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ANHAUX


vallée des Aldudes



Basse-Navarre


Baja Navarra de Ultrapuertos





Anhaux










église Saint-Jean-Baptiste
Anhaux
vallée des Aldudes
Basse Navarre

 

église Saint Jean Baptiste



L' église d' Anhaux a été fondée au Moyen Age et conserve des vestiges de l' époque gothique : une chapelle latérale construite en pierre de taille et voûtée d' ogives.

L' édifice est presque entièrement reconstruit dans le deuxième quart du 19e siècle, comme l' indique la date 1838 accompagnée de l' inscription "erecta parodio Cazenave" qui figure au-dessus de la porte d' entrée à l' ouest. Au 20e siècle, la sacristie, accolée au mur sud, près du chevet, est remaniée. En 1932, des verrières réalisées par l' atelier toulousain Moulenc (ancienne maison Saint-Blancat de Toulouse) sont mises en place.

L' église présente un plan allongé à vaisseau unique et chevet semi-circulaire. Elle est édifiée en pierres de taille de grès et de calcaire recouvertes d' enduit. Le vaisseau est couvert d' un toit à longs pans et pignon de tuiles creuses, le chevet d' une croupe polygonale, la sacristie et la chapelle sud d' appentis de tuiles creuses. A l' ouest, la tour-clocher de plan carré est sommée d' une flèche polygonale d' ardoises.

A l' intérieur, la nef a reçu une fausse voûte en anse-de-panier, tandis que la chapelle sud conserve sa voûte d' ogives gothique portée par des consoles et des colonnes à chapiteaux simplement sculptés. Les murs nord, ouest et sud portent des galeries de bois auxquelles on peut accéder par un escalier droit en maçonnerie situé à l' extérieur, au sud-ouest.

 

 


clocher-mur-porche
et porche d'entrée sous appentis


abside
semi-circulaire


clocher surmonté d'une
flèche polygonale d'ardoises en charpente

 

 

* couvrement : voûte d'ogives ; fausse voûte en anse-de-panier, toit à longs pans ; pignon ; croupe polygonale ; appentis ; flèche polygonale

* décor : vitrail. Les trois baies en plein cintre du choeur sont ornées de vitraux représentant respectivement Vianney d' Ars, Saint Jean-Baptiste et Saint François-Xavier. Ils ont été réalisés en 1932 par l' atelier toulousain Moulenc.

maisons, châteaux et fermes
Anhaux
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maison à Anhaux



* ferme Eyherartia

La maison Eyherartia est mentionnée en 1350 comme fivatière du vicomte de Baïgorry (cf. Orpustan). L' édifice actuel présente une porte charretière en plein-cintre, à larges claveaux et ornée de consoles qui porte la date 1730 sur la clé. Au 19e siècle, un bâtiment est accolé à droite de la ferme, qui subit des remaniements. L' édifice est aujourd' hui en mauvais état et en partie détruit.

Le corps de logis, en rez-de-chaussée avec un comble à surcroît, est couvert d' un toit à longs pans et pignon couvert asymétrique de tuiles creuses. Les murs de refend sont constitués de moellons de calcaire et de grès, tandis que la structure interne de l' édifice est faite de poteaux porteurs de bois et de pans de bois à remplissage de pierre. En élévation antérieure, une inscription est placée au niveau du comble : "Pedro de Goieneche Maria Ehahart Ioannes Ehartte egina hargin". La travée centrale de l' élévation antérieure est dotée d' un décor : la porte charretière en plein-cintre est ornée de consoles moulurées, la fenêtre du comble comporte un appui mouluré, enfin une niche accompagnée d' une statue représentant la Vierge à l' Enfant prend place sous le faîte du toit. Certaines ouvertures à encadrement rectangulaire de grès datent du 19e siècle.

L' édifice a été remanié, notamment en élévations latérale gauche et postérieure.

Typologie: ferme à corps de bâtiment unique, tripartite, en rez-de-chaussée et comble à surcroît.


* maison Laxaga

Le nom Laxaga est mentionné dans les textes médiévaux dès 1412, sous le règne de Charles III "el Noble" (1361-1387-1425), (cf. Orpustan), en tant que maison fivatière du vicomte de Baïgorry. L' édifice actuel ne conserve aucun élément architectonique de cette époque. Les éléments les plus anciens sont situés au niveau de l' élévation antérieure. Il s' agit d' une inscription en remploi, non datée: "PEDRO LAXAGA FRANCE CACILEN", et de la porte charretière monumentale, à larges claveaux, caractéristique de la première moitié du 17e siècle dans l' aire d' étude. Les ouvertures devaient disposer d' encadrements de pierre, remplacés par des encadrements en bois au 19e siècle. Une très importante campagne de remaniements a lieu dans le premier quart du 20e siècle, comme l' indique une seconde inscription en élévation antérieure : "MAISON LAXAGUE BATIE EN 1915 PAR PIERRE LARABY ET DOMINICA CARICABURU". La quasi totalité de l' édifice est alors reprise.

L' édifice, de plan tripartite, dispose d' un étage carré et d' un niveau de comble. Il est couvert d' un toit à longs pans et pignon de tuiles creuses, supporté par des aisseliers ouvragés installés au début du 20e siècle. Les murs sont édifiés en moellon de grès recouvert d' enduit. L' élévation antérieure est divisée en trois travées ordonnancées. Au niveau de la travée centrale, le comble est équipé d' un balcon de facture récente. Les ouvertures disposent d' encadrements en bois, exceptée la porte charretière en élévation antérieure, à larges claveaux de grès. En élévation latérale gauche est installé un appentis récent de tuiles creuses.

Typologie: ferme en corps de bâtiment unique, tripartite; étable en largeur en élévation postérieure.


* maison Jauregia

La Jauregia d' Anhaux est mentionnée dès 1366, sous le règne de Charles II "le Mauvais" de Navarre Evreux (1332-1349-1387), (cf. Orpustan), en tant que "salle d' Anhautz", c' est-à-dire maison noble. L' édifice actuel ne conserve aucun élément architectonique du Moyen Age, ayant été modifié au cours des 19e et 20e siècles et en grande partie reconstruit dans la première moitié du 20e siècle, dans le style néo-basque. La maison conserve toutefois quelques éléments remontant à l' époque moderne : porte charretière monumentale chanfreinée à congés et larges claveaux (1ère moitié 17e siècle), plusieurs fenêtres chanfreinées dotées d' arcs en accolade, certaines avec appuis moulurés, consoles sculptées des murs gouttereaux. Elle présente ainsi des éléments caractéristiques de plusieurs époques, du 17e siècle à la première moitié du 20e siècle, comme par exemple une partie en faux pan de bois de ciment.

La maison Jauregia présente un élévation ordonnancée à trois travées. L' enduit des murs, dégradé par endroits, laisse apparaître un appareillage de moellons de grès. L' édifice est couvert d' un toit à longs pans et pignon, en tuiles creuses, soutenu en élévation antérieure par des aisseliers richement sculptés. L' élévation antérieure témoigne de la quasi reconstruction du bâtiment au début du 20e siècle : on peut voir au niveau du comble un faux pan de bois en ciment peint, caractéristique des demeures de style néo-basque, ainsi que la réfection des ouvertures, dotées d' encadrement en ciment. On a cependant conservé des éléments anciens : la porte charretière chanfreinée, monumentale, à larges claveaux, les murs gouttereaux, en saillie, sont sommés de consoles moulurées, les élévations latérales et postérieure disposent de fenêtres à montants chanfreinés surmontées d' arcs en accolade.

Typologie: corps de bâtiment unique; style néo-basque.

 

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OO

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