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MONTANER



Vic Bilh
Béarn




Montaner








 



 

église Saint Michel
église Saint André
église Saint Martin
église Saint Jean Baptiste

 

église Saint Michel
Montaner
vic Bilh
Béarn


aquarelle André Gabastou & Jean-Cristophe Pierre

église Saint Michel

clocher-mur
vue du sud-ouest


Eglise romane 11e siècle; presque entièrement reconstruite 2e moitié 14e siècle ou 1ère moitié 15e siècle; peintures murales 16e siècle.

Décor: peinture; sculpture. Représentation: armoiries; ange; acanthe; chrisme. Armes des Foix-Béarn (clé de la 3e travée), ange avec phylactère (clé de la 4e travée), acanthe (clé de la 2e travée).

 

abside polygonale dotée de contreforts
et flanc sud de la nef

vue du fond de la nef depuis le choeur

 

* couverture: toit en pavillon; croupe; appentis
* typologie: porte ouest; clocher mur



église Saint André
Ainx
Montaner
Vic Bilh
Béarn

église Saint André
Ainx

clocher-mur doté d'un contrefort massif
et flanc sud de la nef

 

Au nord-ouest de la commune, rebâtie après les guerres de Religion, présente un beau portail du XVIIIème siècle.

Epoque de construction: 17e siècle, 18e siècle (?).

 

 


abside plate
avec des contreforts

 


élévation latérale
côté sud

 

 


porte sous appentis

 


porte en arc segmentaire

 

 

* couverture: pignon couvert; appentis
* typologie: porte sud; clocher mur

 

église Saint Martin
Lasserre
Montaner
Vic Bilh
Béarn

église Saint Martin
Lasserre

clocher-mur et flanc nord de la nef



Choeur du XVème ou XVIème siècle, ajouté au vaisseau plus ancien.

L'église renferme un retable du XVIIème siècle siècle attribué à Dominique Ferrère.


 

clocher-mur

porte en arc en plein cintre

élévation latérale côté sud

 

 

* couverture: pignon couvert
* typologie: porte sud; clocher mur



église Saint Jean Baptiste
Parsan
Montaner
Vic Bilh
Béarn


Edifice reconstruit au XVIIIème siècle, appelé aussi église d' Ourbère.

* couverture: pignon couvert
* typologie: porte sud; clocher mur


maisons et fermes
Montaner
Vic Bilh
Béarn


* maison d'Andichou

ancienne abbaye laïque de Montaner. Edifice 17e siècle : date 1683 portée sur l' élévation postérieure. Remanié au 19e siècle.
aaison déclarée roturière en 1687, mais les abbés sont patrons de l' église bâtie sur leur terre. Possession de Lostal, puis d' Andichou

* ferme Silhou à Parsan

ancienne abbaye laïque d' Ourbère, dénombrée en 1585 par Fourticq de Lasserre, dénombrée en 1675 par Jean de Lasserre du lieu de Ger. La maison semble avoir été reconstruite au 19e siècle

* ferme à Lasserre-Nabias

ancienne maison noble de Nabias. 1741 gravé au linteau de la porte. Dénombrée en 1538 par Jean de Baques.
possession en 1559 de Jeanne d' Arricau. Dénombrée en 1674 par Manaud de Nabias

* ferme à Lasserre-Trauquet

parties constituantes : grange ; étable à vaches ; remise
époque de construction : 19e siècle

* ferme à Lassègues

parties constituantes : grange ; étable à vaches ; poulailler ; porcherie ; remise
époque de construction : 2e moitié 19e siècle

* ferme à Marseillou

parties constituantes : grange ; étable à vaches ; poulailler ; porcherie
époque de construction : 19e siècle

* maison Gueit-Dessus à les Gueits

date 1870 gravée à la clef de la porte d' entrée

* maison Lhoste

époque de construction : 17e siècle

* maison Védère à Lasserre

édifice 2e moitié 19e siècle ; ne figure pas sur le plan cadastral de 1836



château forteresse
Montaner
Vic Bilh
Béarn

 



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La région avait été intégrée à la vicomté de Béarn au XIIème siècle, lors du mariage de Gaston IV dit "Le croisé" et de Talèse, petite fille et héritière d'Arnaud-Aner, dernier vicomte du Montaneres, et petite-fille aussi du roi d'Aragon Ramiro I (+ 1063). Un premier château fut édifié par Gaston IV en vue de se protéger des seigneurs voisins. Le nom qui fut donné à la forteresse est directement lié à sa position sur une colline (Mont) et au nom des vicomtes du Montaneres (Aner).

Situé aux confins du Béarn, de l'Armagnac, de la Gascogne anglaise et de la Bigorre, Montaner était le point d'appui de toute la stratégie du vicomte Gastone Fébus (+ 1391). Dès le XIVème siècle, le château devint l'une des pièces essentielles de la politique d'expansion menée par le vicomte. Ce dernier réussit à rendre le Béarn neutral dans la Guerre de Cent Ans et consacra sa vie entière à la réalisation de son rêve : unifier toutes les terres s'étendant de Foix à Orthez et ainsi créer un véritable Etat pyrénéen. Cependant, le Vicomte se heurta aux ambitions de son puissant voisin, le comte d'Armagnac, désireux de contrôler la Gascogne. Les deux hommes s'affrontèrent ainsi pour la possession de la Bigorre (dont le dernier Comte n'avait pas laissé d'héritier), indispensable à la réalisation de leurs ambitions respectives. La bataille de Launac en 1362, consacrant la victoire de Fébus sur son adversaire, fut un tournant décisif dans la lutte pour le contrôle de cette partie du piémont pyrénéen.

L'enceinte était entourée d'un profond fossé que l'on ne pouvait traverser que par un pont levis, situé devant l'impressionnant donjon carré. Un traquenard avait été élaboré, sur le modèle de celui installé au château de Pau : la porte située en face du pont levis débouchait sur une profonde fosse dans laquelle tombait les assaillants trop intrépides. Le donjon s'élève à près de 40 m de hauteur, surgissant d'un carré parfait de 13,70m de côté. L'écusson des Foix-Béarn et la devise, "Febus me fe", finement sculptés dans dans un magnifique calcaire surmontent la porte d'entrée - tel un sceau alliant force et raffinement.

A partir du milieu du XIVème siècle, l'intérêt stratégique et militaire du château devint moins évident. Pendant les guerres de religion du XVIème siècle, il fut cependant réutilisé par les protestants qui tirèrent grand parti de ces imposantes murailles. Les premières destructions commencèrent en 1621, lors du passage de Louis XIII en Béarn. Des protestants s'étaient réfugiés à l'intérieur du château et la répression fut confiée au duc d'Epernon qui s'empara de la place forte puis fit incendier une partie des bâtiments intérieurs.

Les nouveaux propriétaires, la famille des Montesquiou d'Artagnan, décida, en 1642, avec l'accord du Roi, de détruire l'enceinte et de combler les fossés. La mobilisation des habitants et du Parlement de Navarre (Pau) permit d'éviter la destruction et il fut décidé que le donjon servirait de prison.

Le château fut ensuite vendu par les Montesquiou à un Monsieur Duplessy, en 1803, qui devint l'un des principaux responsables de la disparition d'une grande partie des bâtiments intérieurs. Le nouveau propriétaire décida, en effet, de transformer le monument en carrière de briques. Là encore, ce fut la réaction des habitants de Montaner qui sauvèrent le château en intentant un procès à Monsieur Duplessy (qui dura jusqu'en 1850) qui eut comme heureuse conséquence de ralentir les dégradations.

La forteresse fut finalement racheté par le Conseil Général le 29 août 1851.

 

c. Les Amis du Château de Montaner

 

 

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* epoque de construction : 11e siècle (?) ; 4e quart 14e siècle (1375)

* château sur motte construit au 11e siècle par les vicomtes de Montaner.

* reconstruit en 1375 par Sicard de Lordat pour le comte de Foix et vicomte de Béarn Gaston III Fébus (+ 1391).

 



ancien moulin de Cassagnère
Montaner
Vic Bilh
Béarn

ancien moulin d'eau de Cassagnère



En 1675, la communauté a la jouissance de 6 anciens moulins bâtis sur le Lis portés sur la carte de Cassini.

Deux moulins ont été transformés en scieries.

Actuelle scierie de Cassagnère portée Foulon sur la carte de Cassini.



lavoir
Montaner
Vic Bilh
Béarn

lavoir à Montaner