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PAMIERS

arrondissement de Pamiers



comté de Foix
 
 

condado de Foix



Pamiers












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cathédrale Saint Antonin
église Notre Dame du Camp
le Carmel de Sainte Thérèse d'Avila
tour des Cordeliers
abbaye de Cailloup
tour des Agustins

 

cathédrale Saint Antonin
Pamiers
arrondissement de Pamiers
comté de Foix
Ariège

 

cathédrale Saint Antonin

tour octogonale et abside polygonale

 


Originellement dédiée à saint Jean Baptiste et saint Jean l'Evangéliste, l'église fut appelée Sainte-Marie du Mercadal ("du marché") en 1384, avant d'être élevée au rang de cathédrale en 1499. L'édifice est aujourd'hui dédié à saint Antonin.

La plus ancienne référence de l'abbaye de Saint-Antonin date de 961, alors rattachée aux domaines des comtes de Carcassonne, puis au comte de Foix en 1034. Ce premier monastère se situait sur la rive gauche de l'Ariège au Mas-Vieux, lieu où aurait été martyrisé le saint. Aujourd'hui c'est la ferme de Cailloup où l'on peut toujours voir l'ancienne église romane enserrée dans des bâtiments. Vers la fin du 12e siècle, suite à une crue de l'Ariège, les chanoines s'installèrent sur l'autre rive, en un lieu aujourd'hui entièrement détruit, connu sous le nom de Mas Saint-Antonin. De l’édifice du XIIème siècle, seul, subsiste le portail roman, orné de chapiteaux historiés représentant des scènes bibliques et le martyre des deux premiers patrons.

Le premier bâtiment sur le mamelon du Castella fut une forteresse construite par les comtes de Foix sur une zone appartenant à l'abbaye, au pied de laquelle se forma un centre de population: C'est, d'ailleurs, à cette occasion (en 1111) que le vocable de "Appamiae" est cité.

Pamiers, gros bourg relativement riche, situé en plaine, sera longtemps en conflit avec le comte de Foix, co-seigneur de la cité avec l'abbé du monastère. Ces querelles, surtout avec l'épisode cathare et la personnalité de l'abbé, Bernard Saisset, feront de Pamiers le siège d'un diocèse (1295) autant pour amoindrir l'évêché de Toulouse que pour contrarier le comte de Foix.

Les bâtiments subsistants marquent trois campagnes de construction. Les restes du 10e siècle sont visibles sur le mur gouttereau nord (appareil de galets en opus spicatum). Les parties basses de l'abside principale, le décor sculpté de frises et de chapiteaux visible dans l'absidiole sud et les travées du choeur remontent au 12e siècle. Les parties hautes du chevet, avec leurs traces de peinture, ainsi que les bâtiments d'habitation datent des 17e et 18e siècles.

Au-dessus de la fenêtre d'axe d'une abside se trouve représenté un Christ en buste dans une mandorle tenue par deux anges en plein vol, exemple unique dans l'art roman d'une telle représentation située à cet emplacement. Le décor peint se composait d'encadrements formés de pilastres qui déterminaient des registres superposés, ainsi que de masques, rinceaux d'acanthe et cartouches de cuir retournés.

En 1830, un sarcophage sculpté du 16e siècle fut retrouvé au Mas Saint-Antonin, sans doute apporté sur ce site depuis le Mas Vieux.

La cathédrale Saint-Antonin est classée Monument Historique depuis le 9 août 1906.

L'édifice est en brique toulousaine, matériau typique de la région. L'église d'origine, remontant au XIIe siècle, ne subsiste que par une partie du portail. En effet les guerres de religion, durant le XVIe siècle, causèrent de lourds dégâts dans la ville, ne laissant debout que le clocher qui pouvait être utilisé comme tour de guet. La nef, reconstruite, ne fut totalement achevée qu'en 1689. Il est de tradition d'attribuer le plan de cette nouvelle église à François Mansart, ce qui est plausible compte tenu du style très sobre de l'ensemble. D'autres l'attribuent au neveu de cet architecte, Jules Hardouin-Mansart (1645-1708), dont on sait qu'il travailla sous la direction de son oncle.

Cet cathédrale est à nef unique, les chapelles venant s'insérer entre les contreforts.

 


portail sous porche en arc en plein cintre et chapiteaux du portail

 

Le portail.- Seul vestige de l'église d'origine, une partie du portail datant du XIIème siècle est de style roman. On peut y voir des chapiteaux historiés de la même époque. Bien qu'aujourd'hui endommagés par le temps, ces chapiteaux laissent deviner, de gauche à droite :
Le martyre de Saint Jean Baptiste
Adam et Ève
Caïn et Abel
Daniel dans la fosse aux lions
Le martyre de Saint-Jean l'Evangéliste
Samson luttant contre le lion
Sous la croix du portail, on peut voir une pierre sculptée du XIIe représentant le martyre de Saint Jean. Le reste du portail, de style gothique, date du xive siècle.

 

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tour-clocher-porche octogonale
XIVème

porche sous le clocher

 

Le clocher de style gothique toulousain s'inspire fortement de celui des Jacobins de Toulouse : imposante et briquetée, la tour octogonale est éclairée à chaque étage de fenêtres géminées terminées par un arc en mitre. Elle remonte au XIVe siècle. On pourra remarquer les créneaux et les meurtrières, témoignant du passé houleux de la ville. Ce clocher a été couronné au XIXe siècle par une galerie identique à celle des Jacobins grâce à l'architecte De Coma, ce qui ne dépareille nullement cette tour qui pouvait paraître un peu massive.

Chapelles (la liste des chapelles est donnée de gauche à droite);

vue du chevet
chapelle Saint-Joseph
peintures par Baduel : La Sainte Famille et la mort de Joseph (1886)
chapelle de la Sainte-Épine
peinture de Lazerges : Ecce Homo (1833)
chapelle Saint-Jean-Baptiste
bas relief en bois doré et polychrome datant du XVIIIe siècle représentant le martyre de saint André.
deux peintures : "Fiançailles de Marie et Joseph" et "Résurrection fille de Jaïre"
chapelle du Sacré-Cœur
représentation du martyre de saint Sébastien et saint Antonin
chapelle de la Sainte-Vierge
Saint Sacrement
trois fresques de Bénazet sur la vie de Marie
chapelle Saint-Pierre
petite statue en bois polychrome du XVIe siècle (représentant sainte Marie-Madeleine) ou peut-être la Vierge Marie.
transept
les boiseries du transept datent de 1753
transept nord
* (à gauche en entrant)
peinture de Marzocchi : saint Lizier (1851)
deux toiles de André Jean (dit Frère André) datant du début du XVIIIe siècle : Adoration des Mages et Jésus chasse les vendeurs du Temple
grilles en fer forgé de 1835
transept sud
* (à droite en entrant)
peinture de Lazerges : saint Antonin (1847). On notera la représentation de la ville de Pamiers en arrière-plan.
deux peintures de frère André (début XVIIIe) : Nativité de Jésus et saint Louis reçoit la couronne d'épines du Christ.
chœur
abside pentagonale
maître-autel en marbre datant de 1844
cinq tableaux marouflés de Bénazet sur la vie de saint Antonin, datant de 1885.
le dallage de marbre date de 1857
les vitraux historiés remontent à 1862

 

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cinq toiles illustrant la vie de Saint Antonin


La Révolution laissa la cathédrale vide et nue. Elle la dépouilla de toute la décoration intérieure dont l'avaient parée les évêques, les chanoines et les paroissiens au XVIIIe siècle : tableaux, boiseries, tapisseries, lustres, orfèvrerie, etc. Lorsque Pamiers redevint siège épiscopal en 1823 tout était à refaire pour redonner couleur et vie aux tristes murs de brique. Ce fut l'œuvre d'un siècle entier. Le résultat, bien modeste, est le décor que nous connaissons aujourd'hui, terni et dégradé par les effets du temps.

Les cinq grandes arcades du chœur restèrent vides jusqu'en 1885, date à laquelle le conseil de fabrique fit peindre les cinq toiles illustrant la vie de Saint Antonin, patron du diocèse et de sa cathédrale. Il put financer ce projet grâce au legs de Mlle. Lucie Artigues, de Lavelanet. Cette dame généreuse avait spécifié dans son testament que la somme qu'elle léguait au diocèse devait être employée à la réparation ou à l'ornementation du vaisseau de la cathédrale. En conséquence, l'évêque Mgr. Rougerie et le chapitre cathédral décidèrent de s'en servir pour décorer le chœur au moyen de cinq immenses toiles (4 mètres de large sur 6 de haut) illustrant la vie de saint Antonin telle que la rapporte la légende.

Sur les conseils du célèbre historien Jules de Lahondès, Mgr. Rougerie confia l'exécution des toiles au peintre toulousain Bernard Bénézet, également auteur, à la même époque, des trois tableaux de la chapelle de la Sainte Vierge (la troisième à partir de l'entrée de la cathédrale, côté sud). Parmi les membres du chapitre figurait le chanoine Jean-Jacques Pouech, le fameux géologue et paléontologue. Celui-ci travaillait à cette époque à des recherches sur le personnage de saint Antonin dont l'existence historique était mise en doute. C'est lui, en qualité de spécialiste, que l'on chargea de déterminer le sujet de chacune des cinq toiles. Voici, de haut en bas, les sujets qu'il proposa et que Bénézet peignit :

• Antonin adolescent quittant la maison de son père
• Antonin confessant sa foi devant Métope, tyran de Pamiers.
• En bas : martyre d'Antonin sur terre?; en haut : son apothéose dans le ciel.
• Antonin prêchant devant le gouverneur Festus, à Nobleval.
• Translation de la tête et du bras gauche du saint à Nobleval dans une barque conduite par deux aigles, et sa réception par Festus.

Le travail de Bénézet ne donna guère satisfaction au chapitre. Le plus mécontent fut Jean-Jacques Pouech, pour des raisons qui n'étaient pas qu'esthétiques.

En effet la cinquième toile représentait dans la barque voguant vers Nobleval non seulement la tête et le bras gauche (seules reliques se trouvant à Saint-Antonin-Nobleval), mais le corps entier du Saint (que Pamiers conservait en précieuse relique). De plus Bénézet n'avait représenté qu'un seul aigle blanc posé sur la barque alors que la légende en mentionne deux (ils figurent les anges qui ont miraculeusement recueilli les reliques du Saint). Pouech fit tout son possible pour que le peintre corrigeât ses erreurs. Il n'obtint qu'une tardive et partielle satisfaction au moyen de retouches qui ne remédièrent pas à la définitive médiocrité de l'œuvre.

Les débats et les polémiques que suscitèrent ces cinq toiles de Bénézet ne manquent pas d'intérêt, en particulier en raison de la concurrence de ce dernier, pour la décoration de la cathédrale, avec Paul-Antoine Baduel, à qui fut confiée l'exécution des tableaux de la chapelle Saint-Joseph. C'est une page locale de l'histoire de l'art qui mériterait plus de développement.

 

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orgue de la cathédrale

 

église Notre Dame du Camp
Pamiers
arrondissement de Pamiers
comté de Foix
Ariège

 

église Notre Dame du Camp


voussures et chapiteaux


L’église Notre Dame du Camp tient son nom - « Notre Dame des Champs » - de sa situation géographique, hors les murs de la ville. Le comte de Foix Roger II (1067-1124) fit don à cette église des reliques des Saints Caïus et Alexandre qu’il avait ramenées d’Orient.

Sur des bases du 12e siècle, au XIVe siècle, en raison de l’accroissement considérable de la population, cette église romane trop petite fut agrandie et on éleva une façade crénelée surmontée de deux tourelles servant de poste d’observation. L'église est rebâtie après sa destruction lors de la croisade contre les Albigeois. A nouveau ruinée au 16e siècle, elle sera détruite une nouvelle fois en 1577 durant les Guerres de Religion à l’exception du clocher. Dés 1603 une reconstruction fut entreprise mais elle fut rapidement interrompue par manque de ressources financières. L’édifice ne fut rouvert au culte qu’en 1672, dans le même aspect qu’il a aujourd'hui. Les murailles furent haussées et les fenêtres agrandies en 1769. Réédifiée donc au 17e siècle, elle est réaménagée à la fin du 18e siècle. L'architecte de Layrix intervient sur le portail ouest dans le dernier tiers du 19e siècle. Le portail, classé, fut reconstruit à l’identique en 1870
.
En 1466, elle fut érigée en collégiale sous le patronage de la Vierge, de Saint-Caïus et de Saint-Alexandre.

La façade a été classée monument historique en 1912 et l’ensemble du monument inscrit en 2001. On y trouve un carillon de vingt-et-une cloches.

 

le Carmel de Sainte Thérèse d' Avila
Pamiers
arrondissement de Pamiers
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Ariège

 

le Carmel de Sainte Thérèse d' Avila

façade principale



Le Carmel fut fondé en 1648 par les sœurs de l'ordre de Sainte Thérèse d'Avila qui, anciennement établies à Auch, vinrent s'installer à Pamiers en 1648. Les bâtiments claustraux datent de la fin de ce siècle. Le couvent restant propriété des religieuses, il est rare de pouvoir y admirer les magnifiques charpentes et les belles boiseries datant du XVIIIe siècle, dont le bois nécessaire à la construction fut acheminé par flottaison grâce au marquis de Gudanes dont la fille était religieuse dans le couvent de Pamiers de 1707 à 1784.

La construction de la chapelle débuta en 1704 et s'étala sur plus d'un siècle faute de moyens. Elle est admirablement bien entretenue par les sœurs carmélites. L’aménagement y est original, reprenant l’idée d’une ascension mystique, de l’entrée vers l’autel, situé en haut d’un escalier de marbre, à hauteur des cellules.

À l'extérieur, s'élève une tour carrée appelée "tour de l'Evêque", construite en 1285 sur les ordres du comte de Foix Roger-Bernard III (1265-1302), après qu'il se fut établi dans la ville par la force. Il s'agissait pour lui de marquer son pouvoir à la suite du paréage entre le roi Philippe IV "le Bel" (1268-1285-1314) et Bernard Saisset, alors évêque de Pamiers. Comme sentence, Guy III de Lévis, Seigneur de Mirepoix, attribue cette tour à l'Evêque, d'où son nom, décision confirmée par le pape Boniface VIII le 17 février 1299. À la fin du XVIIIe siècle, la tour est cédée au Carmel. De cette tour, on ne peut plus admirer les trois fenêtres romanes qui furent obstruées par une construction en 1967, ni les murs anciens qui disparurent sous le crépi.

 

nef vers le choeur, chevet et chapelles latérales

 

Les carmélites sont chassés du Carmel en octobre 1792; bâtiments vendus comme biens nationaux en 1796, servent de prison durant la Terreur. La communauté se reforme en 1805. Le Carmel est racheté par Mlle Remaury. Bâtiments saisis (loi de 1901), les religieuses vont en Espagne. Les bâtiments sont rachetés une seconde fois et deviennent petit séminaire jusqu'en 1933 (les Carmélites réintègrent alors leur Carmel). Le 18 novembre 2008 les Carmélites quittent Pamiers pour la Vendée (Carmel de Luçon).

 

tour des Cordeliers
Pamiers
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tour des Cordeliers

clocher octogonal à deux étages

 

Son érection date de 1512. Elle reproduit à l'identique celle des Cordeliers de Toulouse, clocher octogonal à deux étages. Il existait bien une église avant le XIVe siècle, mais elle fut détruite par les Réformés au printemps 1562. Malgré une reconstruction modeste, elle n'échappa pas à la Révolution. La tour seule, gardée comme tour de guet, témoigne de cet ancien édifice.

Seul vestige de l’église des Frères Mineurs (ou Franciscains) bâtie au XIVe siècle. Elle fut détruite par les Réformés au printemps 1562 et reconstruite au XVIIIe siècle.

 

abbaye de Cailloup
Pamiers
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abbaye de Cailloup

abside et absidioles

 

 

façade principale
flanc sud de l'abbaye

abside et absidioles semi-circulaires
dotées de contreforts

élévation latérale
sud

 



L’Abbaye de Cailloup - dite aussi « Mas-Vieux » - est une chapelle romane construite dans la première moitié du XIIe siècle. Restes de l’abbaye primitive Saint-Antonin, de l’autre côté de l’Ariège, ce fut le berceau de la cité appaméenne.

Selon la légende Théodoric 1er, roi Wisigoth de Toulouse, laisse à son fils Frédéric un territoire appelé Frédélas (domaine de Frédéric). Le fils de Frédéric, Antonin, se convertit au christianisme et évangélise ce pays. Il est assassiné en 506 et son corps est jeté dans l'Ariège. Une abbaye est fondée sur le lieu de son martyr où se bâtira le Vieux Mas Saint-Antonin, village à l'origine de la ville de Pamiers. L'église abbatiale fut construite au XIIème siècle. Elle fut en partie détruite un peu plus tard et une nouvelle fois pendant les guerres de religion.

Restaurée à partir du XVIIème siècle, elle a été vendue après la Révolution et transformée en exploitation agricole par son nouveau propriétaire. Elle le restera jusqu’en 1989 date à laquelle la commune de Pamiers l'a rachetée. Elle est classée Monument Historique depuis 1992.

A proximité de l'église un jardin médiéval permet de redécouvrir certaines espèces végétales oubliées.

Aujourd’hui connue sous le nom d'abbaye de Cailloup, l’abbaye Saint-Antonin se trouve sur la voie du Piémont du chemin de Compostelle qui traverse l'Ariège de Mirepoix à Saint-Lizier. Pour s'y rendre, il faut suivre ce chemin à partir du Pont Neuf à Pamiers.

 

tour des Agustins
Pamiers
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comté de Foix
Ariège

 

tour des Agustins

 


Vestige du mur d’enceinte du couvent des Augustins qui s’installèrent au XIVe siècle dans le faubourg de Loumet.

Le couvent fut pillé en 1562 et rasé en 1577 pendant les guerres de religion.


 

tour de la Monnaie
palais de Justice
Lycée
tour et porte de Nerviau

 

tour de la Monnaie
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tour de la Monnaie



Près de l’entrée du Collège Rambaud, se trouve une tour qui flanquait un bâtiment démoli depuis lors. Il s’agit de la tour de garde d’un atelier monétaire créé en 1419 par Jean Ier de Grailly-Foix (+1436). Cet atelier cessa son activité en 1422, conformément à la décision de Charles VII "le Victorieux" (1403-1429-1461). Il la reprit au siècle suivant, grâce à la translation de l’atelier monétaire de Toulouse vers Pamiers.

Les monnaies frappées à Pamiers furent surtout des pièces de cuivre appelées " Guilhem " car elles assuraient la solde des troupes qui affrontaient le prince Guillaume d’Orange. Mais en 1422, Charles VII ordonna l’arrêt immédiat de l’atelier.

Au siècle suivant, Henri III de Navarre et IV de France (1553-1572-1589-1610) décida la translation à Pamiers de l’atelier monétaire de Toulouse pour punir le Languedoc devenu ligueur. Mais en 1596, l’Hôtel des Monnaies de Toulouse est à nouveau ouvert.

Seule la tour garde le souvenir de ces épisodes.



palais de Justice
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palais de Justice

 

Situé sur l'emplacement du Trentat, la maison communale, puis du Palais du Présidial, le palais de Justice fut élevé une première fois au XVIIe siècle avant d'être reconstruit au siècle suivant.

Tout en briques rouges, le Palais de Justice s'impose comme un édifice de style classique. Sa longue façade est rythmée par la superposition d'arcades et de hautes baies. Au centre, un haut fronton domine.

Jusqu'à la Révolution, il avait pour décor des fleurs de lys qui furent alors martelées en signe d'opposition à la monarchie.

Le Palais de Justice abrite le tribunal d'Instance de Pamiers

Lycée
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Lycée de Pamiers



tour et porte de Nerviau
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tour et porte de Nerviau

 


Située près de l’actuelle Mairie, cette porte, seul témoignage de pierres et de briques de l’enceinte fortifiée (XIVe siècle), séparait les quartiers de Coserans et du Mercadal.

Elle a subi un remaniement important à la fin du XVe siècle.



monuments
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dame au parapluie ou Dame Blanche
parc municipal