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PARLEBOSCQ

Les Landes





ancienne vicomté de Gabardan

antiguo vizcondado de Gabardán



vicomté de Gabardan











église Saint André de Bouau
église Saint Cricq
église Notre Dame de l'Assomption de Sarran

église Saint Martin d'Espérous

église Notre Dame de Mauras
église Saint Jean Baptiste de Mura
église Saint Michel de Laballe

église Saint André de Bouau
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
Landes

 

église Saint André de Bouau

clocher-tour à sept pans
mur-pignon et flanc sud de la nef



Edifice tardif du XIVème siècle ou du début du XVème.

L'église Saint-André de Bouau construite en brique, présente la caractéristique d'un volume unique constitué d'une assez large nef de deux travées située dans le prolongement exact d'un chevet qui se réduit à une abside à trois pans. Sa silhouette extérieure est agrémentée par un élégant clocher à sept pans.

Au XVIème siècle une importante campagne de travaux l'agrémenta de voûtes à liernes et tiercerons, de fenêtres à remplages, d'un portail flamboyant.

Restaurée au XIXème siècle on accompagna son entrée de deux petits bâtiments en pans de bois et torchis qui encadrent le portail du cimetière.

Cette église en briques possède un portail de conception analogue à celui de Saint Cricq (arc en anse de panier, accolade, piédroits moulurés, pinacles). Sur le bandeau, les lettres HAEL EST DOMVS DOMINI nous rappellent :Ceci est la maison du Seigneur. La voûte du chœur qui existait en 1546, compte trois clés. Sur l’une d’elle, on peut reconnaître Saint André.

 

église Saint Cricq
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
Landes

 

O

abside polygonale dotée de contreforts massifs
grosse tour polygonale
flanc sud de la nef



Entièrement restaurée, elle est classée aux Monuments Historiques. Son chevet à cinq pans est renforcé par des contreforts à chaque angle. Le portail sculpté par un habile artisan rappelle, en plus travaillé, celui de Bouau. Cet édifice gothique assez austère a connu dès le XVI ème siècle d’importantes transformations (prolongation de la nef par une grosse tour).


église Notre Dame de l'Assomtion de Sarran
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan

Les Landes

 

église Notre Dame de l'Assomption de Sarran

 

Epoque de construction : XIIème siècle ; XIIIème siècle.

Elle est construite entièrement en briques et est dédiée à Notre Dame de l’Assomption. Cette église est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques. Elle possède une tour clocher polygonale avec un toit en flèche, un portail à arc brisé qui est orné de moulures.

 

 

O

clocher-tour polygonale surmonté d'une flèche en pavillon
flanc nord de la nef



église Saint Martin d'Espérous
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
Landes

 

église Saint Martin d'Espérous

 

clocher-mur pignon à deux baies cintrées



Isolée au milieu des champs, Saint Martin d'Espérous présente une silhouette caractéristique des édifices du Gabardan : une nef qui prolonge exactement le chevet s'achève par un puissant clocher-mur très aigu à son extrémité occidentale.

Le plan simple est surtout remarquable par l'ampleur du chevet et la relative largeur de la nef, l'ensemble se trouvant épaulé par de nombreux contreforts. Cet édifice élevé en deux étapes au XIIIème siècle et au XIVème siècle a été voûté vers 1540.

Adjonction d'une chapelle Sud au XVIIème siècle et construction d'une sacristie en 1786. Au tout début du XIXème siècle un porche et un bâtiment en pan de bois élevés à l'angle Nord-Ouest lui ont donné sa note pittoresque.

Son clocher-mur nous rappelle que nous sommes dans la région des églises à pennes. L’édifice est construit en pierre et est épaulé par de nombreux contreforts. La date de construction des voûtes est connue par un texte d’une enquête de 1546. Une des trois clés est intéressante. C’est une couronne tressée dans laquelle se dressent deux personnages qui tiennent un écusson surmonté de trois fleurs de lys et orné du monogramme I.H.S.



église Notre Dame de Mauras
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
Landes

 

église Notre Dame de Mauras



Cette église est en ruines. Le visiteur peut encore admirer le porche et d’intéressants chapiteaux.

Perdue au fond de la vallée de la Gélise, la petite église de Mauras est un édifice en brique du XIVème siècle constituée d'une nef unique à deux travées éclairée par deux lancettes percées dans le mur méridional et d'un chevet polygonal.

Aux XVème et XVIème siècles une grosse tour-clocher occidentale formant porche au rez-de-chaussée qui n'a jamais du dépasser la hauteur de la nef, lui fut accolée à l'Ouest et des voûtes furent construites dont il ne reste que celles du choeur, voûte d'ogive rayonnante à huit quartiers, reposant sur de gracieux culots sculptés.

Les voûtes Renaissance de la nef disparurent rapidement, semble-t-il, puisqu'en 1738 on procédait déjà à une restauration du lambris qui les avait remplacées. En 1744 la paroisse, qui jusque là dépendait de Maignan dans le Gers, fut rattachée à Bouau qui venait d'être érigée en cure et église matrice. Les deux édifices connurent pour un temps une histoire commune : signalées en état de délabrement à peu près complet en 1876, elles furent simultanément restaurées en 1881 "grâce à la générosité de Madame Coralie Laudet" ; à Mauras une voûte en bois fut établie sur la nef, comparable à celle qui couvre toujours la première travée de l'église de Bouau. La toiture qui avait été refaite à neuf en 1819 s'est depuis longtemps effondrée, entraînant la disparition du couvrement du 19e siècle. Seule subsiste donc la voûte du choeur mais en très mauvais état.





église Saint Jean Baptiste de Mura
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
Landes

 

Cette église de briques disparaît sous les arbres et le lierre. Envahie par la végétation et notamment le lierre qui la recouvre, l'église n'est plus aujourd'hui qu'une ruine. Le portail massif s'apparente à ceux d'autres églises de Parleboscq avec arc en accolade et pinacles.


Elle date du XIV ème siècle et possède un portail en anse de panier et de très belles croisées d’ogives.



église Saint Michel de Laballe
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
Landes

 

église Saint Michel de Laballe


Elle est construite entièrement en briques et c’est la chapelle du château du même nom. L’édifice fut bâti au XIV ème siècle et d’importantes modifications furent apportées vers la fin du Moyen- Age et par la suite



château de Lacaze
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
Landes

 

château de Lacaze à Parleboscq

 


La construction du château date du début du XIVème siècle. Les fenêtres sont percées au XVème siècle et des agrandissements entrepris aux XVIIIe siècle (pavillons) et XIXe siècle (pavillons et terrasse). À la Révolution française, les tours sont décapitées. Ces tours n'ont pas été tout de suite restaurées. Les propriétaires ont réalisé la mise hors d'eau à l'aide de toitures pentues. Un document de 1843 montre ces toitures qui donnent au château l'aspect d'un vieux manoir.

C'est entre 1910 et 1914 qu’Adolphe Whitcomb fait exhausser les tours et les couronnes de créneaux et de merlons. Il en est de même pour le couronnement du bâtiment adjacent à l'est. Enfin on doit à M. Christopher Oldham en 1981 et 1982 la restauration des façades, des encadrements des ouvertures et surtout la couverture efficace des tourelles octogonales. Par contre la tourelle centrale d'escalier conserve sa structure de guet.

Le fief de La Caze apparaît dès la fin du XIème siècle.

En 1230 : La Caze appartient alors aux vicomtes de Marsan. Arnaud de Marsan, premier seigneur de La Caze. Cité dans un acte de paréage du 2 juin 1289 par lequel le comte d’Armagnac, le roi de France Philippe IV "le Bel"(1268-1285-1314)et Édouard Ier, roi d’Angleterre (1239-1272-1307) s’engageaient à le défendre. Il est leur vassal. N'oublions pas que depuis 1152, avec le mariage d'Aliénor d'Aquitaine et le duc de Normandie Henri Plantagenêt (Henry II, 1133-1154-1189), l'Aquitaine devient Anglaise et qu’en 1154 le duc de Normandie devient roi d’Angleterre.

En I290 : Arnaut-loup de Lasserre, chevalier de Bedeyssan. Il occupe Arouille (Saint-Justin). Il est assiégé par Raymond Arnaud, bâtard de Foix, lequel est soutenu par le comte Roger Bernard III de Foix et le roi de France Philippe IV le Bel. Bien qu'appuyé par les Anglais, Arnaut-Loup de Lasserre est battu et expulsé d’Arouille. Mais Edouard Ier, roi d'Angleterre vient à son secours et lui donne le fief de La Caze (1290)

En 1550 : Pons de Pons épouse Françoise de Marsan et obtient de Jeanne III de Navarre Albret l'anoblissement de ses terres de La Caze, qui sont élevées au titre de marquisat.

En 1687 : La famille de Pons vend La Caze à Joseph Gillet, qui devient marquis de La Caze. Conseiller au Parlement de Bordeaux (1691). Président à Mortier (1692). Un premier mariage en 1692 avec Jeanne Marie de Ségur, descendance Jeanne Marie. Un second mariage en 1710 avec Françoise du Bouzet, fille du marquis de Poudenas, descendance Pierre Gaston, Jean Baptiste, Jeanne Françoise. En 1714, il devient Premier Président du Parlement de Bordeaux. La même année, il achète la Vicomté de Gabardan. En 1734 le 9 décembre, il meurt regretté du Parlement et du public.





En 1714 : Pierre Gaston de Gillet devient marquis de La Caze. Il est déjà comte de Castelnau d'Eauzan, vicomte du Gabardan, il devient conseiller de Louis XV au Parlement de Bordeaux en 1730. En 1738, président de la Seconde Chambre des Enquêtes. En 1744, iI fait rédiger un aveu de dénombrement qui précise que le Marquisat comprend une quinzaine de métairies auxquelles s'ajoute le moulin de Pedaynet (Espercus). Il existe un droit de fouage dit de Saint André, un droit de patronage et de nomination pour la chapelle Saint-Joseph de l'église de Gararret.

En 1779 : Jean Baptiste François de Gillet. Chevalier, Seigneur, Marquis de La Caze, Comte de Castelnau d'Auzan, Conseiller du Roi Louis XVI, Premier Président du Parlement de Navarre. Seul seigneur haut, moyen et bas Justicier sur toute l'étendue du Marquisat de La Caze qui comprend les paroisses de Bouau, Mauras, Mura, Saint Michel, d’Esperoux, Saint Cricq et Sarran.

En 1789 à la Révolution française, les de Gillet quittent la Caze, les tours du château sont décapitées et tous les signes de noblesse effacés. Denis Charles Henri Gauldrée-Boileau né le 15 juillet 1773 à Aire (Pas-de-Calais) reçoit le domaine de Lacaze, de la dot de sa femme, Charlotte Émilie de Livron, petite fille du Président Gillet de Lacaze. En 1810, il achète également le château de Laballe situé sur la commune de Parleboscq à François de Cours Monlezun.

En 1820, il revend Laballe à Jean Dominique Laudet de Mirande (Gers). 1822, nous sommes sous Louis XVIII, il est conseiller général, puis député royaliste, réélu en 1824, mais battu en 1827, sous Charles X par le baron de Cauna. Il meurt le 25 mai 1830, officier de La Légion d'honneur et chevalier de l'Ordre de Saint Louis.

Charlotte Émilie de Livron, veuve de Denis Charles Henri Gauldrée Boileau, conserve La Caze quelque temps puis le vend à monsieur Amiel qui le revend à monsieur Dominique Jean Barthier.

En 1844 : Louis Adhémar de Guilloutet, petit-fils de Louise Monge (1779-1874), elle-même fille du mathématicien Gaspard Monge, né le 6 août 1819 à Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne) devient propriétaire de La Caze. 1850, Maire de Parleboscq pendant 10 ans, sous le Second Empire et la IIIe République. 1863 Député pendant 18 ans. 1869 Conseiller Général pendant 38 ans. Il était profondément Bonapartiste. Il obtient de Napoléon III le rattachement de la commune de Parleboscq au département des Landes. II œuvre en faveur de l’armagnac et La Caze devient un cru réputé. II fait restaurer les 7 églises de Parleboscq. En 1902, il meurt après avoir dilapidé sa fortune. À cette époque La Caze s'étend sur 580 hectares.

En 1900 : Adolphe Whitcomb, Conseiller Général du canton de Gabarret devient propriétaire. Il est tué en 1914 à la bataille de la Marne, alors qu’il était lieutenant d'état-major de la 110e brigade d'infanterie.

De 1923 à 1958, Lucien, Ernest, Gaston et Jean Pascal sont les propriétaire de La Caze

En 1958, la famille Godefroy devient propriétaire.

En 1963, la famille de Robillard devient propriétaire.

En 1973, Douillet & Sidicki deviennent propriétaire.

En 1981 : Chritopher Oldham, nouveau propriétaire, restaure le château. II confie la maîtrise d'ouvrage à Roderick Galloway et la surveillance des travaux extérieurs au Architecte des Bâtiments de France.

 

château de Laballe
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
Landes

 


château de Laballe

dépendances agricoles du château de Laballe

 

château du Tour Blanc
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
Landes

 

château du Tour Blanc

 

moulin à vent
Parleboscq
ancienne vicomté de Gabardan
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Moulin à farine, époque de construction : XVIIIème siècle.

Moulin à vent, de type tour, du XVIIIème siècle, a fonctionné jusque vers 1920. La toiture a été restaurée. Manquent les ailes et la queue de rotation de la calotte, ses mécanismes (meules et engrenages) sont détériorés.