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SAINT JEAN le VIEUX


pays de Cize



Basse-Navarre


Baja Navarra de Ultrapuertos




Saint Jean le Vieux









 

église Saint Pierre d'Usakoa
église Sainte Marie Madeleine de la Recluse
chapelle Saint Jean-Baptiste
chapelle Saint Blaise

 

église Saint Pierre d'Usakoa
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

église Saint Pierre d'Usakoa

clocher-porche surmonté d'une flèche polygonale avec quatre clochetons


L' église Saint-Pierre d' Usakoa est d' origine romane, du 12e siècle ou du 13e siècle.

Saint-Jean-le-Vieux est connue sous l' Antiquité sous le nom d' Imus Pyrenaeus. Des vestiges gallo-romains sont signalés à proximité de l' église paroissiale Saint-Pierre-d' Usakoa. Saint-Jean-le-Vieux regroupe deux paroisses médiévales Zabalza et Urrutia. On y comptait cinq églises au Moyen Age: Saint-Jean-Baptiste d' Urrutia, Saint-Pierre-d' Usakoa, Sainte-Madeleine-de-la-Recluse, la chapelle d' Arsoritzea, la chapelle de Harrieta. Pendant longtemps, le village se groupa autour de sa plus ancienne église, Saint-Jean-d' Urrutia. Ce quartier était jadis le plus bâti et le plus fréquenté. Ce n' est qu' au début du 17e siècle que la cité se regroupe autour d' une autre église, Saint-Pierre-d' Usakoa.

Sur les cartes de Sanson de 1648, on ne lit encore qu' Urrutia mais la paroisse véritable devient Saint-Pierre-d' Usakoa. Pendant la Révolution Française, le village fut appelé Franche. En 1803 fut rattachée la paroisse d' Apat Ospitalea. "sancti johannis de cisera" en 1150 ; "sant iohan lo vieyll" en 1264 ; "sant johan el vieyllo" en 1350 ; "San-Juan-el-Viejo" en 1479 (ch. de Bayonne) ; "San-Juan-lo-Bielh" en 1513 (ch. de Pampelune) ; "Sanctus-Petrus de Saint-Jean-le-Vieux" en 1685 (collations du dioc. de Bayonne).

 

 


clocher-porche
et flanc sud de la nef


portail
sous le porche


clocher-porche
avec deux baies campanaires

 

 


portail en arc en plein cintre
sous appentis


inscription de date 1630
en tympan semi-circulaire


portail à trois voussures
sur colonnettes à chapiteaux

 

 


chapiteau
de palmes


chapiteau
d' animaux


chapiteau
d' entrelacs

 

 

 


chapiteau
de feuillages

 

 

 

Eglise de la paroisse de Zabalza, l' édifice ne devient église paroissiale de Saint-Jean-le-Vieux qu' au 17e siècle, pour remplacer l' ancienne église Saint-Jean d' Urrutia, qui entame sa décrépitude à cette époque. La première grande restauration connue semble s' être déroulée au début du 17e siècle sous l' impulsion de Martin Biscay, curé de 1613 à 1616, et de son frère, curé pendant 31 ans. En effet, l' inscription latine portée sur le linteau du portail roman ouest, restauré à cette occasion, nous l' apprend : "VIZCAY RECTORE FUIT REPARATIO". Celle-ci est surmontée de la date "1630". Quelques reprises ont lieu ensuite, durant l' époque contemporaine.

L' église se compose d' un vaisseau unique, barré par un transept de même hauteur et elle se termine à l' est par un chevet plat contre lequel est adossée une sacristie. Les murs gouttereaux de la nef sont percés de baies en plein-cintre. A l' ouest, le clocher-tour est équipé de deux baies campanaires et d' une chambre des cloches qui repose à l' intérieur sur les poutres soutenant elles-mêmes les tribunes. Dans l' épaisseur du mur latéral nord, on observe quatre enfeux. Au nord-ouest, un escalier extérieur de distribution mène aux tribunes. Les murs de l' édifice sont en grès lie-de-vin du Permo-Trias.

Le portail situé sous le porche est en "cargneule" beige clair. Il se compose de trois voussures décorées de fleurettes s' organisant autour d' un tympan semi-circulaire. Des colonnettes à chapiteaux de palmes, de feuillages, d' entrelacs, de volutes et d' animaux au nord encadrent le portail, tandis que sur le tympan est gravé un chrisme. On retrouve de la pierre calcaire appelée "cargneule" sur l' élévation latérale sud, côté cimetière.

 

nef vers le choeur et chevet plat
croisée surmontée d' une fausse voûte d' arêtes

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maître-autel, retable et tabernacle
Saint Joseph et Saint Martin
Saint Pierre et Saint Paul
peintures du retable majeur


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autels latéraux
Vierge au serpent et Saint Jean Baptiste


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Christ Crucifié

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Vierge à l'Enfant

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fond de la nef
et tribunes central et latérales à double niveaux

 

A l' intérieur de l' église, deux étages de tribunes entourent la nef couverte d' une fausse voûte en berceau plein-cintre. La croisée est surmontée d' une fausse voûte d' arêtes.

 

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fonts baptismaux et bénitier

 

* couverture: ardoise; tuile creuse; toit à longs pans; croupe; flèche polygonale; appentis.



église Sainte Marie Madeleine de la Recluse
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

 

église Sainte Marie Madeleine de la Recluse


Les chanoines réguliers des Prémontrés, venus de la Case-Dieu pour fonder au début du 13e siècle les abbayes de Lahonce et d' Urday, fondèrent également les prieurés d' Ispoure et de la Madeleine qui relevaient de Lahonce. La première mention de l' église de La Madeleine date de mars 1328, vers la fin du règne de Charles IV le Bel, roi de France et (de facto) de Navarre (1294-1322-1328). L' édifice devint chapelle privée du seigneur d' Irumberri (dalles funéraires de la famille d' Irumberri à l' intérieur), avant de devenir, en 1568, l' annexe de l' église paroissiale Saint-Laurent d' Ispoure.

Un hôpital se trouvait à proximité de l' église.

En 1828, la paroisse de La Madeleine fut réunie à Saint-Jean-le-Vieux. L' édifice a été restauré à l' époque contemporaine.

 

 


vue de l'église
flanc nord de la nef


clocher-porche surmonté d'une
flèche polygonale avec quatre clochetons


vue de l'église
flanc sud de la nef

 

 


sacristie accolée
au chevet


clocher-porche
et flanc sud de la nef


vue de l'église
flanc nord de la nef

 

 


portail en
arc brisé


portail protégé para
un porche sous appentis


porte murée des cagots en arc brisé
mur extérieur nord

 

 

La chapelle présente un plan allongé à vaisseau unique d' une grande simplicité, avec chevet plat à l' est et clocher-tour à deux baies campanaires à l' ouest originellement. Actuellement, une des deux baies est murée et une chambre des cloches a été construite, aux murs recouverts d' un essentage d' ardoise. Une sacristie, plus basse que le corps principal, est adossée au chevet. On observe encore dans l' appareil du mur gouttereau nord la trace d' une porte en arc brisé qui devait être la porte des cagots.

Le portail ouest est protégé par un porche sous appentis. A gauche de l' entrée, on observe une ancienne porte actuellement murée, qui a cédé sa place à une porte menant aux tribunes.

Excepté le clocher surmonté d' un toit polygonal en ardoises, l' ensemble de la toiture à longs pans et pignon couvert est recouverte de tuiles creuses.

 

nef vers le choeur et chevet plat

maître-autel et tabernacle

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Saint Joseph et la Vierge à l'Enfant

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Christ Crucifié

fond de la nef et tribunes de bois


A l' intérieur, un niveau de tribunes court autour de la nef, s' interrompant au niveau du choeur.

 

* couverture: tuile creuse; ardoise; toit à longs pans; pignon couvert; toit polygonal; appentis.


chapelle Saint-Jean-Baptiste
Urrutia
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

chapelle St. Jean Baptiste d' Urrutia

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portail roman en arc brisé


La chapelle Saint-Jean-Baptiste-d' Urrutia est d' origine romane, du 12e siècle. Elle fut l' église paroissiale du village avant d' être supplantée par l' église Saint-Pierre d' Usakoa. Les pèlerins allant à Saint Jacques de Compostelle passaient la rivière à gué à cet endroit. Propriété des seigneurs d' Urrutia, elle fut donnée par Pierre Sanche d' Urrutia à l' abbaye de Roncevaux en 1243, au temps du règne de Thibaut I de Navarre Champagne (1201-1234-1253), mais au 14e siècle, elle fut cédée à l' évêché de Bayonne. La famille d'Urrutia servit le rois Charles II de Navarre Evreux (1332-1349-1387) en Bretagne et à Cherbourg pendant la guerre de Cent Ans.

C' est à partir de la Révolution Française que l' édifice, en déclin surtout depuis les guerres de Religion, entame sa décrépitude. La messe y était encore célébrée en 1926. L' édifice, transformé en fosse à purin dans les années 1980, est envahi par la végétation et à l' état de vestiges. Une source miraculeuse peu entretenue aujourd' hui est située à proximité de l' édifice. Très renommée, elle soignait les enfants de la rougeole.

Bien qu' envahi par la végétation et à l' état de vestiges, on observe encore le plan rectangulaire à vaisseau unique de l' édifice (11 mètres sur 7 mètres). Constitué de deux niveaux, il a perdu sa toiture, mais on peut encore apercevoir quelques tuiles creuses sur les murs gouttereaux. La présence de corbeaux en élévation antérieure suppose l' existence d' un porche. Les murs, en grès de couleur lie-de-vin (grès appelé pierre d' Arradoy) et en calcaire, sont percés de fentes étroites et hautes, des meurtrières sûrement. Les murs de l' élévation postérieure sont constitués majoritairement de galets de grès, tandis que des moellons de grès et calcaire sont présents dans les autres murs.

Le portail roman est surmonté d' un tore reposant sur deux petites consoles en grès. Il a été partiellement muré pour être transformé en porte rectangulaire. Près de cette entrée, un escalier mène au niveau inférieur.

L' édifice semble avoir été remanié dans un souci défensif.


* couverture: tuile creuse; appentis.

chapelle Saint-Blaise
Apat-Ospitalea 
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

chapelle Saint Blaise d'Apat-Ospitalea

chapelle et édifice de l' hôpital


Le site d' Apat Ospitalea était le siège depuis le 12e siècle d' une commanderie, d' un hôpital, d' une chapelle et d' un moulin appartenant à l' Ordre des Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Le Livre d' Or de Bayonne fait mention en 1194 de "l' Hospitale et Oratorium de Apate". La Commanderie fut vendue comme bien national à la Révolution.

C' est en 1803 que la paroisse Saint Blaise d' Apat Ospitalea est incorporée à Saint-Jean-Le-Vieux. L' hôpital a été détruit dans les années 1950. Subsiste à l' état de vestiges la chapelle Saint-Blaise, édifice roman du 12e siècle. Cette chapelle est abandonnée depuis le 18e siècle, la visite pastorale de l' évêque de Bayonne en 1703 faisant la description d' un bâtiment peu entretenu. Tronquée, elle mesurait 19 mètres sur 10,5 mètres. En effet, l' abside de la chapelle aurait été détruite en 1902. Les fondations subsistant au ras du sol permettent tout de même de reconstituer le tracé de l' abside semi-circulaire. En 1922, la charpente aurait été refaite.

Actuellement, l' édifice est transformé en remise agricole.

 

 


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abside semi-circulaire détruit en 1902
pour transformer la chapelle en remise agricole

 


édifice transformé
en remise agricole

 

portail roman en arc brisé à triple voussure


La chapelle était de plan allongé à vaisseau unique et à abside semi-circulaire. Ne subsiste plus qu' une partie de la nef. L' élévation latérale sud-ouest de l' ancienne nef est équipée d' un oculus cerné d' une épaisse bague de grès. La plupart des ouvertures sont maintenant bouchées, notamment la fenêtre de l' élévation latérale droite et les deux fenêtres étroites au-dessus du portail d' entrée. La porte latérale droite cintrée est elle aussi condamnée.

Le portail présente trois voussures en arcs brisés. Dans le mur nord-ouest correspondant à l' élévation antérieure, on observe un enfeu surmonté d' un arc brisé surbaissé semble-t-il du 13e siècle. L' intérieur de la chapelle comprend aussi une niche.

Du cimetière qui l' entourait, ne subsistent plus que quelques stèles discoïdales déposées chez le propriétaire.

 

* couverture: tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert.

 

Le quartier d'Aphat Ospital subsiste encore mais on ne compte guère que quelques maisons, alors qu'il formait autrefois une véritable agglomération.

croix de Ganelon  
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

croix de Ganelon


La croix est d'�poque carolingienne. Elle serait �rig�e � l'endroit pr�cis o� Charlemagne fit pendre le tra�tre Ganelon apr�/old/relblanco.com/anexos/a0237.htm">bataille de Roncevaux en 778, o� son arri�re garde fut d�cim�e par les vascons.�

La l�gende veut que Roland, neveu ch�ri de Charlemagne, ait �t� trahi par Ganelon. Pour venger cette mort, Charlemagne fit dresser un pilier pour pendre le f�lon. La croix de fer est plac�e au sommet d'une colonne monolithe en gr�s rouge sise sur deux marches en pierre �galement en gr�s.�

Situ�e dans l'axe de la route venant de Lacarre, entre Saint-Jean-le-Vieux et Aphat, sur la cr�te, ceux qui �taient suspendus � ce gibet ne pouvaient se soustraire � la vue des passants d'o� le caract�re d'exemple r�sultant de cette vision.

croix navarraise de carrefour
Apat-Ospitalea 
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

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En face de l'église Saint Pierre d'Usakoa, sur la place, se trouve une croix navarraise plantée sur 3 gradins.

Le fût de la colonne supporte la croix dont les bras sont plus larges que le tronc.

Sur une face, un Christ crucifié est sculpté, sur l'autre, c'est une Vierge à l'Enfant. Deux figures soutiennent les angles des bras et du tronc: leur visage est enveloppé de feuilles d'acanthe, de style renaissance.

maison forte de Harrieta 
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

maison-forte de Harrieta
flanc nord de la maison


Harrieta est citée dès 1150 ("ferriete") en tant que maison noble de la paroisse d' Urrutia. Il était en 1150-1170 la propriété de Othsoa de Ferriette et figure comme palacio en 1388, sous le règne de Charles III "le Noble" de Navarre (1361-1387-1425). En 1710, il appartenait à Jean de Larralde. C'était, au XVIIème siècle, le berceau de la famille de Harrieta, exploitants de sel. Les Harrieta ont joué un rôle important en Louisiane, l'un d'entre eux a fondé Mobile en 1702, une ville qui compte aujourd'hui près de 200.000 habitants en Alabama aux Etats-Unis.

C'est dans ce château que se réunissaient les délégués du Pays de Cize, lors de la tenue des Juntes.

En face de la maison se trouvait une chapelle détruite au début du 20e siècle. La construction actuelle, bien que très remaniée, possède des murs qui peuvent dater de la fin du Moyen Age. L' accès à la maison forte s' effectuait autrefois par la façade nord; de nos jours, elle se fait par l' élévation sud. La maison noble originelle était ceinte d' un mur formant une cour intérieure. Dans la 2e moitié du 19e siècle, une partie de ce mur fut abattue du côté est.

Le corps de logis a été fortement remanié au cours des 18e et 19e siècles, notamment l' intérieur. Les ouvertures datent toutes de cette période. En élévation nord, dans la 2e moitié du 20e siècle, la porte d' entrée en arc de cercle a été murée et le balcon le surmontant a disparu. Au sud de la maison noble, des dépendances et des communs partiellement ruinés ont abrité un relais de poste, comme l' attestent des cartes postales du début du 20e siècle.

Harrieta est un édifice long et étroit de plan rectangulaire, dont le côté nord est pourvu de deux tourelles hors-oeuvre de plan carré, situées aux extrémités nord-ouest et nord-est et en légère saillie par rapport au mur nord. La tour nord-ouest est plus élevée et plus étroite que celle du nord-est. On peut y accéder à l' extérieur par une porte en arc segmentaire. L' élévation est de cette tour est percée de trois fenêtres en grès aux appuis saillants, surmontées de larmiers moulurés. L' ensemble de la construction se développe sur deux étages carrés. Les murs sont en appareil de calcaire gris bleuté à noirâtre. Le corps de logis est surmonté d' un toit à longs pans à croupe en tuiles creuses et ardoise, les tourelles de toits en pavillon en ardoise.

 

flanc sud de la maison


Le château de Harrieta présente deux façades contrastées: l' élévation antérieure sud est ordonnancée à trois travées, enduite de chaux blanche et date du 18e siècle, tandis que l' élévation postérieure nord, autrefois façade principale, a conservé son aspect médiéval austère avec ses murs non enduits et ses deux tours. L' élévation postérieure nord est précédée de dalles de grès violacé. On lit sur une pierre en remploi l' inscription "PIARRE CATALIN" accompagnée d' une croix. Les élévations latérales, étroites, ont une travée. L' élévation antérieure est percée de fenêtres en calcaire et d' une porte rectangulaire surmontée d' un larmier.

La porte d' entrée précède un petit vestibule de part et d' autre duquel se trouvent deux pièces. Dans l' axe de la porte, un escalier tournant à retours en charpente mène aux étages carrés. En avant de la façade sud, dans l' espace ainsi dégagé, on observe un escalier sous voûte pratiqué dans le sol et menant à une salle souterraine.

Les dépendances abritent de nos jours une exploitation agricole. Ces dépendances fermaient autrefois la cour arrière du château. Le côté est est aujourd' hui en ruines, seule la partie sud est entretenue. Celle-ci présente une porte cintrée moulurée en calcaire datant probablement du 17e siècle. Les murs de ces dépendances sont constitués de moellons de calcaire et sont percés de fenêtres datant la plupart du 18e siècle.

château Irumberri 
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

château d'Irumberri


Irunberri est citée dans la liste des feux du royaume de Navarre de la paroisse d' Urrutia, en tant que maison noble, en 1249, sous le règne de Thibaut I de Navarre Champagne (1201-1234-1253), ("hyruberri") et 1366, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("lassale dirumberry"). Cette famille a fourni de nombreux personnels au service des rois de Navarre ou de France; ainsi, en 1270, un seigneur d' Irumberri participa à la 8ème croisade avec Saint Louis (1214-1226-1270) et Thibaut II de Navarre Champagne (1238-1253-1270). Au début du 17e siècle, un mariage la fait fusionner avec la famille de Salaberry. Au 16e siècle, l' édifice original fut détruit, soit lors de la répression en 1523 de l'empereur Charles V contre les "agramonteses" refugiés dans les châteaux de la Basse Navarre, soit au cours des guerres de Religion.

La construction actuelle ainsi que le pigeonnier semblent remonter au 17e siècle. Le logis est très fortement restauré dans le courant du 18e siècle. Les fenêtres sont probablement reprises, de même que la porte située en élévation antérieure est. L' ensemble de l' édifice et des dépendances a été très restauré dans le courant du 19e siècle.

L' édifice domine la rivière Laurhibar et le vieux quartier de La Madeleine. Le château d' Irumberri est un édifice de plan rectangulaire garni aux angles sud et ouest de tourelles de plan carré demi-hors-oeuvre. Le logis se compose d' un étage carré et d' un comble à surcroît. L' édifice est couvert d' un toit à longs pans à croupe en tuiles creuses. A l' ouest et au sud, on observe un dénivelé du sol créant là un rez-de-chaussée surélevé. La façade latérale sud-ouest encadrée par les tourelles est d' ailleurs équipée d' un escalier droit permettant l' accès au jardin en léger contrebas. Les deux tourelles carrées sont équipées de toits en pavillon sur égouts retroussés, en ardoises. La tour ouest est percée de boulins triangulaires. Les murs du bâtiment sont percés de longues fenêtres rectangulaires à encadrement de calcaire ou de grès.

 

angles avec des tourelles de plan carré demi-hors-oeuvre

 

La façade antérieure, au sud-est, est ordonnancée à trois travées. La porte d' entrée de forme rectangulaire, a son encadrement en grès équipé de deux impostes. Elle est surmontée d' un fronton triangulaire vide en disharmonie avec l' encadrement lourd. Un blason à l' inscription illisible est au-dessus. La fenêtre de droite s' inscrit dans l' arc d' une ancienne porte. Les élévations latérales et postérieure sont ordonnancées.

L' intérieur du logis est partagé entre de grandes pièces, notamment la cuisine qui a conservé son ancienne cheminée aux corbeaux en quart-de-rond. Au nord-est du logis, se trouvent l' écurie avec le bâtiment abritant l' étable-fenil en retour d' équerre.

En direction du sud-est se trouve un imposant pigeonnier de plan circulaire, surmonté d' un toit conique surbaissé surmonté lui-même d' un lanternon élancé à pans coupés et jours triangulaires, en ardoises. L' unique ouverture au rez-de-chaussée est une porte rectangulaire en grès. Des boulins carrés sont groupés par paire au-dessus du perchoir ceinturant le pigeonnier en moellons de calcaire et de grès sous l' enduit.

Le jardin abrite des pots de fleurs en pierre portant chacun deux ou trois têtes sculptées.

château Salha ou de Saint-Pée 
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 


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château Salha


Un château de Sant Per fut détruit en 1177 par Richard Coeur de Lion (1157-1189-1199), sans que l' on sache exactement où il se trouvait: sur la motte Mendi Kaxko (dans le bourg de Saint-Jean-le-Vieux), à l' emplacement de l' édifice étudié ou un autre endroit. Il faut aussi mentionner l' existence d' une maison Donapetria (Saint Pierre en basque). Selon l' abbé Pierre Haristoy, au 14e siècle, "la maison (...) fut bâtie sur un terrain obtenu du roi [de Navarre] par un Sault, fils du seigneur de Saint-Pée, en Labourd; en souvenir de son pays natal, il l' appela du nom de Saint-Pée". Cette affirmation reste encore à vérifier. Gratien de Luxe, seigneur de Saint-Pée, fut gouverneur des possessions navarraises au nord des Pyrénées en 1459. La famille Salha devint une première fois propriétaire du château à la fin du 16e siècle, puis au 18e siècle, la maison étant ainsi appelée indifféremment depuis cette époque château Salha ou château de Saint-Pée.

La demeure actuelle remonte à la limite des 18e siècle et 19e siècles si l' on s' en tient à son architecture et à son style. Le bâtiment a été restauré dans le 2e quart du 19e siècle par Louis Etcheverry, député, fondateur du journal "Escualduna" en 1887. Le bâtiment est étant détruit, les communs en aile ont ainsi cessé de former une cour intérieure. Les communs dans le parc ont, eux, été construits aux alentours des années 1850, comme l' indique la date 1848 sur le linteau d' une porte. Actuellement, la demeure accueille des colonies de vacances. Des restaurations importantes courant 20e siècle ont eu lieu pour mettre aux normes l' ancienne demeure, tant intérieurement qu' extérieurement.

Le corps principal, de plan rectangulaire, est cantonné de tourelles de plan carré demi-hors-oeuvre. Le corps principal est surmonté d' un toit à longs pans à croupe couvert d' ardoises, les tourelles de toits en pavillon couverts d' ardoises également. L' ensemble possède deux étages carrés. L' édifice possède une élévation antérieure ordonnancée à cinq travées de fenêtres à encadrement de grès et à linteaux en arc segmentaire. Ces mêmes fenêtres se rencontrent dans les élévations latérales. Chaque tourelle possède une travée unique de demi-croisées. L' élévation postérieure possède un petit balcon en fer forgé au-dessus de la porte d' entrée. Des communs en aile à un étage carré et formant un retour d' équerre sont accotés à droite de la demeure. Ils sont sous un toit à deux pans et un toit en croupe surmontés d' ardoises. Des appentis sont accolés à ces communs en élévation antérieure et postérieure. Face à l' entrée, un puits est situé dans l' axe de l' allée. Dans le parc, se trouvent des dépendances recouvertes de tuiles plates mécaniques et de tuiles creuses.


autres maisons et fermes
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre



Comme dans la plupart des communes de l' aire d' étude, les édifices repérés les plus anciens remontent au 17e siècle, bien que leur existence semblent bien antérieure. Le 18e siècle est omniprésent, tant au niveau de la construction que du réaménagement de maisons et de fermes. Au 19e siècle ont surtout lieu des remaniements.

Près de la moitié des bâtiments repérés sont édifiés avec des galets, près du quart en moellons de calcaire ou de grès. Tous les édifices ont leurs élévations chaulées ou enduites. Au niveau des toitures, la tuile creuse est présente dans la presque totalité des maisons et fermes, parfois associée à la tuile plate.

Typologie: logis isolé sans dépendance ou avec juste un appentis; logis indépendant avec dépendances dispersées; ferme en corps de bâtiment unique tripartite devant avec ezkaratz au centre, étable sur l' arrière et fenil au-dessus.


* ferme Arsoritzea, ancien Commanderie d'Hospitaliers

Arsoritzea est citée dans liste des feux du royaume de Navarre, en tant que maison noble de la paroisse de Zabalza, en 1264 ("arçorritz"), en 1268 ("arssoritz") et en 1366 ("lospitau darssoritz"). Arsoritzea abritait un hôpital et une commanderie. Abbaye laïque à l' origine, elle fut donnée à Pampelune en 1147, puis appartint à l' Ordre de Malte. Elle devint plus tard une commanderie de Roncevaux (elle figure dans l' organigramme du 16e siècle) et fut administrée par l' évêque de Bayonne au 17e siècle.

Une chapelle dédiée à saint Laurent était située à proximité de la maison noble; elle fut détruite au début du 20e siècle. De même, un moulin aujourd' hui détruit était en contrebas du four à pain portant la date 1867. L' observation de la construction la fait remonter probablement à la fin du Moyen Age, les murs notamment. Le pan de bois date sans doute de la grande restauration que semble avoir subi l' édifice médiéval au cours du 17e siècle. Une porte a été récemment percée dans le pan de bois de la façade. La façade ouest de l' ancienne maison noble a entièrement été reprise dans le courant du 19e siècle. Une croisée a été murée suite à la construction en 1937 d' une maison accolée au mur sud. La propriété est actuellement une ferme. Les bâtiments dans la cour sont du 19e siècle.

Arsoritzea est un édifice de plan rectangulaire et tripartite. Au rez-de-chaussée, les pièces s' organisent de part et d' autre d' un vaste ezkaratz. L' une d' elles possède une porte qui proviendrait, d' après le propriétaire, de la chapelle Saint-Laurent détruite. La gâche en fer est en forme de coquille Saint Jacques. Dans la pièce du rez-de-chaussée située à l' angle nord-est, est déposée une stèle discoïdale découverte dans un champ voisin. Elle représente un cavalier et sa monture à l' avers, des outils au revers.

Quatre poteries découvertes sous le plancher d' une chambre sont également conservées là. L' une d' elles est à armature de fer. Les murs très épais sont en bel appareil de grès visible en partie inférieure du mur est notamment. Les ouvertures du bâtiment sont en grès. On observe une fenêtre à meneau et traverse en bois en élévation latérale sud. La partie centrale de l' élévation est se distingue par l' utilisation du pan de bois aux niveaux supérieurs. Une fenêtre à meneau en bois est visible au-dessus de la fenêtre de l' étage.

En dépit des remaniements successifs, Arsoritzea conserve des éléments de fortification tels que des meurtrières dans le mur gouttereau nord. L' élévation postérieure ouest présente une façade à élévation ordonnancée à trois travées, datant de la fin du 19e siècle. La petite maison datant de 1937 est sous un toit à deux pans couvert de tuiles plates.


* ferme Mariotenea, Herri Bazterra

L' origine de la construction de Mariotenea, maison du quartier La Madeleine, est probablement antérieure à la date portée 1668 sur le linteau de la porte en élévation antérieure. Elle correspond certainement à une reprise voire une reconstruction de la ferme dans le 3e quart du 17e siècle. Une construction allongée, en saillie par rapport à la façade, est accolée à l' élévation latérale droite. Il s' agit d' un agrandissement du 19e siècle, époque de restauration avec le 20e siècle.

Mariotenea est une ferme de type monobloc tripartite avec l' étable située à l' arrière et en partie gauche et le fenil sous le comble. L' habitation se concentre au rez-de-chaussée, caractérisé par des ouvertures à encadrements de grès par opposition à l' utilisation du bois au niveau du comble à surcroît et du comble sous le pignon couvert. Les murs sont en appareil mixte de moellons de calcaire et de grès, ainsi que de galets. Le corps central et la partie droite de la maison présentent une façade en pan de bois, généralisé aux parties supérieures. La sablière de chambrée du comble à surcroît est gravée de motifs en accolades. Une frise de mutules est découpée sous les appuis saillants des fenêtres en bois du comble à surcroît. La fenêtre de droite en rez-de-chaussée possède un appui saillant. On observe deux boulins triangulaires sous le pignon du toit. En élévation antérieure, le linteau de la porte de gauche donnant accès à l' étable est sur coussinets. La partie en saillie se caractérise par un toit à longs pans dissymétriques.


* ferme Haritzaldea, la Madeleine

La construction de Haritzaldea, maison du quartier La Madeleine, est probablement antérieure à la date portée 1689 sur la sablière de plancher du comble. Dans le 4e quart du 17e siècle, l' édifice est soit restauré, soit entièrement repris. Les deux fenêtres à meneau à appui saillant de la façade datent bien du dernier quart du 17e siècle. Bipartite à l' origine, Haritzaldea devient tripartite dans la deuxième moitié du 19e siècle avec la construction, à gauche de la maison, d' une aile abritant une bergerie et un fenil. La ferme est actuellement une maison d' habitation en cours de réhabilitation.

Haritzaldea est une ancienne ferme tripartite avec l' étable à l' arrière, la bergerie en partie gauche et le fenil sous les combles. Le bâtiment est recouvert d' un toit à deux pans, couvert de tuiles creuses. La maison présente une façade composée de pan de bois avec solives, sablières de plancher et de chambrée apparentes dans les partie centrale et de droite. Le mur de refend de droite est apparent. Les ouvertures présentent des encadrements de grès au rez-de-chaussée, tandis que celles située sous les combles et dans la partie gauche datant du 19e siècle sont en bois. La porte d' entrée rectangulaire a son linteau sur coussinets. Le linteau de la fenêtre à meneau en pierre et à appui saillant de droite en rez-de-chaussée est décoré d' une croix pattée avec l' inscription IHS. Deux autres fenêtres à meneau en bois équipées d' appuis saillants sont situées en façade dans le pan de bois. Le mur de refend de gauche, faisant auparavant office de mur extérieur pour la construction du 17e siècle, présente une fenêtre à encadrement de grès et un jour éclairant l' ancienne étable. Les poutres à l' intérieur de l' ezkaratz sont chanfreinées et avec des congés. La cuisine a conservé son évier en pierre et sa cheminée aux corbeaux triangulaires.


* ferme Sokarroa

Deux maisons nobles de la paroisse de Zabalza sont mentionnées dans la liste des feux du royaume de Navarre du nom de Sokarro: Sokarrobeherea et Sokarrogaraia. La première est citée en 1293 ("ssocaro") et en 1366 ("socarro iuson"), la seconde en 1366 ("socarro suson"). Selon Martin Bizcay, curé de Saint-Jean-le-Vieux de 1613 à 1616, la maison Sokarroa aurait été honorée de faveurs spéciales par l' empereur Charles-Quint. L' édifice actuel abrite une ferme à ossature de bois et date probablement de la première moitié du 17e siècle. La construction a été restaurée une première fois limite 18e siècle 19e siècle, une seconde fois courant 20e siècle. La majorité des ouvertures a été reprise et repercée lors de ces restaurations, notamment la porte de droite en arc segmentaire qui était une fenêtre auparavant. La cuisine a aussi été agrandie à la fin du 20e siècle.

L' édifice de plan rectangulaire est tripartite et se développe sur deux niveaux: rez-de-chaussée et étage en surcroît. L' étable et le fenil sont dans le prolongement du logis, à l' arrière. Le toit à longs pans se termine par un pignon couvert à l' est et une "queue de milan" à l' ouest avec appentis récent adossé. L' élévation antérieure se développe sous le pignon couvert. Elle est encadrée par la saillie des murs gouttereaux. Si la partie inférieure du mur de façade est en moellons de grès, la partie supérieure en léger encorbellement est en pan de bois disposés en croix de Saint-André par endroits. La solive de chambrée de la salle centrale vide appelée "sala" est plus haute que celle des deux pièces situées de part et d' autre. La fenêtre à meneau de la partie de gauche est équipée d' un bel appui en bois décoré de stries sculptées horizontales. De même, les trois solives de chambrée sont décorées de motifs en accolade sculptés. Trois boulins triangulaires sont percés sous le pignon. En élévation latérale gauche, on observe des vestiges de pan de bois verticaux dont le remplissage est masqué par l' enduit. Sokarroa est une maison à ossature de bois dont les poteaux sont visibles dans l' ezkaratz. La cuisine a conservé l' ancienne cheminée aux corbeaux triangulaires chanfreinés.


* maison Priorena

maison Priorena en face de l'égise de la Madeleine

 

pont
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

OO

pont à Saint Jean le Vieux

lavoir
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

lavoir à Saint Jean le Vieux

 

pigeonnier
château d'Irumberri
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

OO

pigeonnier
`château d'Irumberri à Saint Jean le Vieux

 

Partant du château en direction du sud-est se trouve un imposant pigeonnier de plan circulaire, surmonté d' un toit conique surbaissé surmonté lui-même d' un lanternon élancé à pans coupés et jours triangulaires, en ardoises.

L' unique ouverture au rez-de-chaussée est une porte rectangulaire en grès. Des boulins carrés sont groupés par paire au-dessus du perchoir ceinturant le pigeonnier en moellons de calcaire et de grès sous l' enduit.

 

moulin Peko Eihera
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre

 

O

moulin Peko Eihera à Saint Jean le Vieux

 

archéologie
Saint Jean le Vieux
pays de Cize
Basse Navarre



* redoute de Bella Esponda

 

Témoignage sur la défense par le Maréchal Soult de la frontière franco-espagnole face à l' armée britannique en 1813.

Vauban, pour renforcer la place de Saint Jean Pied de Port, proposait déjà de l' entourer d' ouvrages détachés. Ce projet reçut un début d' application à partir de 1773-1774. Mais les diverses redoutes furent, par économie, de simples retranchements en terre battue.

De nouveaux ouvrages furent édifiés en 1793-1795, période de conflit contre l' Espagne, puis à nouveau renforcés et complétés en 1813.

Ce camp retranché, défendu par 4000 hommes que commandait le Général de brigade Blondeau, contint en octobre et novembre les troupes espagnoles aux ordres de Wellington. Investi à partir du 14 février 1814 par le corps de Mina et la division Morillo, il poursuivit victorieusement sa résistance jusqu' à la fin de la guerre.

* camp romain et vicus routier, Herri-Basterra

 

Portions du camp romain et du vicus routier