations des riverains. L'austérité du monument s'accorde en effet mal au caractère bourgeois de l'artère, bordée de luxueuses maisons.

La partie gauche de la façade est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 22 décembre 1987, la partie droite de la façade d'entrée et la toiture attenante sont classées aux monuments historiques par arrêté du 10 avril 1990.

 



donjon de Lacataye, musée Despiaux-Wlérick
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

donjon de Lacataye
musée Despiaux-Wlérick




Le donjon Lacataye constitue le vestige d'une forteresse du XIVème siècle. Le donjon n’est pas un vrai donjon mais deux maisons romanes jumelées. Avant de devenir le musée Despiau-Wlérick, le donjon Lacataye a accueilli un cantonnement militaire, la caserne Lacaze.

Le musée Despiaux-Wlérick, fondé en 1855 par Pierre Eudoxe Dubalen, a été transféré de l'Hôtel de Ville à la tour Lacataye restauré en 1963 et inauguré en 1968 avec les dons et legs des héritiers des sculpteurs montois Charles Despiau et Robert Wlérick ainsi que par des dépôts du musée national d'Art moderne.

Dans le centre médiéval de la ville, le musée occupe deux maisons civiles anciennes du XIVème accolées, remaniées au XIXème en donjon surnommé "Lacataye". Autour du bâtiment un jardin de sculptures s'est développé permettant d'exposer plusieurs oeuvres monumentales.

Au milieu du XIIème siècle, sous Pierre de Lobaner (+1163), sont édifiés les remparts de la cité, dont il ne subsiste plus qu'un tronçon. Au-dessus de ces vestiges d'enceinte, le donjon Lacataye, tour fortifiée du XIVème siècle, jadis poste d'observations des défenses de la ville, est couronné de créneaux ; ses murs se percent d'ouvertures ogivales et de meurtrières. Formé de deux maisons romanes détenues autrefois par la famille vicomtale, le donjon Lacataye servit ensuite notamment de caserne et de pensionnat de jeune fille et accueille aujourd'hui le musée Despiau-Wlérick, dédié à la sculpture figurative.

Le musée regroupe un millier d'oeuvres de Charles Despiau (1874 - 1946) et de Robert Wlérick (1882 - 1944) ainsi que l'ensemble des sculpteurs figuratifs de cette génération. Ces collections donnent un panorama complet de la production sculptée des années 1930.


 


.


.


.

 

 

 

 

 

maison romane, musée Dubalen
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

maison romane

 

Ce musée s'installe à l'origine dans la bibliothèque municipale de Mont-de-Marsan, en 1886. La ville compte alors une population de 8000 habitants. Ce projet naît de Pierre Eudoxe Dubalen, un pharmacien passionné de botanique, mycologie, préhistoire et agriculture. Il fait don à la ville de ses collections, comptant faïences de Samadet, vestiges archéologiques, insectes, herbier, tableaux, dessins, photographies et sculptures, parmi lesquelles une petit paysan, l'« Enfant aux sabots », d'un jeune sculpteur encore inconnu, Robert Wlérick. Très vite, ce musée se développe, avec la création d'une section beaux-arts. Transféré au deuxième étage du Cercle militaire d'alors (l'actuel hôtel de ville de Mont deMarsan), il y restera près de soixante ans.

La section artistique rejoint le Musée Despiau-Wlérick à son ouverture en 1968, tandis qu'une sélection rigoureuse de pièces archéologiques et d'animaux naturalisés s'installe en 1972 dans la tour restaurée de cette maison romane, l'actuel musée Dubalen.

 

 

maisons romanes
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan

Les Landes



maison romane fortifié
rue Maubec



On trouve à Mont de Marsan deux maisons-fortes de style roman.

La première, située 6 rue Maubec, construite dans la deuxième moitié du XIIe siècle en pierre coquillère, insérée dans le mur d’enceinte de la ville du XIVe siècle, faisait sans doute partie du système défensif de Mont de Marsan, côté Douze. Sa façade fortifiée est dotée d’un double mur de 90 cm d’épaisseur chacun, distants d’environ 2 mètres. Son dispositif de défense comprend une rangée de corbeaux sur lesquels s’appuie une corniche, dissimulant des mâchicoulis, percée de meurtrières. Une baie géminée donne à une fenêtre unique sur l'extérieur l'image de deux fenêtres jumelles.

La deuxième maison-forte, située au 24 rue Maubec, est moins bien conservée que la première, mais offre encore à l'intérieur des décors peints datant du début du XIVe siècle : une frise décorative de losanges et de fleurs de lys, une fresque de quatre musiciens jouant du psaltérion, de la viole, de la guiterne et du tambourin. Cette maison, vraisemblablement une maison noble étant donné ses décors, date sans doute de la fin du XIIe siècle. Elle est incluse dans les remparts du XIIIème ou du XIVème siècle, puis devient grenier au plus tard au XVIIème siècle, et enfin magasin au début du XIXème siècle.



maison romane
rue Lacataye

 

Mont-de-Marsan compte deux autres maisons romanes qui ne sont pas des maisons-fortes. Datant du XIIème siècle, elles sont situées rue Lacataye, non loin du donjon du même nom. L'une d'elles héberge depuis 1972 le musée Dubalen.

 



château Vieux
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

La construction du château Vieux au XIIème siècle par Pierre de Lobaner (+1163) marque la fondation de Mont de Marsan. Le nom de « Château Vieux » lui est donné suite à la construction plus tardive du château Nolibos. Bien que de faible importance, il permet d'assurer la protection de la ville, de ses habitants, mais également de surveiller ces derniers.

Marguerite de Valois trouve à l'abri des murailles de Mont de Marsan, son « ermitage », un lieu de retraite et de recueillement. Elle réside soit à Lacataye, soit au Câteau Vieux. L'édifice perd peu à peu de son importance et subit des transformations : au XVIe siècle, il devient un temple pour le culte des protestants montois, puis au XVIIIe siècle, il sert de Cour Sénéchale, de Présidial et de Prison.

Il est finalement démoli en 1809 dès l'achèvement de la construction du Palais de Justice et de la Prison.

Il occupait l’emplacement de l'actuel théâtre municipal.

La vicomtesse Catherine de Marsan (1470-1483-1517), reine de Navarre, mourut à Mont de Marsan le 12 février 1517, mais pas dans ce Château Vieux, dans la maison du juge Bernard de Capfaget.



château Nolibos
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes


Le château Nolibos est édifié à la fin du XIIIème siècle puis restauré vers 1380 par Gaston III Fébus (+ 1391), vicomte de Marsan, afin de renforcer les défenses de la ville du côté Est, le plus exposé car non protégé par les rivières de la ville. Il se situait entre la Douze et l'actuelle impasse Montrevel, à l'intérieur des remparts à l'emplacement de l'actuel n°18 de la rue Victor Hugo1. Les Montois mécontents le surnomment « Non l'i vòls », en gascon « Tu ne l'y veux pas ». Les origines et l’utilisation, relativement courte dans le temps, de ce château ne nous sont pas parvenues.

Cependant il semblerait qu’il ait pu être destiné à la défense de la partie la plus faible de la ville, c’est-à-dire la partie est, non protégée par les rivières.

En 1620, Louis XIII arrive à la tête d'une faible armée. Il traverse Mont de Marsan pour gagner Pau le 20 octobre, où il obtiendra la soumission des insurgés. Il ordonne en 1622 la démolition du château Nolibos et des Tenailles, construites par son père Henri IV, qui ont été des bastions disputés pendant les guerres de religions.

Aujourd’hui, il ne reste plus rien du château Nolibos.



bibliothèque, ancien Hôtel de Ville
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

bibliothèque
ancien Hôtel de Ville



lycée Victor-Duruy
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

Lycée Victor-Duruy

 

Théâtre Municipal
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

Théâtre Municipal

 

Hôtel de Ville
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 



Hôtel de Ville

 

autres édifications
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

rue des Arceaux

rue médiévale




D'autres traces d'architectures anciennes subsistent en ville, notamment rue des Arceaux.

Au cours des XVIIème et XVIIIème siècles, des faubourgs et des quartiers s'ajoutèrent à la périphérie de la ville : le faubourg des Landes, sur la rive droite de la Douze à Saint-Jean-d'Août, avec la présence de deux activités spécifiques : les tanneries et les entrepôts, celui du Bourg-Neuf à l'est, ceux de Saint-Roch au sud-est et du Port au sud-ouest.

Mont de Marsan ne connaît que peu de transformations du milieu du XIVème à la fin du XVIIème siècle, à l'exception de l'extension d'un nouveau bourg en bordure de la Midouze, le long du port vers la place du Commerce.

Il faut noter qu’aux XVIIème et XVIIIème siècles la ville s’embellit d’élégants hôtels particuliers aux façades décorées de ferronneries. La « Maison Dupeyré » est une des rares maisons bourgeoises de la fin du XVIIIème siècle subsistant à Mont de Marsan.

En 1777, on démolit les portes de la ville.

 

Aux alentours de 1133, Pierre de Lobanner, vicomte du Marsan, fonda officiellement la ville. Pour la protéger, lui et ses successeurs firent construire de puissantes fortifications entre les deux rivières, prolongèrent les remparts le long de la Douze et vers le sud jusqu’au confluent du Midou. Toutes ces fortifications furent construites en pierres coquillières, typiques de l’architecture médiévale montoise.

Le nouveau quartier sur la rive gauche du Midou, où dès 1260 s'installa le couvent des Cordeliers, fut, lui aussi, entouré de murailles percées de portes donnant accès aux routes d’Aire, de Saint-Sever et de Tartas.

 

 

les remparts

 

Gaston III Fébus (+ 1391), sous les menaces occasionnées par la Guerre de Cent Ans, protégea le bourg de remparts. Plusieurs enceintes construites à des époques différentes se sont ainsi succédé. Cette organisation défensive avait un double rôle. Premièrement, au niveau montois, elle avait pour mission de barrer les grandes voies d’invasion qui pouvaient être suivies par l’ennemi en cas d’envahissement du territoire et permettre dans le même temps la protection des habitants. Deuxièmement, par rapport au système défensif de la Vicomté, elle servait de point d’appui, de pivot de manoeuvre et de lieu de cantonnement pour les troupes.

La ville fortifiée comportait cinq ou six portes toutes flanquées d’une haute tour. C’étaient les seuls moyens d’entrer et de sortir de la ville ce qui leur conférait un rôle central dans le système de fortification de Mont de Marsan. Chacune d’entre elles fut baptisée du nom de la direction vers laquelle elle s’ouvrait : porte de Roquefort, porte Campet, porte de Saint-Sever, porte d’Aire, porte du port.

La partie de la ville située entre les deux rivières comportera jusqu’à trois portes. Ainsi l’entrée primitive de la ville s’effectuait par la porte de Roquefort. Donnant accès au nouveau bourg construit à l’est des fossés on lui donnera par la suite le nom de porte du Bourg-Neuf. Ensuite, les deux portes de Campet qui vont se succéder étaient les entrées de la ville médiévale côté Saint-Jean-d’Août. La première était située au bout de la Rue-Grande alors que la deuxième était placée plus près du pont de Saint-Jean-d’Août. Pour finir, celle de Saint-Sever qui fut d’abord construite à côté de l’actuel pont Gisèle-Halimi puis déplacée plus haut dans la rue, certainement au niveau du carrefour des Quatre Cantons qui était la limite entre la rue du Bourg et la rue de la porte de Saint-Sever.

Au moment de l’extension de la place forte d’autres portes sont construites. On trouve ainsi les deux portes d’Aire. La première se trouvait dans l’actuelle rue Augustin-Lesbazeilles près de l’hôpital ; la seconde, au coin des allées Brouchet et de la rue Saint-Vincent-de-Paul.

La dernière porte connue est celle du port. C’est la plus difficile à localiser même s’il est communément admis qu’elle aurait été édifiée à la limite de la place du Commerce et de la rue du Maréchal Bosquet. Les hypothèses qui font de la « Gourotte » la porte du port ne sont pas fondées car il ne s’agit là que d’une simple poterne15.

Les Tenailles

C'est dans le contexte agité de la fin du XVIème siècle qu'Henri III de Navarre et IV de France (1553-1572-1589-1610) a complété, vers 1583, le système défensif de Mont de Marsan, place forte qu'il jugeait assez sûre et où, à plusieurs reprises, il séjourna longuement. Il fit renforcer le rempart oriental, pourtant déjà robuste, par la construction de deux bastions fortifiés qui prirent le nom de Tenailles. Ces bastions, édifiés en avant des fossés, longeant la muraille de la ville, étaient destinés à protéger, au moment des luttes entre catholiques et protestants dans les Landes, l’entrée principale de la ville : la porte de Roquefort. Ces constructions étaient aussi le signe d’une adaptation de système défensif de la ville à une époque ou l’artillerie faisait son apparition. Les Tenailles étaient un système défensif intermédiaire entre les fortifications médiévales et celles de type « Vauban » avec par exemple, comme à Mont de Marsan, l’apparition d’une contrescarpe. La Grande tenaille, gros bastion de terre et de pierres, fut la première édifiée, sur l'ancien emplacement du couvent des Clarisses et plus au sud sur un ancien champ de foire. Cette hypothèse n’est pas partagée par tous. Certains pensent que la porte du Bourg-Neuf se trouvait plus vers le sud-est.

La destruction des fortifications

Au XVIIIe siècle, on commence à concevoir la ville comme un cadre agréable et sain. La ville va ainsi perdre ses deux châteaux, ses tours, ses murailles et ses portes devenues étroites. Après la destruction du château Nolibos, la ville conserve ses remparts, mais le maréchal de Montrevel autorise en 1726 leur destruction, à la demande des habitants. En 1746, on abat encore une tour. En 1777, l'autorisation est donnée pour démolir les six portes de la ville, qui représentaient une gêne pour la circulation. La ville ainsi aérée amorce sa modernisation. On crée des places, des artères larges et plantées d'arbres, des promenades agrémentées de verdure. Le site de l'ancien château Nolibos est alors occupé par une promenade publique Montrevel plantée d'ormeaux. Les montois y fêtent le premier anniversaire de la prise de la Bastille et sous la Restauration, les élégantes s'y donnent rendez-vous.

 

 

Il ne reste plus de l'époque médiévale que quelques vestiges : des remparts, les deux maisons romanes fortifiées de Mont-de-Marsan et le donjon Lacataye.

ponts
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes


L’implantation de Mont de Marsan au niveau d’une zone de confluence, entre la Douze et le Midou, donne un rôle essentiel aux ponts de la ville. Chaque extension de la ville fut synonyme de construction d’un nouveau pont. D’abord en bois ils furent par la suite reconstruits et agrandis en dur. Le pont de la « May-de-Diu » ou de la « Mère de Dieu ». C’est le plus ancien pont connu. Au Moyen Âge il permettait, moyennant paiement, d’enjamber la Douze et de pénétrer dans la ville par la porte de Roquefort qui était l’entrée principale. Cette voie d’accès passait entre l’ancien couvent des Clarisses et la partie est des fossés. A l’origine c’était certainement le seul pont de la ville, ce qui explique que les Montois ne lui attribuèrent un nom que très tardivement. Lors de la construction, au XVIème siècle, des bastions de la Tenaille, il fut privé de débouché et désaffecté. Dès le XVIIème siècle il semble que le pont fut en ruine. Aujourd’hui les restes d’une pile sont encore visibles dans le parc Jean-Rameau.

Pour enjamber le Midou et relier le bourg rive gauche avec le castelnau, le pont Gisèle-Halimi fut certainement construit au XIIème ou au XIIIème siècle. Ce pont, long d’environ 35m et formé de deux arches en arc brisé, était en pierre coquillière ce qui le rendait très résistant.

En 1810, un nouveau pont fut construit plus à l’est sur décision de Napoléon 1er. Ce pont, d’une seule arche de 22m, faisait 9,36m de large. En 1898, un nouvel élargissement fut effectué. Il se trouve dans l’alignement des actuelles place Charles-de-Gaulle et rue Léon-Gambetta. Ce pont a reçu plusieurs noms : pont du Bourg, pont d’Union (sur le plan de Panay), Pont-Neuf, pont de l’Hôtel de ville, pont de la Ville.

 

pont Neuf ou pont Hôtel de ville

 

Le pont de Saint-Jean-d’Août. Bien que ce pont ait été détruit au début du XIXème siècle et que nous n’ayons que peu d’information dessus, il semble, au vu du dessin de M. Delor qui le représente, qu’il fut un des plus vieux ponts de Mont-de-Marsan. Il accompagnait le système défensif de la porte Campet. Reconstruit au début du XIXème siècle, il fut élargi et restauré en 1853. Il s’est appelé pont de la porte Campet et pont des Landes.

Le pont de Nonères. Sur le plan cadastral daté de 1811 de l’ancienne commune de Nonères figure cet ouvrage en bois. Il fut restauré par Mont de Marsan (suite à l’annexion de Nonères) en 1870, 1888 et 1905. Il s’effondra, suite à de nombreuses inondations, dans la première moitié du XXème siècle.

Le pont de Pémégnan. Il figure sur le plan cadastral napoléonien de 1811 de Saint-Médard-de-Beausse. D’après les souvenirs de M. Laurent Baptistan, natif du quartier, cette simple passerelle formée de tronc de pins, aurait disparu avant la guerre de 1914-1918

Le pont du Lycée (pont de la pepinière). Construit en 1819 en bois de pin, il fut reconstruit en 1827 en bois de chêne. Une trentaine d’années après, en 1858, le Conseil municipal vota une nouvelle réfection en bois. Le matériau de construction faisait de cet ouvrage plus une passerelle permettant aux piétons la traversée de la Douze qu’un vrai pont. En effet, les voitures ne pouvaient l’emprunter et étaient obligées de passer par le pont de Saint-Jean-d’Août. La construction du pont en pierre date de 1871. Le nom primitif de ce pont était pont de la Pépinière.

La passerelle de Saint-Médard. Sur le plan cadastral de 1811, cet ouvrage en bois figure sous la mention de « Vieux Pont ». A l’époque, il permettait aux habitants situés sur la rive droite de rejoindre la rive gauche et le bourg de Saint-Médard-de-Beausse. Il fut reconstruit en 1888, avec un tablier en bois sur des piles en maçonnerie, puis réparé à de nombreuses reprises (1896, 1900, 1903, 1933…).

Le pont des Droits de l’Homme. Sa construction fut liée à l’importance prise par Saint-Jean-d’Août au XIXème siècle. Dès 1811, un projet de pont reliant ces deux parties de ville fut dans les esprits. Cependant il fallut attendre 1832 pour voir ce projet aboutir. A cette date un premier ouvrage en bois fut construit sous la direction de François Xavier de Silguy, ingénieur en chef des ponts et chaussée. Comme il jouxtait la place du Commerce, il fut baptisé du même nom. Le quai tout proche, prit peu de temps après le nom de Quai Silguy. En 1868, la vétusté du pont de bois nécessita sa reconstruction en maçonnerie. On prit bien soin de le surélever afin de pallier les crues de la Midouze. Sur les tympans du pont, élargis à plusieurs reprises, on trouve les armoiries de la ville et la
date de sa construction : 1869.

Le pont Delamarre. Il fut construit en bois en 1842 sous l’impulsion du Préfet Delamarre qui lui donna son nom ainsi qu’au boulevard qui le traverse. Le pont de bois fut remplacé par un pont en pierre en 1873. Il a porté les noms de pont de l’abattoir et de pont de l’ancien abattoir.

La passerelle de la Préfecture. Les culées en maçonnerie de cette passerelle en fer construite en 1844 proviennent des pierres du pont de la May de Diu qui se trouvaient dans le lit de la Douze. La réalisation de cet ouvrage privé permit de relier l’Hôtel de la Préfecture sur la rive gauche de la Douze à ses jardins qui étaient situés sur l’autre rive dans le parc de la Pépinière départementale (futur parc public Jean-Rameau).

Le pont de la Hiroire. Il ne figure pas sur le plan de 1811. Il fut reconstruit en 1879 en pierres coquillières de la carrière voisine de Fatigue. Des travaux de consolidation sont signalés en 1887.

Le pont de Mi-Carrère. Ce pont de chemin de fer fut réalisé avant l’ouverture de la ligne ferroviaire Mont-de-Marsan / Roquefort en 1882.

Le pont Saint-Louis. Dès 1877, en raison de l’importance prise par les quartiers de Saint-Jean-d’Août et de la route de Bayonne, le Conseil municipal parla de les réunir par un pont. Ce projet n’aboutit qu’en 1886-1887 et le pont, en fer, fut terminé en 18909. Bien qu’il serve au passage de véhicules de toute sorte, il porta le nom de passerelle de Saint-Jean-d’Août, de passerelle Saint-Louis ou de passerelle de Rigole.

Le pont du Manot. Afin de faciliter l’exploitation de la forêt landaise, un projet de voie ferrée entre Mont de Marsan et Luxey vit le jour au début du XXème siècle. Cette ligne de chemin de fer devait enjamber la Midouze ce qui entraîna la construction du Pont du Chemin de fer de Luxey avec des culées maçonnées et un tablier en fer10. Un pont en béton le remplace en 1974. 10 Après la désaffection de la voie ferrée en 1974 et la création d’une voie routière, le tablier du pont est reconstruit en 1992.

 

pont à Mont de Marsan


port fluvial
XIXème siècle

 

monuments
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

*

monument à la jeneuse
Robert Wlerick



calme hellénique
Robert Wlerick


statue
Edouard Cazaux




femme nue debout
Robert Wlerick


O

l' offrande
Robert Wlerick


Rolande
Robert Wlerick


statue
Robert Wlerick


méditation
Robert Wlerick


la jeneusse
Robert Wlerick


Zeus
Robert Wlerick


statue
Despiau
près du musée Lacataye



abreuvoir
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

cale de l'abreuvoir à Mont de Marsan

 

lavoirs
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

lavoir de la cale à Mont de Marsan

 

L’abondance des sources montoises a permis à la population locale de disposer d’eau sans avoir à entreprendre de grands travaux. L’ensemble source/lavoir/abreuvoir servait à tous les besoins de la famille comme à ceux des animaux : travaux ménagers, alimentation, arrosage, abreuvoir pour les troupeaux, vivier à poissons… .

Les lavandières, qui étaient les premières utilisatrices de ces lavoirs, avaient de l’ouvrage tous les jours, fourni par les différentes familles chez qui les chemises et le linge de corps devaient être propres. La grande lessive des draps se faisait une fois par trimestre, pendant deux journées de suite car il fallait faire bouillir le linge avec de la cendre puis le nettoyer au savon de Marseille à grands coups de battoir dans l’eau claire.

Le lavoir du Bourg-Neuf (dans les douves le long de la rue des Remparts). Figurant déjà sur le cadastre de 1811, c’est certainement le plus vieux de Mont de Marsan, encore existant. Ses deux bassins sont alimentés par une fontaine où on peut lire gravé dans la pierre « 1734 ». Ce lavoir fut reconstruit en 1894 sur les plans de Henri Dépruneaux, architecte de la ville.

Le lavoir de la cale (cale de l’abreuvoir). En 1869, pour remplacer le lavoir de la Fontaine du Bourg « disparu » de la Grande Place, la municipalité décida d’en édifier un autre, entre le pont de l’Hôtel de Ville et le pont du Commerce. Ce lavoir est alimenté par les sources d’eau vive recueillies ou captées à la sortie des propriétés environnantes et réunies dans le bassin au moyen d’aqueducs souterrains.

Le lavoir de Nonères ou de la Pépinière ou du Pont de la Pépinière (dans le parc Jean- Rameau). La construction de ce lavoir eut lieu en 1860. La charpente en bois fut remplacée en 1934. Sur la commune de Nonères existait un lavoir plus à l’est dans la Pépinière (il figure sur le cadastre de 1811 de cette commune).

Le lavoir de Rigole ou de Tambareau (en contrebas de la rue de Lagrange). Jusqu’en 1866 il était sur la commune de Saint-Pierre-du-Mont. En 1907, le lavoir fut déplacé et reconstruit sur les plans de Henri Dépruneaux, architecte de la ville. En 1934 il fut de nouveau détruit et reconstruit.

Le lavoir de la fontaine, de la porte Campet ou de la Tannerie (en contrebas de la place Raymond-Poincaré). Situé au bord de la Douze, il existait déjà au XIXème siècle car il figure sur le cadastre de 1811 sous le nom de « Fontaine ». Des travaux y sont signalés en 1845 et 1868.

Le lavoir du quai (cale des Chalands). Aucune trace sur la réalisation ou la vie de ce lavoir, sans doute postérieur à 1845 puisqu’il ne figure pas sur le plan cadastral de cette année. Bordé d’immeubles des deux côtés, c’est le seul lavoir montois emprisonné dans le tissu urbain. Il est alimenté par la source de la fontaine de Laburthe et les eaux pluviales qui s’écoulent dans deux bassins, un grand et un petit.

Le lavoir de Saint-Médard (avenue Jean-Dupouy). C’est le plus récent des lavoirs montois puisqu’il date de 1939. Il n’est pas alimenté par des sources mais par l’eau de ville.

Actuelle Place du Général-Leclerc. Ils ont dit « Au moyen d’une surélévation d’environ 1,50m qui serait donnée au trottoir actuel qui sert de passage aux piétons, le nouveau lavoir pourrait facilement être logé au-dessous et disparaître en partie aux yeux du public; en donnant à la portion avançante la forme elliptique, on parviendrait à masquer complètement le lavoir et produire un effet architectural ne choquant nullement la vue des passants. Le dessus du lavoir sera formé d’une plate-forme se nivelant parfaitement avec le passage des piétons, de telle sorte que la personne qui aura à parcourir l’étendue des cales ne s’apercevra pas qu’il existe ou non un lavoir au-dessous de ses pas ».

D’autres lavoirs existaient à Mont-de-Marsan mais ont été détruits. C’étaient les lavoirs de Saint-Jean-d’Août, de Brouchet, du port, de la fontaine du bourg, de la route de l’hippodrome, de la Capère, du Rond et du Sablar.



arènes
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

les arènes de Mont de Marsan

 

golf
Mont de Marsan
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

Proche de Mont de Marsan, dans la commune de Saint-Avit existe un club de golf.

 



golf de Monmt de Marsan