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ARTHEZ de BÉARN





marches du Béarn

Béarn




Arthez de Béarn










 

église Saint Étienne
chapelle La Commanderie de Caubin
oratoire de Caubin
chapelle Saint Justin de Cagnez
chapelle N'Haux


église Saint Etienne
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn

 

église Saint Etienne

mur pignon et clocher-porche

 

Démolition de la première église en 1860; seul le clocher, ancienne tour du château seigneurial d' Arthez, fut conservé dans la nouvelle construction. En août 1885, pose de la première pierre d' une nouvelle église, sur les fondations de l' ancienne, par l' abbé Souviron, archiprêtre d' Orthez. De 1885 à 1887, exécution des travaux sur les plans de Gabriel Serres, architecte palois: la porte de la façade ouest porte la date 1887. Fourniture d' un ensemble de verrières par l' atelier des frères Périé, maîtres-verriers au Puy.

Nef de 4 travées à arcades en tiers-point sur piliers octogonaux; clocher-tour accolé à l' angle sud-ouest du bas-côté sud.

 

 

clocher-porche et
flanc sud de la nef

porte à linteau sur coussinets
sous an arc brisé

abside polygonale
à trois pans

 

 

nef centrale, choeur et chevet polygonal

Christ Crucifié dans le choeur

 

arcades brisés
des bas-côtés

bas-côté nord
de l'autel de la Vierge


bas-côté sud
et autel Saint Joseph

 

 


nef centrale voûtée
en croisée d'ogives

 


fond de la nef
et tribune de bois

 

 

.

autels de la Vierge et de Saint Joseph

.

Vierge à l'Enfant et Sainte Jeanne d'Ac

 

* couverture: flèche polygonale; toit à longs pans; croupe polygonale; appentis.


chapelle La Commanderie de Caubin
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn

 

chapelle La Commanderie de Caubin

flanc nord de la nef et portail

 



Chapelle de l’ancienne Commanderie des Chevaliers de Malte.

L’origine de Caubin est difficile à déterminer. Probablement construite sur l’ordre du vicomte Gaston IV "le Croisé"de Béarn (+ 1131) par les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, au retour de la 1e Croisade, « espitaü de Calvi » voit le jour vers 1154. Cette Commanderie, richement dotée par les Chevaliers, va connaître une grande période de prospérité. Pendant tout le Moyen Age, Caubin constitue une étape importante sur le chemin qui mène les pèlerins du Puy-en-Velay à Saint Jacques de Compostelle. Vers le milieu du XVIème siècle, Caubin devient le seul bastion officiel de l’Ordre de Malte en Béarn.

Dès sa fondation vers 1154, l'hôpital de Caubin avait été donné aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem dont il fut une commanderie très prospère. Le 15 août 1569, durant les guerres de religion, l’hôpital est dévasté et détruit en grande partie par les Huguenots, avec à leur tête Montgomery. Elle comptait alors encore un prieur et sept frères quand Montgomery les fit périr pour leur fidélité au Pape. Exproprié, l’Ordre de Malte rentre en possession de Caubin en 1592 sous le règne d'Henri III de Navarre et IV de France (1553-1572-1589-1610), mais la Commanderie ne se relèvera véritablement jamais de cette épreuve. Elle continuera à perdre de sa puissance jusqu’à la révolution française qui marquera la fin de Caubin dont il ne reste aujourd’hui que la chapelle, classée monument historique.

La cloche porte le millésime 1638 et l’inscription « Sancte Johannes Baptista », en hommage au patron du Grand Ordre de Chevalerie.

En haut du clocher-mur, un toit à quatre pentes remplace depuis trois cents ans les arcades primitives.

À droite dans la nef, on peut voir un "gisant" dans son enfeu gothique flamboyant. Ce monument, unique en Béarn - plutôt d'usage en Haute Navarre - a été construit en 1324 sous Gaston II de Foix-Béarn (+ 1343) pour servir de tombeau à un chevalier en armure de pierre, revêtu de la cotte de mailles, l'épée aux côtés, les pieds sur un lion, les jambes malheureusement brisées dans un transport au siècle dernier. Il semble s'agir Guilhem Arnaud d'Andoins, seigneur du pays, mort au combat en 1301. Cet enfeu est surmonté d'un arc, au centre duquel se détache l'écusson des barons d'Andoins, devenu celui de la commune (lion d'argent, armé et lampassé, sur fond de gueules).

En 1966 a été créée une association qui a entrepris de sauver le monument. Depuis sa restauration, terminée en 1974, Les "Amis de Caubin" se sont consacrés à la redécouverte de l’histoire du pays et à l’animation de la petite chapelle qui est devenue un lieu privilégié de manifestations musicales. Cette chapelle a été également rendue au culte et Caubin accueille encore aujourd’hui un grand nombre de pèlerins, en route vers Compostelle.

En 1385, Arthez dépendait du bailliage de Pau et la seigneurie appartenait à la maison de Gramont. La dernière héritière de cette baronnie sera Diane d'Andoins dite "Corisande", maîtresse et inspiratrice dans sa marche vers le trône d'Henri III de Navarre (1572), bientôt Henri IV de France en 1589.

 

 

clocher-mur
et flanc nord de la nef

clocher-mur
et flanc sud de la nef

abside semi-circulaire
et flanc nord de la nef

 

 


clocher-mur surmonté d'un toit
à quatre pentes en pavillon

 



clocher-mur

 

 


chapiteaux du portail
côté gauche

portail en arc
ébrasé brisé

chapiteaux du portail
côté droite

 

 

.

choeur et chevet semi-circulaire

.

Notre Dame de Caubin dans le choeur

.

bases de l'arc triomphal


fond de la nef et tribune de bois

.

.

.

enfeu gothique flamboyant dans le flanc sud de la nef
gisant du baron d'Andoins et écusson des barons

texte de Robert Dayris

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fonts baptismaux et bénitier

chaire à prêcher

 

oratoire de Caubin
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn

Face à la chapelle de Caubin, on peut voir un monument construit selon la méthode traditionnelle en galets du gave reliés par du mortier.

L’abbé Discomps, curé d’Arthez, pendant la guerre 1939/1945, ayant promis de faire édifier un oratoire pour remercier la Sainte Vierge si tous les prisonniers de guerre du village – au nombre de 37 – revenaient sains et saufs de captivité, un artisan maçon local, M. Joseph Palengat, réalisa cet ouvrage qui fut inauguré le 15 août 1946 en présence des habitants d’Arthez et des environs qui transportèrent en procession la statue de la Vierge de l’église du bourg à Caubin.



chapelle Saint Justin
Cagnez
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn

 

chapelle Saint Justin de Cagnez

Edifice roman du XIème-XIIème siècle sur le chemin de Puy de la voie de Saint Jacques de Compostelle.

En état d'abadon fin de la décade 1980, elle a été bénévolement et financièrement conservée et remise en état par les voisins et amis avec la collaboration des "Amis des Églises Anciennes du Béarn".

 

 

clocher-mur surmonté d'un beffroi
`a flèche carrée en pavillonet appentis

abside romane
et flanc sud de la nef

abside semi-circuliare
dotée de contreforts

 

 

 

porte d' entrée sous appentis

 

 


nef vers le choeur et chevet semi-circulaire

.

maître-autel et tabernacle

fond de la nef

fonts baptismaux


chapelle N'Haux
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn

 

chapelle N'Haux
vue du flanc sud de la chapelle

abside romane semi-circulaire et flanc nord de la nef

 

Une action exemplaire de l'Association "Vivre à N'Haux" a réussit à sauvegarder cette ancienne chapelle romane qui se trouvait en mauvais état de conservation. L'Association "Les Amis des Vieilles Eglises du Béarn" a contribué au financement des travaux.

 

 

abside
et flanc sud de la nef


toit du clocher à quatre pentes
en pavillon

abside romane
semi-circulaire à galets

 

 



clocher-tour

 

entrée au cimetière
et chapelle

 

 

porte rectangulaire à linteau

 


croix de cimetière
chapelle Saint Justin de Cagnez
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn

 

croix de cimetière à Cagnez

maisons, fermes et châteaux
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn


* château de Gramont

* ferme de Corisande

 

monument aux morts
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn

 

monument aux morts à Arthez de Béarn

 

fontaine de la Mairie
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn

 

fontaine de la Mairie

 

source et lavoir Houn Hau
Arthez de Béarn
marches de Béarn
Béarn

 

source et lavoir Houn Hau