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BIELLE


 

vallée d'Ossau

Béarn





vallée d'Ossau

 








 


église Saint Vivien
chapelle Notre Dame de l'Ayguelade
chapelle du cimetière

église Saint Vivien
Bielle
vallée d'Ossau
Béarn

 

église Saint Vivien

L'Eglise St-Vivien, porte les caractères du XVème et XVIème siècles. C'est dans cette église qu'en 1436, Gaston IV de Foix-Grailly-Béarn, seigneur de Béarn (1425-1436-1472) reçut le serment de fidélité de toute la vallée et qu'il jura, la main sur le Missel et sur la Sainte Croix, que bon et loyal Seigneur leur serait et les conserverait en tous Fors, privilèges et coutumes, et qu'il rendrait justice aux pauvres comme aux riches.

 

 


portail gothique
sous le porche


porte en arc surbaissé en anse de panier
sous an arc brisé conopial gothique


élévation latérale
côté Sud

 

 


porte gothique latérale
en accolade ou conopial

 


tour-clocher
de plan carrée

 

 


clocher et
abside polygonale

 


abside polygonale, élévation latérale
côté Nord et escaliers du ''Segrary''

 

 

Sous le porche, le portail est orné de deux écussons comportant soleil pour l’un, emblèmes de Foix, de Navarre et du Béarn pour l’autre. Plus bas, des animaux sans tête : deux ours ou un ours et une vache que l’on retrouve sur les armes de la vallée.

A l'intérieur, c'est dans les murs de l'abside que se trouvent engagées les colonnes antiques de marbre rose qui proviennent sans doute de la villa gallo-romaine. Et que selon la tradition populaire, le roi Henri III de Navarre et IV de France (1553-1572-1589-1610) aurait demandées à la vallée et que les Ossalois lui auraient refusées accompagnant leur refus de ces adroites paroles : « Dites au roi que nos coeurs sont à lui et qu'il peut en disposer ; mais que les colonnes sont à Dieu, qu'il s'arrange avec lui.»

 

Saint Vivien de Saintes

 

 


nef, choeur et
chevet à trois pans

célébration
de l'Eucharistie

choeur et chevet, colonnes
antiques de marbre

 

 

voûte étoilé
sur le choeur

rcade plein cintre de
l'autel latéral du choeur


autel Saint Joseph
du bas-côté

 

 


nef centrale et
arcades du bas-côté

autel de la Vierge
du bas-côté

nef centrale et
arcades du bas-côté

 

 

fond de la nef
et voûtes étoilés

 

voûtes étoilés
gothiques

 

 

 

maître-autel et tabernacle

 


autel latéral
du choeur

 


autel latéral
du choeur

 


autel latéral
du choeur

 


Vierge couronée à l'Enfant

 


Notre Dame

 



..

autel latéral du choeur
autel latéral Saint Joseph
autel latérale de la Vierge

 

retable du bas-côté

 

En haut des escaliers du côté de l'Evangile, une petite salle voûtéede 3m x 3m (le "Segrary") est chargée d’histoire : c’était le siège de la Jurade, l’assemblée des jurats (anciens maires et adjoints) des communautés ossaloises. Au nombre de trois pour chacune des communautés de Laruns, Bielle et Sainte Colome, et deux pour les autres à l’exception de Geteu et Assouste qui, n’ayant que quatre feux (maisons), n’avaient qu’un seul représentant. Ils se réunissaient régulièrement ici et régissaient la vie valléenne : administration pastorale, sanitaire, levée de l’impôt, etc. Les documents étaient enfermés dans un coffre à trois serrures. Les clefs étaient gardées par trois jurats:

- au jurat de Bielle (vic du milieu)
- au jurat de Laruns (vic d’en haut)
- au jurat de Sainte Colome (vic d’en bas).

Ils arrivaient avant midi, assistaient à la messe puis se rendaient dans le "Segrary" à leur place déterminée par un tableau mural. Les jurats de Laruns présidaient la séance qui commençait par une prière prononcée par ceux de Bielle. La séance se déroulait et les délibérations étaient prises à la majorité des voix. Quiconque voulait émettre un avis devait parler debout et la tête découverte, celui qui interrompait ses collègues payait un pot de vin à la compagnie. La jurade était investie d’une autorité morale en laquelle tous les ossalois avaient une confiance inébranlable.

On comprend donc que si, dès l’époque romaine, Bielle était capitale d’Ossau, ce rôle s’est perpétué à travers les siècles.

Seuls les anciens du village se rappellent avoir vu les fondations de l’ancienne abbaye au sud de l’église. Achevée en 1520, elle fut incendiée par les troupes protestantes de Montgomerry en 1569 et rasée au moment de la révolution de 1789. Ce sont quelques unes des pierres ouvragées de cet édifice que l’on retrouve maintenant éparses ou assemblées sur les maisons de Bielle.

 

fonts baptismaux

 

mosaïques romains

 



chapelle Notre Dame
Ayguelade
Bielle
vallée d'Ossau

Béarn


chapelle Notre Dame

Petite chapelle primitivement construite au XVIIème siècle (?), reconstruite en tout ou partie dans le dernier tiers du XIXème siècle par l' abbé Hournau.

La légende raconte les faits suivants; la vallée d'Ossau a gardé le souvenir du passage au IXème siècle (840-877) des hommes du Nord, les Nordmans, remontés par les fleuves jusqu'en Béarn et qui, par traîtrise, avaient fait prisonnière la femme du Seigneur de Béon, proposant sa libération en échange de la fin de la résistance des Ossalois, retranchés autour du village de Bielle. Le Seigneur de Béon rejeta cette proposition et défia le chef normand en un combat singulier qui déciderait du sort de son épouse et celui de la vallée. Selon la légende, ce fut un combat de David contre Goliath, opposant le colosse normand, un vrai lourd et massif, au jeune seigneur ossalois, svelte, rapide et habile. Avant la joute, le Seigneur de Béon s'agenouilla et fit la promesse d'élever une chapelle en l'honneur de la Vierge s'il était vainqueur du combat. Après une lutte acharnée qui dura des heures, le jeune Ossalois, profitant de la lassitude de son adversaire, réussit à le décapiter à coups de hache.

Ce fut le début de la débâcle des Normands qui, privés de leur chef, s'enfuirent. Et le jeune Seigneur, respectant sa promesse, édifia une chapelle votive à l'endroit même du combat.


chapelle du cimetière
Ayguelade
Bielle
vallée d'Ossau

Béarn

 

.

très belle chapelle du cimetière


château (25 numero du plan)
Bielle
vallé d'Ossau
Béarn

 

 

C’est le château que Jean-Joseph de Laborde (1724-1794) fit construire pour étaler sa réussite. Né à Jaca (Aragon, Espagne) d’un père marchand de Bielle, il devint banquier à la Cour, et avait pour privilège exclusif de pourvoir en or et argent les hôtels des Monnaies pour le frappe des espèces. Fermier général, il fut titré marquis en 1785 pour services rendus au crédit de l’Etat. Homme de confiance de Marie-Antoinette, il mourut le 18 avril 1794, lui aussi sur l’échafaud. Sa descendance a laissé des hommes célèbres dans l’histoire de France. Un de ses petits-fils fut le fondateur des Archives Nationales. Le dernier descendant mâle fut l’Amiral qui, le 26 novembre 1942, ordonna le sabordage de la flotte à Toulon.



autres maisons, fermes et châteaux
Bielle
vallée d'Ossau
Béarn


voir la situation des maisons selon les numeros dans le plan ci-dessous

* maison Sarrailh (5)

 

maison Sarrailh

 

C’est le thème religieux qui orne les deux ouvertures principales. Les pierres en saillies sur la façade servaient à tenir un auvent. Les encadrements de fenêtres à meneaux ne sont pas toujours originaires de la maison, certains, avec anges portant blason ou phylactère, ont été récupérés sur un édifice antérieur.


* maison Salle (7)

Cette maison est typique du XVIème siècle. Une seule porte cochère par où entrent les habitants, les bêtes et le matériel. Pas de fenêtre au rez-de-chaussée, qui n’est qu’une remise. On vit au premier étage. La date 1538 est la plus ancienne repérée dans la vallée. Le banc, autrefois de pierre, tout au long de la façade, était un lieu important de la vie communautaire.


* maison Correste (8)

Dans le cartouche, entre porte et fenêtre, une phrase en béarnais dit ceci : «mon maître et mon honneur sont toujours les mêmes». La date de 1520 ne correspond pas à celle de la gravure. Elle a été réalisée en 1840 et marquée de la devise familiale, trouvée sur un parchemin daté du début du XVIème siècle. La famille Correste était citée à Bielle en 1385, elle s’y trouve toujours.


* maison Arrascles (9)

Maison du XVIème où le cœur et la virgule, jouent un rôle de protection pour le bétail. Ces signes se retrouvent sur les colliers de vaches et de brebis.


* maison Poeymédou (11)


Comparées à l’ensemble, classique, des fenêtres de cette rue, deux parmi celles que comptent cette maison sont particulières. Celle avec l’angelot et l’homme accroupi montrant son sexe, trouve la récupération et le réemploi des fenêtres appartenant à un bâtiment religieux. L’église d’Assouste en est un exemple caractéristique, elle possède son porche, un modillon avec une femme montrant son sexe (idem à Jouers en vallée d’Aspe).


* maison Larrieu (16)

Caractéristique de l’évolution de l’habitat spécialement au cours du siècle dernier. A la porte cochère par où continue à entrer le bétail et le matériel, vient s’ajouter une porte destinée aux habitants qui accèdent directement à l’étage d’habitation.


* maison Puyaucalle (17)

 

La pierre en dessous de la fenêtre est un ancien chapiteau de l’abbaye. Observer le cavalier, la tête d’homme, les animaux dont un lièvre et des oiseaux.


* tour Trescazes (18)

Il subsiste encore la base de la tour Trescazes, élément d’un système défensif qui servait de tour de gué. De village en village, ces tours permettaient d’annoncer et de se prémunir d’éventuels envahisseurs.


* maison Labadiolle (19)

Exemple typique de pierres récupérées, elles étaient même employées pour le mur de clôture. Sur le côté de la maison, sous un petit toit, une proéminence sphérique indique un four : il fut un temps où chaque famille cuisait son pain à la maison.


* maison Passimourt (20)

Evolution supplémentaire de l’habitat à la fin du siècle dernier. Dorénavant, surtout en périphérie du village, on séparera le corps d’habitation de la partie ayant une fonction agricole. Souvent une petite cour est fermée d’un portail.


* maison Nouzeret (22)

 

L’emploi du latin pour orner un cartouche est plus fréquent que le béarnais sur les maisons ossaloises. Cette phrase n’est pas de conception ossaloise. On a même retrouvé la même en Savoie sur un balcon.


* maison Larrouy (23)

Très bonne illustration de ce que fut le travail des meuniers. Les assemblages de virgules tourbillonnantes sont à associer à un symbole solaire quasi universel.

 


* maison face à l'église

maison face à 'église



* Hôtel de Ville

 

Hôtel de Ville

 

* maison à Bielle

 

maison à Bielle

fenêtre à meneaux

porte d'entrée
arc conopial


monument aux morts
Bielle
vallée d'Ossau
Béarn

 

monument aux morts



fontaine-abreuvoir
Bielle
vallée d'Ossau
Béarn

 

fontaine-abreuvoir à Bielle