Rectángulo redondeado: index  web





CASTILLON en COUSERANS

arrondissement de Saint Girons
ancienne vicomté du Couserans

 



comté de Foix
 
 
comarca de Saint Girons
antiguo vizcondado de Couserans



Castillon en Couserans













chapelle du Calvaire ou église Saint-Pierre
Castillon en Couserans
arrondissement de Saint Girons
ancienne vicomté du Couserans
Ariège

 

chapelle du Calvaire ou église Saint-Pierre



Epoque de construction : 12e siècle ; 15e siècle.

L'église Saint-Pierre aussi appelée chapelle du Calvaire domine Castillon-en-Couserans. Elle était autrefois la chapelle des comtes de Comminges et se situait à l'intérieur des fortifications du château détruit en 1650 sur ordre de Richelieu. Construite au XIIème siècle, son abside a été surélevée et fortifiée au XVIème siècle.

Le portail sud abrité sous un auvent, date du XIIème siècle. A sa droite une plaque en pierre représente Saint Pierre. Une inscription sur le livre qu'il présente en atteste. Bien que de facture archaïque cette sculpture date du XIIème siècle.

Le campanile auquel on accède par un escalier en bois extérieur possède cinq cloches.
En 1997, lors des travaux de restauration, des fresques gothiques ont été découvertes à l'intérieur de l'église, datées entre 1350 et 1450. Sur le mur nord, l'une d'elles représente la légende du pendu.


 


vue de l'arrière
de l'église

 


clocher-mur et abside polygonale
avec des bandes d'arcatures lombardes

 

 


portail
sous appentis

 


portail roman
plein cintre

 

 

La légende du pendu:

Deux pèlerins allemands allant à Compostelle s'arrêtent dans une auberge de Toulouse. L'aubergiste les pousse à s'enivrer et pendant leur sommeil cache une coupe en argent dans le sac de l'un d'eux. Il les accuse ensuite de l'avoir volée. Les pèlerins sont arrêtés et jugés. Le fils est condamné à être pendu. Malgré sa peine le père poursuit son chemin vers Saint-Jacques et au retour il a la surprise de trouver son fils encore vivant. Saint-Jacques le soutenait pour lui éviter la mort. Le père rassemble alors la foule pour la prendre à témoin du miracle prouvant l'innocence de son fils. Le pendu est dépendu et l'aubergiste condamné au gibet.