OLORON - SAINT MARIE

piémont Oloronais

Béarn

Oloron - Sainte Marie

cathédrale Sainte Marie
église Sainte-Croix
église Notre Dame
église Saint Pierre
chapelle du hameau de Faget
église Sainte Lucie de Soeix
chapelle du Carmel (Carmelites)
chapelle du Seminaire

cathédrale Sainte Marie
Oloron-Sainte Marie
piémont Oloronais
Béarn

 

Durant l’Antiquité, ce quartier faisait partie de la cité d’Iluro, nom d’une divinité celte ibère.
Des fouilles archéologiques ont révélé que le site était déjà peuplé avant notre ère et ont mis à jour des pièces de monnaies en or, des sarcophages paléochrétiens et mérovingiens, des bijoux, des poteries.

Au XIIIe siècle, ce quartier devint une cité épiscopale, rivale et indépendante de la cité vicomtale d’Oloron. Jusqu’à la Révolution, les évêques en furent les seigneurs. Ils y régnaient en maîtres et firent ériger leur palais épiscopal ainsi que d’autres bâtiments à vocation religieuse tels le Grand Séminaire ou le couvent des Ursulines.

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cathédrale Sainte Marie

Epoque de construction: XIVème siècle.

Cet édifice de style romano-gothique doit son existence aux nombreux butins ramenés par le vicomte Gaston IV le Croisé (+ 1131) après sa participation aux Croisades de Jerusalem et à la Reconquista dans le Royaume d'Aragon aux côtés du roi d'Aragon et de Navarre Alphose I "el Batallador" (+ 1134).

Son portail roman sculpté est l’œuvre de deux artistes du XIIè siècle qui ont travaillé de part et d’autre des Pyrénées. 
Le premier a réalisé une Descente de Croix et le second, la préparation d’un banquet médiéval où l’on retrouve de nombreuses spécialités béarnaises représentées. 

Les éléments remarquables :  la chapelle dédiée à Saint-Grat, premier évêque de la cité épiscopale, l’orgue réalisé par Aristide Cavaillé-Coll au XIXème siècle ou encore le Bénitier des Cagots.

Les chapelles nord de la cathédrale Sainte-Marie accueillent depuis 2004 une collection d’objets liturgiques, tous inscrits ou classés, protégés par les Monuments Historiques et formant le Trésor de la cathédrale:

des pièces d’orfèvreries en vermeil
des bois polychromes
des vêtements sacerdotaux conservés dans le chapier, meuble curieux et imposant du XIXème siècle
la crèche sculptée

 

 

extérieur

	clocher-porche	clocher-porche	flanc sud de la nef
	flanc sud de la nef	chapelle latérale flanc sud	abside et absidioles polygonales
	flanc sud de la nef		chapelle latérale flanc sud

porte en arc
gothique conopial

 

 

portail

 

portail roman sous un porche avec arcs brisés

tympan et voussures du portail

petit tympan du portail

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	trumeau du portail les esclaves musulmans	détail voussures du portail	trumeau du portail les esclaves musulmans
	détail voussures du portail	détail voussures du portail	détail voussures du portail
	détail voussures du portail	détail sculptures du portail	détail voussures du portail
	chapiteau		chapiteau

 

intérieur

 

nef centrale vers le choeur

voûte étoilée sur le choeur

maître-autel

orgue

chaire à prêcher

reliquaire

 

église Sainte Croix
Oloron-Sainte Marie
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Béarn

église Sainte Croix

C'est la plus vieille église romane du Béarn. En 506 un sanctuaire existait sur cette coline à l'époque de l'évêque Grat qui avait souscrit les actes du concile d'Agde. En 845 dévastation du sanctuaire pr les normands.

L'anée 1070 l'évêque Amat et Centule V vicomte de Béarn (+ 1090) posent la première pierre de cette église Sainte Croix.

L’extérieur de l’édifice, très massif, contraste avec un intérieur d’une grande pureté. A l’intérieur, la coupole hispano-mauresque en forme d’étoile, à huit branches, est l’unique exemplaire, avec celui tout proche de l’église de l’Hôpital Saint-Blaise, de l’influence du style Mozarabe en France.

Au niveau de l’arcature du chœur, plusieurs chapiteaux romans historiés représentent des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Quant au retable baroque, réalisé au début du XVIIIème siècle, il fait actuellement l’objet d’une totale restauration.

Suite aux guerres de religion, dans la periode 1569-1621, l'église sert de temple protestant.

En 1853 restauration de l'église et prolongation à l'ouest par un porche surmonté d'une statue de la Vierge. En 1960 restauration par les Beaux Arts qui démolissent le porche et laissent la statue devant le cimetière. L'église retrouve son aspect roman primitif.

 

exterieur

	flanc sud de l'église	clocher-mur et portail	clocher-mur et portail
	clocher-mur et absidiole	mur pignon au pied de l'église	clocher-mur
		abside et absidiol semi-circulaires de typologie romane

 

portail roman en plein cintre ébrasé

interieur

 

choeur et chevet semi-circulaire roman

voûte demi-sphère du croisé du transept d'architecture ''mudejar''
tel qu'on observe dans l'église de l'Hôpital Saint Blaise (Soule)
ou à Torres del Río (merindad de Estella, Haute-Navarre)

retable dans l'église de la Sainte Croix

 

En 2009 se poursuivent les restaurations.

le porche. Voussure à trois arceaux que supportent des colonnettes romanes.
le clocher. Carré, rustique, avec son chemin de ronde, vestige d'un appareil défensif.
le toit. Il n'est au toit et au bâtiment autre matière que la pierre.
la nef. Unité du style, édifice noble de ligne, bâti et orienté sur le plan bénédictin, nef à trois travées.
les piliers. Cruciformes, quatre colonnes engagées à chapiteaux sculptés ornés de petites sphères.

église Notre Dame
Oloron-Sainte Marie
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Béarn

église Notre Dame
clocher-porche et flanc sud de la nef

clocher-porche surmonté d'une flèche polygonale

cripte

En 1826, érection du quartier Notre-Dame en paroisse. En 1844, une pétition des habitants réclame l' édification d' une nouvelle église en remplacement de l' ancienne chapelle des Capucins, jugée insuffisante; le préfet impose une reconstruction à neuf en 1846. Des querelles concernant l' emplacement à choisir retardent la réalisation du projet de 1848 à 1863. En 1863, une commission spéciale nommée par le préfet G. d' Aribeau approuve le projet de construction d' une nouvelle église par Auguste Lafollye, architecte des résidences impériales. Pose de la première pierre le 15 août 1869. Suite à un procès entre la municipalité, l' architecte Lafollye et l' entrepreneur Lalande, concernant des malfaçons dans l' exécution des travaux, l' architecte palois Jean Touzis est dans un premier temps nommé à la surveillance des travaux en 1874, puis à la direction du chantier en 1883, en remplacement de Lafollye démissionnaire. En 1884, un nouveau devis par Jean Touzis est approuvé; en 1885, les travaux sont adjugés aux entrepreneurs Lassalle-Barrère père et fils, de Laàs. En 1887, le gros-oeuvre est achevé.

En 1888, le sculpteur Gardy exécute le groupe de l' Assomption destiné à la façade ouest, et la maison parisienne Champigneulle livre l' ensemble des verrières. Inauguration de l' église en 1889, puis consécration par Mgr Jauffret en 1893. De 1895 à 1899, les peintres Paul Delance, Calot et Mertens exécutent le décor peint de l' abside et du transept.

 

* clocher-porche, nef de 5 travées à arcades outrepassées sur piliers fasciculés, transept haut et saillant, abside flanquée de 2 absidioles.
* clocher à flèche octogonale en pierre;
* nef couverte par un toit à longs pans terminé par un pignon découvert à son extrêmité orientale; bas-côtés avec toit en appentis;
* transept à toit à longs pans, terminé par des pignons couverts; abside à croupe ronde adossée au pignon oriental de la nef;
* absidioles à croupes rondes et sacristies à croupes polygonales.
* décor: vitrail; peinture
* couverture: flèche en maçonnerie; toit à longs pans; pignon découvert; appentis; pignon couvert; croupe ronde; croupe polygonale.

église Saint Pierre
Oloron-Sainte Marie
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Béarn

église Saint Pierre

En 1830, reconstruction sans doute partielle de l' église (la porte intérieure, sous le porche, porte cette date).

Fourniture de 1918 à 1922 d' un ensemble de verrières à personnage et décoratives par P. Arcencam, maître-verrier palois. Restauration en 1965 par G. Bacqué.

* clocher-porche, nef de 3 travées à arcades en plein cintre
* décor: vitrail
* couverture: flèche polygonale; toit à longs pans; croupe ronde; croupe

Cette ancienne église romane ne sert plus de lieu de culte. Le lieu n’est pas à proprement parler une "galerie d’exposition", mais accueille ponctuellement la présentation d’oeuvres d’art, notamment celles qui nécessitent un volume plus important.

chapelle du hameau de Faget
Oloron-Sainte Marie
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chapelle du hameau de Faget

église Saint Lucie
Soeix
Oloron-Sainte Marie
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église Saint Lucie à Soeix

chapelle du Carmel (Carmelites)
Oloron-Sainte Marie
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maître-autel et retable
chapelle du Carmel

chapelle du Seminaire
Oloron-Sainte Marie
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INDEX

maison, châteaux et fermes
fortifications, remparts et murailles
ponts
portes et portails
monuments
fontaines
archéologie

château de Legugnon
château Ribère
maison à "colombages"
tribunal d'Oloron-Sainte Marie
château de Soeix
ancien Seminaire
maison du Patrimoine (musée historique)
Hôtel de Ville et "prison"
ancien Hôpital
maisons au bord de la rivière

château de Légugnon
Oloron-Sainte Marie
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Béarn

château de Légugnon

Ancienne abbaye laïque caractéristique de la région construite au 16e ou 17e siècle. L'ensemble se compose d'un haut corps de logis qui prolonge l'église, agrémenté d'une tour renfermant l'escalier, d'une chapelle accolée à ce bâtiment et de vastes communs à grandes portes charretières déterminant une cour fermée par une grille sur son quatrième côté. Une tour transformée en pigeonnier comporte plusieurs meurtrières.

Façades et toitures du corps de logis et divers communs dont le pigeonnier et la chapelle ; mur de clôture bordant la route ; les quatre portails ; allée cavalière.

château Ribère
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château Ribère

maison à colombages
Oloron-Sainte Marie
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maison à colombages

tribunal
Oloron-Sainte Marie
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tribunal d'Oloron

château de Soeix
Soeix
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château de Soeix

ancien séminaire
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ancien séminaire

Lieu d’enseignement religieux, l' ancien séminaire, édifié en 1712 à l' initiative de Monseigneur Joseph de Revol, sera agrandi de deux ailes en 1762 par son petit neveu qui fit aménager une chapelle dans la partie droite. Victime d' un incendie en 1812, cette dernière sera reconstruite de 1834 à 1841 sous l' autorité de l' abbé Adoue pour y installer un collège. Sa décoration intérieure (toile marouflée et décor de lunettes) sera confiée en 1890 à Joseph Castaing.

La chapelle du Séminaire, restaurée dans un style néoclassique, est décorée de toiles marouflées représentant apôtres, vie du Christ, de la Vierge.

Ce lieu sert aujourd’hui de salle de spectacle.

maison du Patrimoine (musée historique)
Oloron-Sainte Marie
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maison du Patrimoine (musée historique)

Demeure de caractère au cœur de la ville médiévale, la Maison du Patrimoine présente des collections archéologiques et ethnographiques qui témoignent de la tradition béarnaise aux XIXèmes et XXèmes siècles.

La visite fait successivement découvrir des objets retrouvés à l’occasion de différentes fouilles menées aux abords de la cathédrale ou aux alentours d’Oloron-Sainte Marie, datant de la Préhistoire et de l’Antiquité.

Une pièce du rez-de-chaussée recompose une cuisine traditionnelle béarnaise donnant sur un jardin médiéval reconstitué.

A l’étage, la salle des Boiseries présente l’industrie textile à Oloron-Sainte Marie.

La seconde salle évoque un monde plus minéral, tandis que la dernière pièce met en scène l’univers gallo-romain, de la vaisselle en céramique aux matériaux de construction.

Le dernier étage est dédié à une exposition sur le Camp de Gurs.

Hôtel de Ville (ancien) et "prison"
rue Cujax (18)
Oloron-Sainte Marie
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ancien Hôpital
rue Palassou/et/Fontaines
Oloron-Sainte Marie
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maisons au bord de la rivière
Oloron-Sainte Marie
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	.	.	.
	.	.	.
	.	maisons au bord de la rivière	.

tour de Grède
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Béarn

tour de Grède

Epoque de construction Moyen Age ; 13e siècle ; 16e siècle.

D’abord appelée « Oustau de Poey » au XIIIème siècle, habitée ensuite par la famille Agreda, la tour, entièrement restaurée, abrite aujourd’hui une scénographie consacrée à la Faune des Pyrénées. Ours, gypaète barbu, isard, … autant d’espèces naturalisée exposées aux différents niveaux de l’édifice.

Du haut de ses 113 marches, la Tour de Grède offre un panorama exceptionnel sur la ville, le Piémont Oloronais et la chaîne des Pyrénées.

pont des suicides
Oloron-Sainte Marie
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pont des suicides

pont avec porte fortifié
Oloron-Sainte Marie
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portail Pomone
Oloron-Sainte Marie
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portail Pomone

ancien couvent des Cordeliers (portail)
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portail de l'ancien couvent des Cordeliers

monument au comte de Tréville
monument aux morts, jardin publique
monument Louis Barthou
monument Pierre Jeliote
monument Richard Vibert
monument Xavièr Navarròt
monument au "départ" du chemin Saint Jacques
monument Saint Grat
autres monuments

monument au comte de Tréville
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monument au comte de Tréville

monument aux morts, jardin publique
Oloron-Sainte Marie
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monument aux morts, jardin publique

monument Louis Barthou
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monument Louis Barthou

monument Pierre Jeliote
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monument Pierre Jeliote

monument Richard Vibert
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monument Richard Vibert

monument Xavièr Navarròt
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monument Xavièr Navarròt

monument au "départ" du chemin Saint Jacques
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monument au départ du chemin St. Jacques

monument Saint Grat
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monument Saint Grat

autres monuments
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fontaine des termes
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fontaine des termes

fontaine Aspe
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fontaine Aspe

tumuli
Oloron-Sainte Marie
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tumuli du quartier de Soeix

Près de la cathédrale, un aménagement paysager atteste de la première trace d’habitant sur notre territoire et ce, 700 ans avant Jésus-Christ.

Retrouvées dans le quartier de Soeix, ces couronnes de dalles calcaires font référence à un cimetière connu et respecté pendant de longs siècles, ce qui a permis sa préservation.

Il s’agit là de l’occupation humaine la plus ancienne d’Oloron-Sainte-Marie, connue ce jour.