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HAGETMAU

Les Landes





ancienne vicomté de Tursan

antiguo vizcondado de Tursan





Hagetmau









personnalités liées à la commune:

Diane d'Andoins, surnommée la belle Corisande, née au château d'Hagetmau en 1554.
Henri II de Navarre Albret mort en 1555 à Hagetmau lors d'un pèlerinage à Saint Girons, saint patron de la ville



 



église Sainte Marie Madeleine
Hagetmau
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

église Sainte Marie Madeleine



L'église est très largement éclairée par de nombreuses ouvertures des bas–côtés et des parties hautes de la nef et du chœur. Ces ouvertures sont ornées de vitraux. Ce programme se répartit en quatre chapitres bien définis et ordonnés. Deux programmes dans les bas côtés : à gauche, l’histoire de Sainte Marie Madeleine en cinq scènes, Jésus à Béthanie chez Marthe et Marie, Marie-Madeleine au pied de la croix, les Saintes Femmes au tombeau, « Noli me tangere », le repas chez Simon.

A droite, l’illustration des sacrements à travers six scènes emblématiques telles que Baptême du Christ, mariage de la Vierge, mort de Saint Joseph, la Cène… Les motifs historiés de ces vitraux harmonieusement colorés, s’inscrivent dans un espace ovale sur fond de grisaille à bordures de feuillage.

 

Sainte Marie Madeleine

 

Un troisième programme à caractère à la fois religieux et historique, occupe l’extrémité des bras du transept en trois lancettes plus ou moins larges. Ce sont des épisodes liés à deux Saints mêlés à l’histoire de Hagetmau, Saint Girons et Saint Roch. Représentés en pied au centre de chaque ensemble, ils sont entourés de scènes (quatre pour chaque) de leurs actions : Saint Girons évangélisateur de la région et son martyre, Saint Roch et l’arrêt de l’épidémie de peste en ville en 1654. Un dessin souple, des plans justement répartis donnent de la vie à ces scènes. Celles-ci s’entourent d’une décoration architecturale de style gothique flamboyant avec arcades polylobées, fleurons et pinacles.

Un quatrième ensemble vient compléter ce programme ; on relève dans le haut du chœur des saints dans une attitude conventionnelle et dans la nef un ensemble de grisailles. A signaler dans un bas côté, un hommage à Saint Vincent de Paul, personnage landais illustre.

Ces vitraux sont l’œuvre de l’atelier du maître verrier Gustave Pierre Dagrand (1839–1915) travaillant alors à Bordeaux qui les a réalisés en 1886.


Saint Vincent



ancienne abbaye, crypte de Saint Girons
Hagetmau
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

ancienne abbaye
crypte de Saint Girons

élévation latérale nord

élévation latérale sud



Hagetmau va prendre son essor au IVème siècle. Sept missionnaires (Sever, Girons, Justin, Clair, Polycarpe, Jean et Babile) reçoivent la mission du Pape Libère (352-366) d'évangéliser le Sud Ouest aux mains des Romains et des Aryens. Les sept compagnons partent pour le sol aquitain. Girons est tué par les Vandales. Vers 778, Charlemagne bâtit à Saint Girons le premier monument dédié à l'apôtre de la Chalosse.

Vers 859, les normands détruisent le moulin de Saint Girons appartenant aux religieux et ne laissent que des ruines à la place de l'église. L'ensemble est reconstruit au XIIème siècle. Il est composé d'une abbaye bénédictine, fondée dès le IXème siècle, abritant la crypte, d'un monastère bénédictin et du moulin de Nayet.

 

cripte de Saint Girons

Henri II de Navarre Albret est mort en 1555 à Hagetmau
lors d'un pèlerinage à Saint Girons

 

La crypte de Saint-Girons est le dernier vestige d'une abbaye qui fut longtemps prospère. Placée à l’origine sous la règle bénédictine, cette abbaye avait gardé son indépendance jusqu'à son passage sous la règle des chanoines vers 1330.

En 1569, l'église est à son tour victime de la dévastation huguenote menée par Montgomery et ses troupes. Six chanoines furent alors tués, plusieurs autres emmenés prisonniers, l'église et les bâtiments communs incendiés, leur mobilier détruit, les maisons des chanoines démolies. Reconstruite, le culte religieux y est assuré jusqu'au début du XIXème siècle siècle.

Après la Révolution, les bâtiments monastiques ont été occupés successivement par diverses communautés. On pouvait encore voir, à la fin du XIXème siècle, contre le mur sud de la nef de l'église, les restes d'une galerie du cloître et les ruines de la salle capitulaire voûtée transformée en une chapelle Sainte-Anne.

Quant à l’église, sa position en dehors de l'agglomération avait entraîné son abandon presque total : la municipalité décida donc de construire une nouvelle église mieux située et de ne conserver de l'ancienne que la crypte, qui avait été classée parmi les Monuments Historiques en 1862.

Le 8 août 1904, la démolition de l'église supérieure était terminée. De 1905 à 1908, on entreprit, sous la direction de l'architecte en chef Rapine, de restaurer la crypte et de rétablir à grands frais son unité de style, en particulier par la construction de voûtes d'arêtes pour remplacer les voûtes d'ogives conservées sur la travée droite. Enfin, on suréleva les murs pour ménager une salle haute et on construisit une façade pour clore l'ensemble. Au cours de ces travaux, beaucoup de matériaux et en particulier de sculptures furent dispersés.

 

O

 

Les éléments subsistant aujourd'hui de l'ancienne église Saint-Girons forment un bâtiment d'environ 20m de longueur et 12m de largeur à l'extérieur, que recouvre une toiture unique. À l'entrée de ce bâtiment, une porte fermée par une grille donne accès à une petite salle rectangulaire, de laquelle on descend dans la crypte par deux escaliers disposés aux angles. La crypte, en forme de rectangle prolongé par un polygone à trois pans, est couverte de voûtes d'arêtes reposant au centre sur quatre colonnes isolées. De part et d'autre de la première salle, les escaliers ménagés dans les murs permettent de monter dans une pièce de même plan que la crypte. À l'intérieur de la crypte, les quatorze chapiteaux de la belle salle romane sont particulièrement remarquables et très différents dans leurs sculptures.

Au XIXème siècle, l'église Saint-Girons comportait encore un chevet à deux étages encadré par deux absidioles dont une, au nord, était empâtée dans une sacristie, un transept, une nef centrale flanquée au nord d'un collatéral et terminée à l'ouest par un clocher massif sous lequel était ouverte une porte d'époque gothique.

Du transept, on accédait au sanctuaire surmontant la crypte par un escalier monumental de 20 marches, encadré par des tribunes où étaient placées les stalles du clergé. Les absidioles étaient toutes deux précédées d'une courte travée droite un peu plus large, et celle du côté sud comportait des éléments d'époque gothique, mais également à l'extérieur des modillons et des restes de la corniche romane.

Le transept conservait les voûtes romanes de ses deux bras et l'arc d'entrée du bras nord avec les deux chapiteaux qui le portaient, tandis que l'arc du bras sud avait été refait en tiers-point. La nef principale, qui n'avait sans doute jamais été voûtée, avait davantage souffert et elle ne présentait plus que quelques fenêtres romanes pour la plupart murées et des baies plus récentes.

château
Hagetmau
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

château à Hagetmau

 

 

château
Hagetmau
ancienne vicomté de Tursan
Les Landes

 

château à Hagetmau