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ARZACQ - ARRAZIGUET




marches du Bearn

Béarn



Arzacq-Arraziguet

 

Arzacq

Arraziguet






Arzacq

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église Saint Pierre
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église Saint Pierre

clocher-porche surmonté d'une flèche polygonale
avec quatre clochetons d'angles

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clocher-porche
porche et portail, arcs en plein cintre

 


Après avoir longtemps hésité à restaurer l' ancienne église paroissiale Saint Pierre déjà ruinée au XVIIIème siècle et située près du cimetière, le conseil municipal décide la construction d' une nouvelle église au centre du village.

Premier projet de construction par l' architecte d' Orthez Henri d' Arnaudat le 28 décembre 1853. Projet non retenu, qui prévoyait l' édification d' un "parallélogramme rectangle terminé par 3 ronds-points semi-circulaires correspondant aux 3 nefs, avec clocher sur la façade principale". Second projet le 20 juin 1857 par Gustave Lévy, architecte du département. Approbation du projet Lévy le 9 juillet 1859. Achat du terrain le mois suivant à J.-F.-E. Lafont. Début des travaux adjugés à Pierre Haurie, entrepreneur orthésien, le 4 mai 1860. Pose de la première pierre le 9 juin 1860. Le 16 août, devis supplémentaire: le sol se révèle trop meuble et nécessite la mise en place de pilotis pour consolider les fondations du clocher et de contreforts au sanctuaire.

Construction prévue d' une crypte, de 2 chapelles et de 2 sacristies. Le 15 février 1863, devis supplémentaire prévoyant un pavement en pierre de taille d' Orthez, 2 perrons et porche en pierre de Gan, sculpture des chapiteaux. Achat de mobilier (maître-autel, 2 autels latéraux, chaire, bénitier, 3 cloches). En 1864, fourniture de 2 cloches par le fondeur lyonnais Morel, de la chaire, du maître-autel en marbre et de 2 autels latéraux en marbre réalisés par le marbrier sculpteur Bernard Jabouin.

En 1895-1896, Léonard Fortuné réalise le décor peint du sanctuaire.

 

nef centrale, choeur et chevet semi-circulaire
arcades des bas-côtés plein cintre

maître-autel

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chapelle latérale


baptistère et fonts baptismaux

fond de la nef centrale et petite tribune
voûtes en croisée d'ogives



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Vierge à l'Enfant
don du roi Louis XIII à la paroisse



manoir et tour de Peich
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manoir et tour médiévale de Peich


Sur le cadastre de 1827, le manoir de la 2e moitié du 15e siècle ou de la 1ère moitié du 16e siècle est sur le même fonds que la maison du 18e siècle actuellement café. Aujourd' hui, seule la tour d' escalier du manoir, dite tour de Peich est rattachée à ce fonds. Cette tour se situe côté cour, à l' angle de l' ancien logis qu' elle desservait et qui appartient désormais à la parcelle voisine. Les portes du rez-de-chaussée et du 1er étage de la tour sont murées et celle-ci sert de réserve au café.

Une maison du 19e siècle est accolée à l' ancien logis du manoir. Il est probable que la grange dans la cour corresponde aux anciennes écuries du manoir.

Tour d' escalier surmontée d' un dôme circulaire en ardoises disposées par endroit en écailles de poissons. Le manoir et la maison possèdent un toit en croupe. La maison accolée au logis du manoir est sous appentis recouvert de tuiles creuses.

La partie supérieure des murs est en brique crue dite adobe.



maisons, fermes et châteaux
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* château Larrouzé

* maison de maître

Maison de maître du 19e siècle ayant intégré une partie plus ancienne remontant à la 2e moitié du 15e siècle ou à la 1ère moitié du 16e siècle. On constate qu' après 1827 le logis de la parcelle voisine est devenu propriété de la maison de maître en vue de l' agrandir. De même cet achat intervient après le plan dressé pour monsieur Bailac à une date inconnue, sûrement dans la 2ème moitié du 19e siècle.

La maison forme un U côté cour, alors que côté place une façade homogène uniformise cet ensemble. Anciennes écuries et chai transformés en logis au 20e siècle. La partie remontant à la 2e moitié 15e siècle ou 1ère moitié 16e siècle est dans le prolongement du corps de logis. Le mur décrit d' ailleurs à cet endroit une saillie et la toiture se dissocie du corps de logis du 19e siècle. Le logis du manoir - actuellement grange - de la 2e moitié du 15e siècle ou 1ère moitié du 16e siècle. Il était desservit initialement par la tour dite de Peich située sur la parcelle voisine. Etant donnée la situation géographique très proche de l' ancien manoir et de la partie de la même époque, il se pourrait qu' à l' origine ces 2 éléments aient été réunis sur un même fonds.

Côté place, une lucarne-fronton souligne en façade un axe de symétrie, tandis qu' un pavillon latéral gauche (ancien logis indépendant raccordé) ne possédant pas son pendant à droite se distingue par 2 étages carrés.

L' ensemble forme une avancée sur arcades.

* maison de maître Mimbielle

Maison de maître du 18e siècle, que l' on peut rapprocher du type chartreuse, aménagée depuis quelques années en appartements sociaux. Si les élévations n' ont pas subi de remaniements majeurs, en revanche on constate sur des vues anciennes que le pavillon de droite possédait un toit en pavillon polygonal. Remplois de pierres sculptées (départs de volutes) dans l' encadrement de la porte de l' élévation antérieure est. Dans le prolongement du pavillon de droite, des dépendances perpendiculaires au logis ont été détruites, de même que le muret en galets surmonté de grilles en fer qui délimitait le parc.

Corps de logis rectangulaire à un étage surmonté d' un toit à longs pans brisés, encadré par 2 pavillons latéraux à 2 étages. Celui de gauche possède un toit en croupe, celui de droite, en saillie, est surmonté d' un toit en pavillon.

* maison de maître

Maison de maître construite milieu 19e siècle.

Abrita au début du 20e siècle la poste, avant d' être à nouveau maison. Elle se compose d' un corps de logis central encadré par 2 pavillons latéraux plus élevés à toiture indépendante et perpendiculaire au corps central. Le pavillon donnant sur la place se distingue par son rez-de-chaussée formant passage public, l' étage en saillie étant soutenu par des arcades. Si ce système est majoritaire place de la République, en revanche le cas est unique place du Marcadieu. Cadran solaire gravé sous la fenêtre de la lucarne côté place.

* maison

Maison de la 2e moitié du 15e siècle ou de la 1ère moitié du 16e siècle.

Fortement remaniée au 20e siècle, où une vitrine a été percée sur l' élévation antérieure nord-est afin de créer une boucherie. La vitrine s' est substituée à une porte en plein-cintre sans moulures apparentes et sans conteste postérieure au 16e siècle (renseignements provenant du pré-inventaire de Mr. Soulignac en 1975) . La porte d' entrée à jambages de pierre est surmontée d' un larmier à retombées latérales aboutissant de part et d' autre à un culot (la pierre se délite et les personnages sculptés seront bientôt illisibles): à droite homme accroupi, mains démesurées, ventre de batracien, sexe visible. A gauche homme agenouillé portant un phylactère sans inscription visible. Cette porte donne accès à un salon équipé d' une cheminée massive du 16e siècle. Au premier étage de la façade, à droite, fenêtre avec linteau décoré d' un bas-relief représentant au centre un personnage entouré de feuillages. A gauche, fenêtre à meneau et traverse, surmontée d' un larmier à retombées latérales. Les 2 culots sont illisibles.

En 1975, Mr Soulignac observait encore à droite un joueur de cornemuse, à gauche un joueur de tambour long, coiffé d' un bonnet. L' élévation latérale sud-est possède au 1er étage une baie surmontée d' un arc en accolade non visible de l' extérieur. Une fleur de lis est sculptée au sommet de l' accolade. Fenêtre surmontée d' un linteau en accolade sur l' élévation latérale nord-ouest.

A souligner, la grange située dans le prolongement de la maison possède une pièce se terminant au nord-est par une abside semi-circulaire. Cette pièce est percée d' une baie en ogive et d' une porte identique.

* maison presbytère

Originellement, ces 2 édifices appartenaient au même fonds (cadastre de 1827). Le propriétaire, Jean-Baptiste Dufau-Fortis, curé d' Arzacq depuis 1804, légua à la ville (testament daté du 4 septembre 1854), entre autres biens: "La maison que j' habite avec la cour, grange, hangar, jardin et pré à la suite (...) mon autre petite maisonnette non achevée et attenante à mon habitation...". Le presbytère date du 1er quart du 19e siècle et est aujourd' hui une maison (parcelle 27), tandis que la petite maison mentionnée dans le testament comme étant en construction abrita pendant un temps une école de religieuses avant de devenir l' actuelle perception (parcelle 26). Elle date du début 3e quart du 19e siècle.

 

maison presbytère


Au centre de ces 2 édifices, s' élève un pavillon-porche, sous le toit duquel il y avait autrefois un pigeonnier. A l' arrière de ce pavillon, une tour abrite un escalier en vis, remploi au 19e siècle d' un escalier de la 2e moitié du 15e siècle ou de la 1ère moitié du 16e siècle (fait attesté par un texte non retrouvé et lu par Mr. Lavie) . Il dessert les appartements aménagés récemment dans ce pavillon.

Ancien presbytère surmonté d' un toit en croupe recouvert d' ardoises. Pavillon central: demi-croupe à l' arrière, croupe ronde débordante à l' avant, ardoises. Perception: toit à longs pans, pignon couvert, tuiles creuses. Tour, toit conique, tuile creuse. Seul le pavillon-porche possède deux étages carrés.

* ferme à Salles

Logis du 1er quart du 19e siècle, daté 1816 sur le linteau de la porte. Une croix gravée au centre de cette date la divise en 2 parties.

A l' intérieur, plaque de cheminée en pierre décorée de motifs géométriques et d' inscriptions illisibles.

Le puits possède un toit en pavillon.

* ferme à Cruhot

Logis du 19e siècle.

Dans la cour, une auge à cochon en pierre possède une date gravée: 1898. Deux frises d' enduit horizontales courent le long de la façade, délimitant le rez-de-chaussée et le 1er étage. De même, des bandes d' enduit verticales soulignent les travées.

* ferme à Gibardéou

Epoque de construction: 19e siècle.

Four à pain surélévé sous appentis et voûté en cul-de-four, accolé à l' élévation postérieure du logis.

Porcherie surmontée du poulailler.

* ferme à Castetber

Epoque de construction: 1er quart 19e siècle.

L' une des deux granges est perpendiculaire au logis.

La porcherie est surmontée du poulailler. Le logis possède en façade 2 frises d' enduit horizontales soulignant le rez-de-chaussée et le 1er étage.



* les maisons d'Arzacq-Arraziguet

 

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maisons à Arzacq-Arraziguet


lavoir près de Labère
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lavoir près de Labère

 

Lavoir du 19e siècle, alimenté par le ruisseau l' Arriou. Bassin ovale et galerie de travail. Toiture en forme de fer à cheval, charpente à poutres et chevrons.

Lavoir identique et de la même époque sur la commune voisine de Vignes (marches du Béarn).

 

 

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ensemble fortifié motte la Tourette
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Cet ensemble fortifié s' étend du 10e siècle au 14e siècle. La motte artificielle et les fossés en eau sont encore très bien conservés. Par ailleurs le plan cadastral de 1827 permet de manière sûre de reconstituer l' emplacement de la basse-cour occupée dès l' origine par des maisons, ainsi que le tracé de la 1ère enceinte. La 2ème enceinte est plus altérée par le temps mais cependant encore distinguable sur le terrain. Ce système de défense utilise au mieux le relief : il s' est développé à l' extrémité d' un éperon dont la pointe s' avance vers les petites landes, dites "las lannettes". L' éperon est entouré par les 2 ruisseaux convergents de l' Arriu et de l' Arribet, qui, bien que modestes, ne constituent pas moins une véritable coupure grâce à leur dénivellation. La première enceinte, la plus proche, borde le chemin rural dit de Clot de la Motte, tourne à angle droit en longeant les maisons de la rue de la Basse Ville (autrefois chemin de Morlanne) et revient par un nouvel angle droit vers la motte. La 2ème enceinte englobait l' église (détruite) et le cimetière attenant, ainsi qu' un moulin sur l' Arriou.

Le bourg en grandissant s' est étendu à la 2ème enceinte. Cet ensemble fortifié constituait le "chastel" ou "castet" mentionné dans la Charte de 1349, possession du seigneur d' Arzacq. Durant le 13e siècle et le 14e siècle, les seigneurs qui la possédèrent furent : Espanhau, Guitard, noble Fortané, Thomas Roger d' Aspes. On constate qu' aucun document postérieur à cette Charte ne fait état du castet d' Arsacq. La Guerre de Cent Ans aurait-elle été fatale au "château"?. Les rois de France n' auraient-ils pas désiré relever le site défensif stratégique de cette bastide anglaise ?. Mr. Lavie souligne qu' en 1466, il n' est plus question que de la "maison capdail de la gentillesse d' Arsac". La motte et les terrains qui l' entourent fut le dernier bien noble, avec la halle, qui restât propriété de la Maison de Gramont jusqu' au milieu du 19e siècle.



* état : vestiges

 


Arraziguet