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SAMADET

Les Landes





ancienne vicomté de Tursan

antiguo vizcondado de Tursan


Samadet












 

église Saint Jean Baptiste
église Saint Julien
chapelle Sainte Rose

 

église Saint Jean Baptiste
Samadet
ancienne vicomté du Tursan
Les Landes

 

église Saiint Jean Baptiste



église Saint Julien
Samadet
ancienne vicomté du Tursan
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chapelle Sainte Rose
Samadet
ancienne vicomté du Tursan
Les Landes

 

chapelle Saimte Rose



Samadet possède une chapelle dite de "Sainte Rose" dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Elle est surmontéée d'une croix qui porte la date de 1853. Est-ce la date de sa construction ? On l'ignore. La tradition veut que cette petite chapelle, de forme ovale, situéée dans les bas fonds de Marrein, à l'ouest du village, ait été construite par un basque en reconnaissance de sa guérison (Berger revenu du Pérou : Ste Rose de Lima ?).

Il existe d'autres légendes concernant les origines de cette Chapelle et de son pélerinage.

L'une d'entre elle attribue sa construction à un propriétaire de Marrein sur la colline. A l'époque, au siècle dernier, des mendiants couraient la campagne, l'un d'eux vint à la maison de Marrein demander la charité. La servante du propriétaire l'accueillit et le fit attendre un instant. Tandis qu'elle revenait avec des pommes de terre dans son tablier, son maître survint.

- Qu'avez vous là, dans votre tablier ?
- Des roses, répond la servante.
- Montrez !

Effectivement, il y avait des roses. Cet homme fut bouleversé; il se convertit et fit construire la chapelle à laquelle on ne pouvait donner d'autre nom que Sainte Rose.

Une troisième légende nous dit qu'un jour, une enfant de chez Marrein était venue se promener dans le bois. N'étant pas rentrée à la nuit tombée, ses parents très inquiets la cherchèrent en vain. On la retrouva plus tard endormie à cet endroit, un bouquet de fleurs à la main . Elle s'appelait "Rose".

Une source dont les eaux ne tarissent jamais, coule près de la chapelle. De nombreux témoignages en font foi. Les eaux de la fontaine Sainte Rose ont une vertu particulière pour guérir le mal dit "Maü d'Arrouzs"; inflammation aux boutons blancs, à la peau gercée en rouge, qui se manifeste à la figure, aux mains et parfois sur tout le corps.

Chaque année, lors des fêtes patronales de Samadet, le lundi de Pentecôte a lieu un pélerinage qui rassemble plusieurs centaines de pèlerins. De nombreuses mamans viennent "laver" à la fontaine leurs petits atteints d'eczéma ou autre croûte de lait.

 

musée de la faïence
Samadet
ancienne vicomté du Tursan
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faïence de Samadet

 

Le XVIIIème siècle est marqué par un développement considérable du nombre de manufactures de faïence en France. L'abbé de Roquepine, baron de Samadet et de seigneuries voisines succombe à la mode. La présence d'argile de qualité, de bois, de sable, la position de Samadet sur l'axe Bordeaux-Pau et la proximité de l'Adour, l'incitent à fonder une manufacture de faïence pour accroître ses revenus et rentabiliser ses possessions.

Oficiellement créée en 1732, la Manufacture Royale de Fayance de Samadet connaît un développement rapide sous l'impulsion d'un directeur et de peintres expérimentés. Elle inonde les marchés du Gers et du Béarn, possède des magasins à Montauban, Toulouse, La Rochelle et exporte jusqu'en Europe du Nord. Mais l'age d'or ne durera pas un siècle. L'engouement pour la faïence fine et la porcelaine ont raison raison de la petite manufacture qui doit fermer ses portes en 1840. Les bâtiments sont en partie rasées. Le "Samadet" tombe dans l'oubli malgré une éphémère tentative de relance de la production à Saint-Sever, au début du XXème siècle.

Une certaine prospérité de la France, le développement d'une classe bourgeoise aisée, expliquent en partie la demande croissante de vaisselle en faïence. La main d'oeuvre spécialisé est rare, recrutée dans les centres de faÏenciers de Bordeaux, Toulouse, Rouen ou Nevers. La Mobilité des ouvriers favorise donc la diffusion des décors à la mode. Samadet n'échappe pas à la règle et produira - Des décors en camaïeu bleu, parfois inspirés de Rouen : décors au charbon, à la leur de solanée, au sainfoin, aux guirlandes, festons et lambrequins. - Des décors en camaïeu vert, de grotesque, de chinois et à la "palombe", originalité de Samadet. - Des décors en polychromes sur fond jaune selon l'influence du midi et sourtout sur fond d'émail blanc avec roses, oeillets, tulipes ou papillons.

Depuis la fermeture de la manufacture en 1840, rien n'avait été fait pour garder vivant le souvenir de l'époque la plus glorieuse de Samadet. Il fallut attendre 1968 pour qu'une poignée de passionnés crée l'association "Comité de la faïencerie de Samadet" puis le musée destinés à conserver la mémoire de ce passé et à promouvoir "le Samadet". Après 30 ans d'activité, de conférence, d'achats, de recherche, l'association donne, en 1999, au département des Landes, bâtiments, terrains et collections. Ainsi, après l'acquisition, en 1951, d'une centaine de faïences de Samadet de la collection Campet-Larreyre, le Conseil Général peut concrétiser sa volonté de préserver se patrimoine sur son lieu de création. dans des locaux rénovés, agrandis et bénéficiant d'une nouvelle scénographie, le musée rouvre ses portes en 2001.


camp de la motte
Samadet
ancienne vicomté du Tursan
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