LACARRE

pays de Cize



Basse-Navarre

Baja Navarra de Ultrapuertos

église Saint-Martin
chapelle funéraire de la famille Luro

église Saint Martin
Lacarre
pays de Cize
Basse Navarre

église Saint Martin

L' église est de fondation ancienne. L' édifice a entièrement été repris dans la seconde moitié du 19e siècle, dans le style néo-roman. En effet, la chapelle nord porte au-dessus de la porte l' inscription suivante: "HENRY DE LAFUSUN BARON DE LACARRE 1874". La chapelle sud porte la date 1880. Le porche ouest abrite deux vitraux à motifs géométriques, dont un, au nord, est signé Dauriac, maître verrier. L' église a été restaurée au 20e siècle.

 

L' église est de plan allongé à vaisseau unique. Elle se termine à l' est par un chevet plat et est équipée à l' ouest d' un clocher-porche à trois niveaux de plan carré. Une sacristie est adossée au chevet. L' église est pourvue de deux chapelles latérales nord et sud. La nef est couverte d' un toit à longs pans à pignon couvert à l' est et pignon découvert à l' ouest.

Le clocher est surmonté d' une flèche polygonale, la sacristie et les chapelles de toits à croupe en tuiles creuses. L' ardoise est majoritaire.

Un escalier extérieur de distribution, droit en maçonnerie, mène à l' étage de tribunes. Les deux derniers niveaux du clocher-porche sont percés de baies jumelées en plein-cintre, formant abats-voix au 3e niveau.

Des stèles discoïdales du 17e siècle sont déposées contre le mur nord de l' église.

 

* couverture: ardoise ; tuile creuse; toit à longs pans; pignon couvert; pignon découvert; croupe; flèche polygonale.
* décor : vitrail

chapelle funéraire de la famille Luro
Lacarre
pays de Cize
Basse Navarre

 

La chapelle funéraire date du 1er quart du 20e siècle.

Construite dans le style néo-gothique, elle abrite la tombe de la famille Luro, dont un membre fut maire de la commune de Lacarre. La chapelle est signée à l' extérieur Daudignon, Bayonne. Il est le maître de l' oeuvre.

A l' intérieur, deux verrières à personnages et un quadrilobe sont de Maumejean, maître verrier, avec la mention "Paris, Hendaye". Toutefois seule une verrière est signée. La tombe est ornée d' un médaillon en bronze représentant le portrait du maire défunt de la commune, signé L. Danglade, qui réalisa également le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 de Lacarre.

La chapelle néo-gothique est entièrement constituée de plaques de béton aggloméré scellées par du ciment. Le toit à deux versants se termine par des pignons découverts. Un décor de fleurs de lys orne les plaques de béton, à l' extérieur.

A l' intérieur, le tombeau de famille porte un décor funéraire de guirlandes en pierre, dans la chapelle. Des fleurs de lys ornent les plaques de béton à l' extérieur de la chapelle funéraire.

* couverture: béton en couverture ; toit à longs pans; pignon découvert.
* décor : vitrail ; sculpture.
* représentation : fleur de lys; guirlande.

 

château Harispe
Lacarre
pays de Cize
Basse Navarre

château Harispe

L' édifice était une maison forte originellement, construite entre les 11e et 13e siècles probablement.

Son emplacement, stratégique, commandait l' accès au pays de Cize, à l' Ostabarret et aux pays d' Ossès et d' Irissarry. Les premiers seigneurs de Lacarre sont mentionnés début 12e siècle. Par mariage, la seigneurie passe en 1368 à la famille d' Asiayn, en 1525 à celle d' Arbide et en 1668 à la famille de Lafuntzun.

 

En 1820, la propriété est achetée par le général Harispe (1768-1855), maréchal de France en 1851, originaire de Saint-Etienne-de-Baïgorry. Bien que remanié au 18e siècle notamment au niveau du décor intérieur, l' édifice conserve encore dans le 1er quart du 19e siècle les dispositions de la maison forte d' origine, avec, dans l' épaisseur des murs, quelques ouvertures médiévales distinguables. Un dessin antérieur à 1880 montre l' édifice avant les transformations de l' architecte Doyère : un corps de bâtiment unique, à trois parties en façade ouest et deux travées latérales au sud. Au nord-ouest, la façade se prolonge par un bâtiment bas de service et au sud, en équerre, se trouve l' orangerie, édifice long à un étage. Toujours au sud, deux terrasses avec escalier descendaient au jardin à la française. En 1880, a lieu une importante campagne de transformation du bâtiment menée par l' architecte départemental Doyère qui choisit un style résolument éclectique allant du néo-Renaissance au néo-Louis XIII. Il détruit, construit, décore les pièces dans le style Empire, imprimant une nouvelle silhouette au château. L' édifice actuel n' a subi aucun remaniement depuis les transformations de Doyère. Il appartient toujours aux descendants du Maréchal. Le décor intérieur est en mauvais état.

Le château se compose d' un corps de logis à deux étages carrés. Il est couvert de hautes toitures à longs pans et croupes, en ardoises. L' élévation antérieure ouest, ordonnancée, est de style néo-Renaissance. Elle se distingue par un balcon central imposant au-dessus de la porte d' entrée. On observe une lucarne à fronton complexe et les armes du Maréchal Harispe. Au nord, un grand pavillon de style néo-Louis XIII s' est substitué au bâtiment bas de service. L' orangerie a été supprimée, le bâtiment principal ne se prolongeant à sa place que d' une travée. Deux tourelles d' angle encadrent la façade sud. L' ensemble des murs est recouvert d' un moyen appareil de calcaire. On pénètre dans le château par un vaste vestibule. Face à l' entrée, se trouve un imposant escalier tournant à retours avec jour, en charpente. Dans le parc, une pelouse remplace l' ancien jardin à la Française. Un pigeonnier de plan carré est surmonté d' un toit en pavillon en ardoises. Une dépendance sous un toit à longs pans et pignon couvert en tuiles creuses, abritait l' ancienne écurie, un fenil, un lavoir.

 

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