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CIBOURE

communes côtieres

Labourd

 

 

municipios de la costa

antiguo vizcondado de Labort




Ciboure






le quartier de Socoa situé entre l'Océan et la baie protégée
est administré à la fois par Ciboure et par Urrugne

 

vue depuis le port de Saint Jean de Luz

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SOCOA

le quartier de Socoa situé entre l'Océan et la baie protégée
est administré à la fois par Ciboure et par Urrugne

 

le fort de Socoa

 

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église Saint Vincent
tour de Bordagain (ancienne église Notre Dame de Bordagain)
église Saint François Xavier à Sopoa
couvent de Récollets

 

église Saint Vincent
Ciboure
communes côtières
Labourd

 

église Saint Vincent

 

Sur un terrain acheté en 1550, l'église de Ciboure a été achevée en 1575. Elle n'était au début, qu'une véritable "tour-église" de défense mesurant environ 30 mètres sur 13. Il fallut l'agrandir en 1696, en y ajoutant la petite abside et les deux chapelles latérales. Depuis lors, l'édifice mesure 47 mètres sur 13. D'abord consacrée à Saint Vincent, Evêque de Dax, à la veille de la Révolution, il y eut un changement en faveur de Saint Vincent de Huesca (Espagne).

 

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parvis d' honneur, ancien cimetière, précède l' entrée
élévation latérale sud

 

portail en arc plein cintre

clocher octogonal à triple toiture

 

Un beau parvis d'honneur en précède l'entrée: ce parvis est pavé de pierres tombales: il a servi de cimetière, jusqu'à l'épidémie de choléra en 1856. Au centre se dresse une grande Croix en pierre, monolithique, portant la date de 1760. A noter l'originalité de son clocher octogonal, unique au Pays Basque, avec sa triple toiture à huit pans. Il abrite trois cloches qui continuent de sonner.

Deux portes donnent accès à l'intérieur de l'édifice: la porte centrale - entrée principale - remaniée en 1888, est décorée selon le style ionique; la porte du fond, en plein cintre, basse et massive, n'est pas sans analogie avec celle des maisons fortes.

A l'intérieur, on admire la belle ordonnance du choeur, surélevé de 9 marches, son retable avec ses colonnes torsadées, sa belle statue de « Notre Dame de la Paix », le tout, en bois doré d'une élégance raffinée. L'autel en bois doré, porte en plein cintre un agneau offert en sacrifice. L'ambon, oeuvre d'un artisan local, en chêne, sycomore, érable, met en valeur un lutrin en cuivre, d'inspiration hollandaise, représentant un aigle (l'Evangéliste saint Jean).

 

vue de la nef vers le choeur depuis la tribune

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choeur et retable

voûtes du choeur

maître-autel, autels latéraux et retables

 

Au transept gauche se dresse un autel au-dessus duquel est fixé un tableau du XVIIème siècle, représentant la Crucifixion.

Sur les bas-côtés, on peut admirer plusieurs tableaux récemment restaurés. Ils sont du XVIIème siècle, d'un peintre inconnu représentant l'Annonciation, la Visitation, la Naissance de Jésus, l'Adoration des Mages, et la Présentation de Jésus au temple avec la rencontre du vieillard Syméon.

 

fond de la nef et tribune de bois à trois nievau
régnant sur trois côtés

 

Sur le côté latéral droit, se trouve, niché dans la paroi, un grand Christ en croix, aux pieds duquel se tient debout la Vierge des sept douleurs, habillée à l'Espagnole, en velours noir rehaussée de broderies d'or.

Au transept droit on trouve la statue de saint Joseph, et sur l'autel de la Sainte Vierge un magnifique tableau de la Vierge à l'enfant entourée d'anges musiciens.

Au fond de l'église se trouvent les fonts baptismaux, récemment remis en valeur. C'est une magnifique pièce de pierre de la Rhune. A la droite du baptistère, un lutrin en cuivre (l'Evangéliste saint Matthieu).

 

fonts baptismaux

orgue

 

La chaire à prêcher se trouve au centre de l'église. On y retrouve les symboles représentant les quatre évangélistes et Saint François d'Assise. En effet, le retable et la chaire proviennent de l'ancien couvent franciscain des Récollets.

 

chaire à prêcher

 

Grille en fer forgé fermant la cour: 16e siècle.

tour de Bordagain (ancienne église Notre Dame de Bordagain)
Ciboure
communes côtières
Labourd

 

tour et ancienne église de Bordegain

 

Ce que l'on dénomme aujourd'hui « Tour de Bordagain » se compose de deux éléments: l'église et la tour à usage militaire.

La première, date du XIème-XIIème siècle et est demeurée église paroissiale jusqu'en 1676. Quant à la tour, elle fut accolée à l'église vers le XIVème siècle.

 

église Saint François Xavier
Socoa
Ciboure
communes côtières
Labourd

 

église Saint François Xavier

 

couvent des Récollets
Ciboure
communes côtières
Labourd

 

ancien couvent des Récollets,

 

Epoque de construction; 1ère moitié 17e siècle.

Pour améliorer les relations entre les habitants de Saint Jean de Luz et de Ciboure, l'établissement du couvent des Récollets fut suscité en 1610. Il se compose d'une chapelle et d'un cloître comportant un puits-citerne que fit édifier Mazarin.

Le couvent a servi d' hôpital aux troupes de Wellington en 1813 et 1814.

 

 

croix
Ciboure
communes côtières
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* croix blanche à Ciboure. Croix du 1er quart 17e siècle (1616), devant l' église Saint Vincent.




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croix blanche



* Croix sculptée, proche du côté sud de l' ancienne église Notre-Dame de Bordagain.

 

fort de Socoa
Socoa
Ciboure
communes côtières
Labourd

 

 

Au XVIême siècle, Henri IV (1553-1572-1589-1610) souhaitait batir une forteresse pour protéger Saint-Jean-de-Luz et les villes environnantes des invasions espagnoles. Des conflits d'intérêts entre les communes retardèrent le projet, finalement réalisé par Louis XIII (1601-1610-1643).

Il est intéressant de noter que les espagnols envahirent la côte pendant la construction du fort, en 1636. Ils poursuivirent alors les travaux, renommant la citadelle en "Fort de Castille". Mais ils furent repoussés un an plus tard, et l'ouvrage défensif fut enfin achevé et connu sous le nom de fort de Socoa.

 




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Vauban, au service de Louis XIV, avait entrepris de grands travaux pour assurer la défense des frontières de la France. Dans ce cadre, il renforça les ouvrages de Socoa, construisant notamment une jetée de protection et améliorant l'accès au fort. Mais malgré ces améliorations, l'ouvrage restait très vulnérable aux attaques venant de terre. Les travaux durent jusqu'en 1698. Ils sont dirigés par Fleury. Au terme des modifications, la tour est surélevée de deux étages, qu'il couronne de merlons et d'un mâchicoulis. Le site sera aussi doté d'une caserne et d'une chapelle. L'enceinte, remodelée par la suite, aura les contours actuels sous la Régence (1723).

Réinvesti par les Espagnols en 1793, le fort est occupé par les troupes britanniques en 1814 qui l'utilisent comme appui de protection de la baie, lieu d'approvisionnement des hommes installés dans l'arrière-pays.

La paix revenue, le fort de Socoa est réparé en 1816-1817.

 

tour de Bordagain
Ciboure
communes côtières
Labourd

 

tour de Bordegain

tour et église de Bordegain


Ce que l'on dénomme aujourd?hui « Tour de Bordagain » se compose de deux éléments : l'église et la tour à usage militaire. La première, date du XIème-XIIème siècle et est demeurée église paroissiale jusqu'en 1676. Quant à la tour, elle fut accolée à l'église vers le XIVème siècle, utilisée par les militaires afin de guetter les entrées dans la baie.



 

maison Estebania ou de Ravel
Ciboure
communes côtières
Labourd

 

maison Estebania ou maison Maurice Ravel


Maison natale de Maurice Ravel.

Epoque de construction: 1ère moitié 17e siècle.

Les boiseries du troisième étage datent de 1660.

 

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maisons, châteaux et fermes
Ciboure
communes côtières
Labourd


* maison Neria

Epoque de construction : 1ère moitié 17e siècle. A servi d'hôpital aux troupes de Wellington en 1813 et 1814. Actuellement inoccupée.


* mairie de Ciboure

 

mairie de Ciboure

 

La mairie actuelle daterait de 1720, mais n'a été achetée qu'en 1829.


* villa Lehen-Tokia

Villa construite de 1924 à 1926 pour le major Edmund Gould par l'architecte Joseph Hiriart et ses associés Georges Tribout et Georges Beau. D'inspiration néo-basque dans ses formes, la villa est richement décorée dans le goût Art Déco ; l'immense vitrail au centre de la façade d'entrée, représentant un envol d'oiseaux au soleil levant, est dû à Jacques Gruber.

* décor : vitrail
* façades et toitures ; jardin avec son portail et ses clôtures


* villa Leïhorra

 

villa Leïhorra à Ciboure

 

Conçue et réalisée par l'architecte Joseph Hiriart, en collaboration avec les architectes Georges Tribout, Georges Beau et François Lafaye, pour la belle-mère d'Hiriart, Madame veuve Caroline Signoret.

Construite de 1926 à 1929 en ciment armé recouvert de ciment pierre, la villa est organisée autour d'un patio central entouré d'une colonnade. Le jardin descend en trois terrasses dont la plus basse est occupée par un fronton pour le jeu de la pelote basque. La villa, très richement décorée, constitue un manifeste de l'Art Déco : mosaïques du céramiste Edouard Cazaux ; ferronneries de Schwartz et de Poillerat ; vitrail de Jacques Gruber ; dalles de verre (dans la salle de bains) de Paul Daum ; meubles de Prou. La statue d'une cigogne dans le jardin est l'oeuvre d' Yvonne Serruys.

* maison à Ciboure

 

maison à Ciboure

fontaines
Ciboure
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* fontaine monumentale

En ville, derrière le fronton, on peut admirer la vieille fontaine de 1765.

 

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vieille fontaine monumentale
1676

 

* puit des Récollets

puit des Recollets

 

monument aux morts
Ciboure
communes côtières
Labourd


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phares
Ciboure
communes côtières
Labourd

 

* phare Amont à Ciboure

phare Amont à Ciboure

 

 

* phare de Socoa.


Epoque de construction 2e quart 20e siècle (1930).

Ensemble avec le feu aval du port voisin de Saint-Jean-de-Luz.

 

phare de Socoa