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IRISSARRY


vallée d'Ossés-Irisarry



Basse-Navarre


Baja Navarra de Ultrapuertos




Irissarry








église Saint Jean Baptiste
Irissarry
vallée d'Ossés-Irissarry
Basse Navarre

 


église Saint Jean Baptiste


D' après Eugène Goyheneche, il est possible que l' église actuelle soit construite à l' emplacement de l' oratoire Saint-Jean.

 

 


façade principale
occidentale

 


tour-clocher surmontée
d' un toit en pavillon

 

 


tour-clocher
derrière le fronton

 


portail en arc brise
sous porche

 

 

L' entrée s' effectue par une porte à large voussure en arc brisé du 15e siècle, percée dans la tour-clocher. L' édifice, repris entièrement au 17e siècle, a été restauré dans le 1er quart du 18e siècle, comme l' indique la date 1712 sur l' arc de la baie du nord-est, ainsi que dans la 4e quart du 18e siècle, avec la date 1783 sur l' oculus de la tour-clocher. Les archives communales mentionnent en 1847 un appentis contre l' église, logement de la benoîte. E. Goyheneche signale des restaurations en 1860. A cette occasion le porche est construit. Les archives communales quant à elles font état en 1866 de plans et devis des travaux à exécuter à l' église et à la tour du clocher. Le conseil approuve à cette occasion les plans dressés en 1859 par M. Besoin, architecte.

 

nef vers le choeur et chevet plat avec retable



retable majeur

tabernacle

Christ Crucifié

O

retables des autels latéraux

fond de la nef et tribunes de bois

 

En 1871, un nouvel architecte, M. Mongaston, réalise des plans du clocher. Une délibération de 1873 explique le rehaussement réalisé : "La cloche était trop basse pour être entendue, d' où le besoin de la rehausser de 3 mètres et de percer des ouvertures". Pour une raison inconnue, un deuxième rehaussement, néo-roman, que l' on observe aujourd' hui, est réalisé. Il n' a pu être entrepris qu' au début du 20e siècle, comme le prouve une photographie de l' état ancien. Des bleus d' architecte ont été retrouvés aux A.D.P.A. concernant cette dernière restauration. L' inventaire de 1906 mentionne deux niveaux de tribunes à l' intérieur de l' église. Il n' en subsiste qu' un. Deux vitraux sont datés et signés : le premier, dans le choeur, au sud, est signé G.P. Dagrand, de Bayonne, et daté 1866. Le second, au nord en entrant, est signé Henri Gesta de Toulouse et daté 1923.

L' église, de plan allongé, possède un massif occidental composé d' une tour-clocher surmontée d' un toit en pavillon, précédée d' un porche avec toit à longs pans et pignon couvert. Le chevet de l' église, à pans, est pourvu d' une croupe polygonale. Les pans coupés abritent deux petites sacristies.

À l' intérieur, le plafond de la nef unique, lambrissé, est relié aux murs gouttereaux par des demi-berceaux, formant une fausse-voûte déprimée. Un niveau de tribune sur aisseliers règne le long des murs nord, sud et à l' ouest de la nef.

 

O

orgue

 

* couverture: tuile creuse; toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe polygonale ; toit en pavillon .
* décor : vitrail. Sur le vitrail près de l' entrée au nord, est représenté le Baptême du Christ.
* représentation : Christ.

 

croix de carrefour
Irissarry
vallée d'Ossés-
Irissarry
Basse Navarre

croix de carrefour à Irissarry

 

Elle se trouve à l' angle Nord-Ouest de la maison Ospitalia.


commanderie dite maison Ospitalia
Irissarry
vallée d'Ossés-Irissarry 
Basse Navarre

 



Commanderie d'Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem dite Ospitalea. Destinations successives : ferme, actuellement "Centre d'éducation au Patrimoine".

La fondation de la Commanderie d' Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem a lieu au 12e siècle. Les plus anciennes mentions de "l' hospitale et oratorium de Irizuri" (Cartulaire de Bayonne) datent de 1194 puis 1196. Le bourg se structure peu à peu autour de l' édifice, de l' oratoire Saint-Jean (probablement à l' emplacement de l' église paroissiale). À la fin du 16e siècle, la commanderie ainsi que ses biens bâtis et fonciers (four à pain, deux moulins, un presbytère dit "dormitoire" près de l' église, un verger à pommes, une vigne et autres terres) sont à l' état d' abandon.

Dans les premières années du 17e siècle, l' ordre de Malte entreprend, sous l' impulsion de son commandeur Don Martin de Larrea, la reconstruction totale de la Commanderie ainsi que la restauration des bâtiments du domaine. Un contrat est passé avec des artisans locaux le 6 novembre 1603. Juanes de Landagaray, tailleur de pierre, habitant d' Irissarry, est nommé maître d' oeuvre du chantier. Deux dates sont portées sur l' édifice. La première, 1605, se situe sur la clé de l' arc de la porte en plein-cintre au sud et est ornée d' une croix fleurdelisée et de 3 croix de Malte. Ces croix fleurdelisées et de Malte se retrouvent sur le linteau d' une fenêtre à meneau de cette élévation au premier étage. La deuxième date est jointe à une inscription en espagnol prenant place dans un fronton de marbre à redent situé au-dessus de la porte principale, à l' est : "A HONRA Y SERVICIO DE LA RELIGION DE S JOAN AÑO 1607 EL COMENDADOR DE YRISARI DON MARTIN DE LARREA HIZO ESTA CASA Y PALACIO DESDE LOS CEMIENTOS JUNTAMENTE CON LA CASA Y GRANJA QUE ESTA DE FRENTE Y REDIFICO LOS MOLINOS HACIENDOLOS DE NUEVO Y PLANTO LOS MANZANALES Y OTRAS MUCHAS OBRAS". Cette dédicace, entourée de deux anges, est placée de part et d' autre des armoiries de la famille de Larrea, famille noble navarraise. La construction se termine en 1611.

Deux documents datant respectivement de 1640 et 1663 mentionnent une grande cour ceinturée de murailles en avant de l' édifice, contenant un pressoir à cidre, un four à pain et un enclos pour les bêtes. Le Commandeur, lors de ses visites à Ospitalea, séjournait au premier étage, dans une pièce centrale fermée par une cloison de bois démontée en 2001. En 1795, la Commanderie et ses dépendances sont vendues en lots comme bien national.

Le bâtiment est transformé en ferme sans être dénaturé au 19e siècle. Dans la première moitié du 20e siècle, il subit des interventions plus lourdes, à l' intérieur notamment. Après la deuxième Guerre mondiale, le poulailler-porcherie situé sur le devant de la maison est détruit et la partie droite d' Ospitalea abrite une épicerie jusqu' aux années 1970.

L' édifice est propriété du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques depuis 1981. En 1984 et 2001-2002, une grande campagne de restauration a lieu. L' édifice accueille depuis septembre 2002 un Centre d' Education au Patrimoine.

 

 


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L' édifice, massif et sévère, est de plan rectangulaire (19,10 m x 29,50 m). Il possède quatre niveaux dont deux étages carrés. Il est surmonté d' un toit à longs pans et pignon couvert. L' appareil des murs est en moellons grossiers de calcaire, sauf à l' est où les deux premiers niveaux sont en moyen appareil. L' élévation antérieure est, ordonnancée, fait apparaître l' organisation interne, tripartite, constituée d' une large nef centrale et de deux travées latérales. L' ezkaratz permet l' accès à l' étable à l' arrière et aux cuisines situées à droite et à gauche de cet espace. Le bâtiment comprend à l' intérieur 7 cheminées dont six ont conservé leurs corbeaux: ceux-ci sont en quart-de-rond chanfreinés. Chaque angle de l' édifice est pourvu de consoles à ressauts ayant probablement soutenu des échauguettes. En élévation sud, une plage d' envol surmontée de boulins signale l' emplacement d' un colombier au niveau du comble. Les croisées et fenêtres à meneau de l' édifice se caractérisent par la sobriété de leur traitement n' admettant, en fonction des façades, qu' un décor de chanfreins et congés.

Dans le fronton de marbre à redent situé au-dessus de la porte principale à l' est, figurent les armoiries mutilées mais identifiées de la famille de Larrea, soutenues de part et d' autre par un ange en pied. Sur la clé de l' arc de la porte sud, sont sculptées la croix de Malte, une croix fleurdelisée et une herse vue en coupe. La fenêtre à meneau située au-dessus possède un linteau orné d' une croix fleurdelisée encadrée de deux croix de Malte.


autres maisons et fermes
Irissarry
vallée d'Ossés-Irissarry
Basse Navarre


Une grande partie de l' habitat de la commune remonte au 18e siècle, grande période de construction. Certains édifices sont cependant plus anciens, du 17e siècle au moins. Le 19e siècle est une époque de reconstructions et de remaniements des bâtiments existants. Les maisons et fermes sont construites en appareil mixte associant moellons de calcaire et de grès. Les élévations sont presque toujours chaulées ou recouvertes d' enduit, tandis que la couverture est faite de tuiles creuses.

Typologie: logis isolé sans dépendance ou avec un appentis; logis indépendant avec dépendances dispersées; ferme en corps de bâtiment unique: bipartite devant avec étable sur l' arrière et fenil au-dessus; ferme en corps de bâtiment unique: tripartite devant avec ezkaratz au centre, étable sur l' arrière et fenil au-dessus; ferme en corps de bâtiment unique rectangulaire avec accès au logis sous le gouttereau, grange et étable.

* maison Gazteluberria.

La maison de maître dans son état actuel, date probablement du 2e quart du 18e siècle. Elle possède sur le linteau de la porte d' entrée (élévation antérieure sud) une inscription illisible (pierre sablée) et une date partiellement lisible: "172 (?)", probablement "1728". Certaines fenêtres ont été remaniées au 19e siècle et au 20e siècle. On observe une croisée murée en élévation postérieure nord, ce qui suppose que la maison a probablement été érigée au cours du 17e siècle.

Une ferme est située à proximité de la maison de maître. Fortement restaurée en 1837 (date sur le linteau de la fenêtre droite dans l' élévation antérieure) et 1924 (date sur la clé de l' arc de la porte d' entrée de l' appentis en élévation latérale gauche), elle sert actuellement de grange. Cette ferme abritait auparavant les domestiques ou métayers travaillant pour le maître de la maison Gazteluberria. Une tannerie désaffectée a contribué à l' enrichissement du propriétaire. Elle sert actuellement de remise.

La maison de maître, de plan massé, possède un toit en pavillon abritant un étage et un comble. Un escalier intérieur tournant à retours, en charpente, est situé dans l' ezkaratz. La maison est pourvue de nombreuses fenêtres à meneau (élévations latérales) et appui saillant mouluré. La croisée murée de l' élévation postérieure possède elle aussi un appui saillant. De petites fenêtres à encadrement de bois sont situées sous le comble en élévation antérieure. À proximité, la ferme dévolue aux métayers est surmontée d' un toit à longs pans et pignon couvert. Un appentis accolé à l' élévation latérale gauche abrite le poulailler-porcherie. La tannerie est pourvue d' un toit à longs pans, pignon couvert et demi-croupe. Un four à pain se trouve sous un appentis accolé à gauche de la tannerie. Un lavoir sous appentis et tuile creuse est accolé à la tannerie.

* ferme Zaldunbidea.

Zaldunbidea a probablement été construite dans la 2e moitié du 17e siècle. La façade est porte la date 1763 sur le linteau de la porte charretière, accompagnée de l' inscription suivante: "DOMINGO DE MOTCHOTEGUI ET MARIE DE SALDUNBIDE BICEAC ORHOIT HILLEZ L' AN 1763". Le décor de l' inscription est constitué d' oiseaux dans une vigne, d' une croix et d' un motif rayonnant. Cette date correspond à un remaniement. Dans la cuisine, les corbeaux de la cheminée sont en quart-de-rond chanfreinés. Subsistent le potager et le dallage en pierre grise. La ferme a été restaurée au 19e siècle.

La ferme, en rez-de-chaussée, est équipée d' un comble. Elle est surmontée d' un toit à longs pans et pignon couvert, en tuiles creuses. Le pan de bois est localisé sous le pignon, au-dessus de la porte charretière de l' élévation antérieure est. L' enduit masque le remplissage en moellons. Le mur de refend droit est en encorbellement. Les ouvertures de la ferme sont en calcaire. On constate une surélévation de la toiture au niveau de l' étable, située dans le prolongement de la ferme. Une pente aménagée permet l' accès au fenil en élévation latérale gauche. Un appentis a été accolé en élévation latérale droite.

* ferme Iturraldea.

L' édifice semble être antérieur au début du 19e siècle, comme l' indiquent une fenêtre à encadrement en calcaire en élévation antérieure, probablement de la 2e moitié du 18e siècle et la présence de pannes sculptées. La ferme a été remaniée au cours du 1er quart du 19e siècle. Ainsi, une première date 1815 est présente sur le linteau d' une fenêtre en élévation latérale gauche, accompagnée de l' inscription : "AN 1815 PASCOLARRONDO ITHURALDECO IAUN ORDIAC EGUINA EGIA". 2 oiseaux sont représentés sur ce linteau. La seconde date, 1825, est également située sur un linteau de fenêtre, en élévation antérieure, suivie de l' inscription : "1825 AN PAISCOLARONDO LAUDABHERO MARTIN D' OURBELS GRACIANE ECHEBEHERE". Des ostensoirs, deux oiseaux, des étoiles, des virgules et des fleurs de lys complètent cette inscription. Comme l' indique le cadastre de 1832, la ferme comportait un appentis en élévation latérale gauche, disparu aujourd' hui. La ferme n' a subi aucune restauration, si ce n' est la construction, à la fin du 19e siècle, d' un appentis contre l' élévation latérale droite ayant abrité une cidrerie.

La ferme tripartite possède un toit à longs pans et pignon couvert de tuiles creuses. Elle se compose d' un rez-de-chaussée d' un comble. L' élévation antérieure est ordonnancée sans travées. Elle est équipée d' un balcon en bois, situé au-dessus de la porte de l' ezkaratz. L' étable est située dans le prolongement du logis, à l' arrière. Le toit abritant l' étable-fenil, plus élevé, décrit un décrochement par rapport au corps principal. L' accès au fenil s' effectue latéralement, par une pente supportée par une arche maçonnée en plein cintre. La cuisine a conservé son ancien évier et son potager ; les corbeaux de la cheminée sont triangulaires. Une baie géminée à encadrement en bois est visible sous le comble dans la partie centrale. L' élévation antérieure comprend deux fenêtres en arc segmentaire et l' élévation latérale gauche une fenêtre en arc segmentaire.

Un appentis sous tuiles creuses est accolé à l' élévation latérale droite de la ferme, construit en moellons de calcaire et pan de bois sur l' élévation est; cet appentis a été prolongé par un mur en parpaings de béton, avec essentage de tôle ondulée. Une remise agricole est située en face de la ferme. Le four à pain est situé sous un deuxième appentis en élévation latérale droite.

* ferme Bidegainea.

La ferme remonte sûrement à la deuxième moitié du 16e siècle ou à la première moitié du 17e siècle (ossature de bois dans l' ezkaratz). D' après l' étude de Duvert et Bachoc, elle était bipartite à l' origine. La construction a probablement été remaniée dans la première moitié du 18e siècle, comme l' indique la date 1743 située sur le linteau de la fenêtre à meneau à encadrement de calcaire en élévation est. Cette date est accompagnée d' une inscription : "PEDRO DE MARTINTORENA ETA IOANNA DE BIDAINIA". Le décor de l' inscription est constitué d' une croix, de 4 rosaces et de fougères. L' appui de cette fenêtre à meneau est mouluré. La maison a donc probablement été agrandie dans sa partie droite à cette date. La façade est comprend aussi deux larges fenêtres à meneau à encadrement de bois. Sur la clé de la porte charretière, une tête sculptée possède une perruque à la mode au 18e siècle. Certaines ouvertures ont été reprises au 19e siècle. Une petite pièce récente en ciment est accolée à l' élévation latérale gauche. Deux familles sont propriétaires chacune d' une moitié de la maison; cette division est notée depuis la première moitié du 19e siècle.

La ferme tripartite est surmontée d' un toit à longs pans, pignon couvert et demi-croupe (dite "queue de milan") à l' arrière, en tuiles creuses. Le mur gouttereau gauche est en saillie. En élévation antérieure est, la partie supérieure des murs est à pan de bois et le remplissage, sous la couche d' enduit, en moellons de calcaire. Ce pan de bois est visible dans les parties gauche et centrale. La porte charretière est en plein cintre et à encadrement chanfreiné avec congé triangulaire. À l' étage en surcroît, une chambre occupait la pièce située au-dessus de la cuisine, à gauche de la façade. Au-dessus de l' ezkaratz, au plafond plus élevé, une salle était consacrée au fenil. Six boulins triangulaires sont percés sous le pignon couvert. Le four à pain latéral est abrité sous un appentis.

L' arrière de la maison est occupé sur deux travées par une étable et une bergerie. L' ossature en poteaux de bois est visible dans les murs de l' ezkaratz et de la première étable.

 

maison à Irissarry

maison à Irissarry

maison à Irissarry

maison à Irissarry

maison à Irissarry

maison à Irissarry

O

maison à Irissarry