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OSSÈS


vallée d'Ossés-Irisarry 



Basse-Navarre


Baja Navarra de Ultrapuertos




Ossès









 

 

église Saint Julien
chapelle Saint Vincent

 

église Saint-Julien
Ossès
vallée d'Ossés-Irissarry
Basse Navarre

 

église Saint Julien



L' église Saint-Julien d' Ossès est mentionnée dès 1168 sous le règne de Sanche VI "le Sage" de Navarre (1132-1150-1194). Fortaner, évêque de Bayonne, achète alors des terres autour de l' édifice (cf. E. Goyheneche).

 

 


façade principale
occidentale


flèche polygonale
en charpente


tour-clocher
de plan heptagonal

 

 

 

portail baroque
XVIIème siècle

 

 

 

L' édifice actuel date de 1668 (date portée au-dessus du portail d' entrée ouest). A l' intérieur, une partie du mobilier correspond également à cette époque: retable et chaire, du 17e siècle; le buffet d' orgue et les tribunes en bois sculpté sont aussi de l' époque moderne (17e ou 18e siècle). D' après les registres de délibérations du conseil municipal, des réparations sont effectuées en 1802 et 1859. En 1870, l' église est dite "délabrée". Un projet de restauration voit le jour en 1876. L' édifice est à nouveau réparé dans les années 1930.

L' édifice présente un plan allongé à vaisseau unique et chevet à cinq pans coupés, avec sacristie de plan rectangulaire accolée à l' angle sud-est. Les murs sont édifiés en moyen ou grand appareil de grès. A l' angle nord-ouest se trouve une tour-clocher de plan heptagonal, construite en grès et calcaire (effet de bichromie) et couverte d' une flèche polygonale en ardoises.

La tour contient un escalier intérieur en vis sans jour, en maçonnerie pour accéder à la chambre des cloches. Le vaisseau est couvert d' un toit à longs pans et pignon, le chevet d' une croupe polygonale, l' ensemble en tuiles creuses.

L' entrée principale de l' église se situe à l' ouest, avec un portail daté 1668 et orné de sculptures de style baroque. Deux portes sont également percées sur les élévations latérales nord et sud.

A l' intérieur, l' église est équipée de tribunes en bois ornées d' un décor sculpté sur les murs ouest, nord et sud. On y accède par des escaliers intérieurs en équerre, en charpente.

L' ensemble de l' édifice a reçu un décor de fausses voûtes en lambris peint, en anse de panier pour la nef et en cul-de-four pour le choeur. Celui-ci est orné d' un retable du 17e siècle, tandis que les ouvertures de la nef et du choeur ont reçu des vitraux dont certains sont signés G.P. Dagrand et datés 1898.

Typologie : édifice de plan allongé à vaisseau unique ; chevet à pans coupés ; clocher-tour

Couverture: tuile creuse; ardoise; toit à longs pans; pignon; croupe polygonale; flèche polygonale



chapelle Saint-Vincent
Ahaice
Ossès
vallée d'Ossés-Irissarry
Basse Navarre


L' église dite chapelle Saint-Vincent d' Ahaice semble avoir été édifiée au 17e siècle ou au 18e siècle, comme l' attestent certaines ouvertures étroites à montants chanfreinés caractéristiques de cette période. Peu d' éléments architecturaux cependant nous permettent d' affiner cette datation. L' édifice est remanié au cours des 19e et 20e siècles.

L' église dite chapelle présente un plan allongé très simple, avec vaisseau unique et chevet plat. Elle est couverte d' un toit à longs pans formant pignon couvert de tuiles creuses. Les murs sont édifiés en moellon de grès et de calcaire recouvert d' une épaisse couche d' enduit. Seule l' élévation latérale droite est percée d' ouvertures à encadrement de grès : porte d' entrée et deux baies rectangulaires.

A l' intérieur, la charpente est masquée par une fausse voûte lambrissée. L' édifice est peu décoré.

 

* typologie : édifice de plan allongé à vaisseau unique ; chevet plat

* couverture: tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert.

maisons et fermes
Ossès
vallée d'Ossés-Irissarry
Basse Navarre


De très nombreux édifices remontent au 17e siècle, certains étant même plus anciens. La plupart des maisons et fermes de la commune sont d' origine médiévale. Le 18e siècle est très présent au niveau des dates et inscriptions qui indiquent généralement la construction de l' édifice ou de grands remaniements. Il en est de même pour le 19e siècle. Les maisons et fermes sont généralement construites en appareil mixte de moellons de calcaire et de grès recouverts d' enduit. Les parties en pans de bois sont fréquentes, dans un tiers des édifices repérés environ. Au niveau des toitures, la tuile creuse domine.

Typologie: logis indépendant avec dépendances dispersées; logis indépendant avec dépendances adossées sur l' arrière; ferme en corps de bâtiment unique tripartite devant avec ezkaratz au centre, étable sur l' arrière et fenil au-dessus; ferme en corps de bâtiment unique divisé en hauteur, avec logis à l' étage sur l' étable ou la bergerie ou le chai.


* ferme Inxortenia

La ferme semble avoir été construite à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle, comme en témoigne la porte charretière monumentale à larges claveaux ornées de boules sculptées sur l' arc. Son ancienneté est également attestée par la forme des corbeaux de la cheminée, triangulaires, avec chanfreins et congés. L' édifice est remanié au cours des siècles suivants, et principalement au 19e siècle, où l' on reprend certaines ouvertures.

Au 20e siècle, une porcherie-poulailler est ajoutée à l' arrière de la ferme. L' édifice est aujourd' hui abandonné.

De plan tripartite, la ferme dispose d' un étage carré et d' un niveau de comble. Les murs porteurs, en saillie, sont édifiés en moellon de grès et recouvert partiellement d' enduit. En élévation antérieure, ordonnancée sans travées, l' étage et le comble sont à pan de bois. L' édifice est couvert d' un toit à longs pans et pignon couvert de tuiles creuses, porté par des aisseliers sculptés, ainsi que d' une demi-croupe ou "queue de milan" massive à l' arrière. L' entrée se fait par une porte charretière monumentale à larges claveaux sculptés de boules, en élévation antérieure. Les ouvertures de la ferme sont à encadrement de bois pour les élévations latérales et le pan de bois, ou en grès. On compte plusieurs fenêtres à meneaux et/ou appuis moulurés.

A l' intérieur, l' édifice est à structure en bois, avec poteaux porteurs et remplissage de moellons de grès et galets. Les poutres sont ornées de croisillons gravés. Dans la cuisine, la cheminée est portée par des corbeaux triangulaires à chanfreins et congés.


* ferme Harizmendia

D' après les recherches effectuées par Orpustan à partir de documents médiévaux, le nom d' Harizmendy est mentionné dès 1150 (herismendi) puis en 1347 (ostal darizmendy). D' après Daranatz, l' évêque de Bayonne, Monseigneur d' Olce, y serait décédé en 1681.

Dans son état actuel, l' édifice remonte cependant aux Temps Modernes. Dans la partie la plus ancienne de la ferme, Duvert et Bachoc ont noté la présence d' éléments pouvant dater de la fin du Moyen Age, notamment des ouvertures en arc brisé. La majeure partie de la construction semble dater de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle, comme l' attestent la porte charretière à larges claveaux chanfreinés, le décor du pan de bois ou encore la forme ancienne de certaines baies. Le corps de logis principal comporte des éléments architectoniques du 18e siècle, correspondant à des reprises de la construction, au niveau des ouvertures par exemple.

L' ensemble des bâtiments subit des remaniements ou restaurations au cours des 19e et 20e siècles, principalement à l' intérieur et au niveau de la réfection de certaines ouvertures. Aujourd' hui inhabitée, la ferme Harizmendia abritait il y a quelques années encore une métairie.

La ferme Harizmendia comporte plusieurs bâtiments d' habitation ou à vocation agricole: le corps de logis principal, originellement habitation des maîtres, un bâtiment accolé à droite, logement des métayers, ainsi que des dépendances agricoles. L' ensemble de la propriété est ceint d' un mur de clôture. Le corps de logis principal comporte un étage carré accompagné d' un étage de comble. Il est édifié en appareil mixte fait de moellons de calcaire et de grès recouverts d' enduit. L' étage et le comble sont occupés par un pan de bois à remplissage de pierre, de brique et de terre, dont les sablières sont richement ouvragées de motifs géométriques ou solaires. L' étage est percé de fenêtres à meneaux de bois. L' édifice est surmonté d' un toit à longs pans et pignon couvert de tuiles creuses, avec demi-croupe ou "queue de milan" à l' arrière. Les aisseliers sont sculptés de motifs géométriques. En élévation antérieure, on note un décrochement de façade sur la partie droite. Celle-ci est occupée en rez-de-chaussée par une salle commune de grandes dimensions, éclairée par une croisée aux montants chanfreinés et dotée d' une porte latérale de forme rectangulaire. On entre dans l' ezkaratz par une porte charretière à larges claveaux, chanfreinée et avec congés. Les élévations latérales et postérieure disposent également d' ouvertures à encadrement de pierre en rez-de-chaussée, tandis que les niveaux supérieurs sont dotés de parties en pan de bois percées d' ouvertures.


* ferme Sastriarenea

D' après Orpustan, la maison Sastrierenea est d' origine médiévale. Son nom originel semble avoir été Oiharartegarai, et apparaît sur des documents médiévaux comme maison noble ou "infançonne" en 1350 puis 1366. L' état actuel date du 2e quart du 17e siècle, comme l' atteste notamment la date 1628 portée sur le linteau monumental de la porte charretière. De nombreux détails architecturaux et de décor, principalement au niveau des étages en pans de bois confirment cette datation. L' édifice subit quelques remaniements au 19e siècle. Au 20e siècle, les efforts de la famille propriétaire se portent sur la restauration du bâtiment, pour qu' il recouvre sont aspect originel.

L' édifice possède deux étages carrés et un niveau de comble. Le rez-de-chaussée laisse paraître un appareillage de pierre de taille de moyen appareil, en calcaire et grès, de même que les chaînes d' angles. Les deux étages et le niveau de comble sont construits sur une structure porteuse en bois et remplissage de torchis, nettement visible en élévation antérieure mais masquée sous l' enduit sur les autres façades. Au rez-de-chaussée de l' élévation antérieure sont percées 4 portes. L' une porte une date effacée semblant remonter au 14e siècle, une autre est datée 1628; la porte principale est surmontée d' un linteau de grandes dimensions sur lequel on peut lire l' inscription suivante : "Esta es la casa i armas de Guillantena Aguila", décorée d' un aigle. L' ensemble des poutres et poteaux porteurs du pan de bois est sculpté de motifs géométriques, d' accolades, d' encoches. Les aisseliers sont également travaillés. Ils soutiennent un toit à longs pans et pignon couvert de tuiles creuses. La ferme est équipée de plusieurs fenêtres à meneaux et appuis moulurés, dont certaines, aux niveaux supérieurs, sont en bois. Les murs gouttereaux, en saillie, supportent des consoles moulurées. Les élévations latérales sont percées de baies chanfreinées pour la plupart, tandis que l' élévation postérieure, quasi aveugle, accueille l' entrée de l' étable.


* ferme Apalasia, Gahardou

Le nom Apallats apparaît dans les listes de maisons médiévales de 1366 étudiées par Orpustan. Il s' agit alors d' une maison franche. L' édifice actuel porte sur le linteau sculpté de la porte charretière, la date 1635, qui correspond à l' époque de construction de la ferme, du moins à une grande campagne de restauration. Dans leur étude de cet édifice, Duvert et Bachoc mettent en avant l' existence, sous la façade de grès rouge, d' une ossature intérieure de bois, à trois travées. Certaines pièces de bois ont été sectionnées. Duvert et Bachoc imaginent donc l' antériorité de cette structure en bois par rapport à la date 1635, qui serait donc celle d' un important remaniement de l' édifice, au cours duquel on fait disparaître, selon les auteurs, le lorio originel.

La ferme est remaniée au cours du 19e siècle, plus particulièrement à l' intérieur. Longtemps abandonnée, elle est remise en état dans la 2e moitié du 20e siècle. Si l' aspect extérieur de l' édifice paraît conforme à celui du 17e siècle, la disposition intérieure a été entièrement bouleversée.

La ferme Apalasia est édifiée en moyen appareil et en moellon de grès, recouvert d' enduit, et couverte d' un toit à longs pans et pignon couvert de tuiles creuses. L' élévation antérieure, orientée au sud, présente une travée centrale monumentale. Celle-ci se compose de la porte charretière accompagnée de son décor sculpté et de deux croisées à montants chanfreinés à l' étage. L' impression de massivité est accentuée par un jeu de lignes horizontales et verticales dû à la disposition des ouvertures. La porte charretière, rectangulaire, est construite à partir de larges claveaux de grès. Elle est encadrée de deux petites baies rectangulaires et surmontée d' un linteau massif sur lequel est sculptée l' inscription suivante: "Piares Apalas i Urdans de Bidarte. Esta es la casa de Apalasia Ano 1635". Ce linteau est surmonté d' un arc en accolade. Les autres ouvertures de l' élévation antérieure sont également pourvues de chanfreins et de congés.


* ferme Ospitalea

Au 13e siècle, le hameau d' Ugarzan dispose d' une annexe des Hospitaliers de Roncevaux: Orpustan relève, dans la liste des maisons médiévales de 1268, l' existence d' un "hespital d' urrgaçaun in hosses". Le toponyme Ospitalea pourrait donc bien correspondre à cette possession de Roncevaux, devenue exploitation agricole par la suite. L' édifice ne conserve malheureusement aucune trace de l' époque médiévale. Dans leur étude de l' habitat rural, Duvert et Bachoc mentionnent, pour cet édifice, deux grandes époques de construction et d' agrandissement, l' une au 17e siècle, la seconde vers la fin du 18e siècle. Cette dernière campagne correspond à la date 1783 portée sur la clé de l' arc de la porte charretière. De la première campagne de travaux, seules certaines ouvertures, et notamment les grandes croisées des élévations latérales et postérieure, semblent subsister.

Transformée en exploitation agricole, le bâtiment subit des remaniements au cours des 19e et 20e siècles, plus particulièrement au niveau de l' élévation antérieure, chaulée et remise en état. Les élévations latérales et postérieure conservent des éléments anciens et leur appareillage visible, sans enduit. L' aspect de l' élévation postérieure semble indiquer une antériorité de construction par rapport à la façade principale. Cette élévation semble conserver des vestiges de la fin du Moyen Age ou du début des Temps Modernes.

L' édifice présente un plan tripartite, en rez-de-chaussée, accompagné d' un niveau de comble. Couvert d' un toit à longs pans et pignon de tuiles creuses, il est construit en moellon de grès et de calcaire, recouvert d' enduit en élévation antérieure seulement. Celle-ci présente une porte charretière bichrome en grès et calcaire, datée 1783 sur la clé, encadrée de deux petites ouvertures semblables à des meurtrières, et surmontée d' une fenêtre à meneau dont le linteau sculpté porte l' inscription : "Pierre d' Etcheberri et Marie Beirines". Les élévations latérales et postérieure conservent de larges croisées de grès murées, avec appuis moulurés, ainsi que d' autres fenêtres, dont plusieurs équipées de meneaux. L' élévation latérale droite est dotée d' un décrochement vers l' arrière, ce qui confirme l' hypothèse de plusieurs campagnes d' agrandissements.


* ferme Bilenaenia, Iriberri

Le toponyme Bilenaenia est dérivé de l' expression "ville neuve", qui se traduit en langue basque par "iriberri". On ne peut établir avec certitude que Bilenaenia occupe l' emplacement de la maison "Iriberri" citée en 1350 ("bilenave") et 1307 ("ville nueva") comme maison franche (cf. Orpustan). On peut supposer qu' une personne originaire d' Iriberri (le quartier ou la maison), Jean de Villeneuve, a construit cet édifice dans le 3e quart du 17e siècle, comme l' atteste la date 1674 portée sur le linteau de la porte charretière. L' édifice subit des remaniements aux siècles suivants, et plus particulièrement au 19e siècle, avec par exemple la réfection de certaines ouvertures. Il est restauré au cours du 20e siècle.

Construite en moellon de calcaire et de grès recouvert d' enduit, la maison Bilenaenia est dotée aux niveaux supérieurs de pan de bois. Elle est surmontée d' un toit à longs pans et pignon couvert de tuiles creuses. L' élévation antérieure dispose d' un mur gouttereau en saillie, surmonté d' une console moulurée. Sur le linteau de la porte charretière, on peut lire l' inscription suivante: "Faict par Jean de Villeneuve Notaire royal en l' an 1674 IHS". L' ensemble des ouvertures est à encadrement de pierre, certaines fenêtres étant équipées de croisées ou de meneaux. A l' intérieur, la structure porteuse de la ferme est à poteaux de bois. La cheminée conserve un corbeau en quart-de-rond chanfreiné ancien.


* ferme Inda

La maison Inda fut probablement construite à la fin du 16e siècle, comme l' atteste la forme et les motifs de la porte charretière (clé de l' arc ornée du monogramme IHS entremêlé, surmonté d' un serpent) en élévation antérieure. La parcelle de gauche porte le nom Indaberria, ce qui suppose un agrandissement postérieur à la construction originelle.

La maison Inda a été édifiée en moellon de grès recouvert d' enduit. Elle est couverte d' un toit à longs pans et pignon en tuile creuse. L' élévation antérieure, à l' est, possède un mur gouttereau gauche et un mur de refend central en légère saillie sur corbeaux à deux copeaux. Le mur gouttereau de droite est en saillie. En partie droite, la porte charretière, en ogive, porte des montants chanfreinés. L' ensemble de l' étage carré est marqué par une structure à pan de bois, dont les sablières sont ornées d' accolades. Les fenêtres de l' étage sont à encadrement de bois en élévation antérieure. En élévation latérale, une fenêtre est à encadrement de calcaire chanfreiné.

 

* autres maisons à Ossès

 

ferme à Ossès

O


ferme à Ossès

motif décoratif dans le linteau


maison à Ossès

maison à Ossès

maison à Ossès

maison à Ossès

maison à Ossès

maison à Ossès

maison à Ossès

maison à Ossès

maison à Ossès

maison Esponda

O

maison à Ossès

 

monument aux morts
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monument aux morts à Ossés