SAINT MICHEL

pays de Cize



Basse-Navarre

Baja Navarra de Ultrapuertos

Saint Michel

église Saint Vincent de Dax
Saint Michel
pays de Cize
Basse Navarre

Saint Vincent de Dax

façade principale occidentale
porte en arc en plein cintre

clocher-porche

Choeur de la fin du 15e siècle ou début 16e siècle. Nef reconstruite au 17e siècle, remaniée et voûtée en 1868. Entièrement repeinte de 1928 à 1954 par Gaillard Lala et Sébastien Duilhé.

nef vers le choeur et chevet polygonal

Sainte Vierge

Christ Crucifié

fond de la nef et tribunes
voûte en berceau surbaissée en anse de panier

fonts baptismaux

 

* couverture: tuile creuse; toit à longs pans; croupe; pignon découvert .
* typologie: clocher-porche; abside polygonale
* décor peinture
* représentation saint Roch ; saint Michel ; saint Pierre ; scène chrétienne

vestiges du château Pignon
Saint Michel
pays de Cize
Basse Navarre

O

O

vestiges du château Pignon

La redoute fut construite sous l' impulsion de Ferdinand d' Aragon, dans le premier quart du 16e siècle, en 1512. Elle se situe à 1177 mètres d' altitude. L' hypothèse de Louis Colas, selon laquelle la colline sur laquelle est construite la redoute correspondrait à l' antique Summus Pyrenaeus de "l' itinéraire d' Antonin", est aujourd' hui abandonnée.

L' ouvrage, ruiné, est sûrement construit sur un édifice antérieur dont on ne connaît rien. Château-Pignon fut à plusieurs reprises l' objet de conflits entre Français et Espagnols, en 1521 et en 1793 notamment. Le général Espagnol Caro la fit entièrement raser en 1793. Vingt ans plus tard, le 25 juillet 1813, de nouveaux combats ont lieu autour du site entre Anglais et Français, ces derniers rassemblés autour du maréchal Soult.

L' intérieur de la redoute a été endommagé par des fouilles sauvages. Les chasseurs à la palombe en ont fait un poste de chasse. A l' extérieur, ont été retrouvés des témoignages de combats datant de 1521 à 1813.

La redoute se compose de deux parties distinctes. La première est un polygone qui devait être initialement un quadrilatère. Les fondations du mur-rempart sont encore bien visibles, sur quatre des cinq côtés. Elles possèdent une largeur comprise entre 1 m et 1 m 80. La superficie à l' intérieur du polygone est de 600 à 650 m2. La seconde partie consiste en deux annexes accolées, l' une de forme trapézoïdale, l' autre semi-circulaire, destinées à consolider l' ouvrage vers l' est, le sud, l' ouest et le nord-ouest. Elles étaient équipées d' embrasures de tir.

Seul subsiste sur la face nord-est de la redoute ruinée, un pan de mur encore bien conservé.

maisons et fermes
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* ferme Lakoa

La ferme Lakoa semble avoir été construite dans la 2e moitié du 17e siècle, hypothèse attestée par le fait que la maison présente une ossature de bois. La ferme a peut-être été bipartite à l' origine. La façade de la maison a été en partie reprise à la fin du 18e siècle, comme l' indique la date 1799 gravée sur le linteau de la fenêtre de gauche en rez-de-chaussée. La ferme a connu quelques remaniements dans la 2e moitié du 19e siècle (un appentis a été accolé en élévation latérale gauche) et la 2e moitié du 20e siècle (l' appentis abritant le poulailler-porcherie a été détruit).

Lakoa est une ferme tripartite à ossature de bois, surmontée d' un toit à deux pans couvert de tuiles creuses. Le mur de refend de gauche s' est effondré, laissant ainsi apparents les poteaux de l' ossature de bois. L' ezkaratz donne accès à la cuisine à droite et aux anciennes chambres à gauche. La cuisine a conservé la cheminée aux corbeaux triangulaires et l' ancien évier en pierre. L' étable occupe toute la partie arrière de la ferme. La façade nord-est de la maison est ornée d' un pan de bois dont le remplissage est constitué de briquettes et de torchis. Le pan de bois est percé de quatre trous de boulins triangulaires. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont en grès, tandis que celles situées sous les combles sont en bois. Le linteau de la fenêtre de gauche possède, en plus de la date 1799, un décor d' ostensoir, de quatre rosaces et de deux "lauburus". La porte de droite en façade a remplacé une fenêtre. Un appentis a été accolé en élévation latérale gauche.

* ferme Arzitia

Arzitia est citée dans la liste des feux du royaume de Navarre en 1334 sous le règne de Jeanne II de Navarre), 1366 ( sous le règne de Charles II "le Mauvais") et 1412 ("Arciat") (sous le règne de son fils Charles III "le Noble") en tant que maison noble. La construction semble dater de la 2e moitié du 17e siècle ou de la 1ère moitié du 18e siècle. Seule la fenêtre de gauche du rez-de-chaussée n' a pas été touchée par les restaurations. Toutes les autres ouvertures, ainsi que la porte charretière en façade, ont été reprises ou créées au 19e siècle. Un appentis abritant le poulailler et la porcherie a été construit contre la façade dans la deuxième moitié du 19e siècle.

Arzitia est une ferme tripartite surmontée d' un toit à deux pans couvert de tuiles creuses. L' ezkaratz donne accès à la cuisine à gauche et aux chambres à droite, ainsi qu' à l' étable et au fenil qui sont dans le prolongement du corps de logis, à l' arrière. La porte d' entrée rectangulaire ainsi que les fenêtres sont en bois, sauf la fenêtre de gauche en rez-de-chaussée en grès et à appui saillant. Les pannes sont ouvragées. Un poulailler-porcherie sous appentis est construit à l' avant, perpendiculairement à la ferme.

* ferme Lodaena

Lodaenea était à l' origine une maison en rez-de-chaussée surmontée d' un toit à deux pans. Probablement vers 1781, date inscrite sur le linteau de la fenêtre droite du rez-de-chaussée, en élévation antérieure, le corps de logis a été rehaussé pour abriter un étage et les combles, le tout couvert d' un toit en croupe. La partie contenant l' étable et le fenil est restée sous toit à deux pans et en rez-de-chaussée.

La quasi-totalité des ouvertures de même que la porte charretière ont été remaniées au 19e siècle.

Lodaenea est une ferme tripartite composée de deux ensembles: le corps de logis possède un étage carré et est sous un toit en croupe couvert de tuiles creuses, tandis que l' étable et le fenil sont sous un toit à deux pans couvert de tuiles plates, dans le prolongement du corps de logis. Le corps de logis est donc surélevé par rapport à l' étable-fenil. La partie centrale du logis est occupée par l' ezkaratz, à l' intérieur duquel un escalier en équerre en charpente mène à l' étage. La cuisine se trouve à gauche de l' ezkaratz. Les encadrements en bois dominent dans les élévations, sauf les deux fenêtres du rez-de-chaussée de la façade, en grès. Le linteau de la fenêtre de droite porte la date 1781, accompagnée de deux rosaces, d' une croix et de deux chandeliers.

* autres maisons

 

maison à Saint Michel

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porte de maison à Saint Michel