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BOSTENS

Les Landes





ancienne vicomté de Marsan

antiguo vizcondado de Marsan





Mont de Marsan












 

église Sainte Marie
église Sainte Marie Madeleine

 


église Sainte Marie
Bostens
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

église Sainte Marie

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tour réaménagée en ''tour de guet''


façade ouest la nuit tombant

 

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absides plats et "tour de guet"
baies de la tour et chapiteaux



Église de style roman datant du XIIême siècle, elle est dédiée à Sainte Marie de Bostens. Elle est une étape sur la voie limousine du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.

La tour-clocher est surélevée au XIVême siècle pour atteindre 19 mètres et réaménagée en "tour de guet". On y trouve, sur les ouvertures de plein cintre à son premier niveau, des chapiteaux sculptés figurant des personnages symboliques dans un décor végétal :à l'est, un groupe de personnages, deux par deux, tête en bas, semblent se tourner vers le Ciel pour se libérer du péché. À côté, le personnage central, jambe pliée, expose sa nudité. Il est entouré de deux couples, debout, encore en train de lutter contre les tentations; au sud, des animaux quadrupèdes et des oiseaux s'affrontent; à l'ouest, sur la face intérieure, la tête d'un personnage est au-dessus d'éléments végétaux. La face extérieure ne présente que des éléments végétaux au nord, un personnage est en train de prier dans un orant, sorte d'arcade de forme végétale. On trouve également un quadrupède.

 

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modillons

 

Des modillons, petites pierres en forme de S destinées à soutenir une corchine, surplombent les murs goutteraux. Ils sont ornés de personnages, d'animaux et de formes géométriques. Notamment au sud, un homme en position de retournement reprend le thème du salut des chapiteaux et, au nord, un animal tirant la langue symbolise la parole, ses bienfaits et ses dangers.

Protégé par un auvent, le portail en plein cintre ouvre sur un second porche. À l'intérieur, au-dessus de la porte en chêne, est fixé un chrisme, monogramme formé des premières lettres du mot Christ en grec. L'alpha et l'oméga rappellent que le seigneur est le début et la fin de l'univers. Les mots pax, lux, rex et lex définissent aussi le Christ, comme étant le sauveur, la lumière, la paix et la loi.

Une voûte en berceau garde les traces d'un Christ en majesté (Pantocrator) peint au XIIIe siècle. Sur la droite, l'autel de la Vierge est composé d'éléments de remploi : le tabernacle du XVIIe siècle qui, comme dans la plupart des églises de la région, est dissocié, c'est-à-dire que la scène représentée, ici l'Annonciation, est séparée en deux par l'armoire eucharistique. À gauche, Marie reçoit la visite de l'archange Gabriel qui, lui, se trouve sur le panneau de droite. Ils sont entourés d'anges, de putti, de colonnes. Au-dessus, le tableau représente l'Assomption. L'inscription latine : Veni columba mea, veni coronaberis annonce le couronnement dans les cieux de la patronne de l'église, sainte Marie de Bostens.

 

double arcade plein cintre du fond de la nef

 

Lors de travaux de restauration réalisés en 1960, des peintures ont été mises en évidence sur les murs de la nef, la voûte et le mur du côté est, mais elles ont été détruites avant la fin des travaux. L'ensemble du mobilier liturgique a été enlevé, seule la chaire a conservé sa place. Dans la nef, sur le mur gauche, une chaire en calcaire lacustre du XVIIe siècle renforce l'importance donnée à cette époque à la prédication et à la parole.

Le fût de la colonne romaine de marbre vert sert aujourd'hui de bénitier. À l'entrée de la nef, une double arcade forme une travée en dessous du clocher. Cet élément originel de l'église a été reconstruit en 1960 à partir des éléments restants.

 


église Sainte Marie Madeleine
Bostens
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

église romane Sainte Marie Madeleine
ou Notre Dame de la Course Landaise

clocher-mur pignon et appentis abritant la porte l'entrée
les baies sont protégées par un auvent

 

abside romane semi-circulaire


Bien que ses origines soient peu connues, la construction de cet édifice remonterait probablement au XVème siècle et ne paraîtrait avoir été guidée par aucune autre préoccupation que celle de satisfaire : « aux seules commodités des habitants de cette section. » (extrait de procès verbaux de réunions des conseils municipaux de Bascons durant les années 1850).

 

 

A l’image d’autres lieux de culte (Notre Dame des Cyclistes, Notre Dame du Rugby, …), la chapelle fut rénovée et prit le nom de Notre Dame de la Course Landaise. L’inauguration eut lieu le 7 mai 1970. Elle fait partie d’un site voué à la Tauromachie Landaise avec son Musée, son Monument aux Morts et la stèle érigée en souvenir de Bernard Huguet, écarteur landais ayant trouvé la mort dans les arènes de Montfort en Chalosse en 1987. Elle est désormais le lieu d’un pèlerinage annuel des coursayres, le jour de l’Ascension, avec office religieux et hommage posthume rendu à une personnalité marquante de notre sport ancestral.

 

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maître-autel et chevet

 

Il s’agit d’un édifice de 18 mètres de long sur 6 mètres de large avec un porche en auvent non ajouré. Sa construction a été réalisée en pierre dite parfois coquillière grise du pays (un fossile est visible sur la gauche de la porte). Son petit clocher pignon en arcade triangulaire est surmonté de la croix, avec deux petites cloches apparentes côte à côte en leurs deux baies accolées et protégées par un petit auvent.

Sa nef unique et son abside ronde témoignent d’une lointaine survie romane.

La porte de la nef, en grossier bossage, a un linteau rectangulaire échancré avec la date de 1773 et un vieux bénitier creusé dans son montant. Sur la droite de celui-ci a été apposée une plaque dédiée à la mémoire de l’Abbé Xavier Tapie, curé de Bascons de 1942 à 1976, rénovateur de cette Chapelle Notre Dame de la Course Landaise et artisan du Musée du même nom.

 

Notre Dame de la Course Landaise

 

Sur le mur du chevet, terminant le chœur, on peut admirer la statue de Notre Dame de la Course Landaise soutenant à la manière d’une Piéta, un écarteur blessé. Cette sculpture en bois polychrome a été réalisée en 1970 par un artiste espagnol, Martin Gallastégui, d’après un dessin de François Meyney, dit Francel. A l’entour, sur le mur du chœur, sont, en couleurs vives, peints les quatre Evangélistes identifiables par leur symbole biblique : Marc (le lion), Jean (l’aigle), Matthieu (l’ange à visage d’homme apportant un message), et Luc (le jeune taureau). L’autel repose sur des sculptures de bois représentant les berceaux de cornes de vaches. Le repose cierges, en fer forgé, possède, quant à lui, une forme d’arène.

Les trois vitraux aux couleurs chatoyantes, datent de la restauration de l’édifice. Deux éclairent le chœur : l’un représente une scène de la crèche, la vache léchant l’enfant Jésus, l’autre, la Vierge Marie au pied de la croix avec, en arrière plan, des centurions romains. Le troisième, sur le mur sud de la nef, évoque la tauromachie landaise avec la représentation d’un écart. Sur ce même mur, on note la présence d’un crucifix stylisé, en bois sculpté, don de Madame Anne-Marie Brun de la Selve.

 

 

Le chemin de croix, sans être austère, reste d’un pur classicisme.

Cette chapelle comporte une petite tribune donnant sur la nef à laquelle on accède par un petit escalier tournant de 13 marches. On peut s’y asseoir sur trois rangées de gradins en bois rappelant ceux des anciennes arènes.

De là, une petite échelle meunière permet d’atteindre les deux cloches, encore actionnées à la main lors des cérémonies. La sonnerie de ces cloches est réputée dissiper les nuages porteurs d'orages et de grêle. Elle continue à être actionnée lorsque ceux-ci menacent.

Quant au sol, il est fait d’un modeste mélange de dallage de pierre et de carreaux anciens en terre cuite rouge (chœur) et de mêmes carreaux (seuls) pour l’abside.

L'église est située à environ 4 km du bourg de Bascons et 11 km de Mont de Marsan.

En 1962, M. René Cuzacq, agrégé de l’Université et auteur d’ouvrages sur la région, a décrit la chapelle comme « … une petite église émouvante en sa solitude, loin des maisons, perdue dans la platitude des champs et des pinèdes. »

 

 

moulin à eau de Barraques
Bostens
ancienne vicomté de Marsan
Les Landes

 

moulin de Barraques

 

Le moulin de Barraques, construit avant 1790, a conservé en état de fonctionnement son mécanisme formé de deux roues horizontales actionnant directement deux paires de meules. Ce système, propre au sud de la France sous l' Ancien Régime, est ici alimenté par l' eau d' un étang évacuée par un bief d' aval qu' enjambe un ponceau en pierre.