UHART-CIZE

pays de Cize



Basse-Navarre

Baja Navarra de Ultrapuertos

Uhart-Cize

église Saint Martin
Uhart-Cize
pays de Cize
Basse Navarre

église Saint Martin

Le style gothique très homogène de l' édifice, bien conservé notamment au niveau du chevet, date sa construction du 15e siècle.

Une campagne de restauration a lieu au cours du 17e siècle. La sacristie porte une inscription "ANNO 1650" sur une pierre faisant office d' appui de fenêtre. Une seconde date, 1767, est gravée sur le linteau de la porte de cette même sacristie. De nouvelles restaurations ont lieu au cours des 19e et 20e siècles. S' appuyant contre un pan de mur du chevet et prenant place entre deux contreforts, une chapelle funéraire en grès de style néo-gothique a été construite dans le 4e quart du 19e siècle. Elle accueille le caveau des familles Reculusa et Apesteguy.

 

L' église est de plan allongé à vaisseau unique. Les murs sont en moyen appareil de grès. Elle se termine à l' est par un chevet à pans coupés orné de modillons sous le toit à croupe polygonale. Des cinq pans d' origine et des six contreforts, n' en subsistent respectivement que quatre et cinq. En effet, une sacristie sous appentis est venue s' appuyer contre l' élévation latérale nord, masquant une partie du dispositif. Chaque pan de mur du chevet est percé d' une baie géminée trilobée surmontée d' un oculus. De même chaque contrefort est équipé d' un culot historié, qui devait soutenir une statue de saint. A l' ouest, la chambre des cloches pratiquée à l' arrière du mur clocher percé de deux baies campanaires, est surmontée d' un toit en pavillon.

Le porche abrite un portail à quatre voussures en arc brisé. Les voussures ont la forme de boudins reposant sur des colonnettes. Au sud, un escalier en équerre mène aux tribunes. Il est construit à l' emplacement d' une ancienne ouverture en arc brisé semble-t-il, murée. Les murs contiennent des stèles discoïdales en remploi du cimetière alentour.

A l' intérieur, la nef est équipée de fausses voûtes d' ogives quadripartites, le choeur de voûtes d' ogives sexpartites. La clé de voûte porte le monogramme du Christ semble-t-il. Un enfeu est aménagé dans le mur sud. On lit sur la plaque: "IDI IOANTORENA". A côté se trouve une niche en arc brisé. Au nord, une niche également en arc brisé est équipée de culots historiés sur lesquels reposent les quatre boudins formant l' arc. La nef est équipée de deux niveaux de tribunes.

 

* couverture: tuile creuse; tuile plate mécanique; toit à longs pans; croupe polygonale; pignon découvert; appentis; toit en pavillon.

maisons et fermes
Uhart-Cize
pays de Cize
Basse Navarre

Une grande partie de l' habitat est érigée au 18e siècle, bien que l' existence de certaines maisons soit bien antérieure (maisons médiévales, cft. Orpustan, bibliographie). Au cours su 19e siècle, on remanie fréquemment des maisons existantes. Les maisons et fermes sont construites en calcaire (48 %), en grès ou en galet. La mise en oeuvre de ces matériaux est masquée dans presque tous les cas par de l' enduit. Les toitures sont faites à 80 % de tuiles creuses, parfois associées à la tuile plate.

Typologie: logis isolé sans dépendance ou avec juste un appentis; logis indépendant avec dépendances dispersées; logis indépendant avec dépendances adossées sur l' arrière; ferme en corps de bâtiment unique bipartite devant avec étable sur l' arrière et fenil au-dessus; ferme en corps de bâtiment unique tripartite devant avec ezkaratz au centre, étable sur l' arrière et fenil au-dessus; ferme en corps de bâtiment unique divisé en hauteur, avec logis à l' étage sur l' étable ou la bergerie ou le chai.

* mairie d'Uhart-Cize

L' édifice date du 1er quart du 17e siècle, plus précisément de 1618, date portée sur une plaque au-dessus de la porte. Il abritait originellement une ferme de type monobloc tripartite. L' étable était située à l' arrière, le fenil aménagé au-dessus. Après avoir abrité le presbytère et s' être nommé Apezetxea, l' édifice a été transformé en mairie et des appartements locatifs sont aménagés au 1er étage. Des restaurations mineures ont eu lieu au cours du 19e siècle. Seule l' élévation antérieure a été épargnée par les importantes restaurations récentes. Les deux fenêtres de grès du rez-de-chaussée ont cependant été installées probablement à la fin du 18e siècle. Les façades latérales et postérieure sont entièrement reprises, seules subsistent d' origine la porte charretière et deux fenêtres.

 

La ferme est couverte d' un toit à deux pans en tuiles creuses. Elle a été bâtie sur une légère pente. Les ouvertures possèdent des encadrements de calcaire. En élévation antérieure, la porte en plein-cintre à claveaux massifs est ornée d' une moulure en creux. Au-dessus, la fenêtre est équipée d' un appui saillant mouluré et son linteau est décoré de motifs géométriques. A l' étage, les deux fenêtres de part et d' autre se distinguent par un décor de denticules sous l' appui. Le comble est percé de quatre petites fenêtres. En élévation antérieure, les aisseliers reposent sur des corbeaux, parmi lesquels celui du centre a été gravé pour reproduire une figure humaine. L' élévation latérale gauche est percée de deux fenêtres à appui saillant mouluré et de deux portes plein-cintre dont l' une, chanfreinée, servait d' entrée à l' étable.

* maison Dujakenea

Dujakenea tire son nom de Dionisio Dujac, chanoine d' Uhart-Cize, qui construisit la maison en 1731 pour y établir le premier Collège de Basse Navarre. Sa physionomie actuelle résulte d' un remaniement qui a eu lieu courant 18e siècle ou 19e siècle où un toit à longs pans à croupe a remplacé le toit à longs pans à pignon couvert. La maison possède des croisées et fenêtres à meneau datant probablement du début du 18e siècle. Certaines ouvertures ont été murées, notamment en rez-de-chaussée à gauche en élévation antérieure et une porte en élévation postérieure. Quelques restaurations mineures ont lieu au cours des 19e et 20e siècles, notamment la construction d' une pièce sous appentis accolée en élévation latérale gauche.

Dujakenea, construite sur une pente, possède un niveau de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. L' étage carré de la maison est percé de deux croisées en élévation antérieure sud-est, de deux croisées et d' une fenêtre à meneau en élévation postérieure nord-ouest. Ces ouvertures sont équipées d' appuis saillants moulurés. La fenêtre à meneau est surmontée d' un larmier simple. L' entrée s' effectue par une porte rectangulaire simple pratiquée sous la croisée de droite, en façade.

* maison villa Harriet

La maison a été construite dans les années 1930 en pleine vogue néo-basque.

Si la villa Harriet emprunte au style régionaliste néo-basque certains détails, on observe une influence normande très affirmée: volumétrie complexe, utilisation du pan de bois, aisseliers imposants, toiture en demi-croupe. Toutefois, les baies en plein-cintre font référence au néo-basque, ainsi que le pan de bois, très répandu. Ce programme architectural inclut un garage, élément en vogue à cette époque, totalement néo-basque: architecture basse, trapue, toit à longs pans à pignon couvert, tripartition en façade, pan de bois. Le vocabulaire classique est également mis à contribution avec l' utilisation de pilastres cannelés de part et d' autre de l' ouvrage d' entrée et à l' ancienne pergola, couverte.

La villa est composée de deux corps de bâtiment rectangulaires disposés en T renversé sur le côté. Le corps en saillie est le plus élevé, il comprend un étage carré et un étage en surcroît. Le second corps de bâtiment, en retrait et perpendiculaire au premier, ne compte qu' un étage carré. Le premier corps de bâtiment présente son petit côté en façade surmontée d' une demi-croupe. L' entrée s' effectue par là. Le second corps perpendiculaire présente son long côté ou mur gouttereau. Dans le parc, le garage est équipé d' un toit à longs pans à pignon couvert.

 

archéologie
Uhart-Cize
pays de Cize
Basse Navarre

 

* redoute de Kurutchamendy

Epoque de construction: 1er quart 19e siècle.

Témoignage sur la défense par le maréchal Soult de la frontière franco espagnole face à l'armée britannique/espagnole/portugaise en 1813.