Rectángulo redondeado: index  web





ODOS

Haute-Pyrénées





ancien comté de Bigorre

antiguo condado de Bigorra




Odos












église Saint Georges
Odos
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées


ancienne église médiévale

 

église Saint Georges

clocher surmonté d'une flèche polygonale de base carrée à charpente
élévation latérale sud


L’ancienne église d’Odos, telle qu’elle apparaît en 1841 avec son clocher-mur, sur le croquis de Lataste, a recouvré l’aspect qu’on lui connaît aujourd’hui au cours d’importants travaux d’agrandissement et de restauration effectués sous la municipalité de Denis Fourcade entre 1850 et 1860.

Le chevet plat est un indice quant à l'ancienneté de l'église d'origine médiévale.

En 1851, le bâtiment fut agrandi par la prolongation du bas-côté Sud. Il y avait un clocher-mur traditionnel de la Bigorre jusqu'à la construction du clocher à flèche pyramidale, achevée en 1858.

Le maître-autel est surmonté d'un tabernacle baroque. Il date du XVIIIe siècle comme la magnifique table de communion en bois sculpté et peint.

château
Odos
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

l'ancien chàteau de Marguerite au XVIème siècle

 

réconstruction du XIXème siècle



le château actuellement

 


Le château est établi sur un site fossoyé associant motte, fossé et basse-cour. Reconstruit à la fin du 15e siècle, il fut pendant quelques années et jusqu'à sa mort en 1549 le séjour de Marguerite d' Angoulême, reine de Navarre. Son aspect actuel remonte au milieu du XIXème siècle. Le propriétaire fit appel à Auguste Virebent qui enveloppa le château d'un décor de terre cuite, donnant à l'ensemble un aspect troubadour.

Les façades et toitures du château ainsi que la totalité du sol de la parcelle d' assiette constituant le site médiéval fossoyé d' Odos (motte castrale portant le château et son fossé, plate-forme nord portant les communs).

1380 - Le château est assiégé par la troupe de Duguesclin venue combattre les Anglais. Cette information est relatée dans les récits de Froissard. Le château est détruit.

1429 - (9 mai) Bernard de Coarraze reçoit, de Jean de Grailly-Foix (+1436), par lettres données au château de Mauvezin, la seigneurie d’Odos. Un acte, en suivant, définit les droits et obligations réciproques. Rendue à la nature, la” Motte Soubirane” était devenue un lieu de pacage dont faisaient usage les odosséens, sans qu’on sache qu’il y ait eu accord, mais elle était considérée comme propriété des habitants.

1489 - (5 août) Madeleine de France (1443-1495), sœur de Louis XI (1423-1461-1483) et belle-fille de Gaston IV de Foix-Grailly-Béarn (1425-1472), devenue Princesse de Vianne, régente de Navarre, Bigorre et Béarn, reprend la seigneurie à son beau-frère Jean de Foix, vicomte de Narbonne.

1497 - (30 mars) La reine Catherine I de Navarre Foix-Grailly-Béarn (1470-1483-1517) reprend la motte féodale est ses ruines aux habitants, leur donnant, en compensation, la faculté de pacage sur la montagne de Campan (au lieu dit “Lou Teix”), ce dont ils ne feront jamais usage.

1525 - Marguerite d’Angoulême, sœur de François Ier, épouse d’Henri II de Navarre Albret (1503-1517-1555), et devient reine de Navarre et châtelaine d’Odos.

1534 - (15 février) Jean de Coarraze, petit-fils de Bernard, vend la seigneurie à Jeannicot de Lassale, marchand d’Oloron pour 1245 écus et 18 sols.

1549 - (décembre) Mort au château de Marguerite de Navarre, grand mère d’Henri III de Navarre et IV de France (1553-1572-1589-1610)

 

généalogie dans la Maison de Foix

Hôtel de Ville
Odos
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

Hôtel de Ville

 

moulin
Odos
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

moulin d'eau

 


Cette grande bâtisse, à la sortie du village, sur le chemin de Laloubère (actuelle rue de Bigorre), désormais propriété communale, date vraisemblablement du XVIIème siècle. Propriété des Castelnau, puis des Palaminy seigneurs de Laloubère, elle était affermée sous le régime d’un moulin banal (1).

Les actes notariés consultés (minutes Lacay, notaire à Tarbes), attestent que, dès 1713, un odosséen en avait pris le fermage sans, toutefois, pouvoir l’exploiter : “le dit moulin ne moult pas depuis fort longtemps à cause que l’inondation de la rivière de l’Adour en aurait emporté la digue qui estoit dans la rivière”.

En juillet 1715, un acte rédigé en bonne et due forme, établi par Jean Defis, de Laloubère, fermier judiciaire des biens, rentes et revenus dépendant du château et seigneurie de Laloubère, prolonge le bail fait à Roch Davezac, dit Compay, et à son fils Arnaud, pour une période de trois ans, moyennant un loyer de trente et un sacs de grain, moitié seigle et moitié millet. Le loueur s’engage à la remise en état de la toiture, qui était en chaume, et aussi “à tenir l’eau dans le canal pour que le dit moulin puisse mouldre”.

La description des biens mis à disposition est ainsi rédigée “le moulin banal dépendant du dit château et seigneurie de Laloubère, situé dans le terroir du dit lieu d’Odos, sur le canal de la Gespe, moulant à deux meules avec les terres dépendantes du château”.