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CAME

 


duché de Gramont



Basse-Navarre


Baja Navarra de Ultrapuertos





Came









 

église Saint Martin
Came
duché de Gramont
Basse-Navarre

 

eglise Saint Martin



Après un projet de restauration avorté de l'architecte diocésain Charles Besoin, l'église paroissiale est quasiment refaite de 1878 à 1880 selon un projet de 1874 par l'architecte Emile Doyere. L'église conserve une pierre datée de 1647 et une tourelle d'escalier à l'angle nord-ouest probablement de la même époque. Le clocher détruit par la foudre est reconstruit vers 1940. Restauration de l'édifice dans le 4e quart 20e siècle.

Façade occidentale surmontée d'un petit beffroi carré en encorbellement avec baies jumelées cintrées à abat-sons, et précédée d'un vaste porche hors-oeuvre sous appentis flanqué au nord d'une tourelle d'escalier circulaire (toit conique, pierre en couverture).

 

 

abside polygonale dotée de contreforts
et flanc nord de la nef

clocher-porche précédé d' un porche
sous appentis abriotant le portail

élévation latérale
sud

 

 

* couverture: tuile creuse mécanique; pierre en couverture; toit en pavillon; toit conique; toit à longs pans; croupe polygonale; appentis.
* décor : vitrail.

 

maisons, châteaux et fermes
Came
duché de Gramont
Basse-Navarre



* maison de Notaire à Dulong.

La maison a probablement été construite dans la 1ère moitié 17e siècle comme en témoigne la porte d'entrée en façade surmontée d'un fronton et la cheminée intérieure. La maison appartenait à un juge de paix et notaire royal qui rendait justice dans une salle d'audience au rez-de-chaussée. Une pièce latérale aujourd'hui transformée en pressoir servait autrefois de prison. La maison est mentionnée sous le nom de Guilheume sur l'ancien cadastre. Certaines ouvertures ont été remaniées au 19e siècle.

Au rez-de-chaussée, l'élévation antérieure est percée dans sa partie centrale d'une fenêtre à traverse sans chambranle, d'une fenêtre à croisée sans chambranle et d'une porte à chambranle maçonné à tore en demi-coeur droit. L'ensemble est surmonté d'un larmier mouluré décoré de denticules avec fronton cintré dans l'axe de la porte. Sur la partie droite de la façade, présence d'une autre fenêtre à croisée plus petite et chanfreinée avec tablette d'appui. L'élévation postérieure présente à l'étage une fenêtre à croisée murée et un oculus ovale vertical.

A l'intérieur pavement de grandes dalles de calcaire de Bidache, l'ancienne salle d'audience possède une remarquable cheminée adossée en pierre calcaire d'Angoulême. Celle-ci est composée d'un foyer ouvert sous un arc cintré, d'un entablement mouluré avec denticules et d'une hotte droite sculptée sur sa face.

* maison Gauchet au Port.

Située au port de Came en face de la Bidouze, la maison est datée du 4e quart 18e siècle (1793 porté sur un linteau de fenêtre à l'étage). Au 19e siècle, la demeure était la propriété d'une famille d'armateurs du nom de Lataillade-Gauchet. Remaniement dans le 3e quart 19e siècle (la date 1854 est portée en façade) avec adjonction d'une écurie en retour d'équerre.

Ensemble en U composé de trois corps de bâtiment fermé par un mur de clôture avec portail. Le corps central (logis) possède un chai en rez-de-chaussée surmonté d'un étage carré et d'un étage en surcroît, élévation ordonnancée à 6 travées avec fenêtres à linteau en arc segmentaire, toit à longs pans et croupes recouverts d'ardoises. L'étage carré présente sur toute sa longueur un balcon en fer forgé supporté par 16 corbeaux de pierre. Le corps de bâtiment latéral gauche (grange et étable au rez-de-chaussée, logement d'ouvriers à l'étage) possède un toit à longs pans et croupes recouverts de tuiles creuses. Le premier étage est parcouru par une galerie en bois accessible depuis la cour par un escalier en pierre.

Corps de bâtiment latéral droit (écurie) avec toit à longs pans, pignon couvert et tuiles creuses.

* grand-maison à la Ferrerie.

L'ensemble est constitué d'un corps de logis principal et de dépendances dispersées autrefois destinées au fonctionnement d'un bas fourneau implanté sur le site. Ce bas fourneau dont la construction avait été permise à Roger de Gramont (1441-1519) par lettres du 15 mai 1487 des roi et reine de Navarre (Catherine I de Navarre Foix-Grailly-Béarn et Jean d' Albret), a fonctionné jusqu'à la limite 17e siècle 18e siècle. Le site bénéficiait de la proximité du port de Came pour l'acheminement du minerai importé d'Espagne et de l'énergie hydraulique procurée par la Bidouze pour le fonctionnement des soufflets et marteau. De plus, la forêt de Mixe environnante apportait tout le bois nécessaire à l'activité du fourneau. La vaste demeure remaniée dans la 1ère moitié 17e siècle présente sur un angle une tour carrée plus ancienne, probablement du 16e siècle.

Le domaine avait été acquis vers 1620 par Antoine II, comte de Gramont qui en avait fait don en 1628 à son épouse Claude de Montmorency, comtesse de Gramont. Au 18e siècle, la demeure apparaît comme un bâtiment public au sein de l'ancien duché de Gramont puisque c'est en ces lieux que siégeait la cour sénéchale du duché.

Le domaine a été transformé en exploitation agricole au cours du 19e siècle. Après une période d'abandon au cours du 20e siècle, l'ensemble a été aménagé en résidence secondaire.
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Vaste corps de logis rectangulaire à un étage carré et comble à surcroît surmonté d'un toit à longs pans et croupes, avec appentis sur le versant sud. A l'angle nord-ouest, la bâtisse présente une tour carrée coiffée d'un toit en pavillon. Selon un texte du 17e siècle, il semblerait qu'il existait au moins deux tours à l'origine. L'élévation nord présente trois grandes fenêtres à croisée de pierre avec tablette d'appui et larmier.

 

moulin
Gallaret
Came
duché de Gramont 
Basse-Navarre



Mentionné sur la carte de Cassini, le moulin est propriété des ducs de Gramont du 17e siècle jusqu'au milieu du 19e siècle. Par acte du 16 avril 1855, Séverin Bordenave se porte acquéreur du moulin. Dans le 4e quart 19e siècle, le moulin est transformé en minoterie par surélévation de deux

étages, construction d'un entrepôt de stockage et d'un logement patronal. La date de 1892 est portée sur la porte d'entrée du logis. La grange datée de 1752 est remaniée.

Remanié et surélevé de deux niveaux supplémentaires, le moulin conserve jusqu'au premier étage sa structure ancienne. Le bâtiment garde sur l'angle sud-ouest un bec maçonné en appareil régulier.