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ANGLET

municipios de la costa

antiguo vizcondado de Labort

Anglet

embouchure de l' Adour

église Saint Leon
église Notre Dame du Refuge
église Sainte Bernadette
église Sainte Trinité

cloître des Dominicains
église Sainte Marie
église Saint Joseph
église Saint Michel

église Saint Léon
Anglet
communes côtières
Labourd

église Saint Léon

clocher-mur
façade principal occidentale

élévation latérale sud
tombeau famille Bernain

façade
principale

église Notre Dame du Refuge
Anglet
communes côtières
Labourd

église Notre Dame du Refuge

tympan
de la porte rectangulaire à linteau
sous unarc plein cintre

façade
principale

détail

choeur et chevet plat

Notre Dame du Refuge
chapelle de Notre Dame

église Sainte Bernadette
Anglet
communes côtières
Labourd

église Sainte Bernadette

église Sainte Trinité
Anglet
communes côtières
Labourd

église Sainte Trinité

cloître des Dominicains
Anglet
communes côtières
Labourd

cloître du couvent des Dominicains

Construit au XIVème siècle, il est alors adossé à l’église des Dominicains (actuelle cave coopérative), il fut victime du trafic d’oeuvres d’art. Après avoir été retrouvé à Anglet, en 1992 il est racheté par la commune de Colliure (Pyrénées Orientales) et onze de ses arcades sont réinstallées dans le jardin de la villa Pams en 1997.

Six siècles à Collioure et puis, plus de nouvelles. Racheté par une antiquaire dans les années « 30 », le cloître dominicain de Collioure avait disparu. Il est, aujourd'hui, de retour à la case départ à l'issue d'une belle histoire.

En 1939 un millionnaire anglais rachète à une antiquaire perpignanaise le cloître des dominicains de Collioure. A peine vendu par une mairie de Collioure peu regardante, une partie du cloître s'arrête à Anglet. Le reste, près d'une dizaine d'arches en marbre blanc traverse l'Atlantique et se trouve toujours aux Etats-Unis sans qu'on sache encore dans quel Etat. Et voilà que pendant de longues années, sur la Côte Vermeille, les vieux Colliourencs continuent d'évoquer ce cloître qui a disparu de leur patrimoine. Et tous pensent avoir définitivement perdu sa trace jusqu'en... 1991. Un jour d'octobre plus exactement où l'historienne Géraldine Mallé explique à cent cinquante Colliourencs, diapos à l'appui, que leur «cloître fait les beaux jours d'un établissement hôtelier de la Côte basque». La propriété Brindos, demeure du richissime anglais dans les années «30» a, en effet, été reconvertie en hôtel grand luxe.

A l'issue de cette révélation, Josette Génie, présidente des Amis de Collioure, se tourne vers la municipalité et demande sur le champ le rachat des vestiges du cloître. L'initiative emballe la population et le maire Michel Moly se presse d'engager les transactions. Elles seront menées par le premier adjoint, le dynamique Claude Marsan qui, avec l'appui de la famille du jockey Jonquères d'Oriola arrive à convaincre la famille Vivensag, propriétaire de l'hôtel et des vestiges du cloître.

L'affaire sera, en fait, assez rapide à conclure et à 100.000-F le cloître du XIVe siècle. En revanche, les formalités relatives au transport de ce monument historique vont prendre l'aspect d'un véritable parcours du combattant : presque quatre ans, Et c'est finalement en pièces détachées que les vestiges débarquent à Collioure en fin d 'année 1997. Les entreprises spécialisées remettent les dix arches en état. Mais Claude Marsan sait que l'on peut récupérer une dernière en fouillant bien dans les caves des vieilles familles colliourencques. Il lance un appel au peuple : «En 1929, certains habitants avaient profité du démontage du cloître pour récupérer quelques pierres souvenirs pour la maison. Elles étaient donc toujours à Collioure. Nous avons demandé aux gens de chercher chez eux ces vestiges. Spontanément, ils sont venus les amener à la mairie et comme pour un puzzle, les artisans ont pu reconstituer une onzième marche»... l'arche des Colliourencs en quelque sorte.

Mais c'est bien la totalité du cloître, de style roman très riche, qui va retrouver, aujourd'hui, la place qu'il n'aurait jamais dû quitter, au cour de l'actuel parc Pams. Mais il ne sera visible par le public que derrière des grillages largement entrouverts car, comme l'explique Claude Marsan : «les vestiges de ce cloître et, notamment, les remarquables chapiteaux sculptés sont fragiles. Seules les personnes qui visiteront le musée Peské qui jouxte le parc Pams pourront y accéder.

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