ISPOURE

pays de Cize



Basse-Navarre

Baja Navarra de Ultrapuertos

Ispoure

église Saint Laurent
Ispoure
pays de Cize
Basse Navarre

église Saint Laurent

L' église paroissiale est de fondation ancienne, elle pourrait remonter au milieu du Moyen Age. Son ancienneté est attestée par l' utilisation du moyen appareil de grès sur les murs gouttereaux de la nef, de même que par une ouverture étroite et haute pratiquée dans le mur latéral sud.

 

Des remaniements importants ont lieu dans le courant du 19e siècle. Vers 1875, le chevet est reconstruit. La fourniture de verrières à personnages a lieu en 1876 par Gustave-Pierre Dagrant, maître verrier à Bordeaux. En 1898 (date portée sur l' arc d' entrée du porche) est construit le clocher-porche. Sous l' escalier de distribution extérieur droit menant aux tribunes, prend place un caveau portant la date 1873. En 1902, sont installées de nouvelles verrières à personnages datées et signées Saint-Blancat, maître verrier à Toulouse.

L' église est de plan allongé à vaisseau unique. Elle se compose d' un chevet à pans coupés surmonté d' une croupe polygonale en tuiles creuses et d' un clocher-porche de plan carré, à trois niveaux. Il est surmonté d' un flèche polygonale à égouts retroussés, en ardoises. L' appareil des murs témoigne des remaniements qu' a subi l' édifice, associant le moyen appareil de grès au moellon dans les murs gouttereaux de la nef. La totalité des ouvertures en plein-cintre de l' église est issue de percements contemporains. Une sacristie est accolée à l' élévation latérale nord. Elle est équipée d' une fenêtre carrée chanfreinée.

 

nef vers le choeur et chevet polygonal

A l' intérieur, la nef est couverte d' une fausse voûte en berceau, le choeur d' une fausse voûte d' ogives. Les tribunes sont accessibles depuis l' extérieur par un escalier droit en maçonnerie, au sud.

fond de la nef et tribune
voûte en berceau surbaissée

fonts baptismaux

 

* couverture: tuile creuse ; ardoise; toit à longs pans; pignon; croupe polygonale; flèche polygonale; appentis.
* décor : vitrail

maisons, châteaux et fermes
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Basse Navarre

 

Les plus anciennes maisons portent des dates et inscriptions remontant à la fin du 17e siècle. Plus généralement, elles sont construites au 18e siècle et remaniées au 19e siècle. Les maisons et fermes sont essentiellement construites à parts égales de moellons de grès et de galets. On retrouve dans 10 % des cas du pan de bois, principalement en élévation antérieure. Les élévations sont recouvertes d' enduit et les toitures de tuiles creuses.

* château-fort Larrea

La famille Larrea, originaire du Guipúzcoa, apparaît au 13e siècle en Basse Navarre. La maison Larrea est citée en 1366, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("la lane") et en 1412, sous le règne de Charles III "el Noble" (1361-1387-1425), ("la sal de la lane"), en tant que maison noble, dans la liste des feux du royaume de Navarre. A partir de 1566, et après sous le règne d'Henri III de Navarre Bourbon Albret (1553-1572-1610) et presque sans interruption jusqu' à la Révolution Française, les Larrea vont exercer la charge, de capitaine-châtelain de Saint-Jean-Pied-de-Port. La seigneurie est érigée en baronnie en 1724. La construction de la maison Larrea paraît remonter au début du 16e siècle. Les ouvertures de l' élévation latérale est datent de cette époque.

 

OO

château-fort Larrea et dépendance agricole

Dans le courant du 18e siècle, un bâtiment est ajouté au nord, abritant des pièces de réception au décor de boiseries et de gypseries de la fin du 18e siècle. Les croisées de l' élévation antérieure sud paraissent avoir été reprises au cours du 18e siècle également. La maison noble est restaurée au cours des 19e et 20e siècles. A l' intérieur, on observe des meurtrières murées situées au-dessus du plancher du 1er étage, côté sud.

La maison noble Larrea, de plan rectangulaire à un étage carré, est équipée de deux tours circulaires situées à l' angle sud-ouest et en élévation latérale est. Elle est surmontée d' un toit à longs pans à pignon couvert, en tuiles creuses. Les murs sont en moyen appareil de grès, les reprises postérieures en moellons de cargneule. L' élévation antérieure sud s' organise sous le pignon couvert du toit. Elle comprend une porte d' entrée en plein-cintre, surmontée de trois fenêtres à croisillon à appui saillant mouluré. L' élévation latérale est est percée à l' étage d' une fenêtre à croisillon chanfreinée à appui saillant mouluré et à larmier à retour. Cette fenêtre est au-dessus d' une demi-croisée chanfreinée à appui saillant et à larmier à retour, fermée par une grille en fer forgé. Les autres fenêtres de l' élévation est sont rectangulaires et certaines ont leurs appuis saillants. Sur la tour de l' élévation est, accessible de l' extérieur depuis une porte rectangulaire, on observe des bouches à feu.

L' élévation postérieure nord est ordonnancée à trois travées; de longues fenêtres rectangulaires et une fenêtre à croisée sont visibles. L' élévation latérale ouest est, elle aussi, percée de grandes fenêtres rectangulaires. La tour sud-ouest, demi-hors-oeuvre, abrite l' escalier en vis en maçonnerie. Les corbeaux de la cheminée sont sculptés. Une porte rectangulaire à chanfreins et congés permet de l' intérieur de la maison l' accès à l' escalier en vis de la tour sud-ouest. A proximité de l' ancienne maison forte, se trouve une ancienne ferme tripartite, avec étable et fenil à l' arrière du logis.

* maison forte Lastaunea

La maison forte Lastaunea fait partie des monuments basques qui auraient été construits en une nuit par les laminaks, petits génies familiers et bienfaisants de la mythologie basque. Lastaunea est cité en 1366 et 1388 ("palacio"), en tant que maison noble. La maison a été construite pour contrôler l' entrée en pays de Cize. L' étude architecturale de la maison forte la fait remonter à la fin du 13e siècle ou au début du 14e siècle. La partie subsistante de l' édifice n' a pas subi de grandes modifications, ce qui permet une observation et un relevé précis des éléments d' architecture défensifs. En revanche, la partie supérieure des murs a été détruite au cours du 19e siècle. Un tableau de H. Feuillet, conservé au Musée Basque de Bayonne, représente la maison forte avant cette destruction partielle. Une construction abritant une maison est accotée à l' élévation latérale est, dans le prolongement de l' édifice médiéval. Elle date du 19e siècle sûrement. La maison forte, désaffectée, sert actuellement de remise.

L' édifice est massif, de plan rectangulaire et de dimension importante. Les murs sont en moyen appareil de grès et atteignent environ 1,50 mètres d' épaisseur. Il ne subsiste que les deux premiers niveaux d' un édifice qui devait en comporter peut-être quatre. Chaque élévation est équipée de meurtrières et de bouches à feu orientées différemment. Les élévations est et ouest possèdent chacune une porte à linteau sur coussinets. L' élévation sud est équipée d' une porte encadrée par deux meurtrières. Une ouverture est à demi détruite du fait de l' abaissement des murs. Au nord, une porte charretière a été percée dans le mur courant 19e siècle, pour rentrer le foin. A l' intérieur, les niveaux d' origine ne sont plus respectés. Il semble que le rez-de-chaussée était situé au-dessus du niveau du sol.

* autres maisons

 

maison à Ispoure

galerie d'Ispoure

lavoir
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lavoir à Ispoure