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BARDOS

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antiguo vizcondado de Labort




Bardos










église de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
Bardos
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église de l'Assomption



De 1869 à 1870, l'église paroissiale fondée en 1203 est remaniée pour cause de vétusté tout en conservant son plan d'origine. De l'ancien édifice, subsistent un portail gothique du 13e siècle conservé sous le porche, ainsi que deux meurtrières dans une partie de l'élévation sud de la nef. L'ouverture en arc plein-cintre donnant sous le porche porte la date de 1870 sur son claveau. Le clocher a été reconstruit de 1891 à 1892 selon un projet de l'architecte Thomas Dounié. A sa mort en 1892, l'architecte Gustave Huguenin lui succède à la direction du chantier. Réparations du clocher en 1922, puis en 1946.

 

 

abside polygonale et
flanc nord de la nef

clocher-porche surmonté
d'un toit à quatre pentes

chevet
polygonal

 

 

L'église a conservé le porche roman du XIIIe siècle. Sous le porche, portail en arc brisé à voussures, avec colonnettes et chapiteaux. De part et d'autre de l'élévation occidentale, deux escaliers droits permettent d'accéder aux tribunes en surplomb intérieures. Celles-ci comportent deux niveaux en bois de chêne qui s'étendent sur les murs de la nef et en retour sur les élévations ouest du transept. Le cimetière primitif a entouré l'église jusqu'en 1861, date de la translation des sépultures au cimetière hors du bourg.

 

nef vers le choeur et chevet polygonal

nef unique et tribune de bois à deux niveaux

baptistère et fonts baptismaux

 

* couvrement : fausse voûte en berceau ; fausse voûte en cul-de-four
* décor : vitrail ; peinture
* couverture (type) : flèche carrée ; toit à longs pans ; croupe polygonale ; pignon couvert.

 




Un certain nombre de croix, calvaires et monuments commémoratifs sont présents dans le village :

* croix de Bòrdanava
* croix de Castellategi, quartier Lassarade
* croix de Lambert
* croix de Latsaga, quartier Ibarre
* croix de Bide-Ondoa (1887)
* croix de la Poste

château de Salha
Bardos
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mairie-château de Salha

 


Le lieu est désignée en 1456 comme "la salle du dit lieu de Bardos appelée Vingetaire tenue à la foi et hommage par Charles Ier de Gramont...".

De ce premier édifice médiéval, il ne reste aucun élément. A la fin du 15e siècle, la propriété est acquise par la famille Suhigaray de la Salle de Bardos, seigneurs de Saint-Pée et le restera jusqu'à la fin du 17e siècle, date probable de l'édification des deux tours actuelles. Du mariage d'Isabelle de la Salle au baron Antonin de Salha en 1676 jusqu'au 2e quart 19e siècle, la demeure restera propriété des seigneurs de Salha.

 

 

 

 

L'aile sud a probablement été reconstruite dans le 2e quart du 18e siècle pour le marquis Philippe de Salha, marié en 1715 à Catherine de Larrétéguy, fille d'un riche marchand bayonnais. L'aile nord plus tardive a probablement été édifiée dans le 3e quart 18e siècle pour le marquis Salvat de Salha, lieutenant du Roi en Guyenne.

Remanié au 19e siècle en résidence bourgeoise, le château est aménagé en colonie de vacances en 1954. Vers 1980, les bâtiments sont restaurés; le plan intérieur et l'ornementation ont été transformés pour accueillir les locaux de la mairie actuelle et des logements sociaux. Les boiseries du 18e siècle ont été enlevées et deux cheminées ont été démontées pour être vendues à des particuliers. D'abord transformés en école, les communs abritent actuellement des logements et des magasins de commerce.

Ensemble à deux corps de bâtiment en équerre, à 2 étages carrés délimités par des chaînes horizontales portant bandeau. L'élévation est est flanquée d'une tour circulaire à 4 niveaux. A l'angle sud-ouest, une tour d'escalier octogonale à 5 niveaux abrite un escalier en vis sans jour; la date de 1655 est gravée sur une dalle du sol au rez-de-chaussée. Les deux tours sont coiffées d'un toit polygonal recouvert d'ardoises. Sur la terrasse nord-est du château: escalier isolé à volée double à montées convergentes.

 


autres maisons, châteaux et fermes

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* maison de type urbain.

Probablement construite dans le 3e quart 18e siècle. La date de 1867 inscrite dans le tympan du fronton de la porte d'entrée masque une date plus ancienne : 175 (?) . La maison qui abritait déjà la mairie en 1830, a rempli cette fonction jusqu'en 1982. L'intérieur rénové abrite actuellement des espaces à vocation commerciale. Elévation antérieure à deux étages divisée par 5 chaînes horizontales portant bandeau. Porte d'entrée surmontée d'un fronton triangulaire avec 3 acrotères en amortissement de forme sphérique. Fenêtres à croisée ou à traverse entourées d'un chambranle à feuillure, appui de fenêtre et larmier moulurés.

* maison de maître à Cazenave.

Cette maison est citée comme maison noble à partir de la fin du 16e siècle, et figure sur la carte de Cassini à la fin du 18e siècle. La construction de la demeure date probablement de la 1ère moitié 17e siècle comme en témoigne la tour d'escalier et les ouvertures à croisée ou à traverse chanfreinées en quart-de-rond. L'ensemble a été remanié au cours du 19e siècle : élévation sud ordonnancée à 5 travées. Maison en corps de bâtiment unique avec toit à longs pans, pignon couvert et demi-croupe à l'arrière, recouvert de tuiles creuses. A l'angle nord-est, une tour d'escalier à trois niveaux (croupe, tuile plate mécanique) abrite un escalier en vis.

* maison de maître à Lichabe.

Mentionné depuis le 12e siècle, le nom de Lichabe (ou Lizabe, Lissave, Lissabe, Lichabia) est un des noms les plus anciens connus sur la commune de Bardos. L'ensemble des bâtiments offrait autrefois un exemple de maison de maître avec sa métairie en dépendance. Le logis visible sur le cadastre napoléonien a été détruit dans le 4e quart 20e siècle. La métairie remaniée au 19e siècle, puis fortement dégradée au cours du 20e siècle conserve néanmoins sur son élévation antérieure des ouvertures de la 2e moitié 16e siècle. Maison de maître (détruite) à plan-masse rectangulaire. Ferme de plan tripartite divisé en longueur avec mur-pignon en façade. L'élévation antérieure présente au rez-de-chaussée une porte charretière à arc segmentaire chanfreiné, une fenêtre à croisée et une fenêtre à traverse à larges chanfreins droits sous le pignon.

* maison de maître Sorhouet.

Maison de maître construite au 17e siècle. L'analyse des ouvertures semble démontrer au moins trois campagnes de construction successives. En effet, certaines fenêtres semblent dater de la 1ère moitié 17e siècle : fenêtre à croisée et fenêtre à meneau sur la travée gauche de l'élévation nord-est, oeil-de-boeuf et fenêtre à meneau sur l'élévation sud-est. Les autres fenêtres à croisée pourraient correspondre à une seconde campagne dans la 2e moitié 17e siècle. Les ouvertures sur la façade en retour nord-ouest ont été remaniées au 18e siècle (arc segmentaire) . Dans le 3e quart 17e siècle, la maison était la propriété de Gabriel Gillet dit La Grenade, chirurgien du maréchal Antoine III de Gramont puis maître chirurgien à Bardos, gendre de Jean d'Albinoritz, sieur de Sorhouët. La maison de maître a été transformée en exploitation agricole probablement au cours du 19e siècle. Le cadastre napoléonien fait état de plusieurs corps de bâtiment en dépendances. Actuellement, seul un bâtiment à vocation agricole de la fin du 19e siècle est accolé en retour d'équerre à l'angle nord-ouest ; le corps de logis est désaffecté.
Type de maison de maître en bloc rectangulaire trapu à un étage carré, surmonté d'un toit à longs pans et pignons couverts.

* maison de maître à Lurberriet.

Maison de maître construite dans la 2e moitié 17e siècle. La maison actuellement abandonnée sert d'étable à vaches. Type de maison de maître en bloc rectangulaire divisé sur 3 niveaux. Le rez-de-chaussée est traversé dans sa partie centrale par une grange avec plusieurs pièces réparties de part et d'autre dont 2 cuisines. L'une d'elle a conservé son ancien évier dans une niche carrée et sa cheminée supportée par deux corbeaux en quart-de-rond. L'autre cuisine plus modeste devait probablement correspondre à un logement de métayer. Un escalier tournant en bois à 4 volées droites permettait d'accéder à l'étage d'habitation, puis à l'étage de comble et au grenier.

* maison de maître à Etchebeheity.

Construite à la limite 17e siècle 18e siècle, la maison de maître était autrefois accompagnée de ses parties agricoles détruites dans le 4e quart 20e siècle. Elles étaient regroupées dans deux corps de bâtiments distincts visibles sur le cadastre napoléonien (1831 A4 885) . En 1977, l'un des deux corps de ferme présentait un plan traditionnel tripartite avec toit à longs pans et mur-pignon. En façade, une porte charretière à arc en anse-de-panier communiquait avec le "Sol" (grange) . Le logis du maître a été remanié au 18e siècle puis dans le 1er quart 20e siècle. Inscription sur le linteau de la porte : Salagoïty 1911.

Type de maison de maître en bloc rectangulaire à un étage et grenier sous comble. Au rez-de-chaussée, un couloir central dessert des pièces d'habitation situées de part et d'autre (aménagement 1er quart 20e siècle).

* manoir dit château de Miremont.

Manoir du 15e siècle situé sur une butte dominant le village de Bardos. Qualifiée de maison noble, la demeure est la propriété au cours du 17e siècle des de Miremont, nommés comme écuyers. L'ancien manoir figure sur la carte de Cassini à la fin du 18e siècle. Au 19e siècle, tandis que l'édifice est agrandi dans le prolongement de sa partie ouest par l'adjonction d'une maison de maître, le manoir délaissé est transformé en grange et étable. Une tour circulaire est détruite en 1916, ainsi qu'une partie de l'édifice à l'angle sud-est. Le toit est alors abaissé dans sa partie orientale. Le bâtiment est sans fonction actuellement.

Jusqu'en 1916, une tour circulaire cantonnait le bâtiment à l'angle sud-est. Coiffée d'un toit conique recouvert de tuiles creuses, la tour percée de petites baies devait très certainement abriter un escalier de distribution intérieure en vis. Aujourd'hui, seul un pan de mur concave est encore visible inséré dans le petit bâtiment de la "hournère" (four) . A l'intérieur, le rez-de-chaussée et l'étage présentent respectivement une paire de cheminées s'appuyant dos à dos, avec corbeaux en doucine droite sur piédroits semi-circulaires. Deux "potagers" sont conservés au rez-de-chaussée, et un évier dans sa niche plein-cintre à l'étage.

* ferme à Arribit.

Ferme construite dans le 3e quart 18e siècle, remaniée dans le 4e quart 18e siècle par l'exhaussement d'un étage sur la partie antérieure. Une plaque à l'intérieur de la grange porte la date de 1757. En façade, une plaque ornée d'étoiles et de coeurs porte l'inscription : ARRIBIT JOANNES ASTEGI 1783. Construction postérieurement d'un poulailler-porcherie en retour d'équerre en façade daté de 1789. Remaniement au 19e siècle et agrandi au 20e siècle par l'adjonction d'un hangar.

Ferme traditionnelle de plan tripartite divisé en longueur (logis, grange, étable) . Le mur-pignon en façade est ici délaissé pour permettre au logis de se développer sur deux niveaux. Escalier droit en bois de la grange à l'étage. La cuisine conserve des placards avec vantaux en bois du 18e siècle.

* ferme à Arotchetche.

Ferme construite dans la 2e moitié 16e siècle, remaniée à la limite 18e siècle 19e siècle par l'exhaussement d'un étage dans l'angle sud-est. Une porte à arc segmentaire à l'intérieur de la grange porte l'inscription : L'AN MILLE 1806. Adjonction d'une grange à l'arrière au 19e siècle. La ferme a été transformée en maison d'habitation.

L'élévation antérieure présente deux fenêtres à croisée et chambranle à larges chanfreins (2e moitié 16e siècle) . La porte de la cuisine donnant dans la grange est également chanfreinée, de forme rectangulaire avec plate-bande à cavets d'adoucissement (2e moitié 16e siècle) . La cuisine a conservé son évier logé dans une niche plein-cintre et sa cheminée dont un corbeau et un piédroit chanfreinés sont d'origine.

* ferme à Leissarague-de-Bas.

Ferme construite à la limite 17e siècle 18e siècle. La date de 1760 portée sur une plaque en façade pourrait être celle d'un agrandissement du logis dans la partie sud. Remaniement de l'ensemble au 19e siècle et construction d'un poulailler-porcherie.
Type de ferme à plan tripartite divisé en longueur (logis, grange, étable) avec toit à longs pans et pignons couverts recouvert de tuiles creuses. La façade antérieure conserve deux fenêtres à meneau avec tablette d'appui et larmier moulurés.


moulin d'Ermont ou d'Ermou ou du Bosc
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Le moulin est cité en 1456, en 1507 puis en 1605 comme étant dans les possessions des seigneurs de Gramont. A la fin du 17e siècle, il devient propriété des Suhigaray de la Salle de Saint-Pée, puis des de Salha, seigneurs de Bardos qui le mettent en fermage jusqu'à la Révolution, date probable à laquelle il est revendu. Mentionné sous le nom de moulin d'Ermon à la fin du 18e siècle sur la carte de Cassini, il est remanié au cours du 19e siècle. Le moulin a cessé toute activité en 1962.

Le moulin est implanté sur le ruisseau l'Arrec qui forme la limite communale entre Bardos et Bidache. Le moulin avec le logement du meunier à l'étage est adossé contre la digue qui forme un bassin de retenue (130 x 60 mètres) . Le barrage courbe de 65 mètres de long et haut de 9 mètres est consolidé par 9 contreforts maçonnés. A l'intérieur du moulin, une chute d'eau d'environ 8, 60 mètres actionnait 3 roues hydrauliques horizontales.