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LOURDES





ancien comté de Bigorre

antiguo condado de Bigorra





Lourdes










 

sanctuaire ou basilique Notre Dame du Rosaire
ancienne église Saint Pierre
église du Sacré Coeur
chapelle Notre Dame du château-fort

 

sanctuaire ou basilique Notre Dame du Rosaire
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

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Du 11 février au 16 juillet 1858, Bernadette Soubirous (1844 Lourdes - 1879 Nevers), reçoit des apparitions de la Vierge. Entrée en religion chez les soeurs de la Charité de Nevers, elle a été béatifiée le 14 juin 1925, puis canonisée le 8 décembre 1933 par le pape Pie XI.

Issue d'une famille pauvre de quatre enfants dont le père est un meunier ruiné, s'en va avec sa sœur et une autre fillette ramasser du bois sur les rives du Gave. Au-dessus d'une grotte ouverte, Bernadette voit une " Belle Dame"; elle lui apparaîtra 18 fois entre le 11 février et le 16 juillet. Le 24 février dit à Bernadette: "Allez dire aux prêtres de bâtir ici une chapelle et qu'on y vienne en procession" . Ce n'est qu'à la seizième apparition, le 25 mars, que la Dame lui révèle : "je suis l'Immaculée Conception".

A chaque apparition grossissait le flot des témoins. Le 18 janvier 1862 l'Evêque de Tarbes, Mgr Laurence, rendait le jugement de l'Église : "La Vierge Marie est réellement apparue à Bernadette Soubirous". Le pèlerinage était reconnu. Aujourd'hui quelque 5 millions de visiteurs viennent chaque année de 130 pays.

Sur les lieux de ces apparitions, l'Eglise entreprend l'édification de 40.000 mètres carrés de constructions: le premier sanctuaire, inauguré en 1871, dû à l'architecte Hippolyte Durand, la basilique du Rosaire, terminée en 1889, due à l'architecte Léopold Hardy et la basilique souterraine Pie X, réalisée de 1956 à 1958 par l'architecte Pierre Vago. Cette basilique, couvrant une surface de 14 000 mètres carrés et portée par 29 portiques en béton précontraint, étudiés par l'ingénieur Eugène Freyssinet, peut accueillir 20.000 pèlerins. L'espace intérieur, libéré des piliers, permet le rassemblement des fidèles autour de l'autel central. A l'extérieur, cette basilique est simplement signalée par une vaste surface gazonnée de forme ovoïde.



ancienne église Saint Pierre
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

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église du Sacré Coeur
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

église du Sacré Coeur

triple arcade de la façade principale

portail
porte rectangulaire à linteau sur coussinets
sous un arc plein cintre

 


La construction de l'église paroissiale du Sacré-Cœur date d'après les Apparitions et elle n'a été inaugurée qu'en 1903. C'est alors qu'on a démoli l'ancienne église Saint-Pierre, l'église où Bernadette a été baptisée le 9 janvier 1844.

L'église du Sacré Cœur renferme des vestiges de l'histoire de Bernadette. Dans la chapelle latérale gauche, les fonts baptismaux, la cuve où Bernadette a été baptisée. Dans cette chapelle se trouve aussi une statue provenant de l'ancienne église : elle représente Saint Jean Baptiste. Le reste du mobilier liturgique de l'ancienne église se trouve dans la chapelle du château-fort de Lourdes, dans la crypte, le tombeau de Mgr Peyramale, décédé le 8 septembre 1877, curé de Lourdes à l'époque des Apparitions.

Les fonts baptismaux sont ornés d'un bas-relief réalisé par Soeur Mercédès Cailleteau.

 

nef centrale, choeur et chevet avec orgue

 



chapelle Notre Dame du château-fort
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

chapelle Notre Dame du château-fort

maître-autel et retable



 

maisons, châteaux et fermes
fortifications, remparts et murailles
ponts
monuments
fontaines
fours


Hôtel de Ville
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

Hôtel de Ville

 

château de Soum
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

château de Soum



maison paternelle de Sainte Bernadette
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

maison paternelle de Sainte Bernadette



les Halles
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

les Halles

 

la Médiathèque
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

la Médiathèque

 



château-fort et musée pyrénéen
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

 

 


Son origine remonte à l’époque romaine, il fut ensuite assiégé en 778 par Charlemagne.

Au Moyen Âge, Lourdes et son château sont le siège du comte de Bigorre. Avec la Croisade des Albigeois, le château, considéré comme un des verrous de la province, est disputé entre différentes factions. Il passe sous la domination de Thibaut II de Navarre (1238-1253-1279), aussi comte de Champagne, puis entre les mains des rois de France sous Philippe IV "le Bel" (1268-1285-1314) qui va le céder à sa femme Jeanne I de Navarre Champagne (1273-1274-1305), nièce de Thibaut II de Navarre. La reine Jeanne de Navarre donnera la Bigorre à son troisième fils, le futur Charles IV "le Bel" (1294-1322-1328), roi de France et de Navarre, qui l'unit au domaine royal à son avènement en 1322.

 

 

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Pendant la Guerre de Cent Ans, Pierre Arnaud de Béarn tient le château de Lourdes, ainsi que toute la Bigorre et le Lavedan, pour le roi d'Angleterre. Il avait été cédé aux Anglais par le Traité de Brétigny en 1360. Après 1374 son frère en devient le capitaine, mais son territoire est réduit à la zone montagneuse. Jean tiendra le château de Lourdes jusqu'en octobre 1407, où, après un dur siège du parti du roi Charles VI de France (1368-1380-1422) et en l'absence de secours anglais, il vendra cher sa reddition et disparaîtra. Le Comte de Clermont et le duc de Berry échouèrent également devant la forteresse.

Survinrent les Guerres de Religion : le 8 Juin 1573, Lourdes fut saccagé par les troupes huguenotes du baron d'Arros, lieutenant de la reine Jeanne III de Navarre Albret (1528-1555-1572).

Au XVIIème siècle , l'histoire militaire du château-fort est terminée. Le rattachement de la Bigorre à la France en 1607 par Henri III de Navarre et IV de France (1553-1572-1589-1610) ainsi que les progrès réalisés dans l'emploi des armes, diminuent l'importance de la citadelle. Le château devient prison royale sous Louis XV puis d'État après la Révolution, et ce jusqu'au début du XXème siècle où, sous l'impulsion de Louis Le Bondidier et son épouse Margalide, il devient le siège du Musée Pyrénéen (1921) qu'il abrite encore aujourd'hui.


tour de Gavarnie
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

tour de Gavarnie

 

Tour de Gavarnie située au Sud du château.

Vestige des fortifications, la tour de Garnavie (déformation de Gavarnie) se dresse sur une petite placette au sud est du château. Il s'agit d'une tour quadrangulaire surmontée d'une bretèche. Elle est généralement datée du XIVème siècle et constitue le dernier vestige visible de l'enceinte de la ville.



pont vieux
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

pont vieux

 

monument aux morts
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

monument aux morts

 

fontaine place du Marcadal
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 

fontaine place du Marcadal



four à chaux
Lourdes
ancien comté de Bigorre
Haute-Pyrénées

 


Le four construit en pierre de moellons équarris est légèrement tronconique ; il est soutenu dans sa partie aval par un contrefort, ceinturé dans sa partie haute par une étroite armature en béton ; la plateforme du four est surmontée d'un lanterneau en tôle ondulée.

Cette usine de chaux connaît vers 1880 un essor avec Jean Marie Cazaux Moutou. Celui-ci est sorti major de l'Ecole des Arts et métiers d'Angers et s'est formé aux établissements Schneider du Creusot ; maire de Lourdes à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Il fit ajouter aux angles de la plateforme du four deux têtes de mouton sculptées en pierre en forme de gargouille rappelant l'origine patronymique.

L'usine de chaux ferme vers 1960. Cet ensemble homogène rassemble, au pied de la carrière d'extraction, les éléments constituants d'une usine de chaux : four, divers ateliers, écuries , maison de gardien et maison de maître.

Ancien four à chaux ; façades et toitures des anciens bâtiments annexes situés en bordure du chemin mitoyen (maison du gardien, atelier, hangar à charrette, salle du four) , ainsi que les murs subsistants de l' écurie à mulets ; façades et toitures de l' ancienne maison de maître