Rectángulo redondeado: index  web





SALIES de BÉARN



"entre deux gaves"

entre dos ríos


Béarn



Salies de Béarn











église Saint Vincent
église Saint Martin

église Saint Vincent
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

église Saint Vincent

clocher-tour et flanc nord de l'église



L'église date vraisemblablement de la fin du XVème siècle et est l'un des rares exemples en Béarn d'architecture française de la fin du Moyen Age. Pendant les guerres de religion, l'église servit de citadelle aux divers partis. Pour compléter sa défense, un bâtiment collatéral fut ajouté au sud de l'église, devenue temple calviniste. Ce bâtiment avait servi d'Arsenal, de citadelle et de défense aux habitants contre un siège ennemi. Sur la hauteur du mur étaient rangées des lucarnes par où les assiégés pouvaient pointer leurs armes. Quatre autres dirigées vers le grand portail paraissaient destinées à repousser les assaillants. Deux guérites furent construites en maçonnerie pour y loger des sentinelles. La partie extérieure du temple était particulièrement fortifiée et ceinte de grosses murailles indépendamment de celles de la ville. Elles servaient à garantir le bâtiment, de même que la tour construite du côté ouest.

L'édifice a été restauré au début du XVIIème siècle, à la reprise du culte vers 1620 sous le règne de Louis XIII.



 


clocher-tour
barlong


clocher-tour
barlong


clocher-tour
barlong

 

 


clocher-tour
barlong


clocher-tour
barlong


clocher-tour barlong
et porte latéral d'accès

 

 

 


clocher-tour barlong
et porte latérale d'accès en arc brisé

 

 

 

tabernacle
maître-autel

OO

autel latéral de la Vierge de Lourdes

OO

autel latéral Saint Joseph

 


Christ
Crucifié


détail
Christ Crucifié



Calvaire

 

 


Saint François
d'Assise


Vierge
au serpent


Saint Antoine
de Padoue

 



bénitier

 

église Saint Martin
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

église Saint Martin

façade principale
clocher-porche surmonté d'un toit à l'impériale

porte rectangulaire à linteau sur coussinets
sous an arc brisé

O

maître-autel et tabernacle


maisons, châteaux et fermes
vue des rues de Salies de Béarn
ponts
portes et portails
monuments
fontaines
autre patrimoine

château Saint Pé
maison Coustalé de Larroque, dite Pavillon Louis XV
musée du sel
hameau Bellevue
demeure sur la route de Berenx (1)
domaine de Lardaàs
remise dans la route des Antys
maison Saint Joseph
maison avec haut relief commemorant le passage de Jeanne d'Albret
maison Darremoundine
maison Bourg
établissement thermal
Hôtel Bellevue
Grand Hôtel du Parc et Casino
domaine d'Esperbasque

demeure sur la route de Berenx (2)
demeure Le Chibas
maison Hermine
residence Le Château
maison Lou Castillet
Grand Hotel de France et d'Angleterre
golf club Hélios
Hôtel du Golf Le Lodge

vue des rues de Salies

château Saint Pé
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

cháteau Saint Pé

 

Noté comme "Domenjadure" ou maison noble avant 1385, lors du dénombrement des maisons de Béarn sous le vicomte Gaston III Febus (+ 1391).

Restauré en 1611, aurait abrité un tribunal de procès en sorcellerie au XVIIe siècle.

 

 


.


.


.

 

 

 

 

 

 

maison Coustalé de Larroque, dite Pavillon Louis XV
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

maison Coustale de Larroque
dite Pavillon Louis XV



Située à la limite du vieux bourg, dans le paysage des bords du Saleys, cette demeure fut édifiée vers 1770-1780. Elle est la maison natale des Coustalé Larroque dont le plus illustre représentant, Jean Brice, fut mèdecin de Napoléon III et ardent protagoniste des eaux de Salies.

 

 


façade principale


.


façade principale

 

 

 

 

 

 

oratoire

escalier béarnaise XVIIIème

façade béarnaise du côté jardin

O

O

O

 

musée du sel
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

Musée du Sel

Le Musée du Sel et des traditions béarnaises évoque l'histoire et l'exploitation du sel, la naissance et le développement de la cité ainsi les traditions béarnaises. Exposition d'ustensiles traditionnels, maquettes...

 

 

 



hameau Bellevue
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

Plusieurs bâtiments se trouvent dans cet hameau.

 

* ancien Hôtel Bellevue

 

ancien hôtel Bellevue

 

 


.


.


.

 

 

 

 

Ancien Hôtel Bellevue.

Edifié l'Hôtel Bellevue en 1891 (fin construction 1894), le Hameau Bellevue est actuellement un Institut d'Education Motrice et de Formation Professionnelle (I.E.M.F.P.). Il accueille des enfants, des adolescents et des jeunes adultes en situation de handicap moteur. La formation professionnelle accueille les élèves à partir de 16 ans.

Les premières plantations ont été réalisées par Maximilien Despaux, à l'époque de la construction.

 

* Villa Corisande

villa Corisande

 

* les écuries

 

les écuries

* autres bâtiments localisés dans le hameau

 


O


domaine de Lardaàs
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

domaine de Lardaàs

 

Tour d'époque Jeanne III de Navarre Albret, XVIe siècle.

La construction du coté gauche de la tour fut ajoutée dans l'époque Napoleon III.


remise dans la route des Antys
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

OO

remise agricole dans la route des Antys
porte cochére en arc en anse de panier



maison Saint Joseph
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

maison Saint Joseph

maison avec haut relief commemorant le passage de Jeanne d'Albret
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

maison avec haut relief commemorant le passage de la reine Jeanne III de Navarre Albret



maison Darremoundine
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

maison Darremoundine

maison Bourg
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

maison Bourg

Bâtie avant 1385 sous le vicomte Gaston III Febus (+ 1391).
Elle se trouve en face du musée du sel.

établissement thermal
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

établissement thermal

 

 



Dès le milieu du XIXe siècle, la cité devient une station thermale. Les vertus thérapeutiques des eaux sont reconnues pour soigner la stérilité des dames. En 1888, est construit le 1er établissement thermal, de style hispano mauresque. Rapidement, Salies de Béarn est fréquentée par une clientèle aristocratique européenne. La ligne de chemin de fer Paris/Orléans/Salies-de-Béarn transporte une cohorte de riches curistes qui viennent prendre les eaux.

La ville se dote d’un casino, de nombreux hôtels, villas et palaces « Belle Epoque », d’un kiosque à musique, d’un jardin public puis d’un golf. De belles villas art-déco fleurissent aux abords du quartier thermal.

Salies-de-Béarn connut son apogée au XIXème siècle et pendant la première moitié du XXème siècle, les thermes étaient réputés et de grands hôtels de luxe accueillaient une clientèle européenne (hôtel du Parc, hôtel de France et d'Angleterre).

Le premier établissement thermal, construit en 1857 dans l'enceinte de l'usine à sel de Salies et agrandi en 1880, a brûlé en 1888.

Reconstruction dès 1889 par l'architecte palois Lagarde d'un bâtiment beaucoup plus vaste, de style romano-byzantin. Une salle des fêtes, qui complétait l'édifice, fut remplacée en 1930 par une piscine après un incendie.



Hôtel Bellevue
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

salle à manger de l'Hôtel Bellevue

Hôtel de voyageurs construit de 1891 à 1894 dans un style chalet suisse.

Il fait partie du Hameau Bellevue créé par un industriel parisien à partir de 1885, l'architecte Georges-François Michel étant associé à cette entreprise. L'hôtel, comportant dix chambres par étage, avec une salle à manger, un salon de compagnie, un salon de lecture, une salle de billard et un fumoir, est agrandi vers 1910 par un architecte dont le nom est inconnu. Cet agrandissement est une construction à un étage, accolée à la façade ouest de l'hôtel.

Richement décorée, elle abrite une nouvelle salle à manger à laquelle on accède par une tour d'escalier, couverte en coupole. Les murs de ce bâtiment et ceux de la tour sont ornés d'un revêtement de grès flammé fourni par le céramiste Alexandre Bigot ; à l'intérieur de la tour se retrouve le même parement en grès flammé ; les verrières des baies sont ornées de cives blanc.


Grand Hôtel du Parc et Casino
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

Grand Hôtel du Parc et Casino


Hôtel construit en 1891-1892 par Xavier Saint-Guily, qui a participé au chantier de la basilique de Lourdes.

 

 


.


.


.

 

 


.


.


.

 

 
 

 

Casino édifié entre 1925 et 1930 par les architectes Joseph Hiriart, Georges Tribout et Georges Beau, sur l'emplacement d'une ancienne usine à sel, au sud de l'établissement thermal. L'édifice a un plan en L, autour de la rotonde vitrée du dancing. Le décor intérieur, réalisé par l'atelier d'Henri Sauvage, a entièrement disparu.



domaine d'Esperbasque
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

domaine d'Esperbasque



demeure sur la route de Berenx (2)
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

demeure sur la route de Berenx (2)



demeure Le Chibas
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 


O

demeure Le Chibas

maison Hermine
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 


maison Hermine


residence Le Château
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 



residence Le Château


maison Lou Castillet
Salies de Béarn
entre deux gaves

Béarn

 


maison Lou Castillet



Grand Hôtel de France et d'Angleterre
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

O

Grand Hôtel de France et d'Angleterre

golf club Hélios
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

golf club Hélios

Hôtel du Golf Le Lodge
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

Hôtel du Golf Le Lodge

vue des rues de Salies, la "Venise du Béarn"
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

OO

OO

OO

OO

OO

OO

OO

OO

OO0

OO

OO

OO




ponts
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

O

O

O

les ponts de Salies de Béarn

 

portes et portails
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

porte rectangulaire vitrée
sous an arc plein cintre

O

arc surbaissé segmentaire

 

 

O

porte rectangulaire vitrée
sous an arc plein cintre


O

arc en anse de panier

O

porte
arc plein cintre sous fronton triangulaire


O

porte rectangulaire vitrée à linteau


porte rectangulaire vitrée à linteau

 

O

porte rectangulaire à linteau flanquée de pilastres

O

porte rectangulaire vitrée à linteau

 

monument commemoration du passage de Jeanne d'Albret 1568
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

monument commemoration du passage de la reine Jeanne III de Navarre Albret en 1568

statue "La Mude"
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

O

 

rond point du sanglier
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

O

rond point du sanglier

 


monument aux morts
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

monument aux morts


fontaine commemorative du millénaire de la cité
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

OOO

 

Une jolie légende assure qu'un sanglier fut à l'origine de la création de la cité de Salies-de-Béarn.

Suivant une ancienne tradition confirmée par un monument dont les traces sont à peine effacées, vers l'an 1000 un sanglier donna lien à la écouverte de la fontaine salée possédée par les descendants des propriétaires de la partie de la forêt dans laquelle elle fut trouvée.

Ce sanglier, poursuivi lors d'une chasse, se réfugia dans un marais bourbeux, où il fut blessé par ses poursuivants. Il s'élança sur le coup et alla mourir au loin. On le suivit et on le trouva couvert de cristaux de sel produits par l'évaporation de l'eau de ce bourbier. C'est à cette découverte que la cité de Salies-de-Béarn doit son origine.

Afin d’organiser et de préserver la Source, le puisage de l’eau salée est codifié en 1587. Ainsi naquit la corporation des Part-prenants, qui par le droit du Sang (habiter Salies depuis au moins 1587 et pour les générations futures être descendants de Salisiens implantés là depuis lors) et le droit du Sol (vivre dans l’enceinte fortifiée de la ville) octroyaient le compte de Saüce (de sel) aux besis (voisins de la source).

Pour exploiter cette source, les propriétaires de cette forêt dressèrent alors des établissements dont le premier fut une simple maison béarnaise (la maison "Montesquiut" ou du "Grand Balcon", 1611). Cette maison, on la voit encore à l'un des coins du bassin du Bayaà où la source dépose ses eaux. L'aspect et la construction gothique de cette demeure attestent son antiquité. Au-dessus de la petite porte qui sert d'entrée à l'édifice, on distinguait encore il y a quelques années sur une pierre marquée par l'empreinte des siècles, les pieds d'un sanglier avec cette inscription écrite en béarnais : "Si you nou eri mourt, arres n'y bibéré" , Si je n'y étais pas mort, personne n'y vivrait."

De nos jours la fontaine du sanglier, nichée dans un angle de la place du Bayaà de Salies-de-Béarn, date, elle, de 1927, plaqué au pied d'une demeure sur arcades, constitué d'une porte fin 15e-début 16e siècle et d'une tête de sanglier en pierre (crachant de l'eau salée dans un bassin de pierre) sculptée par un certain Danglade. Cette fontaine à la sculpture de tête de sanglier est devenue l'emblème de la cité et on la retrouve reproduite sur nombre de cartes postales. Au-dessus de la tête sculptée de l'animal, sur une stèle, on peut lire gravés les mots en gascon (béarnais) cités plus haut.

Le commerce du sel était particulièrement lucratif, car franc de gabelle avec un monopole de vente le long de la chaîne des Pyrénées.



fontaine
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

fontaine à Salies de Béarn

quiosque à musique
Salies de Béarn
entre deux gaves
Béarn

 

quiosque à musique

Quiosque réalisé en 1894 par l'architecte orthésien Bourdette au milieu du jardin public et toujours utilisé.

Edifice octogonal à soubassement de pierre. Le soubassement est couronné d'une plate-forme composée d'un plancher en coeur de pin reposant, au moyen de lambourdes en chêne, sur des poutrelles en fer à I. Au-dessous de ce plancher se trouve un sous-sol sous solive, formant une chambre d'harmonie.

Un escalier en pierre de neuf marches permet d'accéder à la plate-forme. La toiture en zinc, surmontée d'une coupole nervée, est supportée par huit fermes en fer reposant sur un poinçon central et sur huit colonnes en fonte posées sur les contreforts du soubassement. Une grille en fer forgé formant garde-corps est placée sur le couronnement du soubassement, entre les colonnes en fonte. En 1895, l'électricité y est installée.