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AIRE sur l'ADOUR

Les Landes





ancienne vicomté de Tursan

antiguo vizcondado de Tursan




Aire sur Adour














 

cathédrale Saint Jean Baptiste
église Sainte Quitterie
le Carmel
monastère Saint Joseph
église Notre-Dame de Subéhargues

 

cathédrale Saint Jean Baptiste
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

cathédrale Saint Jean Baptiste

 



Aire sur l'Adour a été le siège de l'évêché durant 15 siècles ce qui explique la présence d'une cathédrale dans la ville. L'évêché d'Aire remonte au VIème siècle, son premier évêque est connu dès 506. Les diocèses d'Aire et de Dax furent supprimés en 1790 par la Constitution Civile du Clergé. Les deux anciens diocèses furent alors rattachés au diocèse de Bayonne.

En 1822, le diocèse d’Aire fut rétabli et devint évêché d’Aire et de Dax. Le siège fut transféré à Dax en 1933. Le bâtiment de l'évêché fut détruit en 1569, pendant les Guerres de Religion. Le bâtiment fut reconstruit en 1627 par l'évêque Gilles Boutault (1625-1649), ce sera « une des plus belles maisons épiscopales du royaume ».

À la fin du XVIIème siècle, l’évêque d’Aire Jean-Louis de Fromentières (1673-1684) donna au palais épiscopal sa disposition d’aujourd’hui, il l’a enrichi d’un secrétariat, de jardins et d’ombrages (le parc municipal) et d'une orangerie, considérée comme une des plus belles du royaume et une des plus célèbres : 119 orangers, citronniers, bergamotiers, cèdres et un grand pied d’aloès avec leurs caisses peintes en rouge. À la place du marché couvert, se trouvait autrefois le fenil, des greniers et un jardin. La bibliothèque est un ancien grenier, plus tard secrétariat de l'évêché. La partie ouest de l'évêché (contre la rue Gambetta) était autrefois un peu plus grande puisqu'il manque environ 10 m sur la place de la cathédrale, cette partie ayant été enlevée pour agrandir la place du marché sur la cathédrale vers 1910. Le palais épiscopal fut abandonné à la Révolution Française du fait de la suppression de l'évêché d'Aire ; les prélats s'y réinstallèrent au milieu du XIXème s., mais peu de temps car ils préférèrent résider à Dax.

 

 

façade principale
occidentale


arc brisé et
voussures

porte en arc surbaissé segmentaire
sous un arc brisé

 

 

 

abside circulaire

 

 


La construction de la cathédrale remonte au XIIème siècle mais fut ravagée au XIVème et XVIème siècle lors des Guerres de Religion. Elle subira des modifications jusqu'au XIXème siècle.

Principaux caractères architecturaux :

Orgue du XVIIIème siècle de Dom -Bedos de Celles; stalles et boiseries du chœur du XVIIIème siècle; sacristie ; maître autel, fin XVIIIème siècle

Nef et piliers romans : la nef est encore romane, les chapiteaux qui s’y trouvent le sont eux aussi.

L'orgue de tribune: construite entre octobre 1757 et septembre 1759 par Dom Bedos ou par son élève Labruguière. L’orgue est classé Monument Historique.

 

maître-autel

 

Le choeur : boiseries du XVIIIème siècle. La balustrade en marbre autour du sanctuaire date de 1684. Le maître-autel, en marbre polychrome, fut réalisé par les frères Mazzetti vers 1770. Derrière, dans l’abside reconstruite à la fin du XVIIIème, stalles et boiseries classées fin du XVIIème siècle. Des évêques des XV, XVII et XVIIIème siècle sont enterrés là.

 

les chapelles absidiales

 

Chapelle de la Sainte Vierge ou Notre Dame : les peintures représentent l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation de Jésus au Temple et la Fuite en Egypte.

Chapelle Saint Joseph : chapelle à fond plat dans laquelle se trouve la sépulture de Mgr Savy (? 1839).

Orgues de transept : en 1886, des jeux furent rajoutés sur l’orgue de tribune. Vers 1950, suite à la restauration de l’orgue pour retrouver l’état d’origine, tous les jeux furent sortis et l’on put alors faire un nouvel orgue, installé dans le transept.

Chapelle des Saintes Reliques : s’y trouve une relique de la Vraie Croix et de la Sainte Epine, cadeau de Mgr de Quélen en 1900. Au sol, tombe de Mgr Hiraboure (1859).

Chapelle du Très Saint Sacrement : les peintures représentent les patriarches de l’Ancien Testament.

Tableau « Jésus au Jardin de l’Agonie » : en 1850, le Gouvernement offrit ce tableau à la cathédrale. Au sol, à l’entrée de la sacristie, tombe de Mgr Lanneluc (? 1856).

Sacristie : ancienne salle capitulaire du XIVème siècle, salle carrée avec un magnifique pilier octogonal central sur lequel reposent 4 voûtes d’ogives. Au mur, des consoles engagées sont chargées de monstres et de personnages.

Au XVIIème siècle, elle fut mise en communication avec la cathédrale et à l’Est, la chapelle Sainte Anne fut construite. À l’Ouest, se trouvent les anciennes ouvertures du cloître des chanoines.

Balcon de l'Evêque : ce mirador donnait sur la chapelle privée de l’Evêque, dans le palais épiscopal.

Fonts baptismaux : la piscine en marbre date de la fin du XVIIème siècle. Elle a été placée là en 1843.

 

église Sainte Quitterie
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

église Sainre Quitterie



Fondée en 1093 par les bénédictins venus de la Chaise-Dieu, l'église de Sainte Quitterie a été en grande partie ruinée en 1288 ; restaurée à la fin du XIIIème siècle et au début du XIVème siècle, elle a encore souffert des guerres de religion au XVIème siècle. Très mutilé, le portail gothique conserve toutefois quelques caractères particuliers inhabituels sur les portails de cette période.

Le nom de Sainte Quitterie fait référence à une princesse wisigothe qui refusait d'abjurer la foi chrétienne. Elle serait morte décapitée à Aire le 22 mai 477/478 par son prétendant. Son culte est très répandu en Aquitaine et en Espagne.

L'église est bâtie sur le site d'un ancien temple romain dédié au dieu Mars, comme en atteste la présence d'une dalle ornée de lauriers. Ce temple fut converti en baptistère par les évêques des Tarusates. Le lieu était vénéré en raison de la présence d'une source, sans doute dédiée à une divinité païenne, et qui fut investie d'une dignité nouvelle grâce à la dévotion pour la jeune martyre Quitterie.

L'église est de style gothique du XIIIème - XIVème siècle, hormis le chevet qui date de la fin du XIème ou du début du XIIème siècle. L’église se distingue par sa tour carrée et son clocher porche abritant un magnifique portail sculpté. Dans la crypte se trouve le très beau tombeau en marbre blanc (IV ème siècle) de la Sainte.

 

 

Principaux caractères architecturaux :

• extérieur : tympan, représentant le jugement dernier.

 

 

O

tympan et chapiteaux



• intérieur : chœur roman du XIème siècle avec 8 chapiteaux historiés. Crypte : sarcophage en marbre blanc sculpté et fontaine miraculeuse dédiée à Sainte Quitterie.

Église romane de la fin du XIème/début XIIème siècle bâtie contre une ancienne abbaye bénédictine. Le chevet est encore roman. La façade, reconstruite à la fin du XIIIème/début XIVème siècle est en pierres et en briques.

Le chevet de l'église est construit dans le prolongement de la crypte. Cette dernière se compose d'une abside flanquée de deux chapelles latérales. On y accède par l'absidiole sud. Quelques vestiges de fresques datent du XIVe siècle.

Le chœur de l'église se pare de remarquables arcatures romanes à chapiteaux sculptés. Les plus belles, à colonnes géminées au centre sur stylobate et voussures décorées, sont de part et d'autre de l'abside. Les frères Mazzetti, sculpteurs, ont réalisé les retables en marbre du chœur et du bas-côté.

Derrière un porche ouvert dans la façade par un arc brisé, un portail gothique à trumeau de l'entrée de l'église a été fortement mutilé durant les guerres de religion. Sur le tympan apparaît le Christ en majesté. En dessous, deux linteaux présentent deux scènes différentes : l'Enfer et, au-dessus, le Paradis. Les trois voussures comportent des séries de personnages (anges nimbés, apôtres et prophètes). Les ébrasements sont ornés d'arcatures superposées.

Couronnant la façade soutenue par des contreforts, le clocher carré est percé de trois rangées d'ouvertures.

 

clocher-porche et élévation latérale sud

O

 

Le portail avec sculptures représente le Jugement Dernier, restes de polychromies du 14ème siècle.

Le chœur et la chapelle absidiale comporte encore de magnifiques chapiteaux romans de la fin du XIème/début XIIème siècle. Dans le chœur, le décor baroque des frères Mazzetty (1771) est en marbre et stuc polychrome.

Après être entré par le portail occidental et avoir traversé la nef et le transept, on descend dans l’absidiole nord et, passant par le transept inférieur, on gagne la nef de la crypte.

La crypte abrite le sarcophage dit de Sainte Quitterie. Sarcophage en marbre blanc de Saint Béat (Haute Garonne). Le tombeau de la Sainte, magnifique sarcophage orné de sculptures que l'on pense remonter au IVe ou au Ve siècle, aurait, d'après la tradition, contenu ses reliques jusqu'au XVIe siècle. Sont sculptés en ronde bosse Adam et Ève, le baptême de Jésus, le Bon Pasteur, Daniel et les lions, Lazare et, sur les côtés, le songe et le naufrage de Jonas.

 

sarcophage de Sainte Quitterie
IVème siècle

 

Des restes étaient conservés dans plusieurs sarcophages dont le plus remarquable passait pour contenir les reliques de Sainte Quitterie. Cette œuvre, que l’on peut dater de la fin du IVème siècle, porte un décor complexe réparti sur toutes les parties visibles. Sur la face principale de la cuve, on reconnaît le Christ rendant son ami Lazare à la vie, le prophète Daniel en prière entre les lions, le Bon Pasteur entouré de la Synagogue et de l’Église, cette dernière présentant devant elle la jeune défunte à laquelle était destiné le sarcophage ; puis vient la figuration du péché d’Adam et d’Eve et le Baptême du Christ. Sur les faces latérales, on voit Jonas couché sous son arbre dans le désert, après avoir été précipité à la mer par ses compagnons, une scène qui trouve sa suite sur la façade du couvercle où le serpent vomit Jonas qu’il avait engloutit ; à côté, Tobie lutte contre le poisson géant, tandis qu’à gauche d’un cartouche central dépourvu d’inscription, le Paralytique portant son lit voisine avec Abraham empêché par l’ange d’immoler son fils Isaac. Ces scènes sont encadrées par des pilastres sur la cuve, par des têtes de Méduses sur le couvercle. On ne connaît ni le personnage ni l’endroit auxquels ce sarcophage avait été destiné à l’origine, car c’est sans doute seulement vers le milieu du XIème siècle qu’on l’a mis en relation avec la dévotion à sainte Quitterie. Si le sarcophage a été conservé, les reliques ont disparu et il ne subsiste de l’édifice que des éléments forts réduits : la niche profonde qui abrite le sarcophage, et le mur qui l’entoure formaient jadis l’extrémité occidentale d’une église. D’autres sarcophages plus simples entourent celui de sainte Quitterie. On peut penser qu’ils ont plutôt été disposés en ce lieu lors de son réaménagement, afin de renforcer son caractère sacré.

Le rayonnement spirituel et religieux de la cité épiscopale déclina avec les guerres de religion. L'abbaye fut mutilée puis transformée en 1661 en séminaire, avant d'être laïcisée. Un lycée professionnel occupe désormais les bâtiments et l'ancien évêché abrite la mairie.

le Carmel
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes



monastère Saint Joseph
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

monastère Saint Joseph



église Notre Dame de Subéhargues
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

Hôtel de Ville
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

Hôtel de Ville



En 1825 la ville acheta une maison en plein centre ville pour y mettre la mairie, la justice de paix, l’école et la halle, mais elle ne l’occupa qu’en 1871, deux ans après que tous les travaux soient terminés. Cet hôtel de ville se situait dans la rue principale d’Aire (aujourd’hui rue Gambetta) et cet immeuble abrite aujourd’hui les locaux du Crédit Agricole.

En 1905, avec la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’évêché d’Aire dut abandonner son palais épiscopal, l'évêché et ses annexes deviennent propriété de la commune en 1911. Le bâtiment abrita un hôpital militaire entre 1914 et 1919.

En 1922, un projet apparut : il s’agissait de vendre l'hôtel de ville (rue Gambetta) et de transférer à l'évêché les services municipaux ; ce fut réalisé en 1927. L’ancien évêché devint donc Hôtel de ville, Hôtel des postes et bureau de la perception et bureau de la Régie Municipale d’électricité.

Les municipalités successives ont essayé d’embellir l’hôtel de ville en achetant par exemple des œuvres d’art aujourd’hui exposées dans certaines salles ou en aménageant au mieux des salles de l’hôtel de ville. Des grilles fermaient la halle qui se situait au rez-de-chaussée de l’ancien hôtel de ville (rue Gambetta). En 1928, elles furent données à la ville par Mr Eugène Milliès-Lacroix. Pour les placer, les murs d’entrée de l’ancien évêché (contre la rue Gambetta) furent démolis ; les élèves de l’Ecole Pratique (ancien L.P) furent chargés de les restaurer et de les transformer. Ces grilles avaient été endommagées à plusieurs reprises par des camions n’ayant pas pu s’arrêter après avoir descendu la côte du Mas : en 1935, janvier 1936, 1943.

Mais, c’est le 17 juin 1954 que le Conseil municipal prit la décision suivante : afin de faciliter la circulation aux abords du marché couvert, le Conseil décide d’enlever la grille à l’entrée de la cour de l’Hôtel de Ville et de la replacer à l’entrée du parc.

 


maison de l'Offcialité
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

O

maison de l'Officialité

 

Cette maison date du XIVème siècle et est classée Monument Historique.

C’était le tribunal de la justice de l’Evêque.

A remarquer : fenêtres à meneaux et baies géminées.



halle aux grains
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

halle aux grains

 

Halle construite en 1855 ; lieu où se tenait le marché aux grains, important à cette époque.

En 1930, transformée en salle des fêtes jusqu’en 1966. Réhabilitation du monument en 1991.

A remarquer : charpente taillée à l’herminette, pur chef-d’œuvre des compagnons charpentiers.


pont sur l'Adour
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

pont sur l'Adour



Dès la fin du XIIIème siècle, on cite, dans un texte en latin, un pont sur l’Adour.

Après l’incendie d’Aire vers 1290, l’évêque Pierre 1er appelle en paréage le roi d’Angleterre, Édouard 1er, duc de Guyenne (1239-1272-1307). Ce dernier concède à Guillaume de Loupgrate (seigneurie près de Mont de Marsan) les droits de péage du pont, au détriment des jurats et des habitants d’Aire.

On en ignore l’emplacement exact, cependant l’abbé Légé, curé de Duhort voyait encore, au milieu du siècle dernier "les piliers plus ou moins couverts par les eaux ou graviers des anciens ponts de l’Adour et juxtaposés à très faible distance".

En 1746, le roi Louis XV (1710-1715-1774) accorde à l’évêque Sarret de Gaujac l’autorisation de construire un pont sur l’Adour. Son financement de 18 000 livres fut obtenu par une "moyade", droit d’octroi pendant 10 ans sur les barriques de vin vendu au détail (3 livres si elles venaient du lieu et 6 livres pour une provenance étrangère).

Dès 1747, on réalise le sondage et les fondations. La première pierre est posée par l’évêque en 1748. Ce pont de 7 arcades se trouve dans l’alignement de la rue du Nord (Rue Dutilh) et de la rue Pannecaut (rue Carnot). Le pont de 1763 était dans l’orientation de la place de la Liberté et de la rue Carnot. La construction se fait par corvées, on y est soumis à deux lieues à la ronde, dans un climat de crise de subsistance du fait de la disette. Les pierres extraites des carrières des Arrebauts, du bois de Casamont, de Bernède, Corneilhan, Laryigeau, Clèdes sont charroyées quotidiennement par des attelages de bœufs. Il est définitivement achevé en 1763. Ce pont va permettre la naissance d’un nouveau quartier, la Pologne. Les premières maisons s’établiront place de la Liberté.

De 1771 à 1789, le fleuve ne coule plus perpendiculairement au pont, abandonne son lit en aval, emportant sur la rive gauche une partie du bois de chêne des Graverots, promenade des Aturins. On contient alors le fleuve par une nouvelle digue. Cette dérive du courant active le travail de sape sur les piles et fait apparaître des lézardes.

Le 17 février 1793, à l’occasion d’une crue, vers 14 h, les 1ère et 2ème piles, côté Nord cèdent et entraînent la mort de 5 personnes. Alors que l’on comptait « un passage continuel la nuit comme le jour » sur ce pont, cet écroulement est une catastrophe pour la ville : le trafic est interrompu sur les 6 routes royales, portant préjudice à la circulation des céréales exportées vers le Béarn et des vins du Vic-Bilh. L’approvisionnement des habitants en bois de chauffage et de charpente est aussi perturbé. Dès le 24 mars 1793 et jusqu’en 1828, la traversée se fera "dans un mauvais bac". Le passage est dangereux, parfois accompagné d’accidents terribles. C’est ce bac qu ‘emprunte en 1823 Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême, qui se rend en Espagne.

En 1822 et 1827, on parle de la reconstruction du pont. Le conseil municipal délibère le 23 mai 1828 pour le rétablissement du pont d’Aire puis le 6 juin 1828 pour la construction d’un pont en bois de 40 000 francs, financé par la vente de 200 ha de bois communaux. L’opportunité du passage à Aire de la Duchesse du Berry qui se rend dans les Pyrénées précipite cette construction. Le Conseil Municipal, sollicité par le Préfet pour couvrir la dépense décide le 27 juin 1828 la construction d’un pont de bois. Cela se fera grâce à une souscription qui permet de recueillir 10 000 F parmi les 4000 habitants de la ville, remboursables par un péage. En 15 jours l’ingénieur Goury jette 15 travées en bois (pin et peuplier) entre la rive de Jaunet (à l’emplacement de l’ancien abattoir) et la rive droite. Le 19 juillet 1828 le pont est achevé ; on le baptise "Pont de Madame". À son entrée, la Duchesse trouve un obélisque imitant le marbre blanc.

Le pont de bois résista jusqu’au 5 août 1832 où il est emporté. La traversée de l’Adour s’effectue à nouveau par un bac ! Le « pont de Madame » eut le mérite d’obtenir la reconnaissance de Marie-Caroline de Bourbon-Deux Siciles, duchesse de Berry. Celle-ci intercéda auprès du gouvernement de Louis-Philippe Ier pour obtenir le financement d’un pont de pierre.

Construit dès 1833, d’après les plans de Goury, sous les ordres de l’ingénieur Silguy, il est livré à la circulation en 1834. c’est le pont sur lequel nous franchissons aujourd’hui l’Adour, et qui fut élargi en 1961 avec pose d’une barrière métallique. Après la construction du pont, mise en place de pierres le prolongeant perpendiculairement sur une centaine de mètres sur les 2 rives, en amont et en aval.



monument aux morts
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

monument aux morts à Aire sur l'Adour

 

fontaine Sainte Quitterie
Aire sur l'Adour
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

fontaine Sainte Quitterie