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SAINT JUST IBARRE


pays d'Ostabarret



Basse-Navarre


Baja Navarra de Ultrapuertos





Saint Just Ibarre









 

église Saint-Just et Bon Pasteur
chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge
chapelle Saint-Jacques, dite chapelle Donaikia

 

église Saint-Just et Bon Pasteur
Saint Just Ibarre
pays d'Ostabarret
Basse Navarre

 

église Saint Just et Bon Pasteur



La paroisse de Saint-Just et Bon Pasteur n' existe que depuis le 16e siècle, et dépendait auparavant de l' abbaye de Sordes (Landes). L' église actuelle date peut-être de cette époque, mais a été remaniée dans le 3e quart du 18e siècle, comme l' atteste la date 1751 gravée sur le linteau de la porte de la sacristie. Au cours des 19e et 20e siècles, l' édifice connaît des remaniements et des restaurations successifs.

L' église se présente sous une forme relativement simple, avec un plan allongé, un unique vaisseau et une abside à chevet à cinq pans. Les murs, construits en moyen appareil de calcaire, sont recouverts d' enduit et percés de grandes fenêtres en plein-cintre. À l' ouest, un clocher-porche de plan rectangulaire couvert d' un toit à longs pans et croupe en ardoise, est doté d' un pan de bois. On peut y remarquer les traces nettes d' un rehaussement.

 

 

porche sous appentis
devant le clocher


clocher-porche
et flanc nord de la nef

clocher-porche de typologie barlong
avec deux baies à arc surbaissé segmentaire

 

 

abside, clocher
et flanc sud de la nef

porche
sous appentis

abside polygonale
à cinq pans

 

 

 


porte en plein cintre sous porche

 

 

 



On accède à l' église par une porte en plein-cintre, protégée par un porche sous appentis de tuiles creuses. La nef est couverte d' un toit à longs pans et pignon, en ardoises. Le chevet a reçu un toit polygonal, d' ardoises. On accède aux tribunes intérieures par deux escaliers de distribution extérieurs droits, en maçonnerie, situés l' un au nord et l' autre au sud.

Une sacristie est accolée à l' abside en élévation sud.

 

* couverture: ardoise; tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert; croupe; appentis; toit polygonal.

 

 

chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge
Saint Just Ibarre
pays d'Ostabarret
Basse Navarre

 

chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge

clocher-mur pignon et porche sous appentis



L' église d' Ibarre est mentionnée dans le Livre Rouge de la Cathédrale de Dax ("sanctus maria de ivarre"), recueil de textes des 11e et 12e siècles. Un panneau explicatif à l' entrée de l' édifice affirme, lui, que l' église est mentionnée dès 1474. Elle prend de l' importance au 19e siècle, sous l' impulsion de Saint Michel Garicoïtz, natif du village, fondateur de la communauté religieuse de Bétharram. Ses parents reposent dans le cimetière qui entoure l' église.

Chaque année, un pèlerinage se déroule à Ibarre : les participants effectuent un parcours allant de la maison natale du Saint à l' église. L' édifice a été remanié au 19e et surtout 20e siècle. En 1931, d' importants travaux de réfection sont en effet confiés à l' architecte Hébrard, tandis que E.-L. Caillaud, maître verrier bordelais, réalise les vitraux en 1939.

Le plan de cette église est simple : il s' agit d' un plan allongé, à vaisseau unique, avec deux chapelles latérales de plan rectangulaire, dont l' une est devenue sacristie, et un chevet plat. L' édifice est couvert d' un toit à longs pans et pignon couvert en tuiles creuses, autant pour le vaisseau central que pour les chapelles latérales. Les murs sont édifiés en moyen et grand appareil de grès recouvert d' enduit, sauf au niveau du clocher-mur pignon dont l' appareil est laissé en partie nu.

Un porche récent recouvert d' un appentis de tuiles creuses protège la porte d' entrée. Les murs de l' église sont percés de fenêtres en plein-cintre à fort ébrasement, de dimensions variées.

À l' intérieur, la charpente en bois est visible. On accède au niveau des tribunes par un escalier en équerre en charpente, à l' entrée de l' édifice. Pour le décor, les ouvertures ont reçu en 1939 des vitraux représentant Notre-Dame de Bétharram et saint Michel Garicoïts.

L' édifice est entouré d' un cimetière.


* couverture: tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert; appentis.


chapelle Saint-Jacques, dite chapelle Donaikia
Saint Just Ibarre
pays d'Ostabarret
Basse Navarre

 


chapelle Saint-Jacques ou d' Donaikia


Cette chapelle, située à proximité immédiate de la maison noble Donaikia (aussi appelée Senimenea), sert actuellement de remise agricole. Cette chapelle constituait vraisemblablement une étape de pèlerinage, sur une voie menant de Mauléon à Saint-Jean-Pied-de-Port.

Le bâtiment date probablement du 18e siècle, comme l' atteste le style des peintures intérieures. Au cours des 19e et 20e siècles, il subit des restaurations.

 

choeur et chevet plat

Saint Jacques le Majeur en pélerin

 

La chapelle se présente comme un bâtiment de plan rectangulaire, avec un vaisseau unique. Les murs des élévations latérales sont édifiés en moyen appareil de calcaire, tandis que ceux des élévations antérieure et postérieure sont faits de moellons de calcaire. La chapelle est couverte d' un toit à longs pans et pignon couvert, de tuiles creuses.

À l' intérieur, la charpente en bois est apparente. L' accès à l' intérieur se fait par une porte en bois à double battant, surmontée d' un linteau de bois. Il s' agit de la seule ouverture de l' édifice.

Le mur du choeur a reçu un décor peint sur une cloison de bois, représentant Saint Jacques en pèlerin, encadré de motifs décoratifs.

 

* couverture: tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert.
* décor : peinture
*etat : désaffecté ; restauré

maisons, châteaux et fermes
Saint Just Ibarre
pays d'Ostabarret
Basse Navarre



De nombreux édifices datent du 18e siècle, bien que certains soient plus anciens, généralement du 17e siècle, plus rarement de la fin du 16e siècle. Le 19e siècle correspond à une grande période de remaniements, voire de reconstruction. Les maisons et fermes sont érigées en appareil mixte de moellons de calcaire et de grès recouverts d' enduit. On trouve parfois du pan de bois sur les élévations antérieures. La totalités des édifices repérés dispose de tuile creuse en couverture.

Typologie: logis indépendant ou maison de maître avec métairie avec dépendances dispersées; logis indépendant avec dépendances adossées sur l' arrière; ferme en corps de bâtiment unique tripartite devant avec ezkaratz au centre, étable sur l' arrière et fenil au-dessus.



* maison Ametzaga

La maison noble Ametzaga est citée dans la liste des feux du Royaume de Navarre en 1350, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("ametçaga") et en 1412, sous le règne de Charles III "le Noble" de Navarre Evreux (1361-1387-1425), ("la sal damezçague"). L' édifice actuel porte l' inscription "IHS L' AN 1657" et un décor de croix sur le linteau de la porte charretière en élévation antérieure est. La construction semble dater de cette époque, comme l' attestent la cheminée à corbeaux en quart-de-rond chanfreinés et les fenêtres à meneau et appui moulurés. Elle a été cependant fortement remaniée au cours des siècles et semble avoir subi deux rehaussements, dont l' un au 19e siècle. Au 20e siècle, elle est à nouveau reprise: en élévation latérale sud, l' appentis de tuiles creuses ruiné qui s' appuyait sur le mur gouttereau est ainsi détruit. L' édifice est actuellement en cours de restauration. Une large baie vitrée a ainsi été installée sur l' élévation latérale sud, couvrant le rez-de-chaussée et le 1er étage.

L' édifice possède un plan biparti relativement simple, avec un étage carré. Ses murs sont construits en appareil mixte de calcaire et de grès, sous la forme de moellons ou de pierres de taille. Seule l' élévation antérieure est est couverte d' un enduit partiellement disparu. Les murs gouttereaux, en saillie, sont ornés de corbeaux à copeaux. La maison est couverte d' un toit à longs pans et pignon couvert, en tuiles creuses. L' élévation antérieure porte en rez-de-chaussée deux fenêtres à meneau chanfreiné et appui mouluré. Les ouvertures de l' étage ont été reprises au 20e siècle (encadrement en ciment). Des traces d' arrachement et d' anciens trous de boulins signalent les possibles rehaussements. Des latrines sont situées en élévation postérieure, dans un petit massif de plan rectangulaire en encorbellement.

À l' intérieur, on remarque une cheminée à corbeaux en quart-de-rond chanfreinés. L' édifice comporte deux cuisines, l' une en rez-de-chaussée et la seconde à l' étage. Ce dernier est construit sur une ossature de bois sont les poutres sont ornées d' encoches et de moulures.


* ferme Senimenea ou Donaikia, Saint Jayme

Donaikia est citée en 1365, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("lostau de sent jagme") et 1412, sous le règne de Charles III "le Noble" de Navarre Evreux (1361-1387-1425), ("lostau de s. yacuve") dans la liste des feux du royaume de Navarre, en tant que maison noble, la famille de Saint-Jaime étant citée dès 1378-1380 (E. Goyheneche). Cette maison est aujourd' hui appelée Senimenea, tandis que la maison voisine est appelée Donaikia. En effet, en 1761, Jean-Pierre de Saint Jayme, notaire royal, quitta l' ancienne maison Donaikia pour construire à proximité une nouvelle maison Donaikia. La famille Saint Jayme habitant désormais dans la nouvelle maison, les métayers et domestiques de celle-ci séjournaient dans Senimenea. Donaikia, Senimenea et Saint Jayme sont des déformations et contractions en langue basque et en romance du nom "Saint Jacques".

Senimenea, ferme à ossature de bois, remonterait, selon Duvert et Bachoc, au 16e siècle, comme le confirment la date 1585 et les accolades gravées sur la sablière du pan de bois, ainsi que le décor des poutres qui soutiennent le pan de bois (croix et encoches). Le bâtiment est par la suite restauré et agrandi en élévation postérieure, aux 19e et 20e siècles. Au 19e siècle, des bâtiments agricoles sont édifiés à proximité.

Cette ferme à ossature de bois est construite en moellons de calcaire et de grès pour les murs extérieurs. Senimenia est couverte d' un toit à longs pans et pignon couvert, de tuiles creuses. Le mur gouttereau gauche, en saillie, repose sur un corbeau à trois copeaux. En élévation antérieure, la travée centrale de l' étage comporte un pan de bois en encorbellement à remplissage de briques en arêtes de poisson, percé sous le comble de boulins triangulaires. Les encadrements des ouvertures sont en bois et en calcaire.

À l' intérieur, des cloisons de torchis, portées par une ossature de bois, séparent les pièces. Dans l' ezkaratz, un escalier droit en charpente permet d' accéder aux pièces de l' étage. La ferme comporte deux cuisines, l' une en rez-de-chaussée, la seconde au-dessus, à l' étage. L' accès au fenil s' effectue par une pente située en élévation latérale droite.



*ferme Etxeparea, Ibarre

La maison Etxeparea d' Ibarre est citée en 1412, sous le règne de Carlos III "el Noble" de Navarra Evreux (1361-1387-1425), ("casa mayor") dans la liste des feux du Royaume de Navarre, en tant que maison franche. L' édifice actuel semble dater du 2e quart du 17e siècle, comme l' atteste la date 1642 portée sur la sablière et l' ossature de bois présente dans l' ezkaratz et sous le comble. Au cours du 18e siècle, il connaît plusieurs campagnes de transformations, en 1724 (date portée) et surtout en 1791, comme le prouvent la date portée sur la porte charretière et une fenêtre à meneau. La ferme est agrandie aux 19e et 20e siècles, notamment à l' arrière au niveau de l' étable, puis remaniée à nouveau, en élévations latérales principalement, avec une pente d' accès au fenil maçonnée, à gauche.

Le cadastre de 1832 montre qu' Etxeparea possédait un appentis en élévation latérale gauche, aujourd' hui disparu, et abritant probablement le four à pain.

Cette ferme à ossature intérieure de bois est construite en moellons de calcaire recouverts d' enduit pour les murs extérieurs. Le mur gouttereau de gauche est en saillie. L' élévation antérieure est agrémentée d' un pan de bois sur deux de ses trois travées. Celui-ci est décoré d' accolades au niveau des sablières, et porte l' inscription gravée dans le bois : "ANNO 1642 10 S" (décor de croix). La porte charretière de l' élévation antérieure, aux montants chanfreinés, porte elle aussi une inscription sur le linteau de pierre sur coussinets qui la surmonte : "LE DOUZE AVRIL MIL SEPT CENT 4 VINT ONZE 1791 ARNAUT D' ETCHEPAR" (décor : personnage, oiseaux et vigne, croix, 2 rosaces, 2 étoiles, 2 oiseaux). On compte parmi les ouvertures à encadrement de pierre du rez-de-chaussée deux fenêtres à meneau chanfreiné, dont l' une, en élévation latérale gauche, porte l' inscription "ARNAUT D' ETCHEPAR MARIA NECOL 1791" (décor : croix, motif rayonnant, 2 étoiles) et une autre, en élévation antérieure, la date 1724 accompagnée d' une croix.

L' édifice est couvert d' un toit à longs pans et pignon couvert, en tuiles creuses, avec une demi-croupe en élévation postérieure, appelée "queue de milan". En élévation latérale gauche, une pente maçonnée a été aménagée pour permettre l' accès au fenil, situé au-dessus de l' étable.

À l' intérieur de l' ezkaratz, les poteaux de l' ossature de bois de la maison sont visibles. Le mur intérieur de la cuisine est constitué d' une cloison en colombage et d' un remplissage de torchis.


* ferme Ordokia

Le nom de cette ferme est cité en 1350, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), ("ordoquigoyen") dans la liste des feux du royaume de Navarre, en tant que maison franche. La ferme actuelle semble dater du 17e siècle, comme paraissent l' attester son ossature de bois, ses fenêtres à meneau ainsi que le décor d' accolades et de motifs géométriques porté par la sablière du pan de bois en élévation antérieure. L' édifice subit des remaniements aux 19e et 20e siècles, notamment un agrandissement en élévation postérieure.

Ordokia est la maison natale de la mère de Saint Michel Garicoïtz (1797-1863). C'est à partir d'ici que ses parents, Arnaud Garicoïts et Gratianne Etchéverry, mariés pendant la Révolution, aidaient les prêtres à passer la frontière espagnole. En 1838 il fonda la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus.

Construite en appareil mixte de grès et de calcaire recouvert d' enduit en élévation antérieure et latérale droite, la ferme dispose d' un étage carré. En élévation antérieure, cet étage est agrémenté d' un pan de bois à remplissage de pierre dont les sablières sont ornées d' accolades et de motifs décoratifs. Ce pan de bois est percé de trous de boulins triangulaires sous le comble. Le bâtiment est couvert d' un toit à longs pans et pignon couvert, en tuiles creuses. En élévation latérale droite, un appentis de tuiles creuses protège le four à pain. Cette même élévation comporte un escalier droit de distribution, en maçonnerie. En ce qui concerne les ouvertures, le pan de bois comporte des baies à encadrement de bois, tandis que les autres fenêtres sont à encadrement de pierre ; trois d' entre elles disposent d' un meneau, une en élévation antérieure, les autres en élévation latérale droite.

À l' intérieur, la structure de la ferme est en bois, avec quatre grosses poutres ornées qui supportent l' ensemble des cloisons de séparation des pièces ainsi que le plancher de l' étage. La ferme dispose de deux cuisines, l' une en rez-de-chaussée, l' autre à l' étage.


* maison Beatenea

maison Beatenea à Saint Just Ibarre

 

* autres maisons

 

O

maison à Saint Just Ibarre

 

pont
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Basse Navarre

 

pont à Saint Just Ibarre

 

moulin d'eau
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moulin d'eau à Saint Just Ibarre