BIDACHE

 

duché de Gramont



Basse-Navarre

Baja Navarra de Ultrapuertos

Gramont
Bidache

église Saint Jacques le Majeur
Bidache
duché de Gramont
Basse Navarre

église Saint Jacques le Majeur

Siège d'une ancienne collégiale et dépendant de l'évêché de Dax, l'église paroissiale a été entièrement reconstruite de 1877 à 1891 selon un projet de l'architecte Emile Doyere daté de 1876, modifié en 1878. En 1890, l'architecte Bertrand remplace E. Doyere et termine le chantier. La consécration de l'église par Mgr Jauffret a lieu en 1891.

L'église était entourée par deux cimetières jusque dans le 3e quart 19e siècle.

 

nef, choeur et chevet polygonal

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maître-autel et tabernacle

stalles dans le choeur

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chapelles latérales
Saint Jacques et la Vierge à l'Enfant

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chemin de croix

fond de la nef

 

* couverture: tuile plate; pierre en couverture; flèche polygonale; toit à longs pans; pignon couvert; croupe polygonale; appentis.
* décor: vitrail; peinture.

croix de carrefour
Bidache
duché de Gramont
Basse Navarre

croix de carrefour à Bidache

ruines du château de Gramont
Bidache
duché de Gramont
Basse Navarre

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le château de Gramont à Bidache

La Casa de Gramont o Agramont
(en espagnol)

En 1329, le château est cité lors du premier hommage connu rendu par Arnaud-Guillaume III de Gramont aux souverains de Navarre, Jeanne II de Navarre (1311-1329-1349) et son époux Philippe d' Evreux (1306-1329-1343).

A la fin du 15e siècle, il devient la résidence habituelle des seigneurs de Gramont qui ont délaissé leur château familial de Bergouey-Viellenave au lieu-dit la Moulary. L'armée de Charles Quint, sous les ordres du prince d'Orange Philibert de Châlon, incendie le château en 1523. Cette action faissait partie des efforts de l'Empereur pour soumettre les nobles navarrais de la faction "agramontesa" - ainsi la famille Gramont - qui s'opposaient au changement dynastique en faveur des rois de Castille, après l'evincement du trône de Navarre de la reine Catherine I de Navarre Foix-Grailly-Béarn en Juillet 1512 par l'iniciative du roi d'Aragon, Ferdinand le Catholique.

 

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Seuls subsistent le donjon circulaire du 14e siècle et l'ouvrage d'entrée du 15e siècle. Le corps de logis est élevé vers 1535-1539 par Gabriel Bourgoing, maître de l'oeuvre de Charles de Gramont, archevêque de Bordeaux. Amélioration des systèmes défensifs autour du château entre 1569 et 1570. Entre 1639 et 1642, Antoine II de Gramont commande l'élévation du pavillon sud-est de la première cour à 3 maçons de Bidache et de Guiche Jean Barthe, Jean Dumon et Christophe Le Roy dirigés par l'architecte Louis de Milhet. L'escalier de ce pavillon est dessiné en 1642. Pavillon du grand escalier réalisé entre 1650 et 1654 probablement par Nicolas Dupuis, "architecte du maréchal de Gramont" et l'ingénieur Charles Dubois d'Avaugour.

 

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Antoine III de Gramont fait reconstruire ou aménager l'aile ouest de la première cour, à la place d'une galerie du 16e siècle, probablement jamais achevée. Après 1655, on aménage la partie haute du donjon en bibliothèque, une chapelle est installée au rez-de-chaussée. Travaux de terrassement et établissement des jardins au 17e siècle. L'ouvrage d'entrée médiéval arasé au niveau du 1er étage au 17e siècle, reçoit en façade un portique à fronton triangulaire dans la 1ère moitié 18e siècle.

 

Antoine III de Gramont
1604-1644-1678
Maréchal de France

La Casa de Gramont o Agramont (en espagnol)

Pillé au début de la Révolution, le château est incendié en 1796. En 1814, le maréchal Soult fait abattre le pavillon dit d'Hercule et l'aile ouest de la première cour. Entre 1965 et 1970, travaux réalisés en coopération avec le propriétaire et les Monuments Historiques.

Sur un promontoire dominant un méandre de la Bidouze, le château était accessible par un degré droit de 34 marches au sud-est du terre-plein sud. Ouvrage d'entrée au sud composé de 2 tours encadrant l'entrée. Grosse tour cylindrique dite Rondache commandant l'ensemble. Corps de logis Renaissance en équerre nord et ouest se développant sur deux cours. Dans l'angle nord-ouest de la première cour, tour carrée hors-oeuvre renfermant un escalier en vis sans jour tournant à droite, à marches portant noyau, scellées et à angle vif. Masque humain à la clef de la porte d'entrée surmontée d'un fronton triangulaire où 2 statues de femme allongées soutenaient un écu aux armes de la maison de Gramont. Sur le pavillon sud-est, fenêtres à croisée, frontons triangulaires ou semi-circulaires, bandeaux vermiculés sur la façade. A l'ouest, à la jonction avec la tourelle d'escalier, fragment d'ordre à bossages et d'arc brisé (départ de galerie) . Pavillon du grand escalier orné de bandeaux en bossage plat, porte à chambranle mouluré surmontée d'un cartouche et d'un fronton triangulaire. Porte en rez-de-chaussée du donjon encadrée de moulurations et surmontée d'une frise d'anges portant les instruments de la Passion. Ensemble sans couverture et en état constant de dégradation.

Orangerie du château de Gramont, maison de jardinier dite Le Jarzin.

Edifié contre le mur est du terre-plein sud du château, le bâtiment se compose de deux parties accolées : côté sud, l'ancienne orangerie du château de Gramont et "la serre de l'orangerie" selon les inventaires du 18e siècle; côté nord, la maison du jardinier. L'ensemble construit dans la 1ère moitié 17e siècle a gardé son appellation d'origine dite Le Jarzin. Le bâtiment a été dégradé au cours du 19e siècle : fenêtres à croisée murées, élévation probablement vitrée de la serre comblée en un blocage de moellon. Le bâtiment est aujourd'hui à l'usage d'une ferme.

Sur l'élévation est de l'orangerie, un stylobate couronné d'un gros tore devait supporter une ordonnance de pilastres qui scandaient la façade en travées. Aujourd'hui, seuls deux pilastres corniers sont encore visibles. L'élévation certainement vitrée aux 17e et 18e siècles a été comblée au 19e siècle. La maison du jardinier est percée de 4 fenêtres à croisée en pierre avec encadrement mouluré surmonté de 3 agrafes. Le parement (dégradé) des façades est très similaire au rhabillage du 17e siècle de l'aile Renaissance du château: sur un appareil de moellon, un crépi imite des bandeaux de pierre en relief alternés avec des bandes d'enduit peint qui copie un appareil de briques rouges (style Louis XIII) .

Ecuries du château de Gramont, dite Le Pavillon

Edifiées sur une terrasse au sud-ouest du château ducal de Gramont, les écuries flanquées de deux pavillons destinés à la domesticité sont construites dans le milieu du 17e siècle. Après la Révolution et l'incendie du château en 1796, le duc Antoine VIII de Gramont rentre en possession en 1805 d'un bâtiment fort dégradé. En 1814, les couvertures du corps de bâtiment central et du pavillon est sont arasées par le maréchal Soult. En 1818, le duc entreprend des réparations, l'architecte Daudignon de Bidache est alors chargé du devis. Sous le Second Empire, l'agent voyer Jean Labarthe établit un projet de restauration dont seul le pavillon est sera véritablement bénéficiaire. Le corps de bâtiment central est pourvu de fausses gargouilles et d'un crénelage, les ouvertures sont remaniées et agrandies. Dans le 2e quart 20e siècle, les écuries sont aménagées en salle de jeu de paume. Dans la salle à manger du pavillon est, la cheminée du 17e siècle est un remploi provenant de la maison Fenouilh située dans le bourg de Bidache.

Long corps de bâtiment rectangulaire voûté en berceau plein-cintre à lunettes. Pavillon latéral ouest à un étage, toit à longs pans et croupes couvert de tuile plate mécanique. Pavillon est à un étage, étage en surcroît avec lucarnes à fronton triangulaire, surmonté d'un toit à longs pans et croupes couvert d'ardoise.

autres maisons
Bidache
duché de Gramont
Basse Navarre

* maison Chinon

 

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maison Chinon

 

* maison Missabe

 

maison Missabe

* maison Barthe

 

maison Barthe

* maison Apremont

 

maison Apremont

* maison Tanneur. Maison urbaine datée du 4e quart 17e siècle: une porte en façade porte la date de 1699. Au deuxième niveau de l'élévation sur rue, les murs gouttereaux et le mur de refend central sont saillants soutenus par des corbeaux à trois ressauts. Le premier étage et la partie sous pignon construits en pans de bois sont en encorbellement soutenus par des solives apparentes.

 

maison Tanneur

 

* maison Daugeron. Construite en 1546 en calcaire jaune fossilifère, fut utilisée comme maison de commerce des juifs aux XVIème et XVIIème siècles. Sous les arcades étaient vendues des marchandises échangées avec les juifs d'Amsterdam. Elle devint par la suite marché aux légumes.

maison Daugeron

 

* maison Champina. Mentionnée sous le nom Lataillade sur l'ancien cadastre, la construction date de la 2e moitié 18e siècle, remaniée et agrandie latéralement aux 19e et 20e siècles. Une plaque en façade porte l'inscription : Bidouze/Crue du 16 juin 1956/H. 5 366. Situé au port de Bidache, le bâtiment fait face à la Bidouze avec au devant un quai de déchargement composé de 9 marches empierrées. L'étage de soubassement percé de plusieurs portes en façade abrite des caves et des pièces de stockage. Le logis se trouve à l'étage préservé des débordements du fleuve.

* maison dite "Hôtel, Restaurant Basque". La maison est datée du 4e quart 16e siècle : cartouche en façade daté de 1586. A l'intérieur, subsiste une tour d'escalier d'origine percée de plusieurs ouvertures fin 16e siècle (murées). La façade a été remaniée dans la 1ère moitié 18e siècle. En façade, un cadran solaire porte la date de 1790. Au cours du 20e siècle, la maison a été transformée en hôtel de voyageurs et restaurant. Au rez-de-chaussée, la bâtisse est traversée longitudinalement par un couloir pavé de dalles de calcaire. Tour d'escalier dans-oeuvre avec un escalier en vis sans jour tournant à gauche composé de marches à angle vif portant noyau.

* maison Congrès. Maison urbaine de type dit Cornière de la 2e moitié 18e siècle. Le rez-de-chaussée ouvert sur la rue forme un passage couvert public, les étages en saillie étant soutenus par trois arcs plein-cintre (deux sur la rue, un en retour d'équerre à l'est) . Elévation sur rue divisée par 2 bandeaux.

* maison Capdevielle. La maison a été transformée dans la 2e moitié 17e siècle afin d'abriter la synagogue de la communauté juive de Bidache jusque dans le 18e siècle. La porte d'entrée était surmontée d'un ensemble sculpté probablement bûché à la Révolution. Selon l'historien Gérard Nahon, les emblèmes martelés pouvaient être les initiales du nom hébraïque donné à la communauté israélite de Bidache dans la littérature rabbinique des 17e et 18e siècles (Demeure Paisible) . La maison, aujourd'hui dite Capdevielle, a été remaniée dans le 3e quart 20e siècle; elle a notamment perdu sa porte d'entrée en bois clouté. En façade, la porte d'entrée présente un chambranle maçonné mouluré, à ailerons latéraux à volutes. La corniche à larmier mouluré est surmontée d'un couronnement pyramidé à ailerons et sculpture (mutilé).

* autres maisons

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

mairie de Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

maison à Bidache

pont de Gramont
Bidache
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pont de Gramont à Bidache

Pont, dit romain ou du moulin, à trois arches plein-cintre séparées par des avant-becs triangulaires à chaperons probablement du 17e ou 18e siècle. Ce pont a sans doute été remanié à partir d' un ouvrage plus ancien, peut-être médiéval. Le moulin de Heugas, son bassin de retenue et son canal d' évacuation sont fonctionnellement associés au pont.

Le pont qui enjambe le Lihoury faisait la jonction entre le quartier du Battan à Bidache et la route de Came; il fut utilisé par les charrettes jusqu'en 1945.

Pont à trois arches en berceau construites en moellons de calcaire et reposant sur 2 piles avec bec. La chaussée est réalisée en dalles de calcaire.

 

monument à la pierre de Bidache
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monument à la pierre de Bidache

moulin de Gramont ou de Heugas
Bidache
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moulin de Gramont à Bidache

 

Mentionné sur la carte de Cassini, le moulin dépendait des propriétés du duc de Gramont sous l'Ancien Régime. Il a été rehaussé dans le 4e quart 19e siècle, vers 1893.

Installé sur la rive gauche du Lihoury, le moulin est construit dans sa partie inférieure dans un moyen appareil de calcaire à assises irrégulières et dans sa partie supérieure en moellons de calcaire.

Le barrage formant retenue d'eau est construit en moyen appareil de calcaire à assises régulières et alternées.

 

La Casa de Gramont o Agramont

(en espagnol)

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