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AINHICE-MONGELOS

 


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église de l'Assomption
Ainhice
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pays de Cize
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église de l Assomption à Ainhice



L' église est sûrement de fondation médiévale, entre le 11e siècle et le 13e siècle. Il semblerait qu' elle subisse une première restauration ou des remaniements même, au cours du 14e siècle ou du 15e siècle. Est-ce de cette époque que date le clocher-mur au bel appareil de calcaire, percé d' une ouverture verticale chanfreinée s' apparentant à une meurtrière ? L' enfeu au décor de croix fleurdelisées est-il également de cette époque, de même que le chevet à pans coupés ?

 

 


abside exterieur polygonale
surmontée d 'une croupe


clocher-mur pignon
à deux baies campanaires plein cintre


toiture du porche sur
piliers

 

 

Une nouvelle campagne de restaurations a lieu au cours du 17e siècle. De nouvelles baies sont percées, certaines sont chanfreinées comme l' ouverture verticale du clocher-pignon. Au cours du 19e siècle et du 20e siècle, de nouveaux travaux ont lieu. Le porche est repris, l' ancien devait être sous appentis comme le prouvent les corbeaux et les traces d' appui laissées sur le mur ouest. Le maître verrier G.-P. Dagrand, de Bayonne, signe des vitraux dans la nef. La chambre des cloches est également un dispositif postérieur au clocher-mur et l' enduit ciment ne permet pas de connaître l' appareil (pan de bois ?) des murs.

L' église est de plan allongé à vaisseau unique recouvert d' un toit à deux pans en tuiles creuses. Le chevet à cinq pans coupés est surmonté d' une croupe polygonale, de même que la sacristie qui lui est adossée, à cinq pans coupés également. A l' ouest, l' église est équipée d' un clocher-mur pourvu d' une chambre des cloches au niveau des deux baies campanaires en plein-cintre. L' une d' elles est murée. La chambre des cloches est surmontée d' un toit polygonal en ardoises. Le clocher-mur se caractérise par un appareil régulier de calcaire. Les autres murs sont enduits. L' édifice est précédé d' un porche au toit à longs pans à croupe. Il abrite la porte en plein-cintre à deux voussures de l' entrée, ainsi que l' enfeu orné de croix fleurdelisées pratiqué dans l' épaisseur du mur, à gauche. A droite, se trouve la plaque commémorant les morts de la guerre de 1914-1918. Un escalier de distribution extérieur en ciment, situé au sud, mène aux deux niveaux de tribunes pratiqués dans la nef. Celle-ci est éclairée par deux niveaux de baies percées anarchiquement.

Les murs de l' église possèdent des fragments de stèles discoïdales.

maisons et fermes
Ainhice
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pays de Cize
Basse Navarre

 

* ferme Irazabalea

Il semblerait que dans sa partie ancienne, la ferme remonte au moins au 17e siècle. L' ossature bois de cette construction est apparente en façade et en élévation postérieure. L' édifice ne devait posséder à l' origine qu' une travée unique correspondant au corps central. Celui-ci est délimité par deux poteaux verticaux en bois montant de fond. Dans le courant du 18e siècle sûrement, le mur gauche de l' ezkaratz, originellement constitué de poteaux de bois (comme l' autre mur porteur), est remplacé par un mur constitué de pierres en calcaire. L' ezkaratz a perdu de sa surface au cours de ces travaux ; le poteau gauche délimitant l' ossature de bois se retrouve ainsi dans l' étable. Au 19e siècle, certaines ouvertures sont reprises, notamment la porte charretière qui est agrandie. Sur le cadastre de 1841, on peut observer que la ferme était agrandie sur son côté droit; il s' agissait probablement d' un four à pain sous appentis. Actuellement, la ferme, désaffectée, est en mauvais état et sert de bergerie.

La ferme tripartite est surmontée d' un toit à deux versants. L' étable se trouve dans la partie gauche du bâtiment et le logis (cuisine et chambre) dans la partie droite. Un escalier en équerre mène au niveau supérieur. La partie supérieure de l' élévation antérieure est constituée de pan de bois. L' encadrement de la porte d' entrée est compris dans l' ossature de bois. Les fenêtres et la porte menant à l' étable ont leurs encadrements composés de bois. La cuisine a conservé sa cheminée à corbeaux triangulaires, l' évier et le potager.

Un appentis récent est adossé à la construction. L' enduit de chaux est présent en partie sur les murs de la ferme.

Typologie : ferme tripartite ; ezkaratz au centre ; logis à droite ; étable à gauche ; fenil sous le comble


* ferme Elizaldea

Elizaldea est citée dans la liste des feux du royaume de Navarre en 1412, sous le règne de Charles III "el Noble" (1361-1387-1425), ("eliçalde"). La ferme date sûrement du début du 17e siècle. Une campagne de restauration a lieu dans le 2e quart du 18e siècle comme l' indique la date 1749 gravée sur le linteau de pierre de la fenêtre de droite du rez-de-chaussée. Il semblerait que ce soit lors d' une nouvelle campagne de restauration que la ferme est rehaussée, avec création d' un étage carré. En effet, la présence de corbeaux dans le chaînage d' angle, ayant probablement soutenu des aisseliers, atteste du rehaussement de la maison au cours du 19e siècle. Des restaurations plus modestes ont lieu au 20e siècle.

Elizaldea est une ferme tripartite couverte d' un toit en demi-croupe avec queue de milan à l' arrière, en tuiles creuses. La ferme possède des ouvertures à encadrement de bois, sauf les deux fenêtres du rez-de-chaussée en élévation antérieure qui sont, elles, à encadrement de calcaire. La fenêtre de gauche du rez-de-chaussée est à meneau mouluré et à encadrement finement chanfreiné et équipé de congés.

La maison comporte également un appentis latéral droit abritant le four à pain, un appentis situé à l' arrière, adossé à l' étable, et un appentis latéral gauche. L' étage est occupé par les chambres et le fenil à l' arrière. Les combles font office de grenier.

Typologie: ferme tripartite; ezkaratz au centre; étable à l' arrière; fenil à l' étage.


* ferme Etcheparea

Il est presque certain que cette construction tripartite ne se composait originellement que du corps central du 17e siècle, dont l' ossature est en bois. Les deux parties latérales sont postérieures et datent probablement du 2e quart du 18e siècle, comme le mentionne l' inscription sur le linteau de la fenêtre à meneau de pierre du rez-de-chaussée, à droite: "IOANNES DE EXEPARE MARIA DE EXABARNE 1734". Des restaurations ont eu lieu au cours du 19e siècle. La ferme, désaffectée, est en très mauvais état et son toit s' est effondré durant l' automne 2003.

La ferme tripartite était surmontée d' un toit à deux pans. Les murs sont en moellons de calcaire. Le remplissage du pan de bois, en façade, est en grès appareillé. On observe des boulins triangulaires de part et d' autre de la partie centrale, au niveau du comble. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont à encadrement de calcaire, tandis que celles des parties supérieures sont en bois. La façade possède deux fenêtres à meneau en pierre en rez-de-chaussée et deux fenêtres à meneau en bois sous le comble. La sablière de chambrée se caractérise par un décor d' accolades gravé. Les deux fenêtres à meneau en bois situées dans le pan de bois sont à appui saillant. La sablière de plancher située au-dessus est également ornée de motifs en accolade gravés. L' ossature de bois de la maison est visible dans l' ezkaratz et les murs extérieurs. Les poteaux de l' ezkaratz sont chanfreinés et comportent des congés ouvragés. Des motifs en pointillés parcourent la surface de ces poteaux. L' ezkaratz permet l' accès à la cuisine à gauche, aux chambres à droite et à l' étable à l' arrière.

Typologie: ferme tripartite; ezkaratz au centre; étable à l' arrière; fenil sous le comble.


* ferme Barnetxea

Barnetxea est une construction ancienne, sûrement du début du 17e siècle. A la fin du 19e siècle, des ouvertures en bois ont remplacé celles de pierre en élévation antérieure et latérale gauche. Le balcon de l' élévation antérieure a disparu dans la 2e moitié du 20e siècle. Barnetxea est inhabitée depuis 1953, date à laquelle les propriétaires ont construit un nouveau logis à proximité de l' ancien.

Barnetxea, construite en moellons de calcaire, est bipartite et est construite sur le versant d' une petite colline. Le mur gouttereau droit est en saillie. Le rez-de-chaussée est divisé en 4 pièces: la partie gauche abrite la bergerie/étable et la porcherie à l' arrière, tandis que la partie droite comprend l' ezkaratz et une autre pièce à l' arrière. Les ouvertures se partagent en fenêtres à encadrement de calcaire du 17e et 18e siècles et portes et fenêtres en bois du 19e siècle. Un escalier droit en charpente, situé dans l' ezkaratz, mène à l' étage desservant la cuisine et deux chambres dans le prolongement. Dans la partie de gauche de l' étage se trouve le fenil, tandis que le grenier est sous le comble à surcroît, au-dessus de la cuisine et des chambres. L' accès direct à la cuisine s' effectue en élévation latérale droite, tandis qu' on peut pénétrer directement au fenil par une porte située en élévation postérieure. La cuisine possède un placard mural à encadrement en saillie (fin 16e siècle?), de même qu' une cheminée à corbeaux en quart-de-rond chanfreinés, un évier et un potager. A signaler également, près de la cheminée, la "boîte à sel" pratiquée dans le mur, entre deux tuiles creuses affrontées.

Typologie: ferme bipartite; ezkaratz et étable au rez-de-chaussée; logis et fenil à l' étage.


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maison Elichondua à Mongelos

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