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ARGAGNON




marches du Béarn

Béarn




Béarn








 


église Saint Pierre
Argagnon
marches du Béarn
Béarn

 

église Saint Pierre

abside romane semi-circulaire

 


Construction de l' église au XIème siècle: seul le chevet subsiste encore de ce premier édifice.

En 1866, projet d' agrandissement de l' église par l' architecte palois Jean Touzis: construction de deux chapelles latérales et d' une sacristie, reconstruction des voûtes, charpente et toiture.

En 1867, devis supplémentaire pour l' exhaussement des murs de 1,35 mètre. Travaux exécutés à partir de 1867 par l' entrepreneur Jean Baron de Lendresse, réception définitive en 1870.

 

 

clocher-tour surmonté d'une flèche
carrée en pavillon

façade principale
porte en arc en plein cintre et rosace

élévation latérale
sud

 

 

* couverture: toit en pavillon; croupe; toit à longs pans; croupe ronde; pignon couvert; appentis.

château d'Argagnon
Argagnon
marches du Béarn
Béarn

 

château XVIIIème
tours XIXème

 

Château actuel de la famille Champetier de Ribes, originaire d'Uzès (département du Gard, région Languedoc-Roussillon). où elle resta fixée jusqu'au début du XIXe siècle. Saturnin Champetier de Ribes épousa en 1817 la petite fille de Michel de Lesseps dont la propriété de Laà-Mondrans, près d'Orthez devint le nouveau berceau de la famille. Son descendant Auguste Champetier de Ribes, deviendra Ministre des Pensions en mars de 1930 sous le cabinet du Président du Conseil, André Tardieu et plus tard, sous la Présidence de Pierre Laval. Il deviendra Ministre de Justice sous le cabinet d'Albert Sarraut en janvier 1936.

Lorsqu'éclate la deuxième guerre mondiale, il devient Sous-Secrétaire d'État aux Affaires Etrangères le 13 septembre 1939. Il s'efforce, à ce titre, de limiter l'action de ceux qui, au sein même du cabinet, sont partisans de traiter avec l'Allemagne. Lorsque l'URSS attaque la Finlande, il fait condamner cette agression par la Société des Nations. Le 10 mai 1940, il apprend, que, contrairement aux décisions qui avaient été prises, l'armée française est entrée en Belgique. Ce même jour, le Président Paul Reynaud décide la suppression des sous-secrétariats d'État et Auguste Champetier de Ribes quitte les affaires étrangères.

Le 10 juillet 1940, il assiste à l'Assemblée Nationale de Vichy. Tenant à rester fidèle à la signature donnée par le chef d'un gouvernement dont il fut membre, à la convention suivant laquelle les alliés ne devaient négocier ni conclure d'armistice ou de traité de paix, à moins d'un commun accord, il vote contre les pleins pouvoirs demandés par le maréchal Pétain. Il retourne alors dans le Béarn où il devient président départemental clandestin du mouvement de Résistance "Combat" dans les Basses-Pyrénées. Il y consacre toute son activité. Le 2 décembre 1942 il est arrêté et conduit à Evaux-les-Bains où il fera dix-huit mois d'internement. Il est libéré au 555e jour de sa captivité et regagne clandestinement son Béarn en traversant le Massif Central ou combattent encore le maquis et les troupes allemandes.

Nommé vice-président du Comité départemental de libération des Basses-Pyrénées, il est appelé le 15 septembre 1944 à Paris par le général de Gaulle qui lui offre le poste d'ambassadeur de France à Washington. Il décline cette offre, estimant pouvoir rendre plus de services au gouvernement provisoire en le secondant à l'intérieur dans son œuvre de reconstruction. Il est nommé délégué à l'Assemblée consultative provisoire qui valide sa désignation le 8 novembre 1944.

Le 17 janvier 1946, le général de Gaulle le nomme délégué du gouvernement provisoire près le tribunal militaire international de Nuremberg. Il est chargé de présenter l'accusation de la France, de la Hollande, de la Belgique et du Luxembourg dont les gouvernements ont envoyé des missions qui travaillent en liaison avec la délégation française. 

Le Conseil de la République, prévu par la Constitution de 1946, est élu le 8 décembre. L'Assemblée nationale, en application de l'article 20 de la loi du 27 octobre 1946, doit élire certains de ses membres. Le nom d'Auguste Champetier de Ribes est aussitôt mis en avant, et il accède ainsi au Palais du Luxembourg. Quelques jours plus tard, le 27 décembre, ses collègues l'élèvent à la présidence de leur Assemblée et le réélisent à ce poste le 14 janvier 1947. Le surlendemain, se réunit à Versailles le Congrès qui doit désigner le premier Président de la IVe République. Auguste Champetier de Ribes, sollicité par ses amis, pose sa candidature. Mais Vincent Auriol, Président de l'Assemblée nationale l'emporte sur lui, au premier tour de scrutin, par 452 voix, contre 242.

 Il meurt le 6 mars 1947.

 


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château d'Argagnon


camp préhistorique "Turoû de Dous Garos"
château Champetier de Ribes
Argagnon
marches de Béarn
Béarn


Le village d'Argagnon compte plusieurs camps d'origine préhistoriques, dont le plus important est le "Turoû de Dous Garos".
Cet ouvrage de type éperon barré, entouré de fossés et de 3 remparts de terre, s'étale sur un plateau de 200 m de long sur 90 m de large et s'avance en promontoire à l'extrémité d'une colline isolée.

On a retrouvé dans cet ensemble des vestiges remontant á l'age de fer.


La terrasse la plus importante aurait pu avoir une occupation romaine. Le "castera" forme le parc du château actuel de la famille Champetier de Ribes, originaire d'Uzès où elle resta fixée jusqu'au début du XIXe siècle. Auguste Champetier de Ribes épousa en 1817 la petite fille de Michel de Lesseps dont la propriété de Laà-Mondrans, près d'Orthez devint le nouveau berceau de la famille.