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URT

communes de l'intérieur

Labourd

 

 

municipios del interior

antiguo vizcondado de Labort




Urt









 

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église de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
église conventuelle de bénédictines Sainte Scholastique
chapelle de l'Immaculée Conception
abbaye Notre Dame de Belloc

 

 

église de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
Urt
communes de l'intérieur
Labourd

 

église de l'Assomption

façade principale occidentale



L'église paroissiale semble avoir été reconstruite à la fin du 17e siècle, comme l'indique la date 1675 portée sur le linteau de la porte d'entrée. L'édifice était entouré d'un cimetière jusqu'au 19e siècle. Suite à l'effondrement d'une partie de la toiture en 1942, des travaux de réfection et d'agrandissement sont confiés à l'architecte bayonnais P.-Emile Baty. Puis de 1968 à 1972, l'église est totalement restaurée et subit d'importants travaux de transformation (nef abaissée de 1, 5 mètres). En 1984, l'église reçoit des vitraux du verrier d'Anglet Charles Carrère. Construction d'une nouvelle sacristie en 1985.

 

 


clocher-mur pignon chantourné
et élévation latérale sud

croupe polygonale
et élévation latérale nord

élévation latérale sud
et escalier latérale

 

 

 


escalier latérale
dans le flanc nord de la nef

 

 

 

Elévation occidentale à mur-pignon découvert et chantourné avec abat-son extérieur supporté par cinq consoles à trtois ressauts.

Porte d'entrée à chambranle appareillé, piédroits à pilastre et corniche moulurée.


nef vers le choeur et chevet

ambon ou lutrin dans le choeur

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vue du choeur depuis la tribune
orgue dans le choeur

chapelle latérale sud


Vierge à l'Enfant

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fond de la nef et tribune de bois régnant sur trois côtés

Inmaculée Conception au fond de l'église

croix processionnelle

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fonts baptismaux et bénitier

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vitraux

 

* décor: vitrail.
* couverture: toit à longs pans; pignon découvert; croupe; croupe polygonale; appentis.

 

église conventuelle de Bénédictines Sainte Scholastique
Urt
communes de l'intérieur
Labourd

 

monastere Sainte Scholastique

 


Le couvent de Bénédictines placé sous le vocable de Sainte Scholastique est fondé en 1883 par le père Augustin Bastres, originaire de Saint Pée sur Nivelle. Entre 1892 en 1896, une maison de maître du 18e siècle appelée Grand-Bayonnès appartenant à un notaire bayonnais et une métairie nommée Petit Bayonnès sont alors achetées afin d'y installer la communauté qui vivait jusque là dans un grand dénuement.

En 1883, durant le mois de mai, un groupe de jeunes filles prenaient modestement possession de la maison « Grand Bayonès » située à cinq cent mètres du Monastère de Belloc fondé huit ans auparavant sous l'égide du Père Bastres.

Deux d'entre elles venaient de terminer le noviciat dans l'Abbaye des Bénédictines de Saint Jean d'Angély dans les Charentes. D'autres avaient été initiées à la vie religieuse dans une Communauté du Béarn. Toutes désiraient mener une vie monastique sous la Règle de saint Benoît telle qu'elle l'avait entrevue dans la fondation récente Notre Dame de Belloc.

Une extrême pauvreté matérielle ne fit point obstacle à un recrutement nombreux. Il fallut tout organiser : la vie de prière, le travail, construire un monastère. Ce fut l'œuvre de Mère Placide Lespade, Prieure de 1888 à 1924 qui fut conseillée, soutenue, aidée par le Père Abbé Bastres jusqu'aux expulsions de 1903.

Dès 1889, quatre d'entre elles partaient aux U.S.A. pour Sacred Heart en Oklahoma où des moines de Belloc se dépensaient au service de la mission indienne. Elles seront rejointes en 1903 par d'autres et fonderont St. Gertrude Convent à Ramsay (Louisiane) qui, plus tard, s'agrégea à une Congrégation de Bénédictines Américaines.

En 1898, un pensionnat de filles fut ouvert à Bayonne mais dut fermer ses portes en 1903. Alors que les moines de Belloc prenaient le chemin de l'exil en mars 1903, les mesures d'expulsions se réduisirent pour la Communauté des Bénédictines à quelques fausses alertes. Elles préservèrent, seules, une présence monastique jusqu'au retour définitif des moines en 1926. A partir de 1908 avec la ré-ouverture du noviciat, le Monastère se développa, célébrant le Seigneur par l'Office divin, assurant sa subsistance par l'exploitation d'une ciergerie, d'une fromagerie et d'une ferme, fidèle aux principes de saint Benoît : « Ne rien préférer à l'œuvre de Dieu », et « Ils seront vraiment moines s'ils vivent du travail de leurs mains ».

Très tôt, la Communauté ouvrit une modeste hôtellerie qui s'agrandit après le Concile de Vatican II selon les nécessités nouvelles de l'Église. Le renouveau liturgique post-conciliaire exigea de profonds changements dans la manière de célébrer l'Office divin.

Le Monastère Sainte Scholastique d'Urt est affilié à la Province Française de la Congrégation de Subiaco.

L'église est construite selon les plans signés de l'architecte bayonnais Pierre-Emile Baty en novembre 1939. Cette nouvelle église remplace la chapelle primitive édifiée en 1887 pour le couvent de Bénédictines, fondé vers 1883. Elle s'appuie sur le côté ouest du cloître. Dans le choeur et les chapelles latérales, l'architecte conçoit un programme de mobilier (aujourd'hui détruit) en relation avec un ensemble de trois autels et trois tableaux en mosaïque réalisés par l'atelier Maumejean. De plus, l'architecte conçoit un programme sculpté pour les chapiteaux des pilastres de la nef et pour les quatre chapiteaux sur colonne à la croisée du transept (projet signé et daté novembre 1939) . L'église est bénite le 25 juin 1941 par Monseigneur Vansteenbeghe, évêque de Bayonne. La consécration a lieu le 5 mai 1996 par Monseigneur Moleres, après rénovation par l'architecte Jean-Paul Félix de Pau et le sculpteur Dominique Kaepplin du Puy. Certains vitraux contemporains sont l'oeuvre du verrier Charles Carrère, d'Anglet.

* décor: sculpture; mosaïque; vitrail. Représentation: Tétramorphe.
* à la croisée du transept, les chapiteaux sculptés des colonnes d'angle sont ornés des 4 symboles du Tétramorphe.
* couverture: toit à longs pans; pignon couvert; appentis; croupe.


chapelle de l'Immaculée Conception
île de Bérenx
Urt
communes de l'intérieur
Labourd

 

chapelle de l'Immaculée Conception à l'île de Bérenx


Edifiée sur l'île de Bérenx au bord de l'Adour, la chapelle privée dépendant de la maison de maître est reconstruite dans le 3e quart 19e siècle selon les plans datés de 1863 de l'architecte Charles Besoin. Cette construction doit remplacer un édifice plus ancien construit en 1699. La bénédiction de la nouvelle chapelle a lieu en 1865 en présence de Mgr François Lacroix, évêque de Bayonne, et des commanditaires Hubert de Seissan de Marignan et son épouse Anita de Mothes de Blanche, Brac de la Perrière. Les baies reçoivent un ensemble de 7 verrières réalisées par le peintre verrier bordelais Joseph Villiet ; deux des verrières sont datées de 1864. L'autel réalisé en 1864 est une oeuvre du sculpteur et marbrier Léon Géruzet de Bagnères.

* décor: vitrail.
* couverture: toit à longs pans; croupe polygonale; pignon découvert.



abbaye Notre Dame de Belloc
Urt
communes de l'intérieur
Labourd

 

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abbaye Notre Dame de Belloc

Notre Dame


L'établissement conventuel de bénédictins a été fondé en 1875 par le Père Augustin Bastres, originaire de Saint Pée sur Nivelle. Entre 1880 et 1890, le bâtiment initial est agrandi par l'adjonction de deux ailes: l'une au nord abritant les cellules, l'autre à l'est renfermant la bibliothèque. Le 4 novembre 1889, l'établissement reçoit l'accord d'être érigé en abbaye sous le pontificat de Léon XIII. En 1969, une nouvelle église conventuelle est édifiée au sud du cloître. A partir de 1974, l'ensemble des bâtiments est restauré. L'aile primitive de 1875 située sur le côté ouest du cloître est alors reconstruite afin d'y aménager une librairie et une salle à manger.

 

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nef vers le choeur et fond de la nef avec tribune

orgue et maître-autel

À l'origine de Belloc, il y a trois missionnaires diocésains de la maison d'Hasparren, diocèse de Bayonne et deux laïcs. Parmi eux, c'est l'abbé Jean-Léon Bastres (1832-1904) qui apparaît comme l'âme des fondateurs.

La Providence le conduit à être professeur de petit séminaire où il découvre la vie communautaire. Il aspire toujours à une vie religieuse. La Providence le conduit bientôt à être missionnaire diocésain; il croit avoir trouvé sa voie quand, à la guerre de 1870-1871, étant aumônier militaire (ce statut n'existait pas alors) il passe par la Pierre Qui Vire…De retour à Hasparren, après la campagne de 1870, c'est alors qu'il fonde avec ses premiers compagnons un monastère comme celui qu'il a vu en Bourgogne, et où les premiers compagnons ont été passer trois ans pour se former. Le 1er septembre 1875, ils s'installent dans une métairie nommée Bel-locq, qu'ils viennent d'acquérir. Le monastère de Belloc est né.

Dans le dernier quart de XIXème Siècle, Belloc a connu une grande croissance, une grande vitalité ce qui a permis une belle activité missionnaire tant dans la région (missions paroissiales) que dans les pays de mission d'alors : Argentine, États-Unis, Palestine Et ce malgré une première expulsion en 1880. Mais cette fois-là, les moines expulsés revinrent bientôt.

En 1905, la communauté est expulsée pour de bon ; elle se réfugie en Espagne, au Guipúzcoa, à Lazcano, dans un ancien couvent carme mis à sa disposition, mais aussi en Mexique et à Jérusalem. Les moines reviennent en France se battre à la guerre de 1914-1918. La communauté réintègre Belloc en 1926. Durant la seconde guerre mondiale, le Père abbé, Jean Gabriel Hondet, le Prieur et l'hôtelier sont emmenés par la Gestapo. Le Père Abbé et le Prieur sont envoyés aux centres de concentration de Büchenwald et Dachau.

L'église du monastère a été construite après Vatican II, dans le style caractéristique du « brutisme » des années 1960-1970.

maisons, châteaux et fermes
Urt
communes de l'intérieur
Labourd

maison de maître de l'ile de Bérenx
maison de Pitrès
maison en face de l'église
maison de maître à Etche-Zahar
ferme à Jouanchicoy
ferme à Guilhem
ferme à Dordoy
maison à Urt
maison et dépendances agricoles
ferme à Urt

 

 

* maison de maître de l'ile de Bérenx

 


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île de Bérenx

 

Implanté sur l'île de Bérens (ou Bérenx) sur l'Adour, la maison de maître est reconstruite dans le 1er quart 19e siècle (1825 porté en façade). La propriété florissante en ce début de 19e siècle s'accompagne de nombreuses dépendances liées aux diverses activités agricoles pratiquées sur l'île ainsi que sur les rives de l'Adour (étable datée 1824 en façade). Une chapelle privée édifiée dans le 4e quart 17e siècle est reconstruite dans la 2e moitié 19e siècle. La maison dite du jardinier est aujourd'hui démolie.

L'île dont le pourtour est en partie empierré, possède un système de drainage par canaux d'assainissement. Les bâtiments élevés sur fondations de pilotis sont construits en moellons de calcaire recouverts d'enduit. Pigeonnier sur 4 piles construit en pan de bois avec remplissage de briques, toit en pavillon recouvert de tuiles en écaille.

 

* couverture: toit à longs pans; croupe; appentis; toit en pavillon.
* chapelle; communs; logis; grange; fenil; séchoir à maïs; orangerie; étable; écurie; bergerie; porcherie; four à pain; pigeonnier; faisanderie; vivier; forge; canal d'irrigation; verger.

 

L'anecdote de Napoléon Ier

Napoléon Ier savoure à Bérenx les cerises de Guiche.

" Lorsque Napoléon Ier, le 16 mai 1808, déjeuna dans l'île de Bérenx sur l'Adour, en face d'Urt, le fermier de l'île lui servit paraît-il une corbeille de cerises de Guiche particulièrement appréciées par l'Empereur qui demanda qu'on lui en apporta au château de Marracq ". Cette phrase est extraite du livre "Le golfe de Gascogne" écrit en 1880 par J.B Dasconaguerre. Le même auteur cite les vins blancs et rouge de Guiche ainsi que les cerises, les poires, les pêches et les belles prunes de Guiche et de Sames « savourées par tous les gourmets » (J. Robert p 184).


* maison de Pitrès



Bien que cette maison appartient actuellement à la commune de Saint Laurent de Gosse (Les Landes), elle est cité dans ce chapître à cause de sa rélation historique avec le Royaume de Navarre.

 

ancien Fort de Pitrès embelli au XVIème siècle

localisation rive droite de l'Adour

fenêtre à meneau

 


Le Comté de Beaumont-le-Roger avait été accordé par le roi Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387) en faveur de son frère l'Infante Luis I de Navarre Evreux (1341-1372) qui avait épousé la duchesse Jeanne de Durazzo, belle-sœur du roi Charles III de Naples "le Petit ". Son fils Carlos Ier de Beaumont-le-Roger avait épousé en remariage Anne Curten (Curton) Dame de Guiche (Guissens). Il va recevoir en 1406 du roi Henri IV d'Angleterre (1366-1399-1413) certains droits de péage sur l'Adour. Son fils Luis II de Beaumont-le-Roger (+1464) épouse Juana, fille illégitime du roi de Navarre Carlos III "le Noble", qui lui donna le titre de Comte de Lerin. A son tour, le roi Henri VI d'Angleterre (1421-1422-1461-1471) a élévé au rang de Comté la Seigneurie de Guiche (Août 8, 1444), renouvelé ou confirmé par le roi Charles IX de France (1550-1560-1574) en décembre 1563. C'est grâce à cette excellente relation entre les Beaumont navarrais et les rois d'Angleterre, qu'ils ont reçu le "Fort de Pitres" sur une île de l'Adour en face de Urt.

Le titre de Comte de Beaumont-le-Roger fut enlevé aux Beaumont navarrais en 1378 para le roi Charles V "le Sage" (1338-1364-1380) dans le context de la Guerre de Cent Ans à cause de l'entente amiable et collaboration entre son beau-frère Charles II de Navarre Evreux et les rois d'Angleterre.

 

 


* maison en façe de l'église

 

 

maison en façe de l'église

 

* maison de maître à Etche-Zahar

Maison de maître construite dans la 2e moitié 18e siècle et remaniée au cours du 19e siècle. L'étable qui est aujourd'hui détruite se trouvait autrefois dans un bâtiment rectangulaire à l'est de la maison.

Logis de maître dans corps de bâtiment rectangulaire à 1 étage et comble à surcroît, toit à longs pans, croupes et lucarnes à fenêtre pendante. Etage desservi par un escalier tournant à retours avec jour en charpente avec rampe en fer forgé et bois. Cloisons intérieures en pan de bois avec remplissage de moellons. Dans la cour, dépendance avec pigeonnier carré à 3 niveaux construit en moellons de calcaire sur 3 côtés et une élévation en pan de bois avec remplissage de briques, toit en pavillon recouvert de tuiles en écaille.

* couverture: toit à longs pans; croupe; toit en pavillon.

* ferme à Jouanchicoy

La ferme a été remaniée au cours de la 2e moitié 19e siècle. L'élévation sud présente néanmoins une ouverture chanfreinée antérieure au 19e siècle.

Ferme de plan rectangulaire bipartite divisée longitudinalement par un mur de refend central. Implantée dans une zone inondable des Barthes de l'Adour, la ferme présente ses parties agricoles en rez-de-chaussée et le logis à l'étage surmonté d'un comble. Au centre de la façade entre la grange et l'étable, un escalier droit en bois avec une cage en planches permet d'accéder au logis. Dans la cour, un petit bâtiment indépendant abrite la porcherie, le four à pain et une cuve à bouillir.

* couverture: toit à longs pans; pignon couvert.


* ferme à Guilhem

Maison datée du 2e quart 17e siècle: la date de 1643 est portée sur le linteau de la porte en façade. La maison a été remaniée au 19e siècle.

description : La maison est construite en moellons de calcaire. Le premier étage et la partie sous pignon de l'élévation antérieure sont construits en pan de bois supporté par une sablière avec solives apparentes moulurées, et encadré par un mur gouttereau et un mur de refend saillants à l'étage avec corbeaux à deux ressauts.

* couverture: toit à longs pans; pignon couvert.


* ferme à Dordoy

Ferme construite dans le milieu du 17e siècle, remaniée au cours du 20e siècle.

La partie supérieure de l'élévation antérieure est construite en pan de bois sur sablière et solives apparentes moulurées. Les murs gouttereaux et le mur de refend central sont en saillie à l'étage supportés par des corbeaux à deux ressauts.

* couverture: toit à longs pans; pignon couvert.

* maison à Urt


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maison à Urt


* maison et dépendances agricoles

maison et dépendances agricoles

* ferme à Urt

 

ferme à Urt