LOUVIGNY

marches du Béarn

Béarn

Béarn

église Saint Martin
chapelle Saint André de Beyrie

église Saint-Martin
Louvigny
marches du Béarn
Béarn

église Saint-Martin

clocher-mur et flanc sud de la nef

Eglise construite en 1955. Elle a conservé le vocable et a en partie repris le plan de l' ancienne église paroissiale de Louvigny, ruiné en 1952 lorsque Allègre la visita, détruite quelques temps après. Elle était située à proximité du cimetière. Les pierres de l' ancienne église auraient été remployées dans l' église actuelle, mais l' enduit ne permet pas d' en juger.

Nef unique avec un porche latéral sud, clocher-mur.

 

nef vers le choeur et chevet polygonal

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maître-autel et tabernacle
Saint Martin Evêque

fond de la nef et tribune de bois

Notice historique

Le chapitre épiscopal de Lescar se retira dans l'église Saint-Martin de Louvigny lors de l'établissement du protestantisme en Béarn.

Louvigny et les paroisses avoisinantes formaient une vicomté distincte du Béarn au milieu du Moyen Âge. Celle-ci détenue à la fin du Xe siècle par un parent du comte de Gascogne fut transférée à la vicomté de Marsan au XIIIe siècle avant de passer à la famille d'Andoins et de Gramont, famille noble issue du Béarn, à la fin de l'Ancien Régime.

On peut trouver deux portraits de l'un de ses seigneurs, Paul, sire d'Andoins, vicomte de Louvigny, premier baron de Béarn et seigneur de Lescun au musée Condé de Chantilly, peints par l'un des élèves de Jean Clouet (1re moitié du XVIe siècle). Sous la règne de Corisande d'Andoins, la vicomté est érigée en comté en 1555, par adjonction de la baronnie d'Hagetmau.

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fonts baptismaux et bénitier

chapelle Saint-André
Beyrie
Louvigny
marches du Béarn
Béarn

chapelle Saint-André

clocher-mur et flanc sud de la nef

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porte en arc brisé

Eglise du XIIème siècle construite sur une terrasse surélevée, dans le cimetière. Elle domine une autre terrasse au nord qui aurait pu être l' assise d' un château. Un chemin périphérique entoure cet ensemble qui, avec quelques maisons, pourrait avoir constitué une première unité médiévale. Edifice remanié au XIVème siècle ou au XVème siècle.

Etait une des deux paroisses de la vicomté de Louvigny, dépendant du diocèse de Lescar. L' église fut donnée à l' évêché de Lescar au début du XIIème siècle. Lors de l' établissement du protestantisme en Béarn, le chapitre de Lescar se retira à Louvigny qui faisait partie du diocèse, bien que situé en France. Un arrêt du parlement de Bordeaux confirma ce transfert en 1580. Les chanoines entrèrent en Béarn après l' Edit de Fontainebleau. Cette paroisse fut supprimée en 1792 et annexée à Louvigny. Cet édifice, restauré au XIXème siècle et au XXème siècle, est aujourd' hui une chapelle.

Une sacristie carrée est accolée à l' église, au sud. A l' ouest, porte à jambages chanfreinés surmontée d' un arc ogival. Marque de tâcheron sur le contrefort nord. Lambris de couvrement dans la nef.

 

nef vers le choeur et chevet semi-circulaire

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tabernacle

fond de la nef et tribune de bois

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fonts baptismaux et bénitier

 

maisons, fermes et châteaux
Louvigny
marches du Béarn
Béarn

* château de Louvigny

* ferme à Lafourcade

logis daté 1781 (linteau porte). Corps de logis A du 3e quart du 18e siècle. Corps de logis B perpendiculaire au précédent, du 19e siècle.
appentis situé à l' arrière du corps de logis A.

* ferme à Pécoste

époque de construction: 1ère moitié 19e siècle.
lucarne-fronton en façade.

 

moulin
Louvigny
marches du Béarn
Béarn

Moulin à céréales fortement remanié au 19e siècle et constitué de trois bâtiments: le logis au centre, le moulin accolé au logis et une grange à gauche du logis.

ensemble fortifié
Castet (lou)
Louvigny
marches du Béarn
Béarn

La dislocation du duché de Gascogne, au 9e siècle, entraîne la formation de seigneuries autonomes, dont celle de Louvigny au 10e siècle. L' un de ses premiers seigneurs, Loup-Garcia, coopéra vers 995 à la fondation de l' abbaye de Larreule. La vicomté comprenait 11 paroisses, dont Malaussanne, Cabidos, Beyrie, Fichous, Mialos, Lonçon, Séby, Méracq, Coublucq. Elle passe successivement aux Marsan, Gabaston, Lescun, Pomiers, Aydie, Foix-Lautrec, Andoins.

En 1554, la vicomté est érigée en comté, Diane d' Andoins, vicomtesse de Louvigny, par son mariage fait entrer la seigneurie dans la famille de Gramont, où elle demeure jusqu' à la Révolution. La motte dite lou Castet, du 12e ou du 13e siècle, haute de 8 m environ, pourrait être l' emplacement du château-fort du seigneur de Louvigny puis du roi-duc qui l' emprunta un temps pour les besoins de la défense de ses frontières.

La date de destruction du château est inconnue. Il servit de carrière et l' on retrouve des pierres en remploi dans les maisons du bourg. Restes de murs primitifs (hauteur restante de plus de 2 mètres) dans les jardins et la grange de la ferme Crabos, sur la face sud-ouest de la motte, sur une longueur de 30 m Chemin à peu près complet (fossés comblés ou lices) entourant la motte. Cet ensemble fortifié est situé au nord-est d' un autre ensemble comprenant basse-cour, fossé et motte dite la Tourette, peut-être antérieur au 10e siècle et donc à l' érection de la vicomté. l' ancienne église paroissiale Saint-Martin, détruite en 1955, aurait pu être englobée dans le même système.

Sur une dizaine de mètres environ, mur parementé de pierres de taille en calcaire (35 cm./38 cm.): 5 assises sont disposées verticalement, 5 autres sont inclinées. La construction devait avoir une forme polygonale, le mur présentant deux angles.