LUCQ de BÉARN

coteaux de Jurançon

laderas del valle de Jurançon

Béarn

Jurançon

église Saint-Vincent Diacre
Lucq de Béarn
coteaux de Jurançon
Béarn

église Saint-Vincent Diacre

abside semi-circulaire, clocher-porche barlong et flanc nord de la nef

Cette église est le monument le plus ancien de l’art religieux que possède le Béarn, car elle est l’un des premiers témoins de la pénétration du christianisme dans nos contrées.

Vers 970, fondation d' une abbaye bénédictine à Lucq par Guillaume I Sanche, duc de Gascogne (+ 997) et son épouse Urraca de Navarre. Les Vicomtes de Béarn ainsi que de nombreux seigneurs firent de nombreux dons au monastère. Certains donnaient la totalité de leurs biens afin de pouvoir y terminer leurs jours. Le village prit son essor à la suite de l'installation de ce monastère, lequel comprenait un immense territoire s'étendant jusqu'aux portes d'Oloron.

Une légende veut que le village ait été fondé vers 544 par Childebert, fils de Clovis, ayant guerroyé dans les Pyrénées. L'énigme d'un sarcophage paléo-chrétien de marbre trouvé à Lucq entretient cette légende. Selon d'autres, il s'agirait du tombeau de Sainte-Quitterie.

Vers 1020, fondation de l' église par le duc de Gascogne Sancho VI Guillaume. Construction au 12e siècle de l' abside et des absidioles. Construction au 15e siècle de la tour-clocher et du portail ouest.

extérieur

	flanc nord de l'église	clocher-porche surmonté d'un toit de plan carré en pavillon	clocher-porche et ancienne tour de l'abbaye
	arc d'entrée au porche surbaissé segmentaire	porte d'entrée à l'église arc en anse de panier	flanc nord de la nef

 

portail en arc en anse de panier en accolade
latéral côté nord

 

Le roi et la reine d’Angleterre, Edouard 1er (+ 1307) et Leonor de Castille, séjournairent ici avec leur cour.

En 1569, l' abbaye est détruite par les troupes protestantes de Montgomery pendant les guerres de religion. L’église servit de temple pendant 40 ans puis fut rendue au culte catholique sous Louis XIII. Reconstruction au 17e siècle de la nef et des bas-côtés. L' abbaye est donnée par Louis XIII aux barnabites de Lescar. 1717, construction de la porte d' entrée nord.

 

intérieur

nef centrale, choeur et chevet semi-circulaire

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choeur et chevet semi-circulaire
avec arcatures plein cintre

sarcopahe paléochrétien et maître-autel

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sarcophage
maître-autel paleo-chrétien
v. IV siècle

sarcophage paléochrétien

L’église de Lucq est de ce fait un monument composite. On retrouvera des parties romanes plus ou moins restaurées, des éléments de la renaissance comme le portail, et un clocher rustique bien Béarnais. Décor peint dans la troisième travée du bas-côté nord exécuté par Ribère d' Oloron en 1757. En 1883, les conseil municipal refuse deux projets de restauration successifs, l' un par Cyrille Noguez, l' autre par Emile Loupot. En 1884, nouveau projet de restauration par l' architecte palois Gabriel Serres: reconstruction à l' identique de l' abside qui s' est effondrée en entraînant le cul-de-four dans sa chute, et de l' absidiole nord, construction d' une sacristie au nord, remploi des éléments sculptés susceptibles de réutilisation. En décembre 1885, Serres, décédé, est remplacé à la demande de sa veuve par Gustave Coustal. En 1887, fourniture de 3 verrières à personnages par Claudius Lavergne, de Paris. En 1888, réception définitive des travaux. En 1892, construction de la sacristie. En 1897, réfection des voûtes. Fourniture en 1932 d' une verrière figurée par P. Arcencam, de Pau.

 

chapelles latérales

images et peintures

fond de la nef et tribunes

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fond de la nef et tribunes de bois

chapiteaux

Clocher-tour; nef de 4 travées ouvrant sur des bas-côtés inégaux (3 travées au nord, 2 au sud) par des arcades en plein cintre; abside semi-circulaire à ressaut flanquée de 2 absidioles de même plan; nef couverte d' un plafond, bas-côtés couverts de lambris en arc-de-cloître en bois peint, abside et absidioles couvertes de cul-de-four en pierre appareillée.

Gros-oeuvre moellon sans chaîne en pierre de taille;galet;moyen appareil.

Le sarcophage qui sert maintenant de maître-autel, est une pièce unique en Béarn, des premiers siècles de la chrétienté (IVe siècle). Anciennement enfoui à plus d'un mètre de profondeur sous la nef centrale, il a été mis à jour en 1896 et classé par les Beaux-arts en 1899. D'une rareté incontestable en marbre blanc épais sculpté sur ses 3 parois, on n'a jamais pu retrouver le couvercle ni savoir le nom du haut personnage qu'il a abrité. Les sculptures représentent des sujets de l'ancien et nouveau testament. Le côté gauche représente la tentation d’Adam et Ève, et sur le côté droit Daniel et les lions.

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fonts baptismaux

bénitier-colonne

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chaire à prêcher

 

* décor peinture; vitrail.

* couverture: toit en pavillon; toit à longs pans; pignon couvert; croupe ronde; terrasse.

église Saint Michel
Lucq de Béarn
coteaux de Jurançon
Béarn

ancienne abbaye
Lucq de Béarn
coteaux de Jurançon
Béarn

abbaye de Lucq de Béarn

Bâtiments au sud de l' église : 15e siècle, 16e siècle.

tour de l'abbaye Barnabite de Lucq
Lucq de Béarn
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Béarn

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maisons et fermes
Lucq de Béarn
coteaux de Jurançon
Béarn

manoir de Colom

aquarelle André Gabastou et Jean-Christophe Pierre

aquarelle André Gabastou & Jean Christophe Pierre

manoir de Colom

fontaine
Lucq de Béarn
coteaux de Jurançon
Béarn

fontaine à Lucq de Béarn