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MONEIN





coteaux de Jurançon

laderas del valle de Jurançon

Béarn




Monein

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église Saint Girons
Monein
coteaux de Jurançon
Béarn

 

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église Saint Girons



L'église St-Girons de Monein fut construite au XVe siècle sous Gaston IV de Foix-Grailly-Béarn. On peut admirer sa charpente avec sa flèche de 18 mètres. Son retable sculpté par un habitant de la vallée d'Ossau, son orgue. Classée monument historique en 1913.

La construction de l’église commença le 13 juillet 1464. Elle dura une cinquantaine d’années et fut financée, essentiellement, par les « tailles » (ou impôts) que la communauté s’imposa volontairement pendant cette période, ainsi que par les dons et legs du clergé et des nobles locaux. Sa construction fut achevée vers 1520. Elle est la plus importante église gothique du Béarn: longueur de la nef 50 mètres prolongée par le clocher donjon (ou clocher porche), un carré de 6 mètres de côté; largeur de l’église 16 mètres, plus les chapelles latérales; hauteur des voûtes 13 mètres 50; épaisseur des murs et des contreforts de 1, 25 à 1,50 mètre.

Elle est de style gothique flamboyant, avec des éléments Renaissance.

 

extérieur

 

façade occidentale, clocher-donjon-porche
avec des contreforts massifs

 

clocher-donjon et flanc nord de la nef
surmonté d'un toit carré de double corps

 

 

élévation latérale
nord


flanc nord
de la nef

cilindre de l'escalier
en colimaçon

 

 

L’unité des voûtes sexpartites de la nef et du collatéral est renforcée par la longue nervure centrale (lierne) qui parcourt toute la longueur, jusqu’au chœur.

Un autre des points remarquables est la dissymétrie du plan de l’édifice; la nef principale est, en effet, flanquée d’un seul bas-côté. L’unité des éléments architecturaux intérieurs et la vaste charpente commune semblent indiquer que cette disposition ne résulte pas d’un accident de parcours durant la construction, mais qu’elle fut prévue sur le plan initial.

 

intérieur

Porche d'entrée. La plus élégante porte Renaissance que possède le Béarn. Sur le bandeau supérieur, une procession d'anges portant les instruments de la Passion; le bandeau inférieur est une véritable dentelle de feuillage. Toujours sous le porche et à gauche de la sortie, une porte plus petite, mais aussi richement décorée, ouvre sur l'escalier du clocher; elle est surmontée d'un arc en accolade, avec choux frisés, grand fleuron et encadrée de deux élégants pinacles.

 

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à gauche porche d'entrée; très belle porte Renaissance en arc surbaissé en anse de panier
à droite très belle porte en arc conopial d'accès à l'escalier en colimaçon du clocher

 

nef centrale vers le choeur
voûtes sexpartites en croisée d'ogives

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choeur et chevet polygonal avec retable

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maître-autel et tabernacle


reliquaire enchassé dans le maître-autel

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voûte étoilée du choeur et maître-autel

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ambon dans le choeur

 

 


fond de la nef
principale et orgue

nef centrale
et bas-côté nord


fond de la nef principale et orgue
voûtes sexpartites

 

 

 


bas-côté nord
unique

 

 

 

chapelles et retables latéraux

 

retable de la
Vierge à l'Enfant

 


autel de
l'Assomption de la Vierge

 

 

chapelle
de la Vierge du Perpetuel Secours


autel
de la Vierge du Perpetuel Secours

retable
de l'autel de la Vierge du Perpetuel Secours

 

 

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tabernacle de l'autel de l'Assomption de la Vierge

 

Après la chaire, sur la droite, s’ouvre la chapelle dite de Marca, ornée d’un retable de style baroque dédié à saint Joseph. Cette chapelle servit, aux XVIIe et XVIIIe siècles de salle de catéchisme; c’est là qu’enseigna le frère Louis BITOZ (de l’ordre missionnaire des Barnabites) mort en odeur de sainteté en 1617; on pense qu’il y fût enterré. La chapelle s’effondra peu après sa mort et fût relevée en 1618.

Les fouilles entreprises à plusieurs reprises à la fin du XIXe et au début du XXe siècles pour retrouver sa tombe n’aboutirent pas et de ce fait la procédure de béatification de Louis Bitoz, le «Saint de l’église de Monein» est restée en suspens.

 

images


chapelle de la Vierge
du Perpetuel Secours


Dieu
dominant l'Univers


Saint
Lucas


Saint
Marc


chapelle de la Vierge
du Perpetuel Secours

 


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Saint Girons


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peintures

 



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tableau de
Claude Perruche

Vierge
à l'Enfant

tableau de
Claude Perruche

 

 

 


Calvaire

 

 

 

 

Sur la gauche de l’autel principal, on trouve l’autel de la Vierge surmonté d’un retable et d’un calvaire de style breton assez inattendus; on dit qu’au XIXe siècle cet ensemble aurait remplacé l’autel primitif transporté à Rome par les Rédemptoristes.

La chapelle de BADET qui s’ouvre vers le Nord est remarquable par sa voûte du XVIe siècle dont les liernes et tiercerons dessinent une étoile aux branches égales.

Sur le chapiteau du pilier central qui, à l’entrée du chœur, sépare la nef du bas-côté, nous devinons des personnages allongés, des masques humains, le buste d’un vieillard tenant un livre ouvert.

En redescendant vers le fond de l’église et longeant à droite le mur nord, nous remarquons au pied du premier pilier un petit bonhomme accroupi; les chapiteaux des piliers suivants sont ornés de monstres fabuleux; au pied du dernier pilier, au fond de l’église, à l’opposé du «cagot», une face un peu moins laide que ce dernier.

 

charpente

 

charpente



escalier de pierre en colimaçon

 

La charpente. Passé la porte d'accès du clocher, un escalier de pierre à vis conduit à la toiture dont la charpente constitue la partie la plus remarquable de l'édifice; on la dit unique en France. En forme de double vaisseau dissymétrique renversé, toute en cœur de chêne débité à la hache, elle se présente comme une véritable forêt, il aura fallu un millier de chênes pour la réaliser. Les maîtres-charpentiers du Moyen-Age, ces « cagots » dont on a vu une image près du bénitier qui leur était réservé, ont résolu avec une virtuosité extraordinaire les problèmes posés par la hauteur de l’œuvre (18 mètres de flèche) et la dissymétrie des supports (une seule nef latérale). L'ensemble de la charpente ne fait que reposer sur les murs et sur les piliers à environ 14 m du sol et son faîtage culmine à 32 m, à l'origine pas un clou ne fut utilisé pour sa construction.

Extérieur. Sortant de l'église et traversant la rue principale vers le Monument aux Morts, on découvre la masse imposante du clocher qui, à l'inverse de l'architecture intérieure, est typiquement béarnais. Il dresse d'un seul jet à 40 mètres de hauteur ses murs épais d'un mètre cinquante, épaulés d'énormes contreforts biais que coupent à distance régulière, des corniches de pierre blanche. Encastrée dans l'angle nord-ouest, une tourelle ronde contient l'escalier à vis qui nous conduit à la toiture, Clocher et tourelle sont éclairés par des fenêtres à croisées de pierre de style Renaissance.

Revenant vers la façade antérieure du clocher-porche, on se trouve devant la porte principale de l'église. Cette porte est remarquable, au plan archéologique, par le tympan malheureusement très dégradé qui la surmonte; c'est la partie la plus ancienne de l'édifice. Il provient de l'église romane primitive, datant du XIIe siècle, et il a été utilisé en réemploi par les constructeurs de la nouvelle église. On devine à gauche l'arbre du Bien et du Mal avec Adam et Ève; à droite, la Résurrection, tombeau entrouvert, un ange qui encense et trois personnages alignés.

Autre vue intéressante de l'église: descendant en contrebas de celle-ci, vers l'est et le sud est, on découvre le chevet épaulé de puissants contreforts et éclairé par de grandes baies à remplage flamboyant, la tombée vertigineuse de l'immense toit d'ardoises et l'appareillage des murs dans lesquels les galets du Gave disposés en feuilles de fougère alternent avec des rangées de briques, le tout lié par un mortier de chaux du pays et de sable de la Baïse qui donne à l'édifice cette belle couleur ocre caractéristique des vielles constructions béarnaises.

 

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fonts baptismaux et bénitier

 

L’Orgue

Il a été commandé le 25 avril 1683 au Sieur Robert Delaunay, facteur d’orgues à Toulouse. Le buffet d’orgue qui porte la date de 1684 a été sculpté dans un atelier de Lescar. Après la réforme qui avait vidé l’édifice de tout son mobilier, les jurats qui présidaient aux destinées de la communauté de MONEIN, se sont attachés à doter l’église d’un orgue déjà conséquent pour l’époque et le lieu. Ils passèrent commande le 24 avril 1683 au « Sieur DE LAUNAY de Toulouse » (lequel a signé beaucoup de chefs-d'œuvre dans le midi) d’un instrument pour la somme de 2 700 livres ; ils demandèrent à un sculpteur de LESCAR un buffet pour la somme de 250 livres. L’orgue fut achevé en 1686.

 

orgue

 

Il a connu au fil des siècles bien des vicissitudes et subi beaucoup d’interventions dont une qui mérite d’être retenue : celle du grand facteur d’orgue que fut Vincent Cavaillé Coll en 1866. Au début du XXe siècle il était de nouveau à l’abandon et ce sont les frères Pescede Pau qui lui ont redonné sa personnalité actuelle entre 1972 et 1976. Il est toujours utilisé régulièrement pour l’accompagnement des offices religieux ainsi que pour des concerts, l’acoustique de la nef étant excellente.

L’orgue est placé en tribune au dessus du porche d’entrée dans l’axe de la nef. Le buffet en noyer, est en un seul corps et porte la date sculptée «1684». Il contient toute la mécanique, la tuyauterie et les claviers qui se trouvent en fenêtre. Seul le ventilateur, qui fournit l’air, se trouve à l’extérieur du buffet.

L’orgue a subi plusieurs interventions dont la dernière, en 1972, a été la reconstruction de toute la mécanique et d’une grande partie de la tuyauterie par le facteur Pesce de Pau. On compte actuellement 1350 tuyaux (en bois et divers alliages à base de plomb et d’étain) répartis sur trois plans, 2 claviers manuels et un clavier de pédales.

 

chaire à prêcher et abat-voix


 

 

château Lafitte
château Lamothe
château Forcade

 

château Lafitte
Monein
coteaux de Jurançon
Béarn

 

O

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château Lafitte à Monein

 

château Lamothe
Monein
coteaux de Jurançon
Béarn

 

 

château Lamothe à Monein

 

château Forcade
rue du Recteur Jean Sarrailh
Monein
coteaux de Jurançon
Béarn

 

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château Forcade

 

les halles
Monein
coteaux de Jurançon
Béarn

 

les halles de Monein