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URRUGNE

communes côtieres

Labourd

 

 

municipios de la costa

antiguo vizcondado de Labort




Urrugne









 

église Saint Vincent de Xaintes
église Saint Jacques le Majeur
chapelle Notre Dame du Bon Secours (Socorri)
oratoire du Calvaire

 


église Saint Vincent de Xaintes
Urrugne
communes côtières
Labourd

 


église Saint Vincent de Xaintes


Dès le XIe siècle et probablement le Xe, Urrugne possède une église consacrée à Saint Vincent de Xaintes, premier évêque de Dax. L'édifice actuel remonte au XVIème siècle. Au début du XVIIIème siècle, des aménagements intérieurs furent apportés à l'église (colonnes à cannelures qui soutiennent le balcon de l'orgue). Réfection des "galeries" (tribunes) en 1717 et 1763; reconstruction de la sacristie en 1786. En 1790, le clocher est abattu par la foudre. En 1793, l' église devient magasin militaire à fourrage, puis écurie de la cavalerie des Alliés en 1813. Restauration de 1821 à 1824. En 1842, reconstruction partielle du clocher et de la voûte du choeur. En 1866, restauration du clocher incendié par la foudre en 1865. Restauration de la sacristie en 1886, réfection des tribunes en 1887. Fourniture en 1901 de verrières par le Bordelais Gustave-Pierre Dagrant et par l' atelier biarrot Mauméjean Frères. Réfection de la charpente par l' architecte Henri Godbarge en 1930. Remaniements importants de 1942 à 1960.

 

 


porche
sous clocher

élévation latérale
sud


clocher-porche surmonté
d'un dôme carré

 

 


portail dans
le flanc sud de la nef


arc plein cintre surmonté d'un fronton
triangulaire sous un grand arc plein cintre


clocher-porche
vu du flanc sud de l'église

 

 

 

portail sous le porche
arc surbaissé segmentaire

 

 

 

Les entrées Ouest et Sud donnent sur une nef unique. Les petites portes situées de part et d'autre, sont dotées de bénitiers : celui de gauche taillé en quart de sphère dans une pierre de mur, celui de droite scellé au mur, comparable à une lanterne carrée, couverte d'un dôme à arcatures libres pour le passage des mains. Couvert par l'arcade de la traversée centrale, on y accède depuis la route par un escalier de quelques marches. Des sculptures ornent le tympan du portique, Saint Jacques, Saint Vincent. Au dessus de l'arcade, figurent Adam et Eve et Marie Madeleine.

Les bas-reliefs sculptés du portail présentent des traitements formels différents, tantôt archaïques et frustes pour les personnages, tantôt naturalistes et élégants pour les fleurs et les anges. Saint Jean Baptiste et Saint Jean l'Envagéliste surplombent l'ensemble, Adam et Eve et Sainte Marie Madeleine indiquent le thème de la Rédemption, puis Saint Vincent de Xaintes apparaît entouré de Laetus, son légendaire compagnon, et de Saint Jacques le Majeur, illustrant la situation d'Urrugne sur une route jacquaire.

Le clocher-porche s'éléve à 45m du sol.

 

nef vers le choeur et chevet à cinq pans

O

tabernacles

 

A l'interieur l'église est couverte d'une voûte d'ogives complexe d'inspiration gothique et la nef d'une fausse voûte en lambris. Les galeries en bois ornementées de pilastres, de feuilles d'acanthe et de rouleaux de parchemin, le bénitier dit "des cagots" agrémenté de visages sculptés, les fonts baptismaux parés d'une figure maléfique et enfin la chaire à prêcher soutenue par Samson, sont d'une qualité remarquable.

En bois rustique, les tribunes s'accrochent sur les 3 murs, protégées par un garde corps avec des balustres chantournées.

 

 


Sainte
Anne


Christ
Crucifié


Sainte Vierge
au serpent

 

 

Saint
Joseph

Saint Martin
et le pauvre


Saint Antoine
de Padoue

 

 


 

 

 

Reposant sur un socle en pierre, la chaire est portée par un atlante en bois sculpté à l'image de Samson. Le premier panneau est le portillon représentant Saint Luc rédigeant son évangile. Le panneau suivant incarne Saint Mathieu, lisant un livre, un ange lui tournant les pages. Au milieu, se dresse Saint Vincent coiffé de sa mitre.

Le grand orgue de Jean Daldosso fut inauguré en 2009. Sa façade monumentale, ses quatre claviers, ses 38 jeux et ses 3.000 tuyeaux répondent à la mejesté de la nef de l'église.

 

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fonts baptismaux, baptistère et bénitier

chaire à prêcher

vitrail

OOOOOOOOOOOOOOOOOO

croix processionnelles

 

* clocher-porche; nef avec tribunes de bois à 3 niveaux régnant sur 3 côtés et délimitant de faux bas-côtés; chevet à 5 pans surmontant une sacristie souterraine.
* décor: vitrail.
* couverture: dôme carré; toit à longs pans; croupe polygonale.



église Saint Jacques le Majeur
Béhobie
Urrugne
communes côtières
Labourd

 

église Saint Jacques le Majeur à Behobie

Saint Jacques le Majeur

 

En 1856, approbation d' un projet de l' architecte Besson, d' Hendaye, pour l' érection d' une nouvelle église à Béhobie; exécution des travaux en 1858. Erection de l' église en succursale par Napoléon III en 1859 ; en même temps, l' Empereur offre 20000 francs pour agrandir l' édifice nouvellement bâti par la construction de deux chapelles latérales formant transept : les travaux sont exécutés 1860. Fourniture en 1897 de verrières figurées par Gustave-Pierre Dagrant, maître-verrier à Bordeaux, et en 1940 de verrières à personnages par l' atelier Mauméjean Frères, de Paris et Hendaye. Après 1950, un petit toit de tuiles remplace la flèche du clocher en ardoises, après son effondrement partiel le 8 mai 1945.

 

 

clocher-porche de plan carré
et flanc sud de la nef

chevet polygonal et chapelle
latérale formant transept


clocher-porche
façade principale occidentale

 

 

 

clocher-porche
en pavillon

 

 

 

portail en façade principale
en arc plein cintre

porte latérale rectangulaite à linteau
sur coussinets

inscription sur le linteau
reconnaissance à l'Empéreur
1860

 

* clocher-porche, 2 chapelles latérales formant transept-haut.
* couverture (matériaux) : tuile creuse
* couvrement : voûte en berceau plein-cintre;lambris de couvrement;fausse voûte d'ogives
* décor : vitrail
* couverture (type) : toit en pavillon;toit à longs pans;pignon découvert;croupe polygonale



chapelle Notre Dame du Bon Secours (Socorri)
Urrugne
communes côtières
Labourd

 

chapelle Notre Dame du Bon Secours (Socorri)

 

Elle est située à 1 km du bourg au sommet d'une colline dominant Urrugne. C'est un lieu de pèlerinage ou de promenade très connu dans la région.

En 1627, dans le cadre du soutien apporté par les marins d'Hendaye au siège de la Rochelle, la flotille se rapprochant de l'Ile de Ré dut stopper faute de vent, près de l'ennemi. Les marins se mirent alors à prier Dieu, faisant voeu de faire bâtir une église sous le nom de Notre Dame du Bon Secours s'il lui plaisait d'envoyer le vent favorable. Ils furent exaucés. On pense que dès leur retour, les marins témoignèrent leur reconnaissance en faisant ériger la chapelle Notre Dame du Bon Secours (Socorri) sur une colline dominant la mer.

 

choeur, maître-autel et chevet plat avec retable

 

Détruite en 1793, elle fut reconstruite en 1831. De nos jours une procession monte au mois d'aôut, le troisième dimanche. Au pied de la Vierge, les jeunes déposent une couronne symbole de la reconnaissance de toute la paroisse à celle qui est son Bon Secours.

Les stèles discoïdales dispersées autour de la chapelle correspondent aux tombes des victimes de l’épidémie de choléra de 1855.

 

oratoire du Calvaire
mont du Calvaire
Urrugne
communes côtières
Labourd

 



L'oratoire du Calvaire se trouve au sommet d'une colline accessible uniquement à pied. Il est situé à 279 m d'altitude près de la limite communale de Biriatou.

Depuis le XVIIIème siècle, suivant les archives d'Urrugne, un calvaire se dressait au sommet de cette colline qui prit le nom de Mont du Calvaire. Elle fut détruite en 1793. Il faudra attendre 1967 pour retrouver les ruines de ces anciens édifices et les reconstruire à l'identique avec l'installation d'une nouvelle croix de 8 m de haut et une petite chapelle. L'ensemble est ceinturé de grandes pierres fichées en terre interdisant ainsi l'accès du bétail.

 

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oratoire du Calvaire

château fortifié d'Urtubie
Urrugne
communes côtières
Labourd

 

chateau d'Urtubie

 


Urrugne était la seule paroisse entre Nivelle et Bidassoa, et le seigneur d'Urtubie en avait la jurisdiction spirituelle et temporelle. Ciboure obtint son autonomie religieuse en 1555 et se détacha de l'église matrice. Hendaye fit de même en 1598. La maison d'Urtubie devint une vicomté en 1654. Ses possessions s'étendaient sur une partie des terres, moulins, métairies, maisons, vignes et bois des communes d'Urrugne, Saint-Jean-de-Luz (Fagosse), Olhette, Béhobie, Socoa et Ciboure.

 

 


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Appartenant à la même famille depuis sa construction en 1341, ce château fortifié a été agrandi aux XVIe et XVIII’ siècles pour devenir aujourd’hui un Monument Historique. Avec ses deux tours aux dômes en forme de casque à pointe, sa toiture d’ardoises taillées en forme d’écailles de poissons, l’architecture du château porte le sceau de ses maîtres, de 1341 à nos jours.

Peu après la mort du Prince Carlos de Viana (1421-1441-1461), le roi Louis XI y séjourna en 1463 à l'occasion de son rencontre le 28 avril avec Enrique IV de Castille sur la question de l' arbitrage que le roi français avait prononcé le 23 avril sur des questions relatives aux frontières du Royaume de Navarre.

 

Louis XI

 

Louis XIV érigea le domaine en vicomté en 1654. Au XIX° siècle, Soult puis Wellington y passèrent lors des guerres napoléoniennes.

La chapelle d'Urtubie a été construite au XVIIe siècle par le premier Vicomte d'Urtubie.

C’est en 1733 que le château prend sa physionomie actuelle avec dans le corps de bâtiment, le petit salon actuel, la terrasse, l’escalier Louis XV, une partie importante du châtelet d’entrée et l’orangerie. Une fois rénovées en 1819 il est transmis par succession à un dénommé Henri, maire d’Urrugne pendant 56 ans. Celui-ci, célibataire cède Urtubie à sa sœur Gabrielle mariée à Jules Labat, maire de Bayonne et député qui eut l’honneur de recevoir l’empereur Napoléon III et son épouse, venus en 1854, suivre les travaux du palais impérial.

 

l'Empereur et l'Impératrice Eugenie
peinture appartenant à la collection de la Casa Ducal d'Albe à Madrid

 

En 1911, c’est la comtesse Paul de Coral qui aménage le château pour y vivre en famille. Après elle, son fils aîné, le comte Bernard de Coral, maire d’Urrugne de 1929 à 1945 et de 1947 à 1965, député et conseiller général de Saint-Jean-de-Luz de 1951 à 1963. Avec son épouse, ils obtiennent l’inscription de la propriété à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Aujourd’hui leur fils, le comte Laurent de Coral (président de l’office du tourisme) et son épouse Odile ont ouvert le château à la visite et aménagé un hôtel.



maisons et fermes
Urrugne
communes côtières
Labourd



* villa Mendichka à Goyeiex

 

villa Mendichka à Goyeiex

 

Villa construite pour la famille Mendez en 1911 par l'architecte Henri Godbarge, théoricien et promoteur du mouvement néo-basque. Élévations à pans de bois et toitures débordantes inspirées de la maison labourdine traditionnelle. Villa modifiée par son auteur en 1927 par le doublement de la demi-terrasse et l'adjonction d'un porche surmonté d'une véranda. Toiles marouflées par le peintre Raymond Virac ; verrières par l'atelier des frères Mauméjean.


* mairie

 

mairie d'Urrugne

 

 

moulin d'eau
Urrugne
communes côtières
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ancien moulin d'eau d'Urrugne

 

monument aux morts
Urrugne
communes côtières
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monument aux morts à Urrugne

 

blockhaus
Urrugne
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Les troupes allemandes arrivent sur la côte basque le 27 juin 1940. De là, ils vont fortifier leurs positions en zone occupée entre l'Adour et la frontière espagnole.

 

blockhaus



Ainsi, une batterie allemande portant l'appelation de BA 59, 59ème installation du secteur de Bayonne, sera installée à Urrugne dés février 1941.

Surplombant les falaises de la Corniche, une casemate de flanquement à 2 niveaux reste le seul vestige en bon état d'un vaste campement.
Cette position fut intégrée en 1942 au mur de l'Atlantique.

A la fin de la guerre les autres casemates seront détruites, mais il est possible d'en voir des vestiges à marée basse en contrebas des falaises.